Les Actualités du 11 juillet 2014
Eugénie attire le monde…
Le parcours de la nouvelle vedette mondiale en tennis
attire une nouvelle clientèle
On parle beaucoup de tennis
depuis un certain temps et l’on sait pourquoi!
Le phénomène appelé Eugenie Bouchard accroît l’intérêt pour ce sport, lequel,
il y a quelques décennies à peine, était surtout réservé à une certaine élite.
Les Eugenie Bouchard, Milos Raonic et Vasek Pospisil
y sont certes pour quelque chose. Dans le « top 10 » mondial, on
retrouve deux Canadiens pour la première fois de l’histoire, Raonic qui est
sixième et Bouchard, septième.
Mais c’est surtout la joueuse de Westmount qui
retient l’attention au Québec, elle qui a aussi été la première Canadienne à
jouer en finale d’un tournoi du Grand Chelem (quatre tournois
majeurs du circuit mondial de la Fédération internationale de tennis, en
Australie, en France, en Angleterre et aux États-Unis)
Goût
du tennis
Dans Ahuntsic-Cartierville, deux établissements
spécialisés bien connus des mordus de raquettes ont pignon sur rue. Aux deux
endroits, un coup de sonde effectué cette semaine par journaldesvoisins.com
a confirmé plus que jamais l’intérêt pour la pratique du tennis, sans
toutefois parler d’engouement ou de folie furieuse.
« Oui, on sent un effet », a confié
Jean-Marc Bourgeois, le directeur Tenniszon, un commerce lancé en 1980, au 239 Henri-Bourassa ouest, endroit qui se spécialise dans le
cordage des raquettes. « Il y a plus de monde que d’habitude, c’est
certain, et le phénomène Eugenie Bouchard y est pour quelque chose », a
reconnu M. Bourgeois qui n’est pas surpris de voir plus de jeunes venir à sa
boutique.
« Un jeune peut commencer au tennis en achetant
une raquette de 30 dollars. Avec des souliers et un t-shirt, le tour est joué »,
a indiqué M. Bourgeois dont l’équipe est, depuis près de 35 ans, le
cordeur officiel de la Coupe Rogers à Montréal où se produira Mme Bouchard dans
trois semaines, au stade Uniprix du parc Jarry, situé tout près de notre
arrondissement.
Ailleurs
aussi
Chez un autre commerçant pionnier dans la vente de
produits de raquettes, Lucien Laverdure Sport, située à l’autre extrémité de
l’arrondissement, à l’intersection des rues Saint-Denis et Crémazie, on
reconnait aussi qu’il y plus d’« achalandage »
à cause d’Eugenie. « Je dirais qu’une personne sur deux parle d’Eugenie
Bouchard dans le magasin », a déclaré un membre du personnel qui signale
qu’une télévision est toujours ouverte dans le commerce quand il y a match de
tennis. « Il y a plus d’achats, c’est vrai »,
dira le jeune homme qui rappelle toutefois que le beau temps joue beaucoup
aussi au chapitre des ventes.
Mais dans les deux cas, on refuse de parler de
pactole.
Bouchard
en ville
Eugenie Bouchard était passée par le Centre sportif
Claude-Robillard en début d’année pour une compétition, pour défendre l’équipe
canadienne. Elle aura un autre défi à relever quand elle se pointera à la
Coupe Rogers qui comptera cette année sur presque toutes les meilleures
raquettes au monde.
Il va sans dire que les organisateurs s’attendent à
une foule record pour son tournoi féminin. Le patron, Eugène Lapierre, a
déclaré à la radio que Bouchard est présentement « la plus grande vedette
sportive féminine sur la planète ». Le tournoi masculin se tient à Toronto. (Par Alain Martineau) (2014-07-11)
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Réforme du financement des arrondissements
Ahuntsic-Cartierville sort gagnant de l’exercice
. Toutefois, la controverse règne et l’Opposition est furax!
La Ville
de Montréal veut donner un sérieux coup de barre en matière de financement des
arrondissements et désire reprendre une gamme de services comme la collecte des
déchets, le recyclage, le stationnement et la moitié du déneigement.
Faisant
allusion à des questions d’équité et d’harmonisation, le maire Denis Coderre et
le président du comité exécutif, et conseiller du district de Saint-Sulpice,
Pierre Desrochers, ont proposé une réforme à la suite de travaux lancés il y a
deux ans. Mais le plan « draconien » qu’ils proposent ne fait pas
l’affaire de l’opposition, ni de certains arrondissements, entre autres,
d’ex-villes fusionnées.
Toutefois,
Ahuntsic-Cartierville sortirait gagnant de l’exercice avec une hausse modeste
de son budget.
La
question est de savoir si le projet sera accepté (NDLR: Denis Coderre n’a pas une
majorité de conseillers de « sa » formation au conseil) alors que
d’ex-villes, comme Outremont et Anjou menacent même de lancer un appel
à la « défusion ».
Ahuntsic-Cartierville :
argent
« C’est
certain que, parmi les arrondissements, nous sommes parmi les plus choyés, si
je peux employer le mot, avec une augmentation de 3,7% », a soutenu le
maire Pierre Gagnier en entrevue au jdv mercredi, « même si nous n’avons
pas la plus grosse augmentation. »
Pour le
maire Gagnier, il y a deux façons de
voir l’affaire. « Si on veut un équilibrage dans les arrondissements,
c’est une bonne chose. Le maire Coderre fait une répartition plus équitable
pour tous les gens de Montréal », a-t-il conclu. L’autre a trait à
l’étalement des impacts dans le temps.
Mais il
faudra attendre quelques semaines avant d’en savoir plus sur les tenants et
aboutissants d’un tel plan audacieux pour Ahuntsic-Cartierville en particulier.
« Nous
évaluons actuellement les conséquences; mais il demeure encore trop tôt pour
commenter sur l’impact qu’aura le plan de réforme sur l’arrondissement »,
a indiqué Louis-Philippe Meunier, l’un des responsables des communications dans
notre arrondissement.
Durs
impacts au centre
Si la
réforme est adoptée dans son état actuel, la ville-centre tiendra compte par
exemple de critères dits objectifs comme le taux de population, la
longueur des rues ou du volume de neige amassée. Concrètement, neuf des 19
arrondissements de la cité, dont Plateau-Mont-Royal et Outremont, verront leur
budget dégringoler.
Les dix
autres profiteront cependant d’une hausse, tels, outre Ahuntsic-Cartierville,
les arrondissements comme Rosemont-La-Petite-Patrie et LaSalle.
Afin de
minimiser l’impact financier de la réforme sur le « fonds » des
arrondissements, les variations positives de budget seront étalées sur cinq
ans, tandis que les variations négatives s’échelonneront sur 10 ans. « Et
il ne faut pas oublier que c’est fait sur le long terme, soit 10 ans pour une
diminution et 5 ans pour ceux qui auront une augmentation », a averti le
maire d’Ahuntsic-Cartierville.
