Les Actualités du 17 juillet 2015

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Vous êtes nouveau, nouvelle, dans Ahuntsic-Cartierville? Bienvenue!
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Transport collectif
Voie réservée sur l’Acadie, pour bientôt! 


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Une partie de la voie réservée aux autobus sur le boulevard de l’Acadie au coin du boulevard Henri-Bourassa. (Photo : Philippe Rachiele)
La Société de transport de Montréal (STM) vient d’annoncer jeudi 16 juillet la mise en service d’une nouvelle voie réservée pour bus sur l’axe de l’Acadie. Concernant principalement les lignes 179 et 180 et visant à rendre le service actuel encore plus performant, cette nouvelle voie sera opérationnelle à compter du 27 juillet prochain.

D’une longueur totale de 4,4 km aller-retour, cette voie réservée sera exploitée les jours de semaine. En direction sud, les bus l’emprunteront de Victor-Doré à Lavigerie, de 6 h 30 à 9 h 30, et de Caroline-Beique à Beauharnois, de 6 h 30 à 9 h 30, et de 15 h 30 à 18 h 30. En direction nord, la voie leur sera réservée entre les rues Legendre et Louvain de 6 h 30 à 9 h 30, et de 15 h 30 à 18 h 30, et entre Port-Royal et place de l’Acadie, de 15 h 30 à 18 h 30. Les lignes 19 (Chabanel-Marché central) et 54 (Charland-Chabanel) emprunteront aussi cette voie réservée, mais « sur un très court tronçon », comme l’a indiqué Isabelle A. Tremblay, porte-parole de la STM, à journaldesvoisins.com.

Un service plus performant

Au programme, pas de changement d’horaire, ni davantage de bus, mais bien une amélioration de la circulation. « L’objectif des mesures préférentielles pour bus, c’est justement de créer une meilleure ponctualité sur les horaires planifiés. Dans ce sens-là, le service sera plus performant », a souligné Mme Tremblay. De la sorte, cette voie réservée vise à améliorer tant les déplacements des résidants de l’arrondissement qui se dirigent vers le métro, que ceux des travailleurs se rendant au Marché central.

La voie réservée ne constitue toutefois pas la seule mesure préférentielle prévue pour les autobus. Ainsi, la Ville de Montréal prévoit ajouter des feux prioritaires pour bus – dits feux « chandelle » – qui fonctionneront hors des heures de pointe, dans une deuxième phase au cours de l’année 2016. Les bus auront priorité aux intersections où ces feux seront installés.

Origine et avantages du projet

« On travaille à longueur d’année à développer, à cibler des axes où il serait pertinent d’avoir des voies réservées, des mesures préférentielles pour bus », a expliqué Mme Tremblay. Dans ce cas spécifique, l’initiative est venue de la STM – qui réalise des analyses en fonction de plusieurs critères : l’achalandage des lignes, la faisabilité, la configuration -, qui a par la suite travaillé de concert avec l’arrondissement.

Les mesures préférentielles pour bus (MPB) sont des interventions sur le réseau routier permettant d’offrir une priorité au transport collectif et d’améliorer l’efficacité et la ponctualité du service. Les MPB, qui incluent notamment les voies réservées et les feux prioritaires pour bus, permettent, selon la STM, des gains de temps d’environ 10 %. Un gain de temps appréciable pour des lignes comme la 179 et la 180 qui représentent à elles deux, par jour moyen de semaine, un total d’environ 10 000 déplacements.

Désormais, la STM compte donc 189,4 km de voies réservées et 145 intersections munies de feux prioritaires, pour un total d’un peu plus de 215,1 km de mesures préférentielles pour bus (MPB). La STM vise à atteindre la cible de 375 km de MPB d’ici 2017. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-07-17)

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Budget minceur imposé à la SODEC
Le FestiBlues est à l’abri


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La foule était au rendez-vous du Festiblues 2014. (Photo : Archives jdv).
Les Montréalais amateurs de blues peuvent être rassurés. Le FestiBlues International de Montréal sera épargné par les compressions budgétaires qui affecteront huit grands festivals en milieu urbain en 2015. Le montant de l’aide que le FestiBlues recevra de la SODEC reste toutefois à confirmer, à l’aube de la 18e édition de l’événement qui se tiendra du 6 au 9 août au parc Ahuntsic.

La nouvelle est sortie vendredi dernier : la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) couperait jusqu’à 12 % de l’aide qu’elle accorde à huit grands festivals de Montréal et de Québec, ce qui représente une amputation de plusieurs dizaines de milliers de dollars à leur budget.

