Alors que le confinement se prolonge, il peut être difficile pour les couples de durer, ou de ne pas se «chamailler»... Ceux qui habitent ensemble passent plus de temps que jamais dans le même espace, tandis que ceux qui sont séparés trouvent le temps long. Or, est-il possible de devenir amoureux et former un couple solide pendant la COVID-19? Trois jeunes résidants d’Ahuntsic-Cartierville ont accepté de répondre aux questions du JDV. 

 

En voyage après à peine une semaine! 

Au début de l’été, Eugénie Blondeau passait du temps sur une application de rencontres pour s’amuser. Elle ne s’attendait cependant pas à trouver l’amour aussi rapidement! Toutefois, sa réalité a changé lorsqu’elle a fait la rencontre de Patrice Piché. 

« On s’est parlés quelque temps, puis on est allés à une première date au parc Lafontaine… à 10 heures du matin avec une bouteille de vin, raconte-t-elle. Ça a tellement bien été qu’on a presque commencé à habiter ensemble directement! »

Eugénie Blondeau et Patrice Piché

Une semaine plus tard, les jeunes amoureux sont partis en voyage sur la Côte-Nord ainsi qu’aux Îles-de-la-Madeleine. Peu après, ils s’envolaient pour la Grèce. 

Or, l’arrivée de la deuxième vague a compliqué les choses pour Patrice et Eugénie. Bien qu’elle soit originaire d’Ahuntsic, Eugénie étudie présentement à l’Université de Sherbrooke. Le couple se fréquente donc uniquement durant les fins de semaine. 

« Le fait de devenir un couple pendant la pandémie fait en sorte que c’est pratiquement la seule personne que je vois, explique Eugénie. C’est sûr que j’ai appris à le connaître beaucoup plus qu’il n’aurait été possible de le faire en temps normal! »

Rencontre fortuite dans un parc

Félix Guilbault et Laurélie Ménard ont également fait connaissance l’été dernier, lorsque les restrictions liées à la pandémie étaient moins sévères. Leur rencontre a eu lieu par le biais d’une amie commune qui a organisé une rencontre dans un parc. 

Après leur rencontre, Félix et Laurélie ont appris à se connaître à travers diverses activités extérieures. 

« On a passé énormément de temps dehors aussi longtemps que possible, confie Félix. Elle habite dans Saint-Laurent, mais on se débrouille pour se voir, que ce soit à vélo, en transport en commun ou à pied. »

Les deux tourtereaux sont ensemble depuis cinq mois et tout va pour le mieux malgré la distance qui les sépare! 

Félix Guilbault et Laurélie Ménard

Se connaître à travers un écran

Au printemps, Flavie Petermann combattait l’ennui en faisant des appels vidéo avec un groupe d’amis le soir. Ce faisant, elle a appris à connaître Emilio Leduc et ils sont maintenant un couple. 

« On habite à une minute de marche l’un de l’autre et on a fréquenté la même école primaire, mais on ne se connaissait pas vraiment, mentionne-t-elle. On avait des amis en commun, mais on ne s’était jamais vraiment parlé! » 

Flavie Petermann et Emilio Leduc

À force de faire des appels vidéo de groupe, les deux ont progressivement fait connaissance et, peu à peu, des appels vidéo de couple ont débuté! Par la suite, ils ont commencé à prendre des marches dehors, pandémie oblige. 

« On se promenait plusieurs heures, le soir, et quand le confinement est devenu moins strict, on a pu aller l’un chez l’autre et c’est ainsi qu’on est devenu un couple! »



Restez informé

en vous abonnant à notre infolettre


Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.

Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.

Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.

S'abonner
me prévenir de
guest
1 Commentaire
Les plus vieux d'abord
Nouveau d'Abord Avec le plus de votes
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
ShazaLove
ShazaLove
3 Années

Bonjour,
Je rejoins le ressenti de ces témoignages. Au contraire, le désir de connexion entre les femmes et les hommes n’a pas diminué pendant la crise du Covid-19 ! Et les distractions extérieures étant moindres, cela a pu conduire à des conversations plus enrichissantes, plus profondes avec l’élu(e) de son cœur. D’ailleurs, certains médecins recommandent les rencontres virtuelles comme un moyen sûr pour les gens de s’engager les uns avec les autres, en particulier pour les personnes souffrant de problèmes de santé. Mais j’ajoute une chose essentielle : si la situation actuelle nous angoisse ou, au contraire pas du tout, ce n’est qu’ensemble que nous trouverons la solution qui conviendra le mieux à l’un et à l’autre ! La communication, qu’elle soit virtuelle ou non, est la base des couples solides dans la durée 😉

Vous pourriez aussi aimer ces articles

Pourquoi Ahuntsic-Cartierville est-il toujours aussi attractif?

Le volume de la population d’Ahuntsic-Cartierville continue de croître. Les nombreux atouts…

Ces itinérants qui dérangent

  Le sentiment d’insécurité autour de l’itinérance semble plus lié à un…

Un suspect de vols de colis Amazon et… de vélos arrêté à Ahuntsic

Un homme a été arrêté le 22 novembre pour vols de colis…

Les brèves de la semaine dans Ahuntsic-Cartierville – 29 avril

  Chaque lundi, le Journal des voisins fait le tour de nouvelles…