En bout
de piste, il résultera, dit la ville, d’une hausse des budgets des
arrondissements de l’ordre de 3,7 millions de dollars par année.
Choix
budgétaires
Il faut
se référer à l’histoire (un peu plus de dix ans) pour comprendre que les choix
relatifs au budget sont de la responsabilité des anciennes municipalités. Mais
maintenant, on change la donne.
« Désormais,
ils seront déterminés surtout à partir de paramètres qui seront applicables
partout, de données et de statistiques sérieuses récoltées de façon
scientifique », a averti le maire Coderre qui refuse de parler de « centralisation ».
« Le
financement des arrondissements était établi sur une base historique non
uniforme et des arrondissements estimaient manquer de moyens pour remplir leurs
obligations », a rappelé le maire. « Nous avons travaillé de façon
rigoureuse, non partisane et concertée avec tous les arrondissements, les
services centraux et avec un comité d’élus formé de maires d’arrondissement
afin de parvenir à un modèle de financement qui permet d’établir à terme une
plus grande équité dans le financement des 19 arrondissements », a-t-il
précisé.
Bref,
comme le maire l’a claironné en point de presse, il faut avant tout être
équitable.
Pierre
Desrochers au bâton
Et de
renchérir le président du comité exécutif de la ville, le projet vise en gros à
assurer une meilleure stabilité du financement des arrondissements et un
traitement plus équitable de ceux-ci.
« Plusieurs
principes directeurs ont guidé nos travaux, à savoir le respect de la capacité
de payer des contribuables, les services de qualité offerts aux citoyens, une
vision cohérente de la ville, la stabilité et prévisibilité du financement,
l’équité et la recherche de la performance », a précisé le
conseiller de Saint-Sulpice.
Opposition
en furie
Le chef
de l’opposition officielle, Richard Bergeron, de Projet Montréal, a rejeté le
projet de réforme et il a même invité le maire Coderre à l’écarter. « Il
est tout à fait inéquitable et injuste. Cette réforme est très mauvaise »,
a estimé M. Bergeron, en point de presse.
Les
arrondissements dits « du grand centre-ville », soit Ville-Marie, Plateau-Mont-Royal,
Outremont et le Sud-Ouest, recevront 30 millions de dollars de moins.
« L’utilisation
de critères objectifs est un vœu pieux », a soutenu M. Bergeron,
visiblement en furie. Il est impossible de faire une réforme équitable sans
tenir compte de la spécificité de chaque arrondissement. À l’issue de cette
réforme, le Plateau qui compte 103 000 habitants, aura le même budget de
fonctionnement que Lasalle, qui en compte 73 000. Pourtant, le Plateau-Mont-Royal
accueille 300 événements publics, 100 000 visiteurs par jour, et compte 3000
commerces, 500 établissements licenciés et une université », de rappeler
l’urbaniste montréalais.
Le leader
de la Coalition Montréal, Benoit Dorais, en a remis en parlant de « très
mauvaise réforme ». Celui qui est aussi maire du Sud-ouest de Montréal
déplore la nouvelle règle sur les permis de construction. La ville-centre
propose que le quart des revenus des permis de construction lui reviennent. (Par Alain Martineau et Christiane Dupont)
(2014-07-11)
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Selon une porte-parole de l’arrondissement,
il n’est pas du tout certain que le sol soit contaminé
Démolition de la maison Berri
À la suite de notre article de la semaine dernière sur la démolition de la maison Berri, dans lequel le jdv vous faisait part du fait que, compte tenu de débordements de réservoirs de mazouts, les sols sous la maison devraient être décontaminés, l’arrondissement nous a fait part des précisions suivantes.
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“Bien que les sols soient sous analyse, a souligné Karine Tougas, porte-parole de l’arrondissement, il n’est pas encore confirmé qu’ils soient contaminés. Toutefois, a-t-elle ajouté, l’entrepreneur nous a déjà assurés que, advenant le cas où les sols seraient effectivement contaminés, une opération de décontamination aura lieu sans délai le cas échéant.” (Par Christiane Dupont) (2014-07-11) |
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Dernière séance du conseil d’arrondissement avant les vacances
Les élus ont eu fort à faire: 24 questions des citoyens
et un ordre du jour des plus chargés!
Toutefois, le maire Gagnier et les quatre conseillers ont eu une soirée très chargée! En effet, pas moins de 24 citoyens se sont présentés au micro, alors que l’ordre du jour comptait trois pages de différents sujets. Si quelques uns en ont profité pour porter à la connaissance des élus des problèmes personnels les concernant plus particulièrement, d’autres ont questionné les élus sur des sujets qui concernent toute la collectivité, qu’ils soient à l’ordre du jour, ou non.
C’est ainsi que plusieurs citoyens se sont présentés au micro pour interpeller le maire et les élus sur les projets de développement immobilier, dont le projet des terrains du ministère des Transports du Québec, sur Henri-Bourassa Ouest, terrains rachetés par le promoteur Musto. Deux autres, Antoine Bécotte et Jean Lachapelle, membres du groupe Les Pollués de Montréal-Trudeau ont, à leur tour, posé des questions au maire, à savoir ce qu’il entendait faire pour améliorer la situation (NDLR: voir article plus bas sur les avions).
Pas à l’ordre du jour?!
Quand une citoyenne, Diane Thibodeau, a abordé le sujet du PPU d’Henri-Bourassa Ouest et de la densité des logements à l’hectare (NDLR: 105 actuellement, 85 éventuellement si certains grands locataires quittent le secteur, tels la Prison Tanguay, par exemple), le maire Gagnier lui a déclaré sans ambage, pour se reprendre par la suite, que le sujet n’était pas à l’ordre du jour! Or, pour s’adresser aux élus, les citoyens n’ont pas besoin d’attendre que le sujet soit à l’ordre du jour, en autant qu’ils aient une question à poser!
Deux projets immobiliers ont nécessité le vote des élus: celui de Musto, angle rue Meilleur et Sauvé, et un deuxième (de huit étages) dont la construction est prévue sur le boulevard Saint-Laurent, près de Port-Royal. Dans les deux cas, la conseillère du district Ahuntsic, a exprimé sa dissidence. Dans ce dernier cas, il s’agit également d’un dossier à suivre, puisque la construction d’un bâtiment résidentiel dans ce secteur pourrait, le cas échéant, nuire à un secteur d’affectation dit “d’emploi”.
