Les Actualités du 4 juillet 2014
Malgré la canicule...
Jeux d’eau en panne au parc St-Benoît
.Une grande partie des installations ont été réparées le 4 juillet
Deux résidants ont contacté journaldesvoisins.com à ce sujet. Depuis le début du camp de jour, soit depuis le 24 juin, les enfants qui habitaient aux environs du parc Saint-Benoît et ceux du camp de jour Saint-André (qui, cet été, fréquentent l’école et le parc Saint-Benoît en raison de travaux de rénovation à l’école Saint-André), eux, n’avaient rien d’autre que de l’eau à boire à l’intérieur de l’école pour se rafraîchir.
Fonctionnement de principe
Renseignements pris, alors que l’arrondissement avait assuré les responsables du camp de jour que les jeux d’eau et la fontaine seraient prêts à être en fonction pour le début du camp de jour, voilà l’heureuse surprise que les utilisateurs ont eu la semaine dernière.
Toutefois, le vendredi 4 juillet, des employés de l’arrondissement ont réparé les jeux d’eau à la grande joie des utilisateurs du camp de jour, et sans doute des autres jeunes du quartier. La fontaine où les enfants peuvent s’abreuver sera réparée ultérieurement; mais, dans l’intervalle, les jeunes qui fréquentent le camp de jour peuvent se ravitailler en eau à l’école St-Benoît.
Situation anormale
Selon la porte-parole de l’arrondissement, Karine Tougas, les pièces nécessaires à la réparation du module et de la fontaine avait été commandées et la réparation devait se faire dès leur réception. Dans l’intervalle, elle Mme Tougas avait invité les résidants des appartements environnants à se rendre dans d’autres secteurs de l’arrondissement pour profiter des jeux d’eau. Toutefois, les participants au camp de jour sur place –outre leurs activités déjà prévues en piscine– ne pouvaient, en pratique, profiter des installations des autres modules de jeux d’eau ou de la fontaine, ailleurs, leur port d’attache étant l’école et le parc St-Benoît. Ils n’avaient donc d’autre choix que celui d’attendre que les réparations soient faites.
De son côté, la conseillère du district Ahuntsic, Émilie Thuillier, jointe par un des résidants, avait convenu que cette situation n’était pas normale. “Les jeux
d’eau sont supposés être en service depuis le 24 juin, a-t-elle convenu. Malheureusement, les jeux d’eau de Saint-Benoit
et de Saint-André-Apôtre sont souvent brisés parce qu’ils sont désuets. Je vais vérifier auprès du directeur des travaux
publics où est le problème et quand la réparation est prévue. C’est une priorité que les jeux d’eau et
piscines soient en fonction avec cette chaleur”, a conclu Mme Thuillier.
Pas de réponse
Journaldesvoisins.com avait bien tenté de plaider la cause des utilisateurs de ces jeux d’eau auprès du maire Coderre, sur Twitter, mais, au moment de mettre en ligne, et depuis 72 heures, nous n’avions eu aucune nouvelle du premier magistrat. Il semble que le maire de Montréal trouve un peu lourde le fait, pour lui, de gérer au cas par cas les requêtes des citoyens. (Par Christiane Dupont) (2014-07-07)
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Entrevue avec Marie Montpetit
Une aventure à Québec comme elle s’y attendait
.Des projets structurants à venir pour l’automne
Malgré son horaire chargé, la jeune députée de Crémazie, Marie Montpetit, qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, a accepté de s’entretenir avec journaldesvoisins.com en milieu de semaine.
Entrée fulgurante
En général, un nouvel élu doit faire ses classes et s’habituer entre autres à la « joute » politique mais la députée de Crémazie, élue le 7 avril dernier, a su s’acclimater assez vite.
Comme elle nous l’explique, la jeune femme de 34 ans et mère d’une fillette de 6 ans trempe depuis longtemps dans le milieu. Son père a été très actif politiquement et elle, de son côté, milite depuis longtemps au sein du Parti libéral du Québec.
Tout récemment, elle était encore la présidente de la Commission politique du PLQ. Donc, son entrée à l’Assemblée nationale s’est faite comme elle le prévoyait. « Pas de grandes déceptions ou de surprises », a-t-elle reconnu dans un entretien téléphonique d’une vingtaine de minutes.
« Du jour au lendemain, je suis tombée sur la chaise de députée mais ça fait des années que j’évolue dans ce milieu-là. Au sein du caucus, je connais les députés. C’est facile de les interpeller, c’est bon pour l’avancement des dossiers locaux. Il n’y pas eu de courbe d’apprentissage à mettre en place », a-t-elle confié au jdv.
Population-contact
La députée de Crémazie a bien apprécié la prise de contact qu’elle a eue avec la population locale lors de la vente-trottoir de la Promenade Fleury à la mi-juin.
Pendant plusieurs heures, elle et son équipe ont accueilli les gens du quartier déambulant dans une rue fermée à toute circulation automobile. Mme Montpetit a tellement aimé cette approche que l’expérience sera renouvelée lors de la vente-trottoir de septembre et même l’an prochain.
« J’ai été très satisfaite de ces rencontres », a soutenu la jeune députée qui a eu environ un mois après son élection d’avril pour constituer son équipe, monter son bureau de circonscription et rencontrer les divers organismes du quartier.
Échanges vifs à l’Assemblée nationale
En tant que parlementaire, Marie Montpetit peut dorénavant prendre part aux échanges dans l’auguste Assemblée nationale, théâtre de débats pour le moins houleux au cours des dernières années.
