Exceptionnellement, le Journal des voisins a accepté de publier six textes résumant les projets de recherche d’étudiants et étudiantes du Collège de Bois-de-Boulogne, à la suggestion de Tiago Rubin, professeur au Département d’économie et d’administration.

1- La mobilisation climatique: les étudiants évaluent les actions des membres du personnel

Des étudiants du Collège de Bois-de-Boulogne ont mené une étude sur les efforts de mobilisation environnementale de la part des membres du personnel et des élèves. Certains résultats démontrent que le personnel est plus engagé que les élèves, contrairement à ce que plusieurs peuvent penser.

Cette recherche permet d’observer des différences entre l’intensité et le type d’engagement effectués par les deux groupes à l’étude. Il est intéressant de noter que seulement 26,9 % des élèves considéraient que les adultes sont impliqués dans la cause climatique par l’entremise de différents gestes, tandis que les membres du personnel sont d’un avis fortement majoritaire (61,7 %) que les étudiants s’impliquent dans cette situation. Cependant, les résultats de notre recherche tendent plutôt à l’inverse de l’idée préconçue que les étudiants s’impliquent plus que les adultes, ces derniers, souvent vus comme réticents.

La croyance aux changements climatiques recule

Selon notre petit échantillon de 82 étudiants et 34 membres du personnel, les professeurs ont répondu adhérer au concept que les changements climatiques causés par l’homme sont bien réels en plus grand nombre que les étudiants. Les chiffres respectifs de 97,1 % (soit une seule personne en désaccord) et 93,9 % (soit 5 personnes en désaccord).

Le compostage n’attire pas que les jeunes

Encore une fois, les réponses suivent la même direction que celles du phénomène de la croyance aux changements climatiques: les membres du personnel (dans 79,4% des cas) composent souvent ou beaucoup ce qui est nettement supérieur en comparaison au 58,5 % des étudiants.

Place aux statistiques

Si l’on reprend les données du choix de donner ou non à un organisme voué à l’environnement, les membres du personnel semblent plus à l’aise avec ce geste que les élèves. Pour les membres du personnel, 50 % d’entre eux seraient prêts à donner, tandis qu’il en est le cas pour 37,8 % des étudiants sondés. Pour établir des liens de nature statistiques, il est nécessaire de supposer que les résultats à notre sondage suivent la répartition des résultats (la distribution) d’un modèle normal.

Une deuxième est de d’établir un niveau de confiance de 95 %. La marge d’erreur associée est de 0,41 % pour les membres du personnel et de 0,32 % pour le sondage des étudiants. Bref, l’intervalle possible serait entre 49,60 % et 50,41 % des membres du personnel qui donnerait à une association charitable et les élèves entre 37,48 % et 38,12 % qui donneraient à un organisme.

Statistiques de l’étude réalisée par des étudiants du Collège Bois-de-Boulogne.

En bref

Il s’avère qu’il y aurait une inclinaison dans la société à ce que ce seraient les adultes qui croient en la cause plus que les étudiants et effectuent davantage d’actions concrètes. Cette constatation visible dans nos résultats choque et permet d’obtenir un portrait de la société.

Ce texte nous a été envoyé par Alexandre Setlakwe, étudiant en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de sa recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines.

2- Impacts de la Seconde Guerre mondiale sur l’image de la femme

Dans le cadre de notre cours d’Initiation pratique à la méthodologie en sciences humaines, nous avons choisi d’explorer les publicités dans les journaux francophones durant la Grande Noirceur, plus précisément l’évolution des rôles de la femme avant (1935), pendant (1942) et après la Seconde Guerre mondiale (1949). En sachant que ce conflit a fait évoluer la place de la femme dans la société, nous cherchions à savoir si ce changement était aussi présent dans les publicités.

En se fiant aux travaux historiques réalisés par le passé, nous avons établi que puisque le rôle de la femme a évolué vers une position plus libérale dans les faits, notamment sur le marché du travail qu’elle a davantage intégré, ce changement aurait pu très bien être également dans les visibles dans ces publicités. Nous avons toutefois été surpris.