Consultations publiques
Deux consultations publiques sont d’ailleurs prévues pour discuter plus abondamment de ces projets. La première consultation est prévue pour le mardi 26 août, et la deuxième pour le mardi 2 septembre, les deux à 19 h et à la salle du conseil d’arrondissement au 555, rue Chabanel Ouest, 6e étage.
Riverains inquiets pour le parc Tolhurst
Plusieurs résidants riverains du parc Tolhurst ont présenté une pétition de 170 noms aux élus demandant qu’il n’y ait pas de plateforme de métal ou autre matériel semblable au parc Tolhurst, ni de “quartier des spectacles”. Certains croyaient, à tort, semble-t-il, que les commerçants de FLO avaient fait cette demande et que l’arrondissement s’était rendu à leurs exigences. La conseillère Thuillier a expliqué qu’il n’y aurait pas de plateforme semblable. Il semble qu’il y ait eu un malentendu quelque part. Joint par le jdv, le président de l’Association des gens d’affaires de Fleury Ouest a déclaré que ses membres n’avaient jamais demandé une telle plateforme et qu’ils étaient d’accord avec les résidants qui ne désirent pas une telle plateforme.
Par ailleurs, les résidants riverains du parc Tolhurst semblent avoir très à coeur les aménagements de “leur” parc, lequel appartient évidemment à tous les contribuables. Ils préfèreraient que rien ne change, semble-t-il. Un résidant est notamment intervenu pour déplorer le fait que l’on songe à installer des luminaires, et qu’un chemin de gravier se déploie entre la rue Tolhurst et les HLM, plus loin, à travers le parc. À ce sujet, Émilie Thuillier a mentionné que plusieurs citoyens avaient demandé un chemin de gravier dans le parc, et cela à plusieurs reprises.
Internet sans fil haute
vitesse au parc Ahuntsic et au centre Henri-Julien
Les membres du conseil ont approuvé l’octroi d’un contrat à l’organisme Île
Sans Fil, afin de déployer des solutions d’accès Internet sans fil haute
vitesse au parc Ahuntsic et au centre Henri-Julien. Dans le cadre de ce
dossier, une dépense de 25 935,41 $ a été accordée afin de soutenir le projet.
Le conseil semble avoir approuvé
l’octroi de ce contrat après coup, alors que l’accès au sans-fil était déjà en vigueur au début juin, notamment à la fête de l’arrondissement au parc Ahuntsic. D’ailleurs, journaldesvoisins.com l’avait annoncé en
primeur, après l’avoir appris de l’arrondissement.
Réalisation de travaux d’élagage sur la rive au parc Nicolas-Viel
Les élus ont approuvé la
signature d’une entente entre l’arrondissement et Hydro-Québec, entente visant
à effectuer des travaux d’élagage sur la rive au parc Nicolas-Viel. Ces
travaux, effectués dans le cadre du Plan directeur de développement des
berges de la rivière des Prairies, accentueront les percées visuelles sur
la rivière, autrement dit permettront de mieux voir la rivière.
Journaldesvoisins.com s’est demandé pour quelles
raisons ces travaux d’élagage devaient être faits par Hydro-Québec, puisque
cette dernière semble souvent couper beaucoup plus d’arbres et de branches que
nécessaires quand elle procède à l’élagage. Renseignements pris dans le
sommaire de résolution, il semble que le lot où doivent s’effectuer
les travaux sur la rive appartient actuellement à Hydro-Québec.
Verdissement de deux ruelles du
quartier Saint-Simon
Dans le cadre du projet Parcours fraîcheur Saint-Simon, les membres du
conseil ont autorisé l’organisme Éco-quartier Ahuntsic-Cartierville (Ville en
vert) à travailler sur le domaine public afin de verdir deux ruelles du
quartier Saint-Simon. Il en résultera une qualité de vie améliorée pour les
résidants du secteur. À propos des ruelles vertes, un résidant a justement
questionné les élus pour savoir quel était le protocole pour faire une demande
afin de « verdir » la ruelle de son secteur.
Plan d’action municipal pour les
aînés 2013-2015
Dans le cadre de la démarche Municipalité amie des aînés (MADA),
l’arrondissement a accepté d’adhérer aux sept principes du Plan d’action
municipal pour les aînés 2013-2015 de la Ville de Montréal. Cette démarche
permettra notamment de guider l’action de l’arrondissement au bénéfice des
aînés dans l’optique d’améliorer leur qualité de vie
Participation des bibliothèques au projet « Lire c’est
payant »
Dans le cadre de la Semaine des bibliothèques publiques du Québec, qui
se déroulera du 18 au 25 octobre 2014, les élus ont autorisé les bibliothèques
de l’arrondissement à participer au projet « Lire c’est payant ». Cette
initiative, proposant aux jeunes abonnés de payer leurs frais de retard en
échange de
(Avec la collaboration du service des communications de l’arrondissement pour les faits saillants) (Par Christiane Dupont) (2014-07-11)
Pour voir les autres photos prises par jdv au cours de la séance du conseil, cliquez ici
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AVIONS
“Si vous avez des solutions, dites-les moi!”
Le maire Pierre Gagnier intervient auprès d’ADM
et sollicite la collaboration des résidants
Parmi ces derniers, il tenait à faire part aux lecteurs de journaldesvoisins.com, du fait qu’il ne néglige pas le dossier des avions qui passent au-dessus de l’arrondissement, bien au contraire. De nombreux citoyens se plaignent du bruit des avions qui passent au-dessus des quartiers de l’arrondissement, même la nuit.
Ainsi, le maire Gagnier a mentionné avoir rencontré deux représentantes des Aéroports de Montréal (ADM), il y a deux semaines, dont Christiane Beaulieu, vice-présidente, Affaires publiques.
M. Gagnier a dit avoir démontré à Mme Beaulieu et à sa collègue, de façon non équivoque, pour une troisième fois, que les résidants de l’arrondissement étaient plus que désireux de les rencontrer. Il a dit avoir mis à la disposition d’ADM la salle du conseil d’arrondissement pour une rencontre qui interviendrait à un autre moment qu’une réunion statutaire du conseil.
Par ailleurs, le maire Gagnier a déclaré ne pas avoir de solution toute faite pour corriger la situation. “S’il y en a qui ont des solutions, qu’ils me les communiquent!”, a-t-il déclaré, visiblement excédé. “Toutefois, a-t-il fait valoir, comme le maire Coderre l’a dit, l’aéroport est important pour le développement économique de Montréal.” Il a cependant promis de ne pas lâcher le morceau et de continuer à exiger une rencontre entre ADM et les résidants de l’arrondissement. (Par Christiane Dupont) (2014-07-11)
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Chronique “Jardins et potagers de Patrick”
Potager moderne et principes du B.E.A.U.