Elle souhaite que le ton change. « J’aspire, a-t-elle dit, à voir des échanges cordiaux et que l’on travaille en collaboration. Pour la période des questions, ça pourrait être plus collaboratif. Mais c’est le parlementarisme. J’aimerais donc travailler autrement », plaide-t-elle.
Projets porteurs
En vue de la rentrée d’automne, Marie Montpetit compte s’investir entre autres dans des créneaux lui tenant à cœur : la persévérance scolaire, la petite enfance, la santé et le patrimoine.
L’éducation a toujours été pour elle une priorité. « Il faut s’assurer que l’on accompagne le groupe des 0-5 ans afin qu’ils partent sur le même pied que les autres quand ils arriveront au primaire », s’est engagée la députée libérale. « Je vais aussi aller dans les écoles primaires et secondaires pour voir comment on peut travailler au chapitre de la persévérance scolaire », a-t-elle mentionné.
Débat santé
Alors que la santé demeure à l’avant-plan et que des coupes auront lieu, Marie Montpetit, qui a 15 ans d’expérience en gestion de santé publique, s’est engagée en faveur d’un meilleur accès au réseau.
« Le domaine de la santé m’interpelle de par mon background. Nous avons de gros enjeux alors que le Québec est devenu une société qui vieillit. De plus, on a beaucoup de jeunes familles qui réclament un accès rapide aux soins de santé. Quand on a un enfant malade, avec des besoins immédiats, on ne peut pas attendre trois semaines pour voir un médecin. La question de l’accès est importante ».
Questions patrimoniales
La députée de Crémazie entend aussi prêter une attention particulière à la question du patrimoine dans Ahuntsic. « On a le privilège d’avoir des artefacts, des traces de l’histoire de Montréal. Alors, comment les conserver et les mettre en valeur? Il y a un certain travail à faire en matière d’identification », a-t-elle dit.
Sujets chauds
Il va sans dire que les dossiers brûlants dans notre quartier ont vite rattrapé la députée, appelée parfois à se prononcer sur des sujets locaux qui chevauchent d’autres juridictions.
Ainsi, sur le dossier de la pollution sonore causée par les avions passant par notre territoire pour se poser à Dorval, elle est bien au fait des doléances du groupe de pression Les Pollués de Montréal-Trudeau, insatisfait de l’étude sur le bruit réalisée par la Direction de la santé publique de Montréal.
« J’ai été interpellée à ce sujet. Je compte rencontrer les autorités en matière de santé publique. Mon travail est de faire des représentations. Les aéroports sont de juridiction fédérale et le règlement des heures de passage relève du municipal », a rappelé Marie Montpetit.
Le groupe de pression estime que des recherches doivent être approfondies. La DSP de Montréal a déjà dit que le bruit aérien cause des problèmes sur la santé aux êtres humains tels la perturbation du sommeil et des problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension.
Santé – compressions
En santé, la députée libérale a déjà eu des discussions avec Agnès Boussion, la directrice générale du Centre de santé et de services sociaux d’Ahuntsic et Montréal-Nord, concernant les compressions à venir à la suite de la commande de Québec de récupérer plusieurs centaines de millions pour atteindre l’équilibre budgétaire.
Elle réfute les prétentions de diverses instances syndicales en santé dans le nord de la ville qui font état de 15 postes en moins touchant directement les services à la population.
« J’ai eu des discussions à ce sujet avec Mme Boussion qui m’a donné l’assurance que les services à la population ne seront pas touchés. Il y aura des services offerts différemment dans certains cas, des réaffectations, par exemple’’, a précisé Mme Montpetit, tenant ainsi à rassurer la population.
« Des efforts de compressions sont demandés à tous les établissements sans toucher aux services. On a été clair là-dessus encore cette semaine », a-t-elle rappelé. (Par Alain Martineau) (2014-07-04)
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Un adolescent d’Ahuntsic fait un pied de nez à ses intimidateurs
Migaël Beaudoin transforme l’intimidation en générosité
LE DÉFI LEUCAN SE POURSUIT AVEC DES BRAVES…
Migaël Beaudoin est un jeune adolescent de 14 ans, qui habite Ahuntsic. Jusque
là, rien de spécial, direz-vous. Et vous aurez raison! Si je vous dis que sa
chevelure rousse a fait en sorte qu’il a été la cible de quolibets et de
moqueries, voire d’intimidation sérieuse, depuis son entrée au secondaire, diriez-vous la même chose? C’est pourtant ce que Migaël a vécu au cours des deux dernières années, soit depuis qu’il a quitté l’école primaire de son quartier, dans Ahuntsic, pour migrer à l’intérieur d’un programme sports-études, dans une école située à l’extérieur de l’arrondissement.
Pour poursuivre dans
la même veine, ce qui est vraiment spécial, c’est que ce jeune Ahuntsicois de
14 ans, fera don de sa chevelure à Leucan, dans le cadre du défi Têtes rasées,
le 12 juillet prochain, au centre Eaton. Migaël veut prouver que ses beaux
cheveux roux qui lui ont occasionné tant de problèmes « ce ne sont que des
cheveux! », justement!
Du courage!
“Migaël a étonné tout le monde par sa
maturité en décidant de se servir de ces mêmes cheveux roux pour aider à la
recherche sur le cancer”, dira sa mère, Emmanuelle Diotte, en entrevue avec journaldesvoisins.com. Mme Diotte a raconté au jdv que, bien que son fils adore sa chevelure, ce sont ces cheveux qui le font pleurer depuis deux ans. “Oui, nous écrit-elle, les roux se font encore lancer des carottes à la cafétéria.”
