Un ou des voleurs ont perpétré un vol le week-end dernier à l’hôpital Fleury en dérobant quelque 13 endoscopes.
«La première estimation du vol, nous a indiqué Hugo Larouche, conseiller cadre aux relations médias du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal (CIUSSS), est de près de 400 000$. Une plainte a été déposée au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et une enquête est en cours », a-t-il ajouté.
L’endoscope est un tube optique muni d’une lumière, qu’un médecin spécialiste introduit dans une cavité du corps humain à des fins d’examens. Il existe plusieurs types d’endoscopie selon les organes, comme la bronchoscopie (bronches), coloscopie (colon) ou la fibroscopie (estomac et duodénum).
Des rendez-vous ont dû être reportés mais la situation est revenue rapidement à la normale.
« Malgré ce vol, a affirmé le porte-parole santé du Nord de Montréal, nous avons été en mesure de rétablir le service d’endoscopie dès le mardi grâce à de l’inventaire déjà existant à l’intérieur des installations de notre CIUSSS et avec l’aide de fournisseurs », a-t-il ajouté.
Selon lui, le service d’endoscopie a été perturbé uniquement le lundi où seuls les examens urgents ont été assurés; des rendez-vous prévus ont dû être reportés à une date ultérieure.
Pas une première
Un vol semblable a eu lieu l’automne dernier dans un hôpital de l’ouest de Montréal.
Le SPVM ignore encore s’il y a un lien entre ces deux évènements.
Mais il y a de quoi s’interroger sur les mesures de sécurité prises visant ces petits appareils coûteux.
À Fleury, on trouve toujours des gardes de sécurité et l’hôpital est, bien sûr, doté de caméras de surveillance.
Généralement, les appareils de technologie de pointe volés sont revendus à l’international, notamment dans des hôpitaux ou cliniques de pays de l’Amérique du Sud, d’Europe de l’Est ou d’Afrique, selon ce que rapportent les médias européens.
La France est notamment touchée par ces vols d’appareils, pouvant facilement être enfouis dans un sac à dos.
À Hydro-Québec, c’est le vol de cuivre qui est «populaire».
Mais cela se fait toujours aux risques et périls de ceux qui ambitionnent de faire un coup d’argent avec la revente «sous la table». Plusieurs y ont même laissé leur peau.
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Les endroits où sont les appareils coûteux devraient être fermés à clé lorsqu’il n’y a personne. Complètement irresponsable.