Par Patrick De Bortoli
utiles à la conception ou au design
d’un potager « moderne »,
que j’avais regroupés pour former l’acronyme, B.E.A.U. Je vous avais promis une
chronique sur le sujet, afin de développer et d’expliquer davantage l’idée. Alors,
la voici!
Quand je parle de potager moderne, je parle, de prime abord, de potager
urbain. Seulement, et vous auriez raison de me le faire remarquer, les potagers
urbains n’ont rien de moderne, puisqu’ils font partie du paysage urbain nord
américain (du moins dans les cours arrières privées, ou les jardins
communautaires) depuis un certain temps déjà. Ce qui différencie les potagers
urbains actuels, à mon sens, c’est leur caractère public, mais plus encore,
leur raison d’être.
Sur l’échelle du temps, il n’est pas nécessaire de remonter très loin,
pour arriver à ce point de l’histoire où la ville industrielle s’est séparée de
la campagne. Avec le temps, nous avons en quelque sorte perdu la trace qui mène
à cet endroit, loin de la ville moderne, où sont produits notre nourriture et nos
aliments de base. Loin de la terre, loin des animaux d’élevage, loin du
processus qui mène de la graine à l’assiette.
Réponse
candide!
Vous avez sans doute tous entendu ces anecdotes d’enfants à qui l’on
pose la question « d’où viennent les œufs et le lait? », et qui
répondent candidement, mais sincèrement « de l’épicerie !».
Le potager moderne est celui qui tente de combler cet écart entre nous et
ce que nous mangeons. Entre nous et nous-mêmes. C’est un lieu public ou privé
où l’on cultive soi-même nos aliments; c’est-à-dire, pour nos besoins
personnels et/ou pour autrui. Son caractère public peut donc être physique (se
retrouver dans un lieu partagé par tous ou par un groupe en particulier) ou
intentionnel (orienté vers des objectifs d’intérêt public).
En fait, le potager moderne ne peut plus être détaché complètement de la
sphère publique. La réponse à nos besoins d’aujourd’hui et de demain, en termes
de production alimentaire propre et saine, pour une population croissante et de
plus en plus urbaine, passe par le partage collectif des lieux de culture, afin
de créer une multitude de micro-productions, locales.
L’ère
industrielle
Alors que le concept de potager urbain n’est pas
nouveau, le contexte dans lequel il a évolué l’est. La production alimentaire
industrielle et désincarnée a beaucoup influencé la manière dont nous concevons notre relation à la
nourriture et à notre environnement.
Cette évolution des moeurs est importante à prendre en considération
dans le design de nos potagers
modernes. Après plus d’un siècle d’esthétisme du propre, du droit et de
l’ornemental pour nos pelouses, nos parcs et nos devantures de maison; après
plus d’un siècle de pavage et d’asphaltage tous azimuts pour cacher et dompter
la terre; après plus d’un siècle de banalisation, du frais, du sain, et d’une
culture écologique qui respecte certaines lois fondamentales de la nature, on
se doit maintenant de proposer des alternatives de designs potagers qui rendent compte de ce cheminement et qui répondent,
tout à la fois, aux besoins présents. Les principes de design que je vous
propose dans cette chronique cherchent justement à mettre en forme cet
équilibre.
B.E.A.U.
-
Bon. Un potager moderne se doit, par définition, de
produire des aliments comestibles, sains, et goûteux. Tous ceux qui ont
déjà eu le privilège de faire pousser leurs propres fruits et légumes ou de
manger ceux des autres, reconnaîtront aisément la qualité de ces aliments,
tant par leur saveur que par leur apport nutritif. -
Écologique. Écologique ne signifie pas
biologique. Il n’est pas question ici seulement de parler d’utilisation de
pesticides et d’herbicides. Un potager proprement écologique est un
potager qui met l’emphase sur les liens entre les choses. Entre un plant
de tomate et un plant de basilic, entre celui-ci et les éléments nutritifs
qui se retrouvent dans le sol, entre ceux-ci et le paillis, entre celui-ci
et les plantes pionnières, entre celles-là et la population d’insectes,
entre celle-ci et la récolte finale, etc. Entre le rapprochement d’avec la
terre et celui d’avec nos voisins! Une approche écologique reproduit, en
quelque sorte, le fonctionnement de la nature, qui a mis quelques 4 milliards d’années à se
perfectionner! Une approche écologique au potager prend en compte le
fragile équilibre qui existe entre les divers éléments du système et
l’importance des soins qu’il faut donc leur apporter. Une vision au travers de
laquelle l’être humain se situe lui-même au cœur de la nature : un élément
parmi les autres éléments du grand système. C’est une approche qui s’étend du
potager, à la société, et à l’environnement. Le potager moderne, sans
fertilisation ou pesticides synthétiques, est aussi écologique en ce sens qu’il
est de proximité et local. -
Attrayant. Je mentionnais tout à l’heure comment une certaine
forme d’esthétisme avait pris le dessus, dans nos sociétés occidentales, au
cours des quelques derniers siècles. Elle a perduré pour une raison bien simple :
l’être humain aime le beau! Et au cours des quelques derniers siècles,
les agents de pouvoir et les circonstances ont quelque peu défini ce qui
est beau et ce qui est laid. Quoiqu’il en soit, cet intérêt pour ce qui
est joli demeure. Il faut alors l’intégrer à notre concept de design pour répondre aux nécessités
du jour (productions de nourriture locale et saine) et aux exigences que
nous avons héritées du passé. Le potager moderne peut très bien être bon
et beau. On peut très facilement intégrer des plantes ornementales et
faire avec du comestible, de l’ornemental. Un potager peut aisément être à
80-85% comestible et fleuri. La nature n’offre-t-elle pas de saisissants
exemples de mariages entre le bon et l’attrayant? - Utile. Ce concept rejoint bien les trois autres dans la
mesure où faire pousser quelque chose de comestible est utile, sinon nécessaire,
à notre survie et à notre plaisir, de même que cultiver de façon
écologique est indispensable à notre bien-être collectif et que le beau
est contributif à notre bien-être psychologique et/ou spirituel. Utile,
dans ce contexte, signifie également un potager où l’on cultive des
plantes médicinales, par exemple, ou d’autres plants qui puissent servir
au jardin, autrement (comme fertilisants naturels, comme paillis, comme anti-fongique,
etc.) ou finalement qui puissent être utiles au quotidien (à la
fabrication de tissu, d’alcool, de corde, de teintures… à faire de l’ombre
aussi, à nourrir la faune etc.).
Bon, écologique, attrayant et utile: B.E.A.U.!
Au plaisir de faire votre connaissance dans un potager près de chez nous!