De ses cheveux qui lui ont attiré tant de difficultés, Migaêl s’en servira pour poser
un geste positif en participant au Défi Têtes rasées. “Ainsi, précise Mme Diotte, il arrête
également d’être impuissant face au harcèlement. Se raser les cheveux en pleine
adolescence dans un acte de pur altruisme? J’appelle ça du courage”,
conclut la maman, admirative.
Un symbole important
Il faut dire que le
jeune homme avait demandé à sa mère de vivre cette expérience il y a déjà un
certain temps. « Il avait déjà perdu sa mamie à cause du cancer, quand la
petite fille de 6 ans d’un couple de nos amis a été diagnostiquée, l’an
dernier. Il veut aider Leucan depuis, mais c’est moi qui le freinait!, souligne la mère de Migaêl. Je
trouvais qu’il avait déjà un assez gros combat à livrer avec ses intimidateurs.
Mais il m’a convaincue au printemps, quand j’ai compris que c’était symbolique
pour lui, qu’il avait besoin de faire quelque chose de bien avec ses cheveux
qui lui attirent tant de problèmes », poursuit Mme Diotte.
Les solutions existent
Et qu’en pense le
principal intéressé? S’il a tourné la page sur les deux premières années
particulièrement pénibles de son secondaire, Migaël aime bien parler de ce qu’il
accomplira bientôt. « Je veux aider ceux qui sont atteints de cancer,
a-t-il dit au jdv. Je fais ça aussi pour aider les gens et qu’ils voient
eux-mêmes qu’on peut essayer de trouver des solutions. »
L’automne prochain, Migaël ira
étudier dans une école sports-études-judo. Il a d’ailleurs commencé à pratiquer
cette discipline et, selon sa mère, au contact de son instructeur de judo,
lequel serait un très bon pédagogue, il se reconstruit tranquillement en
apprenant ce nouveau sport.
On lui souhaite bonne chance pour l’atteinte de son objectif, et la poursuite de son cours secondaire dans sa nouvelle école. Bravo Migaël! (Par Christiane Dupont) (2014-07-04)
Vous voulez aider
Migaël à atteindre son objectif? Cliquez ici
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Montréal pour tous, contre les hausses
Des suggestions aux autorités montréalaises et québécoises afin que les contribuables obtiennent enfin un répit de taxes
Un citoyen du Mile-End, du groupe Montréal pour tous, a profité de l’occasion pour expédier une lettre ouverte aux médias, dont journaldesvoisins.com afin de revenir à la charge sur cet épineux dossier.
Pierre Pagé, âgé de 69 ans, a lancé cette initiative, question de rappeler aux autorités les problèmes avec des hausses sans relâche alors que des municipalités, comme Laval, gèlent le compte de taxes.
Chronologie taxes
D’entrée de jeu, M. Pagé se félicite que depuis l’annonce d’une autre hausse de taxes foncières, de nombreux citoyens ont exprimé publiquement leur « révolte » même si le taux tournait autour du niveau d’inflation.
« Nous les avons entendus dans la rue, dans les médias et lors des deux assemblées que notre groupe de citoyens Montréal pour tous a organisées », a rappelé M. Pagé. « Nous les avons répercutés à plusieurs reprises auprès de conseillers municipaux et lors des périodes de questions au Conseil municipal ».
Il semble, selon lui, que plus de propriétaires que d’habitude se sont intéressés par la mécanique visant à évaluer un immeuble, après avoir constaté la mauvaise surprise. Avec le nouveau rôle et le compte de taxes ayant suivi, des propriétaires de certains arrondissements sont montés aux barricades et ont décidé de contester leur évaluation (2014 à 2016). On compte d’ailleurs environ mille demandes de révision de plus qu’il y a trois ans.
Vives inquiétudes
Pierre Pagé indique dans sa lettre aux médias que certains proprios ont eu un compte astronomique. ‘’Bon nombre des demandes à Montréal pour tous venaient de citoyens des arrondissements du centre qui ne comprenaient pas leur hausse d’évaluation atteignant parfois de 20 à 45%, mais aussi d’arrondissements éloignés du centre’’.
‘’Des propriétaires fonciers de Pierrefonds-Roxboro ont vu des hausses soudaines de 70% de l’évaluation de leur terrain’’ a relevé M. Pagé.
Inquiets de l’avenir, le groupe Montréal pour tous et des proprios insistent afin que les contribuables interrogent les élus des niveaux municipal et provincial afin de limiter les dégâts.
Et d’autres voix s’élèvent aussi (les chroniqueurs dans les médias, entre autres) pour signaler que certains contribuables, les aînés notamment, ont des hausses minimes de leur pension, très loin des caisses de retraite généreuses (et garantie à vie) des employés municipaux ironiquement financés par les proprios et même les locataires, par extension.
À quand le répit ?
En conséquence, M. Pagé, et bien d’autres, exhortent les dirigeants politiques à presser le pas. ‘’On est prêt à donner la chance au coureur (les nouvelles administrations à Montréal et Québec) mais il faut agir’’, plaide-t-il.
‘’Que faire pour aider les propriétaires qui ne peuvent faire face à ces hausses de l’évaluation et des taxes, principalement dans les quartiers centraux ?’’, s’interroge Pierre Pagé, qui suggère entre autres une aide améliorée du crédit de solidarité qui inclut maintenant l’ancien crédit d’impôt foncier. Il propose aussi un changement à la loi afin que toute l’évaluation foncière municipale ne se réfère pas uniquement aux prix fluctuants du marché immobilier.