Pour parvenir à déterminer s’il y avait bel et bien eu une évolution, nous avons profité des ressources offertes par la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et nous avons analysé 512 publicités issues de journaux aux positions politiques variées, soit La Presse, L’Action catholique, La Patrie, Le Soleil et Le Devoir.

C’est au fil de ces nombreuses publications que nous avons pu observer que la place de la femme dans la société, telle que présentée par les compagnies de l’époque, n’a pas évolué. Le pourcentage de publicités présentant une femme occupant un rôle novateur a stagné et même quelque peu diminué avec les années, passant de 2,02 % en 1935 à 3,36 % en 1942 puis à 1,89 % en 1949. Une légère augmentation est perceptible durant la guerre, mais la proportion des publicités représentant une femme au travail reste extrêmement minime et n’indique pas de réels changements.

Représentation des rôles occupés par les femmes dans les publicités dans les journaux francophones durant la Grande Noirceur, plus précisément l’évolution des rôles de la femme avant (1935), pendant (1942) et après la Seconde Guerre mondiale (1949). Étude réalisée par des étudiant-e-s du Collège de Bois-de-Boulogne.

Toutefois, nous avons remarqué que cette évolution recherchée était partiellement présente dans les articles qui côtoyaient les publicités ciblées par cette étude. Les publicitaires seraient donc plus conservateurs dans leur vision de la femme et leurs publicités ne reflèteraient donc pas une réalité exacte. Même en tentant de trouver un lien, à l’aide d’un test du khi-deux, entre les vêtements portés et l’année de la publicité, aucun lien ne peut être remarqué puisque le résultat de notre test (0,95) est inférieur au seuil minimum (5,99) permettant d’établir un lien, aussi faible soit-il.

En bref, malgré de nombreux changements dans la société, le message véhiculé par les publicités sur le rôle que la femme devrait occuper n’a pas évolué avec la Seconde Guerre mondiale.

Ce texte nous a été envoyé par Anne Desjardins et Antoine Parenteau-Boucher, étudiants en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de leur recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines. 

3- La tricherie au cégep

Cette étude cherche à décrire le profil des étudiants impliqués dans la tricherie scolaire au Collège de Bois-de-Boulogne à l’automne 2023 dans un contexte axé sur la performance académique. Par conséquent, cette recherche vise à répondre à la question suivante : quel est le profil des étudiants qui trichent au Collège de Bois-de-Boulogne à l’automne 2023?

Pourquoi cette étude?

Il est intéressant d’étudier le profil des étudiants impliqués dans la tricherie scolaire au Collège de Bois-de-Boulogne à l’automne 2023 car cela permettra de développer des stratégies ciblées pour promouvoir l’intégrité académique et d’identifier des pistes d’amélioration du système éducatif afin de mieux répondre aux besoins des étudiants.

Raisons de recherche

Un article lu en début de la session d’initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines nous avait fortement influencés à apporter davantage d’informations. Il s’agissait d’un texte intitulé «Étude sur la propension à tricher aux examens à l’université: Élaboration et processus de validation du Questionnaire sur la tricherie aux examens à l’université (QTEU)».

Nos hypothèses les plus plausibles étaient que, depuis la pandémie et l’utilisation de l’intelligence artificielle, la technologie aurait eu un impact significatif sur les cas de tricherie.

Méthodologie de recherche

Un sondage de 18 questions sur la tricherie a été créé. On y retrouvait des questions sur les caractéristiques sociales des individus ainsi que leurs habitudes de tricherie en milieu collégial.

Résultat primordial

Nous avons pu constater, par les réponses obtenues, que 33 % de nos cégépiens trichent, un nombre plutôt élevé, sans compter que notre marge d’erreur sur les 100 répondants était de 9,5 %. Il y a donc de bonnes chances que le vrai pourcentage de tricherie se voie être encore plus fort. Selon nous, l’intelligence artificielle a su pousser la tricherie au niveau suivant.

Répartition des 96 étudiants qui trichent selon leur cote R, au Collège de Bois-de-Boulogne, automne 2023.

