DORÉNAVANT, journaldesvoisins.com publiera vos lettres ouvertes au moyen d’un lien sur nos Actualités de la semaine, si:

  • le sujet est pertinent;
  • le propos est respectueux;
  • le sujet concerne le territoire d’Ahuntsic-Cartierville (et non un sujet qui y est étranger);
  • votre texte contient un maximum de 300 mots;
  • votre texte est en format WORD (et non en format PDF);
  • votre texte est lisible et compréhensible.
  • votre texte est signé, et contient votre adresse (nous ne publions pas les lettres anonymes – mais nous ne publierons pas votre adresse).

En outre, prenez note que nous ne publions pas plus que deux lettres par année du même signataire pour donner la chance à tous et à toutes, et éviter les redondances. (C.D.)

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Pourquoi les concepteurs n’ont-ils pas pensé à ça?


Photo

La dalle de béton construite au métro Henri-Bourassa n’est pas assez longue et la chaussée est déformée. (Photo : Philippe Rachiele)
Bonjour,
 
Je voudrais ajouter une constatation à l’article « Ainsi fond, fond, fond… »

 À la station de métro Henri-Bourassa, angle Berri et Henri-Bourassa, côté sud-ouest, la Ville a construit une dalle de béton à l’endroit où les pneus des autobus faisaient des dommages.

Mais voilà, ils  ne  l’ont faite pas assez longue! De nouvelles cavités se développent en avant et en arrière de la plaque de béton. Ce sera donc à refaire, entrainant un coût plus élevé que si tout avait réalisé du même coup.

 Où se cachent les fonctionnaires qui font ce genre de bêtises?
PS – Un autre genre de « bêtises » des concepteurs. Dans deux édicules de la station de métro Henri-Bourassa (près de Berri et au terminus d’autobus côté sud), des marquises ont été construites pour protéger les voyageurs des éléments.
Or, quand il pleut, les deux font dégoutter l’eau abondamment sur la tête de ceux qui sortent ou qui attendent un autobus. Depuis des années, sans que ce soit corrigé.
 
Robert Aubin
Le 31 juillet 2016
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Élargissons les trottoirs!!!

Nos villes subissent l’assaut de milliers de voitures. Que ce soit le Boulevard Charest à Québec, le Boulevard Henri-Bourassa à Montréal, Le poids de la circulation automobile fait fuir bien des gens vers la banlieue. La solution? Élargir les trottoirs. 

Un grand boulevard urbain devrait offrir de larges trottoirs. Pas un trottoir de petite rue de banlieue. Plusieurs de nos grands boulevards ne sont pas des endroits où il fait bon vivre. Tout le monde qui y passe a très très hâte d’en sortir au plus sacrant. Automobilistes, piétons ou cyclistes, il n’y a pas grand monde qui souhaite passer son dimanche au coin Saint-Laurent et Henri-Bourassa à Montréal. Pourtant, on pourrait en faire un endroit chic et de bon goût avec peu d’investissement. Vous vous dites que je suis fou ? Regardons ce qui se fait ailleurs : plusieurs grandes villes ont de grands boulevards  offrent de larges trottoirs et le résultat est totalement différent : des terrasses de café remplies, des arbres, des aménagements paysager en font des lieux où il fait bon vivre.  Le meilleur exemple est celui des Champs Élysées à Paris. Les meilleurs restos au monde et les commerces les plus réputés de la planète y ont pignon.

Les Champs Élysées  

Plus près de chez nous : Time square à New York. Autrefois une place hyper achalandée par les voitures, est aujourd’hui, une  place remplit de terrasses et de gens qui y consomment.

Rapprochons-nous encore plus : Québec, la belle capitale, a remplacé la hideuse autoroute Champlain par un magnifique boulevard. Ici, c’est plus qu’un large trottoir qu’on y a installé, c’est un large parc linéaire. L’autoroute est devenue un boulevard urbain aujourd’hui fréquenté par des milliers de touristes chaque année. Même Montréal a sa magnifique rue bordée par un très large trottoir : McGill Collège. Aller demander aux gens qui y passent, aux commerçants qui y ont pignons ce qu’ils en pensent.

Plusieurs de nos boulevards urbains devraient recevoir ce même traitement et subir un élargissement de trottoir. Là où cela existe déjà, c’est au bonheur des commerces et des citoyens, et la circulation automobile, principale hantise n’en a pas –curieusement- souffert. Si c’est possible à Time Square, à Paris, au centre-ville de Montréal, c’est aussi possible ailleurs et ces secteurs s’en trouveront grandement revitalisé.

Pour développer et créer de la richesse, il faut des Boulevards attrayants, où il sera agréable de déambuler. La solution : retrancher la moitié des voies de circulation et élargir les trottoirs d’autant. Y planter des arbres, y faire des aménagements floraux, installer des terrasses et même des stationnements. Élargir les trottoirs, une solution à faible coût, pour offrir aux résidents  un milieu de vie, un lieu de rencontres, d’échanges entre citoyens.

Alors, vous adorerez y passer votre dimanche après midi au coin de Saint-Laurent à contempler votre joli boulevard!