Pierre Pagé semble optimiste pour l’avenir. ‘’Le président du comité exécutif, Pierre Desrochers, et le maire Denis Coderre ont promis de regarder avec Montréal pour tous et ceux qui contestent les possibilités de répit pour le payeur de taxes’’ a-t-il indiqué.
Position de Québec
Montréal pour tous compte aussi profiter d’une rencontre avec le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, pour revenir sur les « généreux » contrats accordés depuis une quinzaine d’années par la Ville aux entreprises.
‘’On soulèvera avec lui la question épineuse du remboursement des sommes volées aux Montréalais par des individus et des entreprises liées à la construction. Car cette question est du ressort de Québec. La vigilance et l’action des citoyens demeurent plus que jamais essentielle afin que de réels changements surviennent’’, a plaidé M. Pagé, aussi partisan d’une proposition de loi contre la spéculation comme en France.
Montpetit préoccupée
Interrogée à ce sujet par jdv, la députée de Crémazie, Marie Montpetit, s’est dite préoccupée par la situation, tout en signalant qu’elle s’était engagée à mettre de l’avant dans le programme libéral des mesures, maintenant incluses dans le budget, pour voir comment les aînés pourraient reporter des paiements du compte de taxes au moment de la vente de leur propriété.
« Je suis préoccupée par cette situation, dit-elle, des gens qui à 70 ans sont obligés de vendre leur résidence. Je suis aussi concernée quand je vois l’appauvrissement de quartiers, la gentrification d’autres, ou la spéculation », a confié celle qui est aussi adjointe parlementaire de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique.
Marie Montpetit affirme se battre pour Montréal dans le caucus ministériel. « On a remis Montréal à l’agenda » a-t-elle déclaré. « Montréal a été mentionnée à maintes reprises lors du discours marquant l’ouverture de la session et dans le budget. Il faudra voir notamment comment on peut parvenir à améliorer la rétention des jeunes familles et favoriser la mixité sociale dans les quartiers, et l’accès aux logements sociaux », a indiqué la députée de Crémazie.
En attente
En attendant, des groupes de contribuables tentent de comprendre le processus d’évaluation comprenant la hausse. M. Pagé dit noter avec satisfaction la coopération des employés du Service de l’évaluation foncière en ce qui concerne l’information. « Plusieurs propriétaires ont reçu la visite d’un technicien afin de mettre à jour les informations sur l’immeuble et le terrain en cause; ils ont alors appris que le nombre de contestations était en forte hausse. À tel point que les réponses aux contestations risquaient d’être un peu retardées cette année au-delà du 1er septembre », a-t-il noté.
Parallèlement, ils espèrent maintenant que Montréal et le gouvernement québécois prêteront attention à leurs requêtes. (Par Alain Martineau) (2014-07-04)
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Club Fleurs et Jardins
Plusieurs résidants des HLM d’Ahuntsic voient la vie en vert!
Depuis maintenant trois ans, elle vit ses étés au milieu des plants de tomates, des aubergines, des piments, des fines herbes et des fleurs. Afin d’obtenir du soutien et un encadrement, elle s’est inscrite au Club Fleurs et Jardins de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM).
Pour une quatrième année consécutive, l’OMHM encourage les résidents des HLM de Montréal à verdir, à fleurir et à cultiver leur environnement tout en embellissant leur milieu de vie. En collaboration avec l’organisme Sentier urbain, l’Office propose une aide horticole aux membres inscrits seuls ou en équipe dans les différentes catégories, soit balcon, terrain ou potager.
Conseils horticoles
Lucie Vallée, directrice adjointe de Sentier urbain, accompagne plusieurs participants du Club Fleurs et Jardins. Cette année, elle a d’ailleurs visité Mme Arjoun pour lui remettre trois bacs ainsi que de la terre pour ses plantations.
En plus d’offrir du terreau, du compost ou du paillis, Lucie Vallée donne des formations et dispense des conseils horticoles. Lorsque les membres ont besoin d’une aide physique, elle accepte volontiers de mettre les mains à la terre pour planter et déplacer des végétaux.
La directrice adjointe de Sentier urbain perçoit le Club Fleurs et Jardins comme une belle occasion de réduire les îlots de chaleur et de permettre aux locataires de tisser des liens. « Ça prend du temps, ce n’est pas immédiat, mais je constate que ça améliore les relations et que ça diminue l’isolement tout en favorisant les échanges et le partage des connaissances », note Lucie Vallée.
Bien que Rabha Arjoun préfère la solitude pour jardiner, il est vrai que son potager devient un prétexte pour aller vers les autres. « Jamais je ne garde mes légumes pour moi, je les donne à des gens ici aux Habitations, à des amis… Je partage tout », jure la Ahuntsicoise.
Les HLM d’Ahuntsic jardinent
Parmi les 500 membres du Club Fleurs et Jardins, plusieurs proviennent d’habitations à loyer modique d’Ahuntsic-Cartierville. De nombreux résidants des Habitations St-Sulpice, André-Grasset et Meunier-Tolhurst sont maintenant des habitués.
« Dans Ahuntsic, on a une bonne participation, constate Caroline Pelletier, chargée de communication à l’OMHM. On reçoit chaque année beaucoup de photos que notre collaboratrice à Sentier urbain nous envoie après ses rencontres avec les locataires. »
Le volet jeunesse du Club Fleurs et Jardins est également accessible sur le territoire de l’arrondissement. Le studio d’art Saint-Sulpice et le Comité des partenaires du HLM Meunier-Tolhurst ont reçu plus de 300$ chacun pour l’organisation d’activités de verdissement destinées aux jeunes.