Faits surprenants

La cote R des étudiants et leur propension à tricher ont été mises en relation dans le graphique ci-dessus. Premièrement, il est possible de remarquer que les cotes R les plus faibles appartiennent à des étudiants qui trichent. En opposition, les cotes R les plus élevées sont celles des élèves qui ne trichent pas. La cote R moyenne de 29 est aussi représentée par 50 % des étudiants qui trichent. Nous pouvons alors venir à la conclusion que les tricheurs n’obtiennent pas une meilleure cote R pour autant. Ils ont même tendance à avoir les moins bonnes cotes R.

Conclusion

En étudiant la population boulonnaise, nous avons pu conclure que celle-ci a fréquemment recours à la tricherie à la session d’automne 2023. De plus, nous avons conclu que le développement numérique, la pression académique provenant des parents et des étudiants eux-mêmes et leur parcours scolaire sont les facteurs dominants qui favorisent la tricherie scolaire.

Le phénomène est donc tout aussi inquiétant qu’une recherche dans le milieu universitaire disait Frenette et al., 2019. Avec ces nouvelles informations, il sera donc possible pour les établissements concernés de créer des mesures mieux adaptées aux besoins.

Ce texte nous a été envoyé par Sally Alamé, étudiante en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de sa recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines.

4- L’anxiété de performance, une pression toujours plus grande chez les étudiants

L’anxiété de performance, qu’est-ce que c’est?

Elle se manifeste sous une forme d’anxiété lorsqu’une personne se sent sous pression ou évaluée lors d’une tâche ou d’une performance spécifique, elle se manifeste alors très souvent chez les étudiants à cause des nombreuses évaluations durant l’année scolaire. Elle représente un problème important, car elle affecte la santé mentale des étudiants. Nous voulons alors déterminés qu’elles sont les facteurs influençant l’anxiété de performance

Contexte de recherche

Plusieurs études ont été menées sur le sujet, concluant que beaucoup de facteurs influencent l’anxiété de performance, tels que la peur d’échouer, la crainte de décevoir son entourage, etc. Pourtant, peu d’études se sont penchées sur l’implication de la cote R comme facteur de l’anxiété de performance. Une autre étude a même démontré que l’anxiété de performance donnait parfois des émotions positives quand la personne était confiante de bien réussir l’évaluation.

Méthodologie

Pour notre collecte de données, nous avons opté pour un sondage. Pour une analyse efficace des données du sondage, il est crucial d’utiliser des méthodes accessibles et performantes telles que Microsoft Forms. Pour obtenir des réponses concises, nous avions conçu un questionnaire structuré avec plusieurs types de questions, dont des questions à choix multiples et des questions ouvertes.

Résultats

Sur nos 97 répondants, 89 ont affirmé que la Cote R leur causait de l’anxiété, ce qui représente 91 % des participants. De plus, 73 d’entre eux ont affirmé ressentir de l’anxiété de performance.

Résultats de nos recherches

Nombre d’étudiants dont la cote R est une source d’anxiété. Graphique tiré d’une étude réalisée au Collège de Bois-de-Boulogne.

En calculant la marge d’erreur, on peut affirmer qu’avec un niveau de confiance de 95 % (1,96), la marge d’erreur est de 10 %. On peut donc affirmer que 75 % des étudiants subissent de l’anxiété de performance à 10 % près.

Discussion

Les résultats de notre recherche nous permettent de voir que les étudiants sont en général assez stressés, et qu’en plus des facteurs trouvés dans d’autres études, la cote R est aussi un facteur très important dans le système scolaire québécois.

En conclusion, nous espérons que cette étude mènera à plus d’études dans le domaine, pour mieux comprendre les impacts que les jeunes étudiants québécois peuvent ressentir au quotidien dans les établissements scolaires.

Référence

VACHON LAFLAMME, Samuel. BARDI, Luc et LANGLOIS, Frédéric. «Anxiété de performance, perfectionnisme et fonctionnement psychologique auprès d’étudiants en musique». Revue québécoise de psychologie, volume 42, numéro 3 (2021), https://erudit-bdeb.proxy.collecto.ca/iderudit/1084580ar

Marc-André GOSSELIN et Robert DUCHARME. « Détresse et anxiété chez les étudiants du collégial et recours aux services d’aide socioaffectifs », Service social, vol. 63, n1(2017), p. 92, https://doi.org/10.7202/1040048ar

Ce texte nous a été envoyé par Benoit Ouellet, étudiant en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de sa recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines.

