Afifa-Sophie Berrada, propriétaire de la boutique Pétales. Photo : M-H Paradis / JDV

Établie depuis vingt-cinq ans sur la Promenade Fleury, la boutique Pétales ferme ses portes. Plusieurs raisons ont mené Mme Afifa-Sophie Berrada à prendre cette décision après une vie à œuvrer dans le domaine de la mode.

Tout d’abord de petits soucis de santé qui font en sorte qu’elle veut ralentir. « Un commerce c’est beaucoup de travail et ça demande une énergie constante. »

Selon elle, le commerce de détail n’est plus ce qu’il était. « Plusieurs choses ont changé, les passages sur la Promenade Fleury se font moins nombreux donc moins de clientes, les gens ont moins d’argent, les taxes ont grimpé, les loyers sont plus élevés, tout ça fait en sorte que pour moi ça ne vaut plus la peine. Depuis 3 ans, j’ai travaillé pour rien, je ne me suis pas pris de salaires.  À un moment, ce n’est plus viable. »

Ouverte en 2000, les premières années de la boutique furent magnifiques, confie-t-elle. En 2003, elle ouvre une nouvelle boutique sur la rue Beaubien qui n’a pas vraiment fonctionné. Elle ferme donc cette boutique et revient sur la Promenade. Le commerce se porte bien jusqu’en 2014.

Le logo bien connu de la boutique Pétales. Photo : M-H Paradis / JDV
Les débuts

Afifa-Sophie a fait des études en biochimie et travaillé dans un laboratoire en Suisse. « Je n’ai pas supporté, j’ai démissionné. Mes parents voulaient absolument que je fasse des études, mais ce n’était pas pour moi. »

Lorsqu’elle s’est mariée, elle n’était plus dépendante de ses parents donc a fait ce qu’elle aimait.  Son travail dans le domaine de la mode a duré 40 ans. Elle a travaillé à Paris, habillé des mannequins pour une grande marque française qui n’existe plus aujourd’hui.

Elle a immigré au Québec en 1998, 15 jours avant la tempête de verglas, seule avec ses 2 enfants, son mari l’a rejoint quelque temps plus tard. « Je n’ai jamais regretté d’être venue au Québec. »

Maintenant qu’elle a du temps libre, elle offrira des cours de maths et de français au niveau primaire et secondaire à raison de 6 heures par semaine pour une aide aux études.

« Le vêtement c’est fini. Je ne dois rien à personne, tout le monde est payé, je vais profiter de la vie et prendre beaucoup de repos, » nous dit-elle en conclusion.



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