Sentiment de fierté
Le visage de Mme Arjoun s’illumine lorsqu’elle évoque les tirages effectués à deux reprises parmi les membres du Club Fleurs et Jardins pour une valeur de plus de 12 000$ en prix à gagner. Elle se réjouit déjà à l’idée de participer à la cérémonie de clôture animée par l’horticulteur émérite, Albert Mondor, au Jardin botanique.
« J’aime ça parce qu’il y a beaucoup de monde ! Ce n’est pas juste moi qui fais des jardins. Tu rencontres de nouveaux membres et tu prends de l’expérience en parlant aux gens », s’enthousiasme la résidante des Habitations André-Grasset. Elle espère cette année encore remporter une carte-cadeau pour se procurer de nouvelles semences.
L’occasion de présenter le fruit d’un été de labeur, lors de la cérémonie du mois de septembre, aux membres du Club Fleurs et Jardins, procure à Mme Arjoun une grande fierté qu’elle peine à dissimuler. « C’est une belle valorisation personnelle », avoue Lucie Vallée qui a souvent vu naître chez les résidants ayant cultivé des plate-bandes ou un potager un beau sentiment de réussite. (Par Elizabeth Forget-Le François) (2014-07-04)
Chronique “Jardins et potagers de Patrick”
La Verge d’or du Canada, “mauvaise herbe”?
Une belle emblématique du pays, d’un océan à l’autre
Par Patrick De Bortoli
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Mais, nous ne sommes pas ici pour parler de coutumes, mais plutôt pour découvrir des plantes indigènes que l’on côtoie sans pourtant bien les connaître. Aujourd’hui, comme emblème alternatif à l’érable, je vous présente une autre plante pionnière : le Solidago canadensis ou verge d’or du Canada.
Un jardin!
Le frère Marie-Victorin décrivait la vallée automnale du Saint-Laurent de l’époque comme « un immense jardin noyé de pourpre et d’or », en référence à la verge d’or et à sa sœur l’aster, qui maculent de beauté ces lieux en fin d’été et à l’automne. Le solidago, quant à lui, ne se limite pas à la vallée du Saint-Laurent et étend sa floraison dorée de Terre-Neuve à la Colombie-Britannique!
De la famille des astéracées (ex. marguerites et asters!), la verge d’or du Canada compte parmi 125 autres espèces de solidagos. De toutes petites fleurs jaunes assemblées en capitules forment ses hampes florales qui s’érigent vers le ciel. Le plant peut atteindre 1 m 50 de hauteur et se propage facilement par semis, mais surtout par rhizomes (tiges souterraines). La verge d’or du Canada se retrouve, aujourd’hui, un peu partout en Europe et en Asie, où elle menace même des plantes indigènes, en Chine, en l’occurrence.
Vertus médicinales
Son nom latin, Solidago, baptisée ainsi par Linné, le père de la taxinomie botanique moderne, signifie littéralement « je rends entier », « je consolide ». C’est sans doute pourquoi on l’a ensuite nommée canadensis!
Non… Pas de politique!
Pour dire vrai, son nom scientifique fait plutôt référence à ses vertus médicinales qui ont comme réputation de guérir et refermer les plaies. On utilise encore aujourd’hui ses fleurs et feuilles en tisane pour soulager le mal de gorge, la fièvre et mille autres maux. Comme à l’habitude, informez-vous bien avant de consommer des plantes sauvages.
Quant à son nom commun, la verge… d’or (!), il suscite un éventail de légendes, les unes plus invraisemblables que les autres!
En vérité, son appellation fait référence à la verge ou sceptre utilisé jadis par les puissants de ce monde (symbolisant le pouvoir), car ses grands épis dorés, au loin, rappellent sa forme. Et vous, à quoi pensiez-vous?
Les Français l’aiment!
Malgré le fait qu’elle soit envahissante, elle peut, elle aussi, être cultivée en plates-bandes (nos cousins français l’apprécient beaucoup ainsi). Nous devrons alors la cerner d’une barrière pare-racines et couper ses inflorescences, avant qu’elles ne produisent des graines.
La Verge d’or du Canada adore le soleil et tolère presque tous les sols. Les insectes pollinisateurs et les abeilles, en particulier, raffolent de son pollen, et en produisent un miel exquis. Si vous aimez son allure, mais craignez tout de même sa propagation, je vous conseille d’aller voir les autres espèces similaires. La verge d’or rugueuse (Solidago rugosa) est aussi indigène à l’est de l’Amérique du Nord, mais non envahissante. On la trouve aussi hybribée, uniquement ornementale, non envahissante, et certains cultivars comme les S. x ‘Goldenmosa’ et S. x ‘Goldkind’, demeurent dignes de leur mère indigène!
Emblématique certes, de ces champs sauvages que l’on retrouve partout au pays et qui ont marqué l’enfance de plusieurs d’entre nous. La verge d’or du Canada, dont on ne peut éviter d’admirer l’éclat, voilà qu’elle nous est maintenant un peu plus familière!
Pour plus d’informations sur la verge d’or du Canada et pour échanger davantage, visitez, aimez et partagez ma page Facebook!
Au plaisir de faire votre connaissance dans un potager près de chez nous!
Votre fermier urbain,
Patrick
NDLR: Les noms de ceux et celles qui nous font parvenir des questions iront dans un chapeau à la fin de l’été. Un tirage au sort sera effectué parmi les noms des participants. Le gagnant ou la gagnante recevra un bon d’achat du Provigo Michel-Ricard, du boulevard Saint-Laurent. Vous voulez participer? Faites parvenir votre question à: journaldesvoisins@gmail.com
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Une partie de l’histoire du quartier Ahuntsic disparaît
La maison Berri est démolie!