Votre fermier urbain,
Patrick
NDLR: Les noms de ceux et celles qui nous font parvenir des questions iront dans un chapeau à la fin de l’été. Un tirage au sort sera effectué parmi les noms des participants. Le gagnant ou la gagnante recevra un bon d’achat du Provigo Michel-Ricard, du boulevard Saint-Laurent. Vous voulez participer? Faites parvenir votre question à: journaldesvoisins@gmail.com
Prenez note que notre chronique horticole fera relâche pour les deux prochaines semaines. Patrick sera de retour le 1er août, avec d’autres questions auxquelles il répondra.
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Cette semaine: vous avez des enfants?
Si oui, Parents de Ahuntsic, saura sûrement vous intéresser!
INITIATIVES CITOYENNES (4)
depuis maintenant un mois et demi, Stéphanie O’Hara cherchait un groupe de
cardio-poussette pour garder la forme en compagnie du petit Elliot. À peine dix
minutes après avoir interpellé les membres du groupe Facebook Parents
d’Ahuntsic, la jeune mère a obtenu une réponse il s’en trouve un au parc de l’Île-de-la-Visitation !
« Parents
d’Ahuntsic, explique l’administratrice du groupe, Edith Fillion, c’est une mine
d’informations, du soutien, de l’écoute, du partage et un esprit communautaire
incroyable ! » Par l’entremise de cette plateforme, la résidante
invite les familles ahuntsicoises à témoigner de leurs expériences parentales,
à s’échanger des conseils ou encore à proposer des sorties afin de créer des
liens entre voisins.
Pour
illustrer le concept, Mme Fillion cite quelques exemples publiés récemment. « Est-ce
qu’il y a des jeux d’eau qui sont ouverts pour l’été », questionne un membre. « Dites-moi
vos coups de coeur pour les jeux d’eau et pataugeoires dans Ahuntsic et les
environs », ajoute un autre.
Une demande pour l’hyperlocal
C’est
l’aspect hyperlocal du groupe qui a interpellé Stéphanie O’Hara. « Je
cherchais des activités à faire à Ahuntsic entre parents, un moyen d’entrer en
contact avec d’autres familles parce que ce n’est pas évident en congé de
maternité quand tu es toute seule chez toi », raconte celle qui a adopté le
quartier il y a de cela trois ans. Déjà membre des groupes Parents de Rosemont et Parents
de Villeray, elle souhaitait rencontrer des gens du coin.
Parents
d’Ahuntsic est en fait un copier-coller
de Parents de Rosemont admet Édith Fillion. En déménageant dans Ahuntsic l’an
dernier, la mère de deux jeunes enfants a voulu offrir la même possibilité
d’entraide dans son nouvel arrondissement. Elle est toutefois consciente que
son initiative n’en est qu’à ses balbutiements.
« Les
Parents de Rosemont sont plus de 2 000 alors, les discussions, ça part et go! Nous, nous ne sommes même pas 100,
mais il y a une effervescence, il y a quelque chose qui va se mettre à
bouillonner bientôt. C’est du monde que ça nous prend », affirme
l’administratrice de Parents d’Ahuntsic.
Entraide et solidarité
Edith
Fillion suggère notamment aux mères monoparentales de s’inscrire. Plusieurs cherchent à sortir de la
maison et Parents d’Ahuntsic leur
permet de tisser de nouvelles amitiés. « Elles lancent un appel et
disent par exemple: est-ce qu’il y a quelqu’un à qui ça tente de venir au
parc aujourd’hui », explique Mme Fillion.
Émilie
Martin (NDLR: nom fictif), mère monoparentale, consulte déjà les pages Facebook destinées aux
parents. Faute d’habiter près de ses proches, elle tente de développer un
réseau avec d’autres femmes seules. « Sur Parents d’Ahuntsic, j’ai rencontré
deux mamans qui habitent tout près de chez moi. Le mois passé, le chauffe-biberon
de l’une a brisé alors je lui ai prêté le mien », raconte cette jeune
comptable.
Échanger dans le respect
Mme Martin apprécie échanger avec les autres membres. « On a toujours des
petites craintes: est-ce qu’on fait ça comme il faut, est-ce qu’on est une bonne
maman? Des fois, on n’est pas certain de faire la bonne chose… Je pense que
c’est un groupe ou on est
en mesure de partager ses expériences sans juger », raconte la maman.
Déjà
membre de Parents de Rosemont, Mme Martin n’apprécie pas toujours les débats et les critiques formulées dans
certains commentaires. Elle trouve particulièrement agréable le respect qui fait,
selon elle, la force de Parents
d’Ahuntsic.
Il y a
une belle écoute, concède Édith Fillion. « Ton enfant a des coliques et tu
cherches un moyen de grand-mère pour le guérir ! Il y a des gens qui vont
te répondre autant que si tu veux commander du chinois et que tu ne sais pas où
aller », s’enthousiasme la mère de Parents d’Ahuntsic. (Par
Elizabeth Forget-Le François) (2014-07-11)
Les parents –et surtout les mamans—d’Ahuntsic seront contentes d’apprendre qu’en
matière d’allaitement,
Ahuntsic-Cartierville est à l’avant-garde. Ainsi, questionnée par
journaldesvoisins.com, Karine Tougas, porte-parole de l’arrondissement,
elle-même jeune maman, a assuré le jdv que les mères avaient le droit d’allaiter
leur bébé sur le bord de la piscine ou de la pataugeoire, ou dans la piscine
même, sans restriction. À la lumière des derniers événements survenus dans l’arrondissement
Rosemont-La-Petite-Patrie, voilà qui est rassurant ! (C.D.) (2014-07-04)
Pour faire une demande afin de faire partie du groupe Facebook, rendez-vous sur la page intitulée Parents d’Ahuntsic, et faites une demande pour rejoindre le groupe privé et cliquez ici.
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Revendications des services de garde en milieu familial
Comment ça se joue dans Ahuntsic-Cartierville?
responsables de service de garde en milieu familial ont débrayé, lundi dernier,
dans l’espoir de faire avancer les négociations pour le renouvellement de leur
convention collective échue depuis novembre 2013. Peu importe leur degré de
militantisme, les éducatrices interrogées dans Ahuntsic-Cartierville dénoncent ouvertement
la situation, notamment le peu de reconnaissance dont elles bénéficient, notamment de la part du gouvernement.
Soumia
El Habchi a inauguré sa propre garderie en 2008, dans Cartierville, après avoir
acquis quatre années d’expérience en centre de la petite enfance (CPE). Contrainte
d’ouvrir ses portes 50 heures par semaine pour répondre aux besoins des
parents, elle comprend maintenant plus que jamais la signification du mot épuisement. « À 17h, on est K.O.
Mon mari me l’a dit ! La Soumia
de maintenant n’est pas comme la Soumia
d’il y a longtemps », confie l’éducatrice.