Le lendemain, Le Devoir révélait que les subventions accordées aux grands festivals du Québec ne seraient finalement pas réduites de plus de 10 000 $ cette année, « résultat d’une intervention de dernière minute du cabinet de la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David ».

Une question d’ampleur

Ce ne sera toutefois pas le cas du FestiBlues International de Montréal, qui échappera à cette vague précise de compressions. « Le FestiBlues ne sera pas affecté par les efforts budgétaires imposés par le gouvernement du Québec », confirme Fannie Sénéchal, directrice des communications pour la SODEC. D’après elle, ce sont les événements « d’ampleur financière plus importante » qui sont visés par les compressions. Les festivals en région sont eux aussi exclus de cette catégorie.

Selon Le Devoir, les événements touchés sont le Festival international de jazz de Montréal, les Francofolies de Montréal, le Festival d’été de Québec, Juste pour rire, ainsi que Montréal en lumière, Osheaga, le Rockfest de Montebello et le ComediHa! de Québec. Chaque année, ces festivals reçoivent des fonds du volet « aide aux événements nationaux et internationaux » du Programme d’aide à la diffusion en variétés de la SODEC, au même titre que le FestiBlues. 

Une planification difficile

À trois semaines de l’événement, Martin Laviolette, directeur général et l’un des fondateurs du FestiBlues, ignore toujours l’ampleur des sommes de la SODEC sur lesquelles il pourra compter pour la planification budgétaire de son festival. « La lettre devrait arriver d’un jour à l’autre », précise-t-il.

« La décision est en train d’être prise en ce moment, dit Fannie Sénéchal. Chaque année, le festival dépose un dossier à la SODEC comme si c’était la première fois. Nous, on l’évalue selon nos critères à chaque fois », explique-t-elle.

La SODEC devrait toutefois revoir ses façons de faire pour rendre la planification budgétaire des événements qu’elle finance plus facile, par exemple, en annonçant plus tôt les sommes avec lesquelles les organisateurs doivent composer.

FestiBlues en bref

Le FestiBlues International de Montréal se décrit sur son site Web comme le « seul événement d’envergure internationale se déroulant dans le nord de l’île de Montréal, contribuant à dynamiser l’offre culturelle hors du centre-ville ». Il se finance grâce à des subventions municipales, provinciales et fédérales, des commandites et des gains autogénérés, a confié Martin Laviolette lors d’une entrevue accordée à Radio-Canada l’an dernier. En 2014, le FestiBlues a bénéficié d’une aide de 25 000 $ de la SODEC. (Par Raluca Tomulescu) (2015-07-17)
Pour voir plus de photos du Festiblues 2014, cliquez ici
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Travaux à l’intersection Gouin et De Martigny
Une signalisation jugée déroutante


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Le point de vue offert de la rue De Martigny en direction de Gouin, révèle l’ampleur des travaux. (Photo : Philippe Rachiele)

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Sur le boulevard Gouin, en direction Est, on peut observer le chantier au coin de la rue De Martigny (Photo : Philippe Rachiele)
Entre les travaux de réfection de l’aqueduc et les fouilles archéologiques, l’intersection Gouin et De Martigny regorge en ce moment de panneaux de signalisation, pas toujours des plus clairs pour les automobilistes qui fréquentent le secteur. Une situation problématique et potentiellement dangereuse déplorent certains résidants et commerçants du quartier.

Propriétaire du café Le Pressoir du Sault situé sur le boulevard Gouin et jouxtant la zone des travaux, Jocelyne Brien en veut pour preuve une collision qui a failli se produire la semaine passée à cause de ces problèmes de signalisation. « Bien entendu, je reconnais que les travaux sont nécessaires. Je déplore toutefois que la signalisation soit confuse. J’ai d’ailleurs fait une intervention auprès de la Ville, mais finalement, il n’y a pas eu de suivi », a indiqué Mme Brien en entrevue au journaldesvoisins.com.

Devant son commerce – toujours ouvert malgré les travaux – Mme Brien constate la présence d’un grand nombre d’objets de signalisation tels que des cônes orange, des panneaux, des barrières avec des flèches signalant des rues et des voies barrées.

« Il y a aussi des pancartes sur Henri-Bourassa qui indiquent que certaines rues sont fermées, mais finalement c’est mélangeant plus qu’autre chose. En général, le boulevard Gouin à cet endroit, face au café, normalement, c’est un sens unique en direction ouest. Là, à cause de ces pancartes et de ces rues fermées, il y a encore plus de gens qui circulent à contresens. C’était déjà le cas avant et là le problème est accentué à cause des pancartes », a également relevé Mme Brien. La propriétaire du café Le Pressoir du Sault a évoqué en outre plusieurs bris d’aqueducs sur le boulevard Gouin.

