Il y en a qui ont hâte au 14 mai, d’autres s’en inquiètent. Une chose est certaine toutefois en ces temps changeants, le masque ne sera plus exigé dans les lieux publics dans une semaine. Il reste que, son obligation sera toujours en vigueur dans les transports en commun et dans le milieu hospitalier.
Cette décision de la santé publique, certes attendue, intervient alors que la situation s’améliore de manière tangible de jour en jour au Québec.
« Tous les indicateurs sont à la baisse, que ce soit le nombre de cas, le nombre d’employés de la santé positifs, les hospitalisations, les absences dans le réseau de la santé ou chez les élèves du secondaire et du primaire », a énuméré le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau, en conférence de presse le 4 mai.
Parallèlement à cet allègement significatif des mesures de prévention contre la COVID-19, les Québécois âgés de 18 ans et plus peuvent demander maintenant leur quatrième dose de vaccin. Avant cela, cette quatrième injection était disponible uniquement pour les 60 ans et plus ainsi que les personnes immunosupprimées.
Cet élargissement de la vaccination permettrait d’assurer une protection plus étendue de la population alors que les services de santé de la province sont convaincus qu’une septième vague frappera le Québec cet automne, ce qui demanderait un « nouvel effort de vaccination ».
« On n’est pas à l’abri d’une surprise qui va nous porter à ajuster une série de mesures », a prévenu le Dr Boileau. Il a évacué toutefois l’intention d’obliger une nouvelle fois le port du masque partout.
Et dans nos quartiers ?
Localement, cette situation qui s’améliore se confirme dans les chiffres, notamment des cas enregistrés dans les CHSLD puisqu’on ne compte plus aucun malade de la COVID-19 à Berthiaume-du Tremblay alors que cet établissement recensait trois cas le premier mai. Légaré est sorti du tableau alors qu’il en signalait deux, le 3 mai.
Ne reste que Notre-Dame-de-la-Merci avec 18 cas et Cartierville avec quatre.
Selon les données publiées par les autorités de santé, plus aucune résidence pour personnes âgées d’Ahuntsic ou de Cartierville ne compte d’éclosions.
En début de mois, il y en avait 12 à Rosalie-Cadron, huit à Chartwell Bois-de-Boulogne, quatre à ORA, deux aux Deux aires et trois à Gouin. Les jardins Millen comptaient 15 personnes malades le premier mai. Ils n’étaient plus que sept le 3 mai. Il n’y en a plus du tout actuellement.
Dans les hospitalisations, le tableau est moins évident. À l’hôpital Fleury, le nombre de cas est passé de 23 le premier mai, à 14, quatre jours plus tard. Le nombre est stable à Jean-Talon avec 18 cas.
Toutefois à l’hôpital du Sacré-cœur de Montréal, à Cartierville, une hausse est à signaler. Le nombre de lits occupés par des malades COVID est passé de 35 à 44 entre le premier et le 4 mai.
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