« Avant,
je sortais le matin, poursuit Mme El Habchi. J’avais des collègues, je voyais
du monde, je prenais ma voiture… Ici, dans ma maison, non ! De 5 h jusqu’à
19 h, je suis debout. Je prépare la nourriture, je fais les courses, le ménage,
les dossiers, la comptabilité… Tous les métiers tu vas les trouver ici! »
Un salaire à la hauteur
Les
responsables de garderie en milieu familial (RSG) réclament un salaire
représentatif du nombre d’heures travaillées. À l’heure actuelle, elles
affirment toucher la même rémunération que leurs collègues en CPE ayant un
horaire de 35 heures. « C’est une revendication qui est extrêmement importante,
c’est du rattrapage! Ce n’est pas nouveau le fait qu’on travaille 50 heures par
semaine. C’était le cas avant notre première entente collective, mais on devait
commencer quelque part », précise Kathleen Courville, présidente de la
Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ).
Fatma
Iba a ouvert la garderie Nid d’amour,
dans Ahuntsic, il y a à peine un an. Si elle avait été informée de la tenue
d’une journée de grève, elle n’est pas convaincue qu’elle se serait jointe aux manifestants.
Cette responsable de service de garde en milieu familial (RSG) comprend toutefois
les revendications de ses consoeurs. « Il n’y a pas de fumée sans feu, elles
ne le font pas juste comme ça pour se montrer. Quand j’ai appris [dans les
médias] qu’on a le même salaire que les éducatrices en CPE qui n’ont pas la
grosse responsabilité de tout organiser seules, ça m’a vraiment touchée », admet
Mme Iba.
Des propos vexants
Si la rémunération
des heures travaillées constitue une revendication primordiale aux yeux de la FIPEQ,
depuis lundi, la reconnaissance du travail des RSG en milieu familial figure en
tête de liste. « Entendre la ministre Charbonneau dire qu’elles font un
peu d’éducation et qu’elles gardent les enfants, c’est une atteinte au
professionnalisme de la RSG et nos membres réagissent fortement », martèle
Mme Courville.
La présidente de la FIPEQ veut faire comprendre à la
ministre de la Famille que leurs éducatrices sont qualifiées et qu’elles offrent
des services de qualité. « La majorité détient un diplôme en lien avec
la petite-enfance. On a des travailleuses sociales et même des enseignantes »,
certifie Kathleen Courville.
Christine
Valenta possède une garderie située sur l’avenue de Lorimier, dans Ahuntsic.
Elle fait partie des RSG qualifiées auxquelles fait référence Mme Courville.
« Personnellement, j’ai 20 ans d’expérience dans le service en milieu
familial à Ahuntsic, j’ai mon bac en éducation, j’ai un diplôme pour m’occuper
des enfants en difficulté et j’ai déjà travaillé comme enseignante dans un
centre d’enfants handicapés », énumère Mme Valenta.
Soumia
El Habchi détient pour sa part une attestation d’études collégiales complétée
en 2004. Elle aussi a été choquée par certains propos tenus par la ministre
Francine Charbonneau. « La ministre a dit qu’on a pris les parents en
otage. Cette phrase-là, je n’ai pas aimé. J’ai parlé aux parents de ma
clientèle, ils sont tous d’accord avec la grève qu’on a faite, ils sont avec
nous », assure Mme
Habchi.
Quelque 92 000 enfants du Québec
ont dû opter pour un plan B, le 7 juillet dernier, en raison du débrayage.
Bureau coordonnateur
Outre
les revendications salariales, la FIPEQ réclame une plus grande autonomie
professionnelle. Celle-ci sera acquise, selon la Fédération, par une
uniformisation dans l’application des règlements et la possibilité de contester
les contraventions des Bureaux coordonnateurs (BC). Ces bureaux sont chargés de
faire respecter les règlements relatifs aux services de garde en milieu familial.
« Il
y a des BC qui, par exemple, vont arriver dans un service de garde et vouloir
évaluer le matériel éducatif. Si une éducatrice reçoit six enfants et qu’elle a
douze casse-têtes variés pour différents âges, même s’il n’y a aucun nombre de
casse-tête prévu dans la loi, un bureau pourrait mettre la responsable en
infraction parce que, selon sa prétention, il n’y a pas assez de casse-têtes
dans le service de garde », raconte Mme Courville en guise d’exemple. La même
situation pourrait être observée par un autre bureau sans être jugée
répréhensible, ajoute la présidente de la FIPEQ.
Respect vie privée
Les
éducatrices veulent aussi profiter des négociations pour faire valoir leur droit
au respect de leur vie privée. Les visites à l’improviste des agents de
conformité mettent parfois les RSG mal à l’aise. « Il y a des BC qui le
font dans le respect. Par contre, d’autres vont aller jusqu’à fouiller dans les
tiroirs, les garde-robes, les cabanons ou le garage », déplore Kathleen Courville.
Christine Valenta n’apprécie guère la liberté donnée aux
agents. « Les enfants ne vont pas dans le garage et moi non plus, ça c’est
à mon mari. L’inspecteur a même le droit d’aller dans tes chambres personnelles
pour regarder! Je connais quelqu’un à qui c’est arrivé », s’indigne Mme
Valenta.
Christine
Valenta est consciente de sa chance, car elle entretient une belle relation
avec son BC. Sa consoeur aussi n’a que des éloges à l’endroit du bureau
d’Ahuntsic. « On est presque 100 RSG dans Ahuntsic. Si j’ai besoin d’aide
de la conseillère pédagogique, de l’agent de conformité ou du soutien
administratif, j’ai toujours les réponses et ça ne dépasse pas les 48
heures », assure Fatma Iba.
Mandat de grève supplémentaire
Les RSG en milieu de garde espèrent conclure une entente avec le gouvernement d’ici la rentrée scolaire. Elles n’hésiteront pas à utiliser des moyens de pression si les négociations stagnent. Un mandat de grève supplémentaire de trois jours a été voté lundi dernier. (Par Elizabeth Forget-Le François) (2014-07-11)
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L’église Saint-André-Apôtre fait des heureux…
Un vélo et un casque pour le bonheur des nouveaux arrivants
Ahuntsic fait partie des quartiers de Montréal qui comptent de plus en
plus de personnes défavorisées. En outre, bon nombre d’immigrants y élisent
domicile, qui, chaque année, trouvent le bonheur de se faire offrir un vélo à
l’église Saint-André-Apôtre.
Parmi les immigrants d’Ahuntsic, on rencontre des personnes provenant de
plusieurs pays, qui y vivent en toute harmonie. Il est facile de vivre la
richesse multiculturelle dans les communautés religieuses; c’est le cas de l’église
Saint-André-Apôtre, qui compte une forte communauté d’immigrants. Qu’ils soient
Béninois, Togolais, Ivoiriens, Sénégalais, Congolais, Malgaches, Mauriciens,
Ukrainiens, Roumains, Mexicains, Péruviens, Français, Belges, Burundais, Haïtiens,
Centrafricains et même de la vielle communauté italienne, c’est surtout le
culte du dimanche qui les regroupe.