Signalisation conforme, selon l’arrondissement

Contacté à ce sujet, l’arrondissement a pour sa part indiqué au journaldesvoisins.com que les planches de signalisation préparées par l’entrepreneur ont été vues par les agents en circulation, l’ingénieur du projet de l’arrondissement de même qu’un représentant des transports actifs relativement à la piste cyclable.

« La signalisation est toujours à ajuster en cours de travaux parce qu’il est difficile de prévoir les habitudes des gens qui circulent soit en auto, en vélo et à pied. En effet, il y a eu des problématiques par rapport à un sens unique qui n’avait pas été masqué », a indiqué Karine Tougas, porte-parole de l’arrondissement.

« D’autre part, on constate que certains panneaux ont été déplacés au courant des travaux. Il est fréquent de voir ce genre de situation. Certaines personnes s’organisent pour subir moins d’inconvénients au détriment des autres », a également fait valoir Mme Tougas, notant que « la signalisation est constamment ajustée aux besoins réels rencontrés. Les déplacements changent, les horaires des déplacements se modifient et fluctuent au cours du temps et les habitudes s’installent. »

D’après la section Infotravaux du portail de la Ville, les travaux de reconstruction de la chaussée et de remplacement de l’aqueduc et des égouts entrepris entre les boulevards Henri-Bourassa et Gouin s’achèveront à la fin du mois d’octobre. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-07-17)

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Étang du parc Ahuntsic
Une fontaine sans panache


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La fontaine est hors fonction au centre de l’étang du parc Ahuntsic. (Photo : Élaine Bissonnette)
La fontaine située au centre de l’étang du parc Ahuntsic a la santé bien fragile. La semaine dernière, le jet qui en émanait était de très faible intensité, et il n’en restait plus rien lors du passage de la photographe de journaldesvoisins.com. En réponse à nos questions, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a rendu son diagnostic : la fontaine est effectivement encore en réparation.

C’est le jet d’à peine cinq centimètres de haut qui a inquiété un résidant du quartier, lundi dernier, compte tenu des antécédents de fonctionnement intermittent de la fontaine. Il a alors contacté journaldesvoisins.com, sachant que nous avions déjà couvert le dossier.

Cette fois-ci, « la fontaine a été endommagée par une roche de bonne dimension qui est entrée dans la pompe, probablement une pierre qui aurait été lancée par une personne », explique la chargée de communication de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, Karine Tougas.

Elle confirme que des pièces ont été commandées pour la réparer. « Dès que la réparation sera faite, la fontaine sera en fonction », conclut-elle, sans toutefois mentionner le délai dans lequel se feront les travaux.

Problème récurrent

Ce n’est pas la première fois que la fontaine a des problèmes de fonctionnement. En juillet 2014, le détecteur chargé d’empêcher la surchauffe de la pompe faisait défaut. Des mécaniciens spécialisés de la Ville de Montréal ont dû intervenir. Le dispositif avait finalement pu être réparé à temps pour le FestiBlues qui s’est déroulé du 7 au 10 août au parc Ahuntsic.

La pompe était également en réparation plus tôt cette année, au mois de mai. Les responsables s’étaient donné pour objectif de la faire fonctionner pour la fête d’arrondissement, qui s’est également tenue au parc Ahuntsic, le 6 juin.

Longue liste de choses à faire

Les autorités d’Ahuntsic-Cartierville avaient du pain sur la planche au printemps pour l’entretien des infrastructures de l’arrondissement, comme nous l’avait confirmé la conseillère de la Ville Émilie Thuillier en mai dernier.

Au parc Ahuntsic, il s’agissait notamment de nettoyer l’étang, envahi de détritus, une tâche qui reste encore à exécuter, selon Karine Tougas. « Nous procéderons au nettoyage de l’étang dans les prochains jours. Lors de ce nettoyage, nous baisserons l’eau de l’étang afin de mieux nettoyer. Nous remplirons à nouveau l’étang lorsque le nettoyage sera complété et que la fontaine sera réparée », précise-t-elle.

