Ébauche du paysage entourant le site Louvain Est (Source : OCPM)

La démarche de consultation citoyenne en lien avec le redéveloppement du site Louvain Est se poursuit. Le 13 avril dernier en soirée se tenait une rencontre citoyenne sur l’architecture de paysage au site Louvain Est. Deux étudiantes à la maîtrise en architecture de paysage à l’Université de Montréal embauchées à titre d’assistantes de recherche pour le site Louvain Est ont présenté des options d’aménagement des secteurs du site en lien avec les enjeux de gestion des matières résiduelles et des eaux pluviales.

À travers leurs propositions d’architecture de paysage, le parti-pris des deux chercheuses Marie-Pierre Turcot et Iona Sobral est de favoriser l’engagement de la communauté envers les objectifs environnementaux de l’écoquartier.

Leurs objectifs sont de rendre les infrastructures attrayantes, d’assurer leur facilité d’accès et de favoriser leur appropriation par les résidants. Elles ont aussi comme but de susciter la collaboration des résidants en les sensibilisant aux enjeux de gestion des déchets et de l’eau.

Partage de biens et de connaissances

Les deux chercheuses proposent d’installer des cabanons de partage pour les outils de jardins, semences, semis et tables de récolte. Ces cabanons seraient des espaces de partage de ressources et de biens communs.

Elles proposent aussi des ateliers de réparation, des formations, une bibliothèque d’outils, un bazar et une friperie saisonnière.

Compost et recyclage

Pour ce qui est du compost et du recyclage, les chercheuses ont plusieurs idées.

Elles proposent des composteurs en deux points du jardin communautaire pour faciliter l’accès.

Elles proposent aussi un point de collecte de verre sur le site.

Autre idée : des conteneurs semi-enfouis pour la collecte du recyclage. Les conteneurs semi-enfouis sont une alternative au système de collecte des déchets traditionnels à Montréal dans les bacs sur roues. Ces conteneurs semi-enfouis ont un aspect esthétique qui peut mieux s’harmoniser avec l’architecture et ils ont une plus grande capacité qui permet donc de réduire le nombre de conteneurs nécessaires. Par contre, leurs coûts d’acquisition et d’installation sont plus élevés.

Gestion des eaux de ruissellement

Marie-Pierre Turcot et Iona Sobral ont présenté différents concepts de noue végétale*, de jardin de pluie et de place inondable comme infrastructures paysagères de gestion des eaux.

Un jardin de pluie est un espace planté esthétique favorisant la biodiversité. Une végétation dense et arbustive peut permettre une bonne absorption des eaux de ruissellement.

La noue (fossé) végétalisée fait en sorte que l’eau et la végétation pourraient ruisseler d’un bout à l’autre du site rappelant l’effet d’une rivière.  Elle permet notamment de maximiser la rétention de l’eau. Les citoyens pourraient en apprécier la fraîcheur et s’y tremper les pieds.

La place inondable permettrait d’attirer les rassemblements. La place peut se transformer et servir à différentes fins en fonction de son inondation. L’espace de jeu peut devenir une scène ou une patinoire notamment.

L’eau et la végétation pourraient ruisseler d’un bout à l’autre des lieux rappelant l’effet d’une rivière (source : OCPM)

Conclusion

Au final, le but de cette présentation était de montrer comment les aménagements du futur site Louvain Est pourraient participer au dynamisme social tout en minimisant les impacts du quartier sur l’environnement.

Plusieurs questions et commentaires ont émané de cette présentation à laquelle 31 personnes ont assisté.

Une séance de questions et réponses, organisée par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), aura lieu le mercredi 21 avril à 19h.

Les informations détaillées concernant cette consultation publique se trouvent à ce lien: https://ocpm.qc.ca/fr/louvain-est.

*Selon Wikipédia, une noue végétale est « (anciennement aussi noë) une sorte de fossé peu profond et large, végétalisé, avec des rives en pente douce, qui recueille provisoirement de l’eau de ruissellement, soit pour l’évacuer via un trop-plein, soit pour l’évaporer (évapotranspiration) ou pour l’infiltrer sur place permettant ainsi la reconstitution des nappes phréatiques ».



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