Précarité financière
Certainement que l’attente d’un emploi qui tarde à venir, et la
difficulté d’intégration professionnelle plonge ces nouveaux arrivants dans une
précarité financière. Pas toujours facile alors de joindre les deux bouts et,
surtout, de subvenir pleinement aux besoins de leurs enfants. Quelques gens de
bon cœur de la communauté chrétienne de l’église Saint-André-Apôtre ont donc eu
l’idée d’organiser une collecte de vélos chaque année pour le bonheur des
enfants.
Fête des pères
Cette année, le dimanche 15 juin, jour de la fête des pères, ce fut jour
de distribution officielle des vélos collectés aux enfants et aux familles dans
le besoin. Environ une quarantaine de vélos ont été distribués pour l’occasion.
Cette collecte et distribution de vélos en est à sa quatrième année. Annoncée
deux mois plus tôt, une équipe de bénévoles dont Erick, Raul et Saint-Clair s’occupent de réceptionner les vélos. Ils veillent
également aux réparations mineures, à savoir réviser les freins et les pneus
pour la mise au point définitive.
Des enfants heureux!
Les enfants dont la tranche d’âge se situe entre 2 et 12 ans sont très enthousiastes
à l’idée de recevoir un vélo. Pour certains, c’est la première fois de leur vie
! Les parents qui ont la chance de recevoir un vélo adulte en retirent des
avantages auxquels ils ne s’attendaient pas nécessairement… Ces avantages
partent de la plus simple promenade ludique à un moyen de transport, notamment
pour se rendre au travail, tant et aussi longtemps que le temps le permet.
Puisque la demande de vélos se fait chaque année aux mêmes personnes,
l’an dernier, très peu de vélos ont été donnés. C’est pourquoi cette année, le groupe « La
Quête » du collège Mont-Saint-Louis, est venu à la rescousse en
livrant une quinzaine de vélos à
l’église Saint-André-Apôtre. Marc Lemire, responsable du groupe,’ qui a
supervisé les opérations de collecte et de livraison des vélos, avec
l’aide des élèves membres, socialement
engagés.
«Un gâteau pour un
casque de vélo»
Parallèlement à cette activité déjà très exigeante, la communauté paroissiale organise aussi l’activité «un gâteau pour un casque de vélo». Les
membres de la communauté, qui le désirent, cuisinent des gâteaux à l’occasion
de la fête des mères. Les gâteaux sont alors
vendus à 20$ l’unité et livrés aux demandeurs. La somme d’argent amassée permet
d’acheter des casques qui sont également distribués en même temps que les vélos
aux enfants et aux parents qui repartent pleinement satisfaits. On se donne
donc rendez-vous, l’an prochain pour ceux et celles qui n’ont pas eu la chance
de recevoir un vélo cette année. (Par
Didier Gbetie, journaliste indépendant, collaboration spéciale) (2014-07-11)
Le centre de compostage prévu pour Saint-Michel (aux portes d’Ahuntsic) sera aménagé après consultation des résidants dans le quartier Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
Le maire Coderre en a fait l’annonce, cette semaine. Selon lui, la Ville a trouvé l’endroit parfait pour installer ce site controversé. Il s’agit d’un terrain appartenant déjà à la Ville-centre dans Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, à l’intersection du boulevard Métropolitain et du boulevard Saint-Jean-Baptiste. Le centre sera situé à 1,5 kilomètre de la plus proche résidence.
Consultation après l’annonce?
Curieusement, le maire a également annoncé la tenue d’une consultation publique auprès de la population alors même que l’annonce de la construction du site a été faite officiellement.
Rappelons que le centre avait été prévu, à l’origine, pour le quartier Saint-Michel. Les gens du district de Saint-Sulpice, dont certains habitaient à moins de 500 mètres des installations prévues, s’étaient alors mobilisés pour faire en sorte que le projet soit rejeté, faisant valoir que, selon les normes environnementales, un centre de compostage ne pouvait être construit à moins de 1 kilomètre de toute résidence. (Par Christiane Dupont) (2014-07-11)
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Des trottoirs et des bacs dans le désordre…
Plusieurs trottoirs de l’arrondissement sont dans un piètre état, comme la chaussée d’ailleurs.
Les résidants seront ravis d’apprendre que plusieurs trottoirs seront refaits au cours des prochains mois, les contrats ayant été avalisés par l’Autorité des marchés financiers. Si vous remarquez un trottoir en mauvais état, pourquoi ne pas le signaler au 311? Voilà qui donnera un coup de pouce à l’administration de l’arrondissement. |
Par ailleurs, les journées se suivent…et se ressemblent. Oui, le recyclage se fait dans l’arrondissement. Toutefois, on a parfois l’impression que les travailleurs ou les employés qui effectuent le travail de collecte font du “garrochage” de bacs, après coup. Ainsi, un résidant, Hans Behr, nous a fait parvenir cette photo qui parle d’elle-même! Anodin, direz-vous! Mais si vous circulez en chaise roulante ou que vous avez un jeune enfant qui emprunte le trottoir avec sa bicyclette ce jour-là, ce n’est pas anodin du tout, et ça peut être problématique. (Par Christiane Dupont) (2014-07-11) |
LE COIN COMMUNAUTAIRE
|
Vous êtes d’un organisme communautaire? Vous désirez faire part à nos lecteurs/lectrices des activités, succès ou questionnements de votre organisme? Écrivez-nous à journaldesvoisins@gmail.com, ou appelez-nous au 514 770-0858. (Par Philippe Rachiele) (2014-07-11) |
portée grâce au Marché Mobile. La camionnette du Marché Ahuntsic-Cartierville sillonne à nouveau cet été l’arrondissement
et proposera des fruits et légumes locaux et saisonniers. L’horaire de juillet est le suivant :
Métro Sauvé : Mardi au jeudi
de 15 h 30 à 19 h 30 (vendredi 15 h à 20 h)
HLM Berri-Lajeunesse :
Mercredi de 9 h à 11 h
Centre communautaire Laverdure :
Mercredi de 11 h 30 à 13 30
Résidences Roch-Pinard : Jeudi
de 9 h à 11 h
Villa Raimbault : Vendredi
de 9 h à 11 h
CSSS
BC-St-Laurent : 11 h 30 à 13 h 30
Studio d’Art St-Sulpice : Mardi
de 16 h 30 à 18 h 30
Bibliothèque Ahuntsic :
Jeudis de 18 h à 20 h
Fleury Ouest et Clark :
samedis de 9 h 30 à 14 h 30
YMCA : Dimanche : 11 h
à 14 h
Parc Tolhurst : mercredis de
17 h à 20 h
Camp de jour Henri-Julien : jeudi
17 juillet de 15 h 30 à 17 h 30
Camp de
jour de l’école St-Simon : jeudi 24 juillet de 15 h 30 à 17 h 30
Camp de
jour Sophie-Barat : jeudi 31 juillet de 15 h 30 à 17 h 30
Ile de la
Visitation (Étienne-Brulé et rue du Pont) : vendredis 16 h à 20 h et
samedi de 10 h 30 à 15 h (Source : CDEC)
Le SNAC au Centre Scalabrini. Un troisième emplacement pour un repas
communautaire est offert à toute la population les mercredis au 655, rue
Sauriol Est, coin Millen. Il y a toujours des dîners communautaires servis au
Centre communautaire d’Ahuntsic les lundis, au 10 780, rue Laverdure et qu’un
autre se tient au HLM St-Firmin, 2025, rue Henri-Bourassa Est les mardis. Ils sont tous offerts de 12h00 à 13h00 au
coût de 3 $ pour un adulte à faible revenu et 5 $ pour les autres. La
différence de coût subventionne les repas à 3 $ alors tous sont invités à
venir, peu importe le revenu. (Source : SNAC)
Réparation de vélo avec Ville en
vert (1er arrivé, 1er servi)
Éco-quartier au 5765, boul. Gouin
Ouest, le 11 juillet de 10 h à 16 h
Centre communautaire Ahuntsic, le
16 juillet de 11 h 30 à 13 h 30
Renseignements : 514-484-6666 ou 1-866-484-6664 www.gam-anon.org
(ces numéros de téléphone permettent aussi de rejoindre Gamblers Anonymes).