Un peu d’histoire

Selon Pierre Lachapelle, conseiller de l’arrondissement entre 1986 et 1994, le premier parc Ahuntsic, dont les limites diffèrent de celles d’aujourd’hui, a vu le jour dans les années 1940. Il faudra toutefois attendre le printemps 1994 pour que l’étang et la fontaine y prennent leur place, après le retrait du vaste stationnement public qui occupait une grande partie du parc à cette époque. (Par Raluca Tomulescu) (2015-07-17)

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Des ordures flottent dans l’étang du parc Ahuntsic, qui a besoin d’un bon nettoyage. (Photo : Élaine Bissonnette)
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BON À SAVOIR
Bien dans ma rue!
Remonter une rue passante 


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Maintenant réouverte à la circulation après les travaux, la rue Saint-Hubert n’est pas de tout repos au goût de certains riverains. (Photo : Philippe Rachiele)
Autos roulant
à vive allure, camions bruyants, achalandage aux heures de pointe et coups de
klaxon qui accompagnent le tout… il est parfois difficile de se sentir bien dans sa propre
rue. Il y a deux semaines, un résidant d’Ahuntsic interpellait
journaldesvoisins.com
à ce sujet. Au même moment,
Le Devoir publiait un article
sur les parcs de rue, relayé sur notre page Facebook. Nous revenons aujourd’hui
sur les options qui s’offrent aux citoyens qui voudraient rendre leur rue plus
paisible.

Le Plateau Mont-Royal est bien connu pour ses mesures
d’apaisement de la circulation : installation de ralentisseurs, nouvelle
signalisation afin d’empêcher le virage à droite sur certaines rues, changement
de sens de plusieurs rues résidentielles, entrées de ruelles bloquées… autant
d’initiatives qui ont permis au Plateau de rediriger les véhicules vers les
grandes artères de l’arrondissement afin de rendre les rues résidentielles plus
tranquilles et plus sécuritaires.

Ailleurs à Montréal, ce sont les principes de « l’urbanisme
tactique » qui servent d’inspiration aux citoyens et aux élus pour
transformer la ville. Ce mouvement, né il y a moins de 10 ans, « permet
de réaliser des changements spontanés dans l’environnement urbain de façon
rapide et à faible coût », selon la définition de la firme L’Atelier urbain.
Le but de telles initiatives est de permettre aux citoyens de se réapproprier
l’espace public. Le Devoir en parlait d’ailleurs la semaine dernière :
les places Villeray et De Castelnau, par exemple, ont été prises d’assaut par les
résidants, qui les ont transformées à moindre coût en parcs éphémères.

Options des citoyens

Un résidant de la rue Saint-Hubert contactait il y a quelque
temps Journaldesvoisins.com en s’inquiétant de la circulation
accrue sur sa section de rue et en nous demandant quelles solutions s’offraient
à lui. Recherches faites, nous revenons avec des réponses.

Si vous désirez faire installer un ralentisseur dans
votre rue afin de limiter la vitesse de circulation des véhicules, vous pouvez
en faire la demande directement à l’arrondissement. Pour ce faire, il est
nécessaire de faire signer une pétition aux résidants de la rue, et de la
joindre à votre requête. La demande sera ensuite étudiée par la Division des
études techniques d’AhuntsicCartierville. Attention, cependant! Si vous résidez
sur une rue artérielle, comme c’est le cas pour le tronçon de Saint-Hubert entre
les boulevards Crémazie et Henri-Bourassa, il est nécessaire de contacter la
Direction des transports de la Ville centre.

Résidants, à vous de jouer!

Pour ce qui est d’un projet de parc de rue, la Ville
centre a lancé il y a bientôt un an un programme d’implantation de rues piétonnières.
Le but? Soutenir et promouvoir les projets de réaménagement et de
piétonnisation dans les 19 arrondissements de l’île. Ainsi, si vous avez
le goût de transformer votre rue, pour la rendre plus sécuritaire, plus accueillante
ou encore plus propice aux rencontres, vous avez la possibilité de monter un
projet en partenariat avec les élus de votre arrondissement, qui pourra être
soutenu techniquement et financièrement par la Ville centre.

En 2014, l’avenue Park-Stanley a pu bénéficier de
ce programme et ainsi être rénovée. Journaldesvoisins.com vous parlait d’ailleurs de
son inauguration le 26 juin dernier (http://www.journaldesvoisins.com/accueil—26-juin-2015.html).

Rappelons que dans le cas de la place Villeray, l’initiative est venue des commerçants de la rue, qui ont d’ailleurs contribué financièrement à sa réalisation. Le projet, quant à lui, a été dessiné bénévolement par une citoyenne, architecte de profession. Résidants d’Ahuntsic-Cartierville, à vos suggestions! (2015-07-17) (Par Gabrielle Ramain)

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Trop de garderies dans Ahuntsic-Cartierville?
Des nouvelles de l’étude en cours


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Journaldesvoisins.com vous en parlait dans son
numéro papier de décembre 2013 : Ahuntsic semblait avoir un nombre
record de garderies privées non subventionnées, ce qui pénalisait l’offre de
places en CPE dans l’arrondissement. À l’époque, la députée de Crémazie, Diane
de Courcy, avait annoncé que la 
Corporation de développement économique communautaire (CDEC) serait mandatée pour dresser un portrait
de la situation. Un an et demi plus tard, c’est l’heure du bilan :
Journaldesvoisins.com a rencontré pour l’occasion
Marc-André Perron et Jean-François Gosselin de la CDEC.

