Les jeunes du 103e groupe scout Saint-André-Apôtre ont collecté bouteilles et canettes consignées pour plusieurs centaines de dollars. Cette opération pour financer leurs activités est aussi leur façon de contribuer à la vie communautaire, tout en insufflant une prise de conscience écologique.
Cette opération permet aux scouts de financer une partie de leurs camps à l’extérieur. Ils en font en hiver, en janvier pour une fin de semaine, et en été pour quelques jours.
«Ils vont dans Lanaudière ou ailleurs, à l’extérieur de la ville. Les castors [les plus petits] par exemple, partiront un weekend. Les louveteaux se déplaceront cinq jours. Plus ils vieillissent, plus les sorties sont longues. La collecte est l’opération principale pour soutenir financièrement ces activités-là», explique Maude Théroux-Séguin, parent bénévole en entrevue avec le Journal des voisins (JDV). Elle a participé à la collecte qui a eu lieu le 29 octobre.
«Il y a un parent qui part avec quatre scouts dans son auto. Ils sont deux de chaque côté de la rue. Ils frappent aux portes, expliquent la démarche et ce qu’ils font», indique-t-elle.
Chaque groupe scout a un territoire assigné.
Conscience écologique
Certes le but principal est de collecter des fonds, mais au-delà, les jeunes scouts contribuent à leur manière à la vie locale.
«La démarche est très communautaire. On essaye d’insuffler à nos enfants l’esprit d’entraide, de coopération avec une pensée pour la planète», relève Mme Théroux-Séguin.
En plus des contenants consignés, les scouts ramassent des piles usagées et des récipients qui ne peuvent pas être remboursés. Ils les déposent à l’écocentre. Cette aide est bien précieuse pour ceux qui ne peuvent pas se débarrasser de manière écologique de ces déchets.
Organisation
Un mois avant l’opération, les scouts avaient distribué des dépliants pour annoncer la date de leur passage.
«Certains citoyens nous laissent les sacs pleins devant leurs portes avec le dépliant broché», souligne notre interlocutrice.
Le travail des scouts ne s’arrête pas à la simple collecte. Il y a aussi le tri qui se fait selon les grosseurs et les valeurs des contenants.
«C’est quand même une activité qui prend du temps. On y passe de 9 h à 14-15 h et c’est une grosse ruche qui bourdonne», illustre-t-elle.
Alors que le tarif de la consigne augmente, Mme Théroux-Seguin suppose que la collecte va probablement s’amplifier.
Les scouts repasseront au printemps pour la seconde opération du même genre dans l’année. Ils déposeront aussi leurs dépliants dans les boîtes aux lettres. Aux citoyens de préparer leurs bouteilles, canettes et même piles usagées.
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C’est formidable vraiment, surtout la récupération des piles. Belle initiative.
Les plus petits sont les castors, pas les cafards, s’il vous plaît corrigez ça rapidement!
Oh mille mercis, Mme Fournier! Nous avons corrigé l’erreur! Il faut croire que dans la conversation téléphonique entre le journaliste et son interlocutrice, cafard et castor se sont confondus… Ouille, c’est certain qu’un groupe ne porterait pas le nom de coquerelles! Désolée de ne pas avoir vu l’erreur à la relecture! Anne Marie Parent, cheffe de pupitre