5- Étude sur l’évolution du rôle des femmes dans les publicités au cours des années 1945, 1960 et 1980

INTRO

Au cours des dernières décennies, des controverses ont émergé autour du rôle des femmes dans la société. Elles ont rencontré des obstacles considérables pour parvenir à l’autonomie qu’elles connaissent aujourd’hui. Leur représentation dans divers domaines tels que la télévision, le travail et la sphère familiale était souvent stéréotypée et contraignante.

Il est crucial de souligner que ces représentations étaient présentes dans les publicités de l’époque. Ainsi, notre question de recherche principale vise à définir le rôle que jouaient les femmes dans les publicités au cours des années 1945, 1960 et 1980, dans le but de découvrir s’il y a une évolution observable durant ce laps de temps.

CONTEXTE

Pour entreprendre notre recherche, nous nous sommes inspirés de l’article scientifique Boire comme un homme: la masculinité dans les publicités de bière au Québec dans les années 1920, de Marc Myre McCallum, car sa recherche porte sur une cause similaire à la nôtre.

Au commencement de notre recherche, notre hypothèse centrale postulait ce qui suit: nous affirmions qu’il y avait eu une évolution dans le rôle des femmes entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 1980. Grâce à nos résultats, nous avons pu confirmer la validité de notre hypothèse.

MÉTHODOLOGIE

Pour pouvoir tirer des conclusions de cette recherche, nous avons décidé d’analyser plusieurs publicités représentant physiquement une femme dans trois journaux différents, soit Le Devoir, La Presse et Le Nouvelliste. Nous avons choisi de nous focaliser sur des périodes spécifiques, à savoir trois semaines distinctes entre 1945 et 1980, afin de capturer toute évolution significative qui aurait pu survenir au fil du temps. De plus, nous avons opté pour une analyse de contenu, car c’est la méthode qui s’applique le mieux à notre cas.

Voici deux résultats intéressants: on observe une nette diminution dans la représentation des femmes dans les publicités pour des produits ménagers entre 1945 et 1980. De plus, il est observable que les femmes au foyer occupent fréquemment le devant de la scène dans les publicités pour un produit de maison au fil des années.

DISCUSSION

Comme j’ai mentionné plutôt, il y a effectivement une évolution dans le rôle de la femme dans les publicités entre 1945 et 1980. Les femmes vont connaître une plus grande liberté plus que le temps avance. Cela s’observe notamment dans le graphique ci-dessous, où l’on constate qu’entre 1945 et 1980, il y a une diminution de la représentation féminine dans les publicités axées sur les produits ménagers, tandis que, dans le sens inverse, la présence féminine augmente significativement dans les publicités pour les films et pièces de théâtre au fil des années.

Ça témoigne donc de leur participation croissante dans des domaines qui ne sont pas simplement confinés aux stéréotypes traditionnellement associés aux femmes. D’ailleurs, il est à noter que dans l’échantillon de 156 publicités que nous avons examiné, 20,5 % des femmes persistent à jouer des rôles traditionnels. Cette donnée est soumise à une marge d’erreur de 6,5 %, avec un niveau de confiance aussi élevé que 95 %.

CONCLUSION

En résumé, au fil des décennies, la femme a indéniablement évolué au sein de la société, profitant d’une liberté grandissante qui se manifeste clairement dans le domaine des publicités. La recherche est cruciale, car elle met en lumière l’accroissement de l’implication des femmes dans divers aspects de la société, au-delà des rôles traditionnellement attribués.

Ainsi, grâce à nos résultats, nous pouvons affirmer que notre hypothèse était valide. Bref, ces constatations répondent pleinement à la question de recherche : une transformation notable de la place des femmes entre 1945 et 1980 a bel et bien eu lieu.

Ce texte nous a été envoyé par Karim El Amrani Joutey, étudiant en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de sa recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines.