C’est bien au début 2014 que la Corporation a reçu le
mandat d’effectuer le bilan de l’offre en garderies dans l’arrondissement.
Quant au rôle de Mme de Courcy, Marc-André Perron, directeur général de la CDEC, précise
qu’elle a été une « facilitatrice » pour le lancement de l’opération,
mais que le rapport intéresse plutôt le ministère de la Famille, ainsi que les
Centres de la petite enfance (CPE) et les garderies déjà en place dans l’arrondissement. Aujourd’hui, l’enquête
est toujours en cours; il manque notamment la dernière partie du rapport, qui
ne sera pas réalisée par l’équipe de la CDEC. En effet, et ce n’est un secret
pour personne, la CDEC d’AhuntsicCartierville est sur le point de fermer, mais
le dossier des garderies sera mené à bien quoi qu’il en soit, assurait M. Perron :
« la fin du rapport sera donnée à un autre organisme, qui s’occupera de la
dernière partie et devra ensuite remettre son bilan aux personnes intéressées ».

Premières conclusions

La tâche initiale de la CDEC dans ce dossier consistait
à dresser l’inventaire des garderies dans l’arrondissement : « Ce
qui frappe, c’est vraiment le nombre anormalement élevé de garderies privées
non subventionnées (GPNS) dans AhuntsicCartierville », soulignait M. Perron.
En effet, dans l’arrondissement, elles représentent 41 % de l’offre de
garderie, contre 18 % dans Villeray, ou encore 22 % à Sainte-Thérèse, des
lieux qui présentent pourtant des caractéristiques similaires à AhuntsicCartierville.

L’une des explications possibles réside dans le
processus d’octrois de permis dans l’arrondissement. En effet, contrairement à
d’autres quartiers de Montréal, ici, il n’y a pas de quotas imposés à l’octroi
de permis de garderie privée; il suffit que l’établissement respecte des normes
de sécurité et propose un programme éducatif conforme aux directives de Québec.

Cependant, comme vous le rapportait journaldesvoisins.com en 2013, de nombreuses
places restent vides dans les garderies privées non subventionnées de
l’arrondissement. Pour M. Perron, ces établissements souffrent
principalement de l’incitatif financier accordé aux CPE, qui bénéficient de
subventions et peuvent ainsi proposer des places à 7 $. Tandis que les
GPNS ont, elles, un remboursement plafonné qui prend la forme d’un crédit
d’impôt, « mais pour certaines familles, avancer les sommes nécessaires, ce
n’est tout simplement pas possible », expliquait le directeur général de
la CDEC.

Du changement dans l’air

Toutefois, il est nécessaire de préciser que la
situation a changé depuis le lancement de l’enquête par la CDEC. Le projet de
loi 28, présenté en novembre 2014 et visant le retour à l’équilibre
budgétaire en 2015-2016, soumettait ainsi une révision de la contribution
parentale pour les CPE et proposait un tarif modulé en fonction des revenus.
Pour M. Perron et M. Gosselin, ce nouveau mode de financement des CPE
va sûrement permettre aux garderies privées de remplir les places qui étaient
vacantes. « D’une certaine manière, on peut dire que le modèle qui existe
à Ahuntsic va sûrement s’étendre, car même si les CPE restent la norme, si
leurs modalités de financement changent et que les prix augmentent, alors la
proportion de places offertes en GPNS va augmenter », expliquait M. Perron. 

Impossible toutefois de prédire l’avenir, ou de spéculer avec certitude sur les
motivations des parents lorsqu’ils choisissent un CPE plutôt qu’une GPNS :
« Nous n’avons pas fait d’étude spécifiquement là-dessus, mais c’est
probable que les gens choisissent les CPE pour des raisons financières, mais aussi,
car dans ces structures il y a des comités de parents, donc ces derniers ont
leur mot à dire », ajoutait M. Gosselin. (2015-07-17) (Par Gabrielle Ramain)


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Travaux terminés au parc Tolhurst
Coût des travaux = budget voté
Voyez le vidéo 360° de 30 secondes




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