La maison Berri est passée à l’histoire, le 27 juin dernier, alors que l’arrondisse-ment, avec le concours d’un entrepreneur en construction, a entrepris les travaux de démolition du bâtiment fortement endommagé par un incendie l’automne dernier.
La pelle mécanique était donc au rendez-vous! L’arrondissement nous assure que certains matériaux, notamment les poutres en queue d’aronde du sous-sol qui sont d’origine, seront réutilisées pour confectionner du mobilier urbain, ou dans de futures constructions, notamment (peut-être) quand sera construite la maison verte prévue dans le plan directeur des berges. Toujours selon l’arrondissement, la décision quant à l’emplacement de cette dernière (soit sur le site de la maison Berri ou un peu plus à l’ouest sur le bord de la rivière) sera prise en 2014. |
Selon un informateur qui s’y connaît, l’emplacement privilégié serait celui du bord de la rivière, soit un terrain neuf, car il permettrait à la fois d’offrir plus de liberté aux architectes et d’éviter des coûts de récupération et de décontamination qu’entraînerait le terrain sur Berri.
En plus des incendies qui ont eu lieu sur le site de la maison Berri, des réservoirs de mazout se seraient déversés au sous-sol, toujours selon notre informateur.(Christiane Dupont) (2014-06-04) |
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BON À SAVOIR
Pas de chien ni de vélo attaché au mobilier urbain!
. Mais qu’est-ce qui est considéré comme du mobilier urbain?
Journaldesvoisins.com a voulu savoir ce qu’il en était à ce chapitre dans Ahuntsic-Cartierville. Le Règlement sur la propreté, à l’article 27, traite de la propreté et de la protection du mobilier urbain. Selon l’article 25, on y apprend que: “Il est interdit de déplacer le mobilier urbain ou de l’utiliser à une autre fin que celle à laquelle il est destiné. ” Selon l’article 27, on y apprend également que: “Sans restreindre la portée générale des articles 25 et 26, il est interdit :(…) 4° d’attacher une bicyclette ou un animal à un arbre”.
“Nous intervenons, dit la porte-parole de l’arrondissement, Karine Tougas, sur requête des citoyens ou lors de constat par notre personnel lorsque la sécurité ou la pérennité du mobilier urbain peut être mise en danger.” Journaldesvoisins.com constate que cela se passe un peu comme dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, semble-t-il. (Par Christiane Dupont) (2014-07-04)
Pour lire le texte publié en libre-opinion dans le journal Le Devoir et écrit par un cycliste, cliquez ici
Pour lire l’article publié le lendemain et donnant droit de réplique à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, cliquez ici
Pour lire le règlement de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, cliquez ici
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Cette semaine: une bibliothèque citoyenne dans Ahuntsic
INITIATIVES CITOYENNES (3)
Jean-Philippe Gaudette et Anik Dumont-Bissonnette invitent depuis maintenant deux ans les citoyens à prendre un bouquin au passage et à faire circuler la littérature tout en alimentant la bibliothèque libre-service. Inspiré par des articles publiés dans divers médias, le couple a décidé d’offrir une parcelle de son terrain au nom de l’amour des livres.
« Pour moi, c’était naturel parce que je trouve important de partager le goût de la lecture avec les citoyens sans que ça ne soit uniquement dans le cadre d’une bibliothèque », explique Anik Dumont-Bissonnette, étudiante à la maîtrise en sciences de l’information et aide-bibliothécaire à la bibliothèque d’Ahuntsic.
S’ils le désirent, les gens sont libres de garder leurs trouvailles sans frais de retard ni remontrances, souligne Mme Dumont-Bissonnette qui aime la notion de liberté entourant le projet Biblio St-Arsène. « C’est vraiment une bibliothèque qui est dans la rue, qui appartient aux citoyens, qui est à leur disposition! Nous, on a juste mis un meuble et quelques livres dedans », résume la jeune femme qui s’en remet aux résidants du quartier pour faire vivre leur initiative.
Projet communautaire
Biblio St-Arsène est devenue un projet communautaire avant même d’être installée au coin St-Arsène et Lajeunesse. Faute d’être un bricoleur, Jean-Philippe Gaudette a lancé un appel sur les médias sociaux pour dénicher le meuble idéal. « Le soir même, j’ai reçu un message d’une personne que je ne connaissais absolument pas qui m’a dit : j’ai commencé à préparer ta bibliothèque, est-ce que tu veux des pattes ou non », raconte encore surpris M. Gaudette.
Depuis, la bibliothèque fabriquée sur mesure ne manque jamais de dons. « Il n’y a pas si longtemps, je suis sorti pour aller faire une course au dépanneur et un monsieur était en train de déposer une pile de 20 ou 25 livres, c’était une collection complète », s’enthousiasme Jean-Philippe. « L’été dernier, on est parti en vacances et la bibliothèque a roulé toute seule. Les gens se la sont appropriée », renchérit Anik.
Les dons prennent parfois même une forme autre que celle d’un bouquin. L’an dernier, une personne a confectionné une vingtaine de signets artisanaux pour le plaisir des usagers de cette boîte aux trésors.