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Des anecdotes, des rumeurs, des vérités…
………………………………….LE COIN DES COMMERÇANTS
Sur La Promenade Fleury
Sur Fleury Ouest
Un nouveau resto sans cuisson a ouvert ses portes sur la rue Fleury Ouest, côté nord, tout près du boulevard Saint-Laurent. C’est un restaurant de sushis, propriété de Feuilles de basilic. Avis aux amateurs!
L’Association des gens d’affaires de Fleury Ouest a déposé auprès de l’arrondissement une requête en bonne et due forme pour obtenir une véritable Société de développement commercial, semblable à celle de La Promenade.
Sur Gouin Ouest
Vous voulez faire connaître vos produits et services et nouer des liens avec de nouveaux clients? Les souks du boulevard Gouin O. (aux environs de la rue Lachapelle) proposeront à la population un lieu convivial où faire emplettes et découvertes durant 3 samedis consécutifs, soit les 23 et 30 août et le 6 septembre. Dans l’esprit d’un véritable souk urbain, nous recherchons plusieurs types de marchands, par exemple :
•aliments, incluant des produits frais, du prêt-à-manger ou de la restauration rapide
•articles pour la maison, articles pour la cuisine, artisanat, décoration
•fournitures utiles à la rentrée scolaire, jeux ou livres
•vêtements
Gens d’affaires et commerçants d’Ahuntsic-Cartierville: vous avez des nouvelles, petites et grandes, susceptibles d’intéresser nos lecteurs? Écrivez-nous à journaldesvoisins@gmail.com, ou appelez-nous au 514 770-0858.
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…
Un aménagement comestible sur la
saillie de trottoir située sur la rue Fleury à l’angle de la rue Saint-Hubert à
été réalisé par Ville en vert en collaboration avec la Promenade Fleury et l’arrondissement.
L’aménagement, qui encadre la stèle d’identification de la Promenade Fleury,
propose un agencement de végétaux à caractères à la fois comestibles et
ornementaux. En plus de fleurir et d’embellir la Promenade, l’aménagement vise
à sensibiliser les citoyens riverains à l’agriculture urbaine et à la valeur
ornementale des végétaux comestibles. (Source : Ville en vert)
Pour ceux qui ont une vignette de
stationnement, c’est le temps de renouveler au bureau Accès Montréal en
présentant trois pièces justificatives. Cliquez ici pour plus de détails. (Source : Arrondissement)
Cet été, dans Ahuntsic, des jeunes de 12 à 17 ans de la Coopérative jeunesse de services
vous offrent leur aide, afin de bénéficier d’une première expérience de
travail.
Ils offriront différents
services comme la tonte de gazon, du ménage, du jardinage, promenade de chien,
etc. Les jeunes coopérants seront là pour vous offrir un très bon prix, mais
surtout un très bon service!
Nhésitez
surtout pas à partager l’info avec vos voisins et amis! Renseignements :
514 383-6193
Les
souks du boulevard Gouin O. (aux environs de la rue Lachapelle) proposent à la
population un lieu convivial où faire emplettes et découvertes durant 3 samedis
consécutifs, soit les 23 et 30 août et le 6 septembre. Dans l’esprit d’un vrai
souk urbain, on y trouvera une diversité de marchands auprès desquels faire de
bonnes affaires, et aussi de quoi manger.
Ce nouveau marché extérieur sur Gouin O. fait partie d’une initiative concertée de revitalisation de ce secteur. Contact : soukgouino@gmail.com. (Source : Souk Gouin O.)
Vous désirez vous débarrasser d’objets
encombrants? Voir les détails ici. (Source : Arrondissement)
QUOI FAIRE….QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI
Danse traditionnelle québécoise
en plein air au parc de Beauséjour avec la Société
pour la promotion de la danse traditionnelle québécoise (SPDTQ) tous les
dimanches de l’été jusqu’au 17 août 2014, entre 13h30 et 17h30. Apportez vos chaises, votre pique-nique, vos
amis et votre bonne humeur et on vous attend pour danser ensemble les belles
danses traditionnelles du Québec: sets carrés, contredanse et valses. Un
câlleur et des musicien-ne-s de la SPDTQ/Espacetrad seront sur place, près du
café du parc de Beauséjour pour vous accueillir. (Source :
SPDTQ-Espace Trad)
Ateliers de création à la Bibliothèque
de Cartierville, Dessine-moi une couverture! Pour
les enfants de 6 à 8 ans, jeudi 17 juillet à 14 h; (Source : Arrondissement)
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- Premier prix, catégorie Opinion, pour “Le bien des autres”, éditorial du bimestriel papier de décembre 2013, aux prix de l’AMECQ
- Gagnant d’une bourse de 5 000 $ au concours Entreprenez à Ahuntsic-Cartierville, édition 2014
- Mention “Coup de coeur du jury” au Concours québécois en entrepreneuriat, CQE Est de Montréal, édition 2014
- Participant à la finale régionale de Montréal au Concours québécois en entrepreneuriat, édition 2014, dans la catégorie “économie sociale”
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