Le projet pilote de livraison carboneutre lancé par Ville en vert à Ahuntsic suscite de l’intérêt auprès des résidents, d’après la chargée de projets, Julie Boivin.
Le 22 septembre, l’organisme a annoncé la mise en place de ce projet. Jusqu’au 31 octobre, certains objets à louer sur la plateforme Outil-O-thèque pourront se faire livrer à l’Escale verte, la boutique de Ville en vert située au 10416 rue Lajeunesse.
Les commandes seront transportées d’un point de service au magasin par un livreur sur un vélo-cargo électrique.
Un besoin pour tous
Selon Karel Luap, directrice générale de Ville en vert, ce service a été créé dans le but de rendre l’Outil-O-thèque le plus attrayant possible et rejoindre davantage de citoyens.
Julie Boivin est d’avis que ce projet est également le résultat de l’écoute de la demande citoyenne. Bien avant sa création, la population exprimait déjà le désir de voir un projet comme celui-ci naitre : « On a beaucoup de retours de citoyens […] qui souhaitent avoir des transferts d’outils entre nos points de service », estime-t-elle.
Quant aux Ahuntsicois utilisateurs de l’Outil-O-thèque, la majorité d’entre eux devaient se déplacer sur l’île pour se rendre à l’un des quatre lieux de ramassage. La collecte à l’Escale verte est plus facile d’accès pour la population.
Mme Boivin souligne qu’elle ressent, même deux semaines après l’installation de ce projet pilote, un grand engouement de la part des usagers résidents d’Ahuntsic.
L’avenir de la livraison carboneutre dans le quartier
Jusqu’à présent, ce service semble bien aller autant au niveau de l’exécution que de la logistique. Néanmoins, Mme Luap juge que puisque c’est un projet pilote, certains détails ne fonctionnent pas comme prévu. « C’est très amélioratif, dans le sens où les projets ne marchent jamais du premier coup », observe-t-elle.
À travers une initiative comme la livraison carboneutre, Ville en vert cherche à mieux comprendre comment rendre le service de l’Outil-O-thèque plus fluide et mieux adapté aux besoins des usagers.
Bien que le projet prenne fin prochainement, Mme Luap confie qu’une prolongation n’est pas prévue pour cet hiver, notamment en raison des conditions météorologiques froides qui rendent le transport à vélo-cargo électrique plus difficile.
Toutefois, Mme Luap est ouverte face à l’idée de rendre ce service disponible à nouveau. « Nous c’est un projet qu’on aimerait voir perdurer. Puis on travaille vraiment très fort pour qu’il puisse revenir l’année prochaine », partage-t-elle.
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