Donateurs mystères
Les livres et les messages s’accumulent au pied de leur demeure, mais le couple ignore d’où ils proviennent. Les donateurs discrets et les usagers souvent timides gardent l’anonymat. Il n’est pas rare qu’Anik croise des promeneurs qui, en la voyant, la saluent poliment avant de poursuivre leur chemin sans s’attarder davantage. « Vous n’avez pas à être gêné, lance l’aide-bibliothécaire à l’attention des passants qui seraient arrêtés par la gêne. La bibliothèque est là pour ça ! »
Malgré l’abondance imprévue de bouquins, Biblio St-Arsène a toujours besoin de bienfaiteurs pour faire le bonheur de ses lecteurs. Les livres pour enfant et les romans ont la cote, mais ils se font plutôt rares. « Dès qu’on en sort, ça part tout de suite », note M. Gaudette en faisant notamment référence à une pile de “J’aime lire”qui s’est envolée aussi vite arrivée.
Avant d’offrir des livres devant leur maison, les propriétaires du 565 rue St-Arsène avaient un doute. Il s’est toutefois rapidement dissipé laissant place à une agréable surprise, l’honnêteté des citoyens. « Il y a un bar près de la maison et des gens un peu éméchés déambulent le soir, mais personne n’a jamais rien fait à notre bibliothèque. Elle n’a pas été déplacée, elle n’a pas été brisée… C’est beau de voir que tout le monde respecte le projet et s’implique en ramenant ses propres livres », souligne Jean-Philippe Gaudette. (Par Elizabeth Forget-Le François) (2014-07-04)
Vous connaissez d’autres initiatives citoyennes d’Ahuntsic-Cartierville (qui ne coûtent rien et qui sont nées du désir des résidants d’en aider d’autres)? Écrivez-nous à: journaldesvoisins@gmail.com
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Intersection à la Tohu
Les 7 doigts de la main repensent encore le cirque,
encore à la croisée des chemins
plus. Dix ans après Loft qui inaugurait la TOHU, une scène circulaire dans le nord de
Montréal (collée sur Ahuntsic), l’entreprise culturelle nous présente sa
dernière mouture, Intersection, un spectacle immersif présenté en grande première dans le cadre de Montréal
Complètement cirque.
C’est un spectacle qu’appréciera tout le monde et pas seulement
les adeptes des arts circassiens. C’est qu’il y a un peu de tout dans ce
spectacle mélangeant prouesses sur scène et dans les airs, théâtre, poésie,
musique, et plus encore.
Les concepteurs avaient pour ce spectacle hors de l’ordinaire
l’enceinte idéale, la
TOHU, en misant sur les 360 degrés. Et les gens peuvent aussi
apprécier ce qu’il y a en retrait, dans les coulisses.
Entrée amicale
D’entrée de jeu, les spectateurs sont invités à fréquenter les
coulisses qui se trouvent aux extrêmes des ‘’rues’’ qui se croisent pour former
l’intersection, la scène. Un immense « plus », bien pensé.
Donc, on peut visiter les quatre stations ou pôles en empruntant
l’une des rues avant d’aller prendre place dans les estrades. Une route d’une
trentaine de minutes nous permettant de voir les costumes ou accessoires
recyclés qui seront utilisés par nos huit artistes dans leurs prestations.
L’on peut même siroter un verre tout en se déplaçant dans une
espèce de brocante : vieux téléviseurs ou système de son pour vinyles, un
vieux piano fait de façon rudimentaire, du ‘’vintage’’ à profusion. Même une
vieille voiture de luxe s’y trouve et elle servira…
Thèmes et personnages
Au carrefour, les chemins invitent à aller à la rencontre de
l’autre. Les artistes polyvalents, d’ici et d’ailleurs, sont à la
recherche d’un petit quelque chose qui manque dans leur vie, pour atteindre le bonheur,
comme l’ont indiqué Gypsy Snider et Samuel Tétreault, responsables de la
direction artistique.
Une vidéo nous montre ces artistes qui librement n’hésitent pas
à parler d’eux, de leur succès et même de leurs travers. Le tout sans
gêne. Les masques tombent, place aux prestations. Pendant 80 minutes, sans interruption, le groupe des huit
s’adonnent à leurs numéros variés, mais toujours précédés d’une belle
introduction. Des empreintes poétiques par ci, un peu de théâtre par là vont
mettre la table avant les prouesses.
Seul ou en duo sur l’incontournable mât chinois, un peu de
trapèze, des chorégraphies ici et là enveloppées par une musique fine bien
choisie, la jonglerie avec le diabolo ou encore les parasols chinois. Des
segments variés, chaudement applaudis par les spectateurs, jeunes et moins
jeunes.
Fin époustouflante
De facture urbaine, on ne sera pas surpris du numéro de la fin
dans lequel notre vielle voiture de luxe à tôle épaisse est le point de mire. On
glisse ou on danse sur la bagnole, on entre et on y sort à volonté, comme vers
la fin alors que l’un des artistes y va d’un déplacement spectaculaire à
l’horizontale. Dangereux mais du plaisir pour les yeux.
Dans l’histoire, les jeunes artistes auront en bout de piste
réussi à apprécier le moment présent, tout en se donnant du tonus pour
l’avenir.
Cirque écoresponsable
Le nouveau spectacle, un gros morceau dans la programmation de
Montréal complétement cirque, est présenté jusqu’au 13 juillet à la TOHU.
Tous les décors et costumes ont été créés a partir de
matériaux d’occasion ou recyclés. On se veut écoresponsable avec une dose
socialo-politique.
A la fin du bloc d’introduction de 30 minutes, les artistes
tapaient de la casserole à travers les spectateurs qui tentaient de se frayer
un chemin. Mais on a sifflé la fin de récréation, un agent qualifiant d’illégal
le tintamarre, rappelant un épisode des carrés rouges. Pour en savoir davantage sur le spectacle, il suffit de cliquer
ici. (Par Alain Martineau) (2014-07-04)
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Plaisir? Erreur, ils travaillent!