6- L’évolution du rôle des femmes dans les publicités entre 1945 et 1980

Introduction

Même s’elle remonte à plus d’un siècle, la bataille pour l’égalité des sexes est encore d’actualité dans notre société. Plusieurs inégalités sociales, politiques ou administratives perdurent encore aujourd’hui. Alors, devant cette injustice, nous avons trouvé la pertinence d’effectuer une recherche sur l’évolution du rôle des femmes examinée à travers l’analyse de publicités sur une période étendue, précisément de 1945 à 1980. Nous soutenons l’hypothèse donc, qu’il y a eu une évolution de l’image de la femme entre 1945 et 1980.

Contexte de la recherche

Nous avons voulu effectuer une recherche sur un sujet qui n’avait pas été encore énormément recherché et qui selon nous était très pertinent à analyser. Selon nous, en 35 ans, il était impossible qu’il n’y ait pas d’évolution. Cette recherche a été réalisée dans le cadre de notre cours d’initiation pratique à la méthodologie en sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne.

Méthodologie 

Pour ce faire, nous avons analysé une variété de publicités mettant en scène des femmes dans différents journaux. Nous avons choisi trois journaux: La Presse, Le Devoir et Le Nouvelliste qui se trouvent dans la Grande bibliothèque et Archives nationales numériques du Québec.

Nous avons d’abord sélectionné trois années (1945-1960-1980) dans lesquelles nous avons pris une semaine différente pour chacune d’elles. Nous avons ensuite analysé la totalité des publicités trouvées selon ces critères: le journal, la date, le produit vendu, le style vestimentaire de la femme, son rôle joué et si elle était accompagnée.

Résultats principaux

1945: Elles sont montrées comme des femmes au foyer avec de longues robes mettant de l’avant beaucoup de produits ménagers et alimentaires. Elles étaient souvent accompagnées d’enfants et d’un mari dans les publicités.

1960: Les femmes commencent à être plus montrées comme des travailleuses, elles sont moins représentées comme femmes au foyer dans les publicités. De plus, leurs habits changent puisqu’elles portent énormément plus de jupes avec un veston et des talons hauts comme vêtements de travail. C’est aussi dans ces années que le mouvement féminisme commence à prendre place même s’il n’est pas très accepté.

1980: Les femmes commencent à beaucoup plus dévoiler leurs corps dans les publicités. Par exemple, elles posent pour les publicités de films pornographiques et aussi pour des magasins de lingerie. Elles s’affirment plus et montrent beaucoup moins le côté de femmes au foyer.

Discussion

En observant nos résultats, nous constatons qu’il y a bien effectivement eu un changement. En regardant le graphique ci-dessous nous observons que les produits ménagers ont considérablement baissé. D’ailleurs, les publicités à caractère pornographique ont explosé en nombre à partir de 1980. Ces constats sont normaux puisqu’avec la monté de l’ampleur du mouvement féministe, les femmes ont acquis plus de liberté individuelle à montrer leur corps comme bon leur semble. De plus, avec une marge d’erreur de 6,5 % et un niveau de confiance de 95 %, nous avons trouvé que 20,5 % des femmes occupent un rôle traditionnel sur 156 publicités.

Conclusion

En bref, nous avons clairement pu observer une assez grande évolution concernant le rôle des femmes dans les publicités en Amérique du Nord entre 1945 et 1980. Cette recherche est importante, car elle nous a permis d’en apprendre énormément et c’était très intéressant de voir comment les femmes ont réussi à se sortir du stéréotype de femmes au foyer et à s’affirmer de plus en plus aux yeux de la société. Certes, ce n’est pas parfait du tout. Même en 2023, il y a encore des enjeux à régler, mais nous avançons à petit pas.

Les images sont tirées du site de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BanQ), 2006.

Ce texte nous a été envoyé par William Labelle et Luna Vadlamudy, étudiants en Sciences humaines au Collège de Bois-de-Boulogne. Il s’agit d’un article résumant les résultats de sa recherche réalisée dans le cadre du cours Initiation aux pratiques et méthodologie des Sciences humaines.



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LANGEVIN, Yves
LANGEVIN, Yves
11 Mois

Félicitations aux étudiants du Collège de Bois-de-Boulogne pour leur implication dans le développement des connaissances !

Sally
Sally
11 Mois

Je vous remercie énormément !

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