Tout au long de l’été, l’illustrateur Pierre-Paul Pariseau a présenté son exposition Complicité avec le hasard à la Maison de la culture d’Ahuntsic. Le journaldesvoisins.com (JDV) s’est entretenu avec l’artiste montréalais afin de souligner l’événement.
JDV : Quelle était votre démarche artistique derrière Complicité avec le hasard?
Pierre-Paul Pariseau : Le but était de présenter au public mes réalisations personnelles. Parmi mes nombreuses œuvres, on a décidé lesquelles présenter. Il n’y avait pas vraiment de thème particulier puisque le but était vraiment de présenter mon travail. À travers ça, je lui ai trouvé un lien avec le titre [Complicité avec le hasard] et ma façon de travailler. On a aussi trouvé moyen de lier ça aux enfants. À la base, mon travail n’est pas fait pour eux, mais ça plaît à tous et chacun, y compris les enfants, alors tant mieux.
JDV : Vous êtes informaticien de formation et êtes décrit comme étant un illustrateur-autodidacte. Qu’est-ce que ça veut dire?
Pierre-Paul Pariseau : C’est parce que je ne suis pas allé à l’école pour apprendre le métier. Je l’ai appris par moi-même. Plus jeune, j’avais une passion pour les arts et la créativité. J’ai essayé plusieurs choses et, un peu par hasard aussi, j’ai découvert le photomontage, une technique qui était surtout utilisée par les surréalistes à l’époque. J’ai acheté plusieurs magazines usagés pour m’amuser à faire ça et, éventuellement, des amis m’ont proposé d’exposer mon travail. J’ai commencé à les encadrer et à les exposer dans des cafés et c’est à cause de ça que j’en suis où je suis maintenant.
JDV : Ce n’est pas la première fois que vous présentez une exposition dans une Maison de la culture. Pourquoi est-ce important pour vous de le faire à un endroit public, accessible et gratuit?
Pierre-Paul Pariseau : Premièrement, il n’existe pas énormément d’endroits pour exposer notre art. Dans les Maisons de la culture, on est bien entourés puisque le personnel est excellent et que le montage et l’éclairage sont faits par des professionnels. Ce n’est pas le cas partout. Les Maisons de la culture, c’est un réseau important pour les artistes. Le fait que ce soit gratuit et accessible à tous est positif. Il y a une bonne publicité qui y est reliée et puisque c’est souvent associé à une bibliothèque ou à un centre culturel, ça attire beaucoup de gens.
JDV : L’exposition présente aussi une murale inspirée par votre démarche, mais créée par les jeunes. Pourquoi les impliquer dans le processus?
Pierre-Paul Pariseau : Un des principes des expositions d’été dans les Maisons de la culture est d’impliquer les jeunes du quartier lorsqu’ils ne sont pas à l’école. Ça leur donne la chance de pratiquer une activité plus intellectuelle, créative. Ça les stimule et ça ouvre leurs horizons sur quelque chose qu’ils ne connaissaient pas avant. Je trouve que les enfants guidés par la Maison de la culture ont fait quelque chose de fabuleux. De proche, ça ne ressemble pas à grand-chose, mais avec un pas de recul, le jeu des couleurs et l’ensemble de l’harmonie font que la murale est très belle. Je vais même créer une œuvre inspirée de ce qu’ils ont accompli.
L’exposition Complicité avec le hasard sera présentée jusqu’au 18 septembre à la Maison de la culture. M. Pariseau présentera aussi une de ses œuvres cet automne dans une exposition de groupe à l’Espace Gallea.
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