Pour Miguel Arevalo, dg du Service communautaire aux réfugiés et aux immigrants (SCRI), auparavant le Centre Scalabrini, l’heure tourne, mais les réponses attendues et qui pourraient le rassurer ne viennent pas vite!
Obligés de quitter les locaux de l’Église Sainte-Rita, tel que journaldesvoisins.com vous l’avait annoncé en janvier et en mai derniers, et maintenant déménagés à l’Église Saint-Rémi située à Montréal-Nord, le Centre a toutefois reçu une fin de non-recevoir de l’arrondissement de Montréal-Nord: pas possible d’y installer des chambres pour réfugiés en raison du zonage.
Non seulement, le directeur général du SCRI a-t-il dû coordonner un premier déménagement à la suite de la décision des Pères Scalabriniens de vendre le lieu de culte de Ste-Rita pour en faire des appartements, mais en plus, il doit en coordonner un deuxième.
«Au plan légal, nous avons jusqu’au 21 juillet, pour quitter Ste-Rita, et jusqu’au 31 juillet, maintenant, pour quitter St-Rémi.»
Entrepôt et locaux recherchés
Installé dans un édifice à bureaux sur Henri-Bourassa Ouest, non loin de Bois-de-Boulogne, Miguel Arevalo multiplie les contacts pour trouver à la fois un entrepôt pour ranger le matériel des chambres qui étaient destinées aux réfugiées que le SCRI héberge normalement, mais également un lieu, si possible dans Ahuntsic, pour installer bureaux, locaux et chambres pour réfugiées.
À l’origine, le SCRI avait annoncé qu’il devait déménager ses pénates à l’Église Transfiguration of Our Lords, dans Cartierville, mais au final, pour les mêmes raisons qu’à Saint-Rémi maintenant, la transition n’a pu se faire.
Le coût du loyer est certes problématique; les locaux n’étant pas gratuits. Le SCRI bénéficiait d’un loyer de faveur à l’Église Sainte-Rita.
«L’arrondissement cherche grandement à nous aider, en ce sens, a-t-il répondu à journaldesvoisins.com, identifiant le directeur de la culture, des sports, des loisirs et du développement social, Laurent Legault, et le chef de cabinet du maire Gagnier, Robert Dolbec, parmi ses contacts privilégiés pour l’aider à se sortir de ce guêpier.»
L’avenir du SCRI n’est pas assuré, pour l’instant, mais son fondateur ne perd pas espoir. Il ajoute que toute suggestion ou proposition intéressante serait la bienvenue.
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