Journée de formation pour les employés de MEC
LE COIN COMMUNAUTAIRE…………………………………….
• Mercredis de 11h30 à 13h30
Centre communautaire Ahuntsic (10780, rue Laverdure, dans le stationnement)
• Mercredis de 15h30 à 20h
Parc Tolhurst (Angle Fleury Ouest et Meunier)
• Jeudis de 11h30 à 13h30
Studio d’art Saint-Sulpice (1070A, rue Louvain Est)
Samedi, toute la journée, sur Fleury Ouest, (entre Clark et Saint-Urbain) (Source : Ville en vert)
organisé par Mme Lorraine Pagé, Conseillère de la Ville et présidente
d’honneur de la campagne de financement, qui s’est déroulé le 20 juin dernier
au Bistro Zagrum. Cette participation, en plus de celle amassée avec l’aide
des dons en argent et du soutien de partenaires, permet d’effectuer les achats
de denrées et de matériel scolaire pour près de 360 enfants du quartier
Ahuntsic. Pour contribuer : chèque au CRECA, 10 770 rue Chambord,
Montréal, Québec, H2C 2R8, Magasin-Partage en objet. (Source : CRECA)
Renseignements : 514-484-6666 ou 1-866-484-6664 www.gam-anon.org
(ces numéros de téléphone permettent aussi de rejoindre Gamblers Anonymes).
………………………………….LE COIN DES COMMERÇANTS
Sur La Promenade Fleury
Sur Fleury Ouest
Sur Gouin Ouest
MARCHANDS POUR PARTICIPER À UN MARCHÉ EN PLEIN AIR URBAIN
Vous voulez faire connaître vos produits et services et nouer des liens avec de nouveaux clients? Les souks du boulevard Gouin O. (aux environs de la rue Lachapelle) proposeront à la population un lieu convivial où faire emplettes et découvertes durant 3 samedis consécutifs, soit les 23 et 30 août et le 6 septembre.
Dans l’esprit d’un véritable souk urbain, nous recherchons plusieurs types de marchands, par exemple :
•aliments, incluant des produits frais, du prêt-à-manger ou de la restauration rapide
•articles pour la maison, articles pour la cuisine, artisanat, décoration
•fournitures utiles à la rentrée scolaire, jeux ou livres
•vêtements
Gens d’affaires et commerçants d’Ahuntsic-Cartierville: vous avez des nouvelles, petites et grandes, susceptibles d’intéresser nos lecteurs? Écrivez-nous à journaldesvoisins@gmail.com, ou appelez-nous au 514 770-0858.
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…
Les
souks du boulevard Gouin O. (aux environs de la rue Lachapelle) proposent à la
population un lieu convivial où faire emplettes et découvertes durant 3 samedis
consécutifs, soit les 23 et 30 août et le 6 septembre. Dans l’esprit d’un vrai
souk urbain, on y trouvera une diversité de marchands auprès desquels faire de
bonnes affaires, et aussi de quoi manger.
Ce nouveau marché extérieur sur Gouin O. fait partie d’une initiative concertée de revitalisation de ce secteur. Contact : soukgouino@gmail.com. (Source : Souk Gouin O.)
QUOI FAIRE….QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI
juillet à 20 h. L’auteur-compositeur,
chanteur et slameur propose une électropop planante aux influences aussi
diverses que Funky Family et Radiohead.
Après De lune à l’aube, lancé en 2010, Alex Nevsky nous revient avec
Himalaya mon amour, un joyau pop aux somptueux arrangements qui contient son
lot d’hymnes rassembleurs et fédérateurs.
Atteignant de nouveaux sommets, le poète et rockeur explore un large
spectre musical dans ce nouvel album qui relate avec poésie les hauts et les
bas d’un parcours amoureux. (Source: Maison de la culture)
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- Premier prix, catégorie Opinion, pour “Le bien des autres”, éditorial du bimestriel papier de décembre 2013, aux prix de l’AMECQ
- Gagnant d’une bourse de 5 000 $ au concours Entreprenez à Ahuntsic-Cartierville, édition 2014
- Mention “Coup de coeur du jury” au Concours québécois en entrepreneuriat, CQE Est de Montréal, édition 2014
- Participant à la finale régionale de Montréal au Concours québécois en entrepreneuriat, édition 2014, dans la catégorie “économie sociale”
Journaldesvoisins.com est un journal communautaire d’information fait par des résidants et pour les résidants d’Ahuntsic-Cartierville, et dont le siège social se trouve à Ahuntsic. Notre journal est un bimestriel papier, mais surtout un journal en ligne, chaque vendredi, avec les Actualités hebdomadaires d’Ahuntsic-Cartierville qui se consultent sur le Web à: www.journaldesvoisins.com
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Éditeur désigné et représentant publicitaire: Philippe Rachiele
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Collaborateurs à la rédaction et à la photographie: Élaine Bissonnette, Laetitia Cadusseau, Sandrine Dussart, Samuel Dupont-Foisy, Geneviève Poirier-Ghys, Julie Dupont, Alain Martineau, Maude Dupont-Foisy, Laetitia Cadusseau.
Photos: Philippe Rachiele
Mise en page: Philippe Rachiele et Christiane Dupont
Illustrations originales: Claire Obscure
Caricaturiste: Fanie Grégoire
Correction/révision, version papier: Samuel Dupont-Foisy, Geneviève Chrétien
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Impression, version papier: Hebdo Litho inc.
Distribution, version papier: journaldesvoisins.com
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