Plusieurs résidants d’Ahuntsic-Cartierville se demandent pourquoi il y a si peu d’options de services d’autopartage et de libre-service dans l’arrondissement.
Car2go ne dessert pas présentement Ahuntsic-Cartierville, tandis que Communauto a 14 points des service dans Ahuntsic-Cartierville, mais ceux-ci sont très éparpillés et sur des terrains privés. Les véhicules en libre-service de Communauto ne sont pas disponibles dans l’arrondissement.
Un citoyen qui a questionné les élus à ce sujet lors du dernier conseil d’arrondissement est resté bredouille devant le manque d’information de la part des élus ahuntsicois. À la question « est-ce que je peux faire une demande pour qu’on puisse autoriser ces services? », le conseiller Pierre Desrochers a répondu en haussant les épaules en silence. Et quant à la possibilité d’autoriser des vignettes universelles pour les véhicules en libre-service, M. Desrochers a simplement dit: « Je ne peux pas répondre ».
Pas de vignettes universelles
Selon Projet Montréal, le maire de Montréal Denis Coderre et les élus de son parti bloquent l’implantation de Car2Go et d’Auto-mobile (Communauto). « Pour le libre-service, il faut stationner la voiture quelque part. Les compagnies peuvent se mettre sur des terrains privés, mais ils ne peuvent pas les laisser sur la rue, parce qu’elles n’ont pas de vignettes universelles – c’est ça qui est bloqué par l’administration Coderre.»
Montréal prévoit émettre seulement 800 vignettes de stationnement universelles en 2016.
Montréal est la seule ville au monde où un service de véhicules en libre-service n’est pas disponible au centre-ville, ajoute Mme Thuillier. « On est complètement à contre-courant. » « Il y a une incompréhension totale des enjeux actuels au niveau de la mobilité. L’Équipe Coderre est toujours dans un modèle où chacun a sa voiture. »
Les deux entreprises concurrentes Car2go et Communauto se sont d’ailleurs unies pour dénoncer les politiques de la Ville de Montréal à l’égard du nouveau règlement municipal sur les véhicules en libre-service. De plus, les deux compagnies dénoncent le fait qu’elles sont forcées d’électrifier leur flotte plus rapidement. Elles ont indiqué qu’elles ne sont pas contre l’électrification de leur flotte, mais précisent que Montréal n’a pas encore suffisamment de bornes de rechargement pour desservir tous ces nouveaux véhicules.
Montréal avait annoncé qu’elle ne délivrerait plus de permis pour les véhicules autopartage à essence afin d’électrifier progressivement la flotte de VLS. Mais la Ville a récemment décidé qu’à compter de janvier prochain, 1100 permis pour voitures à essence ou hybride (soit 165 permis de plus qu’il était prévu), et 240 permis pour VLS électriques seront émis, pour un total de 1340 permis.
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