L’équipe de The Eco Company. On aperçoit Lucas Azar, qui est le deuxième à partir de la droite. (Photo: courtoisie)

Des jeunes cégépiens d’Ahuntsic-Cartierville, sensibles aux enjeux environnementaux qui menacent notre planète, se sont donné comme mission d’aider les gens à faire la transition vers un mode de vie plus écoresponsable. Pour ce faire, ils ont lancé leur propre entreprise en novembre dernier, The Eco Company, qui vend aux personnes intéressées une trousse de démarrage pour découvrir des produits écoresponsables, entre autres choses.

Lucas Azar, 18 ans, résidant d’Ahuntsic-Cartierville, est cofondateur et président de The Eco Company. Il a lancé son entreprise avec deux amis de l’école secondaire. Ils sont maintenant cinq dans leur équipe.

Faciliter la transition

Son but avec The Eco Company est de rendre plus accessible la transition vers un mode de vie plus écoresponsable.

« On s’est rendu compte que beaucoup de personnes voyaient l’urgence de faire la transition, mais ne savaient pas par où commencer », explique le jeune président de l’entreprise.

Passionné par l’entreprenariat et sensible aux causes environnementales, Lucas s’est dit qu’en lançant cette entreprise, il pourrait avoir un impact dans les démarches mondiales pour améliorer le sort de notre planète.

L’ÉcoBox

Avec ses collègues, ils vendent donc une boîte, l’ÉcoBox, contenant divers articles, laquelle trousse se veut une porte d’entrée dans le monde des produits écoresponsables.

La boîte comprend les six produits suivants : une chandelle végétalienne, une tasse en verre, un jerky végétalien, un chocolat équitable et bio, un savon entièrement naturel et un sac pour faire son épicerie en vrac qui est fait de fibres recyclées.

La majorité de ces articles sont fabriqués à Montréal. C’était important pour Lucas Azar de s’approvisionner auprès d’artisans locaux qui partagent les mêmes valeurs que celles de son équipe.

La boîte se vend à 49,95 $ sur leur site Web.

Les produits de l’ÉcoBox

Travail d’information

Mais The Eco Company n’est pas seulement une entreprise qui vend un produit. C’est aussi un site Web, un blogue et une page de réseaux sociaux qui informe et essaie de guider les gens dans leur transition vers un mode vie écoresponsable.

On retrouve notamment sur le site Web des vidéos expliquant le fonctionnement de certains produits écologiques et des adresses de magasins montréalais offrant ce genre de produits également.

« On veut que ce soit un cheminement collectif, qui se fait sans jugement, à un rythme qui est le bon pour chacun », précise le jeune président de l’entreprise.

En anglais?

Et pourquoi un nom en anglais pour une compagnie qui veut encourager les produits locaux?

« On veut faire la promotion de produits locaux certes, mais on ne veut pas non plus se limiter nécessairement au marché québécois. On a notamment des produits qui viennent de l’ouest canadien », explique le président.

Une expérience enrichissante

Pour ce jeune entrepreneur, toujours aux études, qui en était à sa première expérience dans ce genre de projet, son travail pour The Eco Company a été exigeant, lui demandant près de 30 heures par semaine de travail, mais enrichissant.

« C’est difficile d’être à la tête d’une jeune entreprise, mais j’ai maintenant encore plus le goût de continuer à le faire. C’est un défi que j’aime relever.»

Depuis Noël dernier, sa compagnie a vendu 200 ÉcoBox et est toujours très active sur Internet.

Pour en savoir plus sur The Eco Company



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