Charles Reny 
2016-07-29
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Référendum sur la mosquée d’Ahuntsic-Cartierville, des chiffres qui en disent long

Le référendum populaire concernant la mosquée de la rue Legendre a fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. En tant que membres du comité citoyen, nous tenons à rétablir les faits, et à fournir notre éclairage, bien différent de celui diffusé par les médias.
Il s’agit d’une demande de dérogation au zonage pour permettre à un centre culturel établi illégalement depuis 2 ans de devenir une mosquée, sur une rue commerciale d’Ahuntsic. Installé dans un ancien restaurant, ce centre culturel servait de salle de prière. Après dénonciation, les responsables ont été forcés de demander une dérogation au règlement de zonage. Malgré une très vive opposition des citoyens à l’assemblée du conseil municipal de septembre 2015, à cause de réels problèmes de stationnement dans le secteur et de privilèges dont semblaient bénéficier certains citoyens, les élus municipaux ont entériné la dérogation. Notre seul recours était la tenue d’un référendum, qui a eu lieu dimanche 5 juin 2016 et a mené à la victoire du NON. Comme l’a indiqué Pierre Desrochers, conseillé du district Saint-Sulpice, «L’exercice démocratique s’est tenu dans les règles de l’art».

Aller au-delà du salissage
Depuis ce NON, voilà que les médias se sont acharnés à nous discréditer, voire à nous diaboliser. Nous sommes affublés de tous les maux: islamophobie, paranoïa, irrationalité, intolérance, mesquinerie, « meneurs de claques » selon les termes de Lise Ravary. «L’islamophobie a gagné» est la première phrase de l’article d’Hugo Duchaine dans le Journal de Montréal. On prête aux citoyens des intentions qui seraient autres que celles évoquées. Dans un article de Judith Lussier intitulé «La peur a parlé», on parle d’exclusion des minorités, d’un référendum qui a «soumis le sort d’une minorité stigmatisée à la volonté d’une majorité insécure». Les alertes au racisme sont lancées, et Haroun Bouazzi, d’AMAL Québec, en profite pour justifier sa demande de commission d’enquête sur le racisme systémique. M. Bouazzi parle même de dictature de la majorité sur la minorité musulmane, et même d’hystérie honteuse à l’encontre du culte musulman.

En fait, il s’agit, ni plus ni moins, d’une demande d’accommodement religieux, qui n’a pas passé le test de l’acceptabilité sociale. Devrons-nous l’enfoncer de force dans la gorge des résidents? Des demandes semblables de dérogation en zone commerciale avaient été demandées et refusées dans notre quartier pour des églises, comme ce fut le cas de l’Église évangélique Mont de Sion qui s’est rendue en cour supérieure et de deux autres cas d’églises qui ont été également refusés. Pourquoi alors l’accepter pour une mosquée? Comme l’a souligné le conseiller municipal M. Desrochers, les responsables de la mosquée sont simplement appelés à trouver un emplacement pour leur salle de prière «dans un secteur de l’arrondissement qui le permet de plein droit».

La non-objectivité journalistique et le parti-pris pour le camp du «oui» est flagrant. Aucun journaliste n’a, par exemple, daigné rapporter le fait que toutes les affiches électorales en faveur du NON, soit 150 en tout, aient été arrachées aussitôt que posées, un geste parfaitement illégal.
 
Rétablissons les faits           
Le plus scandaleux pour nous sont ces insinuations, plus ou moins explicites, que ce référendum serait une preuve de stigmatisation d’une minorité par la majorité. Mais de quelle minorité et de quelle majorité parle-t-on au juste, alors que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville compte une trentaine de groupes culturels, des Italiens aux Polonais, en passant par les Chinois, les Vietnamiens, les Haïtiens, les Indiens ou les Pakistanais?

Le dépouillement des bulletins de votation révèle une toute autre réalité qu’un affrontement entre musulmans et majorité québécoise «de souche». Sur les 1117 personnes du quartier St-Sulpice inscrites sur la liste électorale, la participation au référendum a été de 43%, soit 486 votants. Nous avons relevé un grand total de 123 noms francophones d’origine québécoise inscrits sur la liste, dont seulement 34 sont allés voter, soit 7% des votants.  Pour avoir un portrait plus complet, nous avons également comptabilisé les noms à consonance arabe. Sur 126 inscrits, 81 sont allés voter, soit 17 % des votants. En d’autres termes, 76% des votants, sont d’origines diverses, en dehors des deux catégories précédentes. Comment peut-on alors parler de majorité ayant voté contre la minorité? Même si tous les Québécois dits de souche avaient voté NON, ce ne sont pas eux qui auraient pu faire basculer l’issue du scrutin. En fait, aucun groupe culturel n’a pu faire fléchir, à lui seul, le résultat du vote. Peut-on alors suggérer aux chroniqueurs et autres «journalistes», que la vision d’une majorité qui opprime une minorité n’a tout simplement aucun fondement?
 
À qui profite la désinformation?
Comment se fait-il qu’une initiative citoyenne pour refuser un changement de zonage soulève autant de passion de la part des médias et fasse l’unanimité contre elle? Comment se fait-il que les résidents soient ainsi pointés du doigt, qu’on leur prête des intentions malsaines, «laides» selon le terme même utilisé par Lise Ravary dans sa chronique? Serait-ce pour se donner bonne conscience, une occasion de se blanchir sur le dos des citoyens? Voilà, nous avons identifié les racistes, les islamophobes, et ce n’est pas nous. Certains y ont même trouvé l’occasion de justifier l’appel à une commission d’enquête sur le racisme systémique au Québec. Force est de constater que ces gens ne savent pas de quoi ils parlent. La diabolisation de citoyens ayant  voté non pour diverses motivations est apparemment fort utile pour les intérêts politiques et médiatiques des uns et des autres.

Au-delà de l’incompréhension et du mépris face à notre action, nous déplorons tout particulièrement cette campagne de désinformation qui divise les résidents, fait croire à une animosité entre majorité et minorité et nourrit l’hostilité entre les Québécois de diverses origines. Nous espérons que nos chiffres auront aidé à rétablir les faits et à aller au-delà de la rectitude et des intérêts politiques. 

Jean-Paul Lahaie, au nom du comité citoyen du NON
2016-06-17
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Le nom du parc Ahuntsic
Lettre ouverte à monsieur Pierre Gagnier, 
maire de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville

Monsieur le maire, comme bien des gens du quartier, je trouve que ce serait une mauvaise idée de débaptiser le parc Ahuntsic, ce parc qui fait partie de notre patrimoine et de nos souvenirs depuis 1948.

Voici quelques bonnes raisons de renoncer à cette idée:

1. Ahuntsic est un des très rares noms amérindiens qui subsistent sur l’île de Montréal, à part Hochelaga.
Par respect pour les premières Nations, et nonobstant le fait qu’Ahuntsic était probablement un Français, évitons donc de faire disparaître ce nom, où qu’il soit. À la veille du 375ième anniversaire de Montréal, ce serait un bien mauvais message à envoyer.

2. Il y avait d’autres humains qui vivaient ici avant nous, il y a 400 ans, ce n’est pas mauvais de s’en rappeler de temps en temps.

3. Les Braves d’Ahuntsic devraient comprendre ça, eux dont le nom et le logo réfèrent précisément aux Amérindiens.

4. Le 25 juin 1625 le père Nicolas Viel et son assistant Ahuntsic, au retour d’une expédition d’évangélisation, se sont noyés – ou ont été noyés – dans les rapides de la rivière des Prairies.

Ahuntsic et Sault-au-Récollet sont deux toponymes qui évoquent cet événement, et qui pour cela méritent une certaine pérennité.

5. La saga autour du nom du pont Champlain nous a prouvé que débaptiser un endroit, ce n’est pas une bonne idée, surtout quand il s’agit de biffer un ancien toponyme évoquant notre Histoire.

6.  Il y a beaucoup de gens en 2016 qui ont malheureusement (ou heureusement, c’est selon) une faible conscience historique; ils vivent dans le présent et leur rétroviseur ne voit pas plus loin que le passé récent. C’est pour ça que l’attribution des noms des lieux publics n’est pas confiée à monsieur et madame tout le monde.
J’espère que les responsables de la toponymie de la Ville de Montréal vont rappeler à l’ordre le maire Coderre et nos élues, Mélanie Joly et Christine St-Pierre, qui ont donné un appui prématuré à cette idée.

7. Il y a certainement d’autres endroits pour honorer le grand Maurice Richard. Peut-être dans le nouveau développement qui verra le jour dans le secteur de la prison Tanguay?

En tout cas, de grâce, pensez-y avant de débaptiser!

Louis L’Heureux
Ahuntsic, le 16 mai 2016

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Non au changement de nom du parc Ahuntsic!

Toponymie  pour changer nom parc « Ahuntsic » pour « Maurice Richard »

Je suis « née » et « native » d’Ahuntsic. J’ai 62 ans. Voici mon opinion :

L’espace vert du parc Ahuntsic nous a été donné comme « parc ». En plus, faisant suite aux mémoires des années 1980.
La population montréalaise et touristique connait ce parc « Ahuntsic » (historique) : pour ses activités estivales ( festiblues, fête de la famille en juin, OSM, concerts gratuits Campbell) et sportives (en été et en hiver) avec nos jeunes, nos enfants et petits-enfants.

Ce parc doit conserver son nom « Ahuntsic » à cause de « son histoire » et « mon histoire ».
Il existe déjà un parc nommé « Maurice Richard » près de la rivière des prairies, près de la dernière résidence de feu Maurice Richard : on y voit le lever et le coucher du soleil. En plus, il existe un aréna Maurice Richard depuis de nombreuses années. Une statue de Maurice Richard serait bien face au Centre Bell, lieu des «  Canadiens » au hockey.
Shirley Marcelle Blanchard 
Ahuntsic, le 13 mai 2016
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De Lord Durham à aujourd’hui …

Les publications du JDV du mois de mars avaient une connotation historique assez intéressante à suivre… un peu tardivement, suite à un temps de réflexion, j’ose et me permets d’émettre mon opinion.

  • Commençons par M. Éloi Melançon-Vinet qui souhaiterait changer le nom de la rue Durham dans la foulée du changement de nom des prix du cinéma québécois qui portait le nom du cinéaste Claude Jutra. Monsieur Vinet traduit peut-être un ressentiment face à Lord Durham et il n’est pas le seul, moi-même je n’ai pas beaucoup d’empathie à son égard…  Ça remonte à loin, à 1837-1838, suite à la révolte des Patriotes, nous n’avons pas oublié parce qu’au Québec ¨On se souvient ¨… Venu ici pour enquêter sur ce qui s’est passé et faire un rapport sur les événements, Lord Durham déclare que ¨Nous sommes un peuple sans histoire et sans littérature¨.  Nos grands historiens Seguin, Ouellet, Vaugeois affirment que malgré cette critique sévère des francophones, il est vrai de dire que ceux-ci étaient peu éduqués. Entre 1830-1839 une personne sur quatre est instruite. Toute autre race que la race anglaise y apparaît dans un état d’infériorité… Comment aurait-il pu en être autrement ? Nos braves colons étant occupés à défricher ou à essayer de cultiver leur petit lot de terre.  Avant d’arriver au Bas-Canada, Durham était passé par les États-Unis qui étaient déjà en pleine révolution industrielle; quand il arrive ici, croyant trouver une nation anglaise depuis la conquête par son peuple en 1760, il découvre que 70 000 habitants vivent encore comme s’ils étaient sous la domination de la France; il en est fâché et de retour à Londres il exigera l’union du H-C et du B-C en 1840, espérant l’assimilation de notre peuple pour nous tirer de notre infériorité. Finalement, cette 3ème constitution qui visait à unir les colonies du Haut et du Bas Canada tournera en une totale désunion. Nous gardons le nom de la rue Durham parce qu’il a provoqué l’éveil de notre nationalisme, puis que nous devons être fiers du chemin parcouru…même si ce fût une longue période de 1840 à la révolution tranquille des années 1960.
  • L’autre article était celui de M. Pierre E. Lachapelle incitant à une ou à des rencontres pour discuter de l’orientation de l’après fermeture du ¨ Musée Sault-au-Récollet, Cité Historia ¨ et de ce qu’il adviendra de l’aspect historique bien amorcé de notre arrondissement. Malgré cette faillite, il faut reconnaître le travail effectué par toutes ces personnes qui ont contribué à faire du Sault-au-Récollet un lieu attirant et intéressant. Tout n’est pas perdu l’église, la maison du pressoir, le bistro vont demeurer… nous y retournerons, nous y allions moins parce que tout est éphémère, les temps changent et nous nous tournons vers autre chose… il faut être très prudent avant de se lancer dans des projets de grande envergure… et comme dirait notre jeune économiste Pierre-Yves McSween se poser la question : ¨En avons-nous vraiment besoin ¨?

 En ce qui concerne des rencontres, je trouve que notre JDV est une excellente tribune, toutes les personnes intéressées peuvent s’exprimer et faire des suggestions; d’autant plus que l’effondrement de Cité Historia et ce qui suivra est hautement d’intérêt public, chez les Grecs de la Grèce antique ça débattrait fort.  C’est bien beau de penser à des projets mais il faut que nos représentants les prennent en considération, que les consultations ne soient pas réservées  au secteur concerné mais à tout l’arrondissement, et pas uniquement quand il s’agit de mosquées.

Je ne serais pas très partante pour l’édification d’un autre musée en raison d’un coût élevé qu’exigerait une telle construction et de courir le risque que trop d’arbres soient encore coupés …  Cité Historia doit servir de leçon, il faut éviter de se lancer dans des projets qui ne reçoivent pas l’approbation des gens concernés et qui susciterait qu’un engouement passager. De nos jours, pour rendre un musée intéressant, vivant, il faut la nouvelle technologie, il faudrait faire appel à Moment Factory… ( on ne veut plus lire les artefacts recouverts d’une vitre ), encore là l’intérêt s’étirerait sur quelques années, puis après désertion, désintérêt… Les temps changent, nous-mêmes les adultes et encore plus les jeunes nous ne sommes pas passionnées par l’histoire, 90 % des gens trouvent ça plate, ennuyant, dépassé, sans intérêt, en plus ils ont déjà tout vu cela à la télé… Il y a 19 musées sur l’île de Mtl, il faudrait peut-être commencer par fréquenter ceux-là.

Par contre, nous aimons tous nous promener en ville ou mieux marcher la ville… Faire ressortir le cachet  historique d’AH-C serait-il un  projet réalisable ? À plus petite échelle ne pourrions-nous pas imiter Boston, Paris et la Nouvelle-Orléans en Louisiane ?
 Boston a créé ¨Boston Freedom Trail ¨, le Chemin de la liberté ¨ un chemin de brique rouge qui guide les gens sur 4 kilomètres à travers l’histoire de Boston.

¨C’est lors d’une balade à pied que l’on s’immerge le mieux dans Paris ¨. C’est impressionnant le nombre de circuits pédestres proposés à Paris. Il y a des itinéraires prévues en fonction des familles, des circuits botaniques pour les amateurs d’horticulture, d’autres pour les passionnés d’architecture, d’histoire, de la gastronomie, de la mode… et parfois très originaux comme ¨Paris, nez en l’air ¨ ou à la recherche d’anecdotes ou de petites histoires assez colorées. À l’avant-garde, dans cette ville-lumière, les randonnées peuvent se faire seul (e ) avec un audio-guide.
 L’état de la Louisiane dont la capitale¨ New-Orleans¨ est classée ¨ville historique¨, ce critère l’emportant sur son jazz résonnant partout dans la ville et dont on ne se lasse pas…,  une cité donc marquée par les guerres qui sévissaient en Europe tout comme ce fut le cas pour notre Nouvelle-France. Elle était  notre¨ demi-sœur¨. La défaite de la France obligea cet empire à céder cette belle Louisiane en partage à l’Espagne et à la Grande-Bretagne en 1762, mais vers les années 1800 elle la récupère, hélas trois ans plus tard Napoléon la vend aux USA (  sans doute besoin d’argent pour 15 M  ). Apparentée à nous? Et comment! Ce sont deux jeunes montréalais, Pierre Le Moyne d’Iberville navigant le Mississippi jusqu’à son embouchure qui est le fondateur de la Louisiane; et son plus jeune frère Jean-Baptiste sera celui qui développera la ville de N-O. Loin de garder rancune, cet état est fier de son passé français affichant la fleur de lys quasi partout et en grand nombre, en insérant à travers leur jazz des chansons françaises lors des défilés, le quartier le plus réputé est le ¨French Quarter¨ et puisque les touristes français sont attirés par cette ex-colonie, il y a plein de visites guidées en français , visites faites à pied évidemment.

 Ici à Ahuntsic-Cartierville, notre arrondissement regorge de noms et de lieux qui ont marqué notre histoire, nous circulons sur ces rues qui portent le nom de ces personnages célèbres Iberville, Bruchési, Papineau ,Bourassa, Gouin, et bien d’ autres…Il  y a les églises et les couvents des sœurs ou des collèges de garçons qui ont laissé des traces du côté de la religion et de l’éducation, la prison de Bordeaux, les casernes de pompier, l’architecture de nos maisons, celles du régime français ou de la période victorienne, ou plus  modernes à partir des années 50-60 jusqu’à nos jours, tous nos artistes ou sportifs qui ont marqué les rues où nous habitons présentement. Il me semble que nous pourrions miser là-dessus pour faire un pas de plus, pour rendre notre histoire moins lointaine, plus près de nous, et qui pourrait peut-être intéresser un plus grand nombre de gens, des plus jeunes aux plus âgés.

Mon article se veut sans prétention, il pourrait être l’amorce d’une ou des pistes de solution afin de susciter l’intérêt d’un plus grand nombre d’intervenants… d’ajouter un dynamisme supplémentaire à celui qui existe déjà, d’apporter des idées optimistes en cette période de dépression provoquée par Cité historia… à partir de nos artistes de la rue qui chassent notre humeur parfois morose jusqu’à ceux qui embellissent notre environnement comme les architectes et les urbanistes, les commerçants et les restaurateurs qui font de notre quartier la joie de vivre et la substance même de notre ville. Je ne peux nommer tous les ordres, mais tous nous sommes importants pour faire de notre univers un lieu dynamique et en progression. Ça demande un certain courage j’en sais quelque chose, mais mettez votre gêne de côté et enrichissez-nous de vos idées.

Catherine Tremblay
Résidente d’Ahuntsic.  
29 avril 2016

L’encadrement des lieux de cultes dans Ahuntsic-Cartierville

Suite à la récente demande de lieu de culte du 406 Legendre, je me suis questionnée sur la pertinence et le besoin d’une telle demande. Quelle ne fût pas ma surprise de constater la présence de 22 mosquees dans et aux abords de notre quartier sur un inventaire de 56 sur l’ensemble de l’île de Montréal, soit environ 39% de ce total. Cette réponse m’est venue d’une résidente qui m’a répondu « qu’elle ne voulait pas que ses enfants fréquentent un lieu dans lequel elle ne connaissait pas les usagers ». Mes enfants ont fréquenté plusieurs lieux d’activité (Saint-André Apôtre, collège Bois-de Boulogne, Union des Familles de Ahuntsic etc…). Je leur ai confié mes enfants en toute quiétude pendant de nombreuses années. La question ici est : peut-on tous avoir dans notre cour un lieu de culte qui correspond à nos critères d’évaluation?

Diane Thibaudeau
15 avril 2016
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Le maire Coderre veut les écoles

Lors d’un récent passage à Télé-Québec, Denis Coderre a réitéré son intention de prendre à charge le parc immobilier des écoles à Montréal. Étonnamment, à ce jour, les médias sont demeurés peu loquaces sur le sujet.

Pourtant les enjeux sont aussi sérieux que multiples. D’une part, la complexité de l’exercice de transfert d’infrastructures, dont la majorité, est en état de décrépitude. D’autre part, les avantages escomptés au plan économique et, au premier chef, celui des opportunités vers l’amélioration des services dédiés à une clientèle demeurent à déterminer.

Repenser la vocation de l’école, vers l’école multifonction
Bref, il serait certainement avantageux de faire place dans les écoles aux organismes offrant des services complémentaires à l’éducation et aux familles en besoins de soutiens. Ainsi donc, l’école de l’avenir devra être conçue et aménagée de façon à répondre aux attentes de sa communauté.

Dans cette optique, il est d’intérêt de rappeler que pour fins scolaires, nos écoles construites à grands frais sont utilisées moins de 200 jours par année et demeurent libres en soirée. Il y a donc sous-utilisations d’espaces récupérables au bénéfice des communautés locales.

Également d’intérêt de constater que les commissions scolaires sont une particularité canadienne. En Europe francophone ou plus près de nous aux États-Unis, les villes et municipalités ont à charge les écoles et le personnel enseignant.

Place pour au débat non partisan
Peut-on espérer pour ce projet prometteur un débat en dehors de la partisannerie politique? À cet égard il serait sage de la part du maire de créer des comités indépendants  afin d’explorer à fond les opportunités de convergences entre le domaine scolaire et services communautaires. Convergence souhaitable pour une panoplie d’organismes communautaires répartis sur le terrain, dont la cohérence demeure pour ceux-là et pour les instances gouvernementales un défi insurmontable.

Fernand Lavigne
Le 25 mars 2016
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Cohabitation cyclistes, piétons et automobilistes

En réaction au texte sur la cohabitation entre cyclistes, piétons et automobilistes (NDLR : mag papier d’avril), je m’étonne qu’à chaque fois qu’on aborde ce sujet dans les médias, on ne mentionne pratiquement jamais l’obligation pour les cyclistes de respecter le code de la route de même que le danger qu’ils représentent en roulant à toute vitesse sur les trottoirs. Ceci est particulièrement frappant en hiver où les rues devenues impraticables pour les cyclistes, ceux-ci se rabattent sur les trottoirs mettant en danger les piétons.

Comme piéton, j’ai davantage peur des cyclistes que des automobilistes, surtout qu’à trois reprises mon chien et moi avons été heurtés par des cyclistes qui roulaient sur le trottoir.
Je propose donc que, à l’instar des motos, le vélo soit interdit comme moyen de transport en hiver et que son utilisation soit limitée à des sentiers qui leur seraient réservés. Le vélo l’hiver, c’est parfait en Floride.
 
Alain Bougie
Mars 2016
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​Nuisances de l’aéroport Dorval-Trudeau

Bonjour Monsieur le Ministre,

J’ai la chance de vivre en plein coeur du quartier Ahuntsic à Montréal depuis près de 25 ans.  Je suis à même de témoigner de la dégradation de la qualité de vie dans le quartier en raison de la circulation des avions au-dessus de nos foyers.  Dommage que les gouvernements fédéral, provincial et municipaux ne se soient pas mieux concertés.  Mirabel était la solution idéale à courts, moyens et longs termes pour le Québec et le grand Montréal.  Des liens rapides et directs entre le centre-ville et l’aéroport <<régional>> Dorval auraient permis d’assurer la pertinence, la rentabilité et la pérennité de Mirabel.  En espérant que, maintenant que vous occupez un poste de pouvoir et de décisions, vous ferez preuve de davantage de vision et de préoccupation pour l’intérêt publique et la qualité de vie.

Certes le bruit nous agresse.  En été, il n’est pas rare qu’en pleine nuit ou tard le soir le niveau sonore dans la maison est inacceptable.  Pour ma part, je suis également préoccupé par les risques à la santé et la sécurité.  Avez-vous évalué les risques associés à la combustion des produits pétroliers utilisés?  Quels contaminants sont rejetés dans l’atmosphère et retombent sur nos potagers et nos habitations.  Y aurait-il des produits cancérogènes par hasard?  S’il-vous-plaît, rassurez-moi.  En ce qui a trait à la sécurité, nous pourrions en discuter longuement…  Est-ce que votre ministère a procédé à une analyse de risque complète?

En espérant M. Garneau que vous et Mme Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville, appuyiez les citoyens d’Ahuntsic pour que cessent cette situation qui a assez duré.

Gilles Mercier
Citoyen d’Ahuntsic
(2015-02-026)
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Texte de réflexion à la suite de l’incendie 
de la salle paroissiale de l’Église de la Visitation.
 
La sauvegarde de nos trésors et la diffusion de notre histoire: parce que nous sommes en 2016.

Au cœur du site du patrimoine de l’Ancien village du Sault-au-Récollet, l’église de la Visitation se dresse fièrement. Toujours fréquentée comme lieu de culte et de diffusion culturelle, nous pouvons avancer qu’elle est entre bonnes mains.
 
L’incendie survenu dans la sale paroissiale de l’église de la Visitation le 11 janvier dernier, nous rappelle la fragilité que lui confère l’omniprésence du bois dans son architecture. Cette église patrimoniale (1749) a été classée monument historique par le gouvernement du Québec en 1974.
 
Dans certaines villes d’Europe on aperçoit parfois dans des musées, des pièces architecturales, des objets et des tableaux de grande valeur, qui ont été retirés de monuments réputés sensibles aux sinistres. Les originaux ainsi mis à l’abri sont remplacés la plupart du temps par des copies.
 
L’incendie du 11 janvier dernier et les trésors qui se trouvent à l’intérieur de l’église de La Visitation, nous fournissent matière à réflexion, quant à la sauvegarde de notre patrimoine historique dans le Nord de l’île de Montréal.
 
Mais où conserver ces biens collectifs en sécurité me direz-vous, tout en permettant au public de les voir et d’en profiter ? Dans un musée moderne, qui serait établi dans notre arrondissement.
 
À l’autre extrémité de ce site patrimonial se trouvent les ruines de l’Ancien externat Sainte-Sophie (1858),  propriété de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), incendiée en 1997. Un bâtiment distinctif, qui a connu le sort des édifices historiques qui perdent un usage actif et qui deviennent souvent la proie des vandales.
 
Madame Mélanie Joly, au moment de la campagne électorale d’octobre dernier, a pris un engagement relativement au site du patrimoine de l’Ancien village du Sault-au-Récollet.
 
Ne faut-il pas profiter de cette ouverture, pour poser la question du patrimoine historique d’Ahuntsic-Cartierville et de sa conservation, d’une manière plus large ? Pouvons-nous faire preuve de clairvoyance et avoir un peu plus d’ambition pour notre culture et notre histoire régionale ? 
 
Madame Marie Montpetit, députée du comté de Crémazie à l’Assemblée nationale représente le gouvernement du Québec, premier responsable de la culture et du patrimoine au Québec. Madame Mélanie Joly, députée d’Ahuntsic-Cartierville à la Chambre des communes est ministre du Patrimoine canadien.
 
Nous sommes en présence d’un duo de personnes élues, qui pourraient unir leur énergie pour évaluer l’idée d’un musée : sa pertinence, ses coûts, son utilité, les bénéfices attendus pour la collectivité et son potentiel touristique pour le Nord de l’île de Montréal ?
 
Le patrimoine et l’histoire sont des composantes importantes de notre arrondissement. Le temps serait-il venu d’en discuter ensemble, pour savoir quelle direction et quels moyens nous voulons prendre pour les préserver et les mettre en valeur, pour le bénéfice du plus grand nombre de personnes ?
 
 
Pierre E. Lachapelle
Résidant d’Ahuntsic
Mardi 25 février 2016
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Nuisance sonore de la circulation aérienne

À l’Honorable ministre des Transports du Canada, Marc Garneau,

Je vous écris pour vous demander d’intervenir dans le dossier de la nuisance sonore de la circulation aérienne  aux alentours de l’aéroport Mtl-Trudeau.

Ce serait une longue lettre d’expliquer en détails tous les faits, les conséquences pour les citoyens et toutes les démarches entreprises depuis des années à ce sujet.

Vous aurez je crois sous peu l’occasion de rencontrer les représentants de l’’organisme ‘Les Pollués de Montréal-Trudeau’  qui pourront vous donner toutes les informations pertinentes.

Cet organisme fait d’ailleurs un travail tout simplement remarquable et ce sans grands moyens pour tenter d’informer le population et d’obtenir en vain  d’ADM des modifications qui permettrait d’atténuer les effets négatifs sur la population jouxtant les corridors aériens. On parle ici d’un population qui s’étend davantage dans les quartiers environnants (Ahuntsic, Villeray, Ville Mt-Royal) que ce qu’ADM démontre par une méthodologie complètement dépassée et biaisée pour maintenir le mythe que la nuisance s’est atténuée dans le temps.
 
Sur une note personnelle, j’habite Ahuntsic depuis 30 ans  et il ne m’est plus possible de dormir en paix sans utiliser les bouchons d’oreille assez puissant pour couvrir 30DB à cause principalement des vols nocturnes fréquents soit de 23 :00PM à 7 :00AM. La situation s’est dégradée au cours des années, même si mon audition avec l’âge a elle diminuée.

Vous comprendrez qu’on ne peut suggérer d’utiliser à une population des bouchons…. et que la solution ne réside pas  à ce moyen mais à revoir des politiques d’une industrie.
 
Celle qui est proposée et soutenue par l’ensemble de la population , par les élus municipaux, par les experts en santé publique est pourtant simple. C’est une solution que plusieurs pays modernes (ex : Australie) ont même ratifiés par loi, soit un réel couvre-feu sur les vols aériens (sauf urgence) de 23 :00 PM à 7:00 AM.
 
Nous sommes tous pour la modernité, le développement économique, Nous sommes tous conscients par contre qu’il doit exister un équilibre aussi avec la qualité de vie et la santé physique et mentale d’une population.  Aucune autre industrie ne pourrait opérer dans un milieu urbain et causer dans cette plage horaire de sommeil de la majorité de la   population  une telle nuisance ou pollution sonore. Alors pourquoi accepter que l’industrie aéronautique de transport transgresse ses normes ?
 
Des balises claires doivent être données à ADM pour que leurs opérations se fassent dans un cadre respectueux de la population environnante.
 
J’espère que vous aurez une écoute attentive  sur les enjeux de santé publique et que des mesures seront prises à court-terme ,
 
Mes sincères salutations,
 
Sylvain Bruneau
Résidant d’Ahuntsic

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Reconsidérer le pavillon d’accueil du parc Basile-Routier, pourquoi pas…?

Dans le JDV du 5 février M. Pierre E. Lachapelle, biologiste, a fait une analyse scientifique concernant l’éventualité d’un pavillon ou d’un chalet d’accueil sur la rue du Park Stanley, à l’est du Pont-Viau, là où existe  encore un boisé même si déjà plusieurs arbres furent abattus.

Cette analyse exhaustive ajoute un poids considérable à la remise en question de ce projet. Monsieur Lachapelle dresse un portrait global de l’état actuel de nos parcs, là où il y reste encore des arbres. Il y aura 60 arbres abattus pour le pavillon d’accueil, et 300 000 frênes frappés par l’agrile devront être coupés seulement sur l’île de Montréal. M. Lachapelle se demande si les élus ou évaluateurs ont bien fait le tour de l’emplacement pour ce pavillon, si l’on y tient à tout prix et à un prix exorbitant ?  Pourquoi ne pas préconiser le terrain de l’ancienne clinique municipale, cet édifice maintenant rasé par le feu, lequel était située à l’angle de  Berri et de Somerville. Ajoutant : ¨Cette option pour un chalet d’accueil a-t-elle été évaluée selon les règles de l’art ? ¨

Un constat. Si  auparavant nous choisissions d’habiter  AH-C. pour ses arbres matures, ses espèces variées, pour leurs fleurs printanières, la fraîcheur procurée tout au cours de l’été, ce temps semble révolu…

M. Benoît Galarneau  qui fut le premier à appuyer sur la sonnette d’alarme, le 24 janvier 2015, écrivait dans  son article  ¨La Maison ( pas ) Verte ¨, ce projet de 4M de dollars est bien plus qu’un simple chalet de parc. Il comportera des petites salles d’exposition et de réception, un petit restaurant et de vastes terrasses complèteraient le volet halte de repos pour les cyclistes et amants de la nature. ¨
Où sont les trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler ? Ces deux spécialistes  M. Lachapelle et  M.Galarneau sans se connaître et se consulter proposent l’emplacement de la maison Berri, celle-ci ayant déjà une empreinte au sol. L’externat Sainte-Sophie  est aussi suggéré, cet endroit où  ¨ les magnifiques vestiges en pierre ne demandent pas mieux qu’un tel usage lui soit convoité…¨ Ce lieu proposé de façon si poétique… nous souhaiterions quasiment que ce site soit retenu…

Quant à moi, je crois qu’à trop vouloir embellir nous risquons de dénaturer AH-C ?  Les résidents d’Ahuntsic ont-ils manifesté ce besoin ? Les personnes qui habitent ici sont des gens de tous les âges, de toutes les classes de la société, des  jeunes familles; leur point commun à ces personnes c’est qu’ils aiment la tranquillité, la nature, se tenir en forme, tout en  profitant des bienfaits de la promenade et des parcs… Ce projet tient-il  compte des habitudes de vie des résidents de notre arrondissement ?
 
Modifier ne signifie pas de tout arrêter. Montréal serait une ville « intelligente » semble-t-il, notre parcours pourrait le devenir également si au lieu de déboiser on identifiait tous nos arbres le long de la rivière et celui du boisé. Il y a un truc électronique déjà existant  à ce sujet, je crois. La formule papier-plastique collée à l’arbre demeure toujours plus pratique.

Modifier ne signifie pas de tout arrêter si les résidents sont consultés. Si le souhait est de faire de l’animation certains jours de l’été, ou de permettre aux gens de faire des pique-niques comme au parc Tolhurst quand la fine cuisine de rue nous convie à ce bonheur estival.  
Modifier n’est pas de tout arrêter si on veut faire de ¨ ce parcours quasi mythique ¨ un lieu de rencontre adapté à l’environnement. Cela n’empêche pas d’y mettre une touche esthétique, architecturale, pour des ajouts indispensables, par exemple pour un kiosque ou un abri comme lieu de rassemblement ou en cas d’averses imprévues.  

J’arrive à l’incontournable… oui, il faut des toilettes, c’est même indiscutable. Il nous faut des sanisettes comme à Paris. Nous avons longtemps ri des toilettes en Europe, déjà depuis 20 ans ils nous ont dépassés. Deux ou trois sanisettes bien réparties seraient sûrement appréciées. À vélo, les toilettes de Sophie Barat et celles de Nicolas Viel ne sont pas loin. À  pied, avec des enfants, accompagné d’un chien ( il faut l’avoir à l’œil… ) ,ou  pour les personnes âgées ou handicapées, les toilettes  sont toujours  loin… Pour reprendre Marie-France Bazzo qui se plaît à demander ce dont telle ville a besoin? Pour AH-C  ce sont des toilettes années 2000.

M. Galarneau terminait sa lettre sur ¨La Maison pas Verte ¨ en écrivant que le développement durable exige réflexion, astuce et sacrifice. On pourrait se priver de ce projet et utiliser les fonds autrement. Bâtir un édifice inutile est la pire offense à faire à l’environnement.

Nous en sommes-là… à vous demander un sacrifice…
Si la nuit porte conseil, souhaitons que les jours en fassent autant… !

Catherine Tremblay
Résidante d’Ahuntsic

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Soixante arbres abattus pour le chalet d’accueil du parcours Gouin 
Un geste étrange en pleine crise de l’agrile du frêne

La décision d’abattre 60 arbres pour laisser place à un chalet d’accueil situé sur la rue Basile-Routhier me laisse interrogatif et inquiet sur la place de l’arbre, la qualité de l’environnement et les dépenses publiques dans notre arrondissement. Surtout au moment où l’agrile du frêne a dans sa mire environ 300 000 arbres à Montréal.
 
Je suis allé examiné les troncs des arbres, qui ont été abattus au cours de la semaine du 18 janvier dernier. Biologiste de formation, j’ai eu de la difficulté à trouver 12 troncs d’arbres montrant des signes de maladie. D’ailleurs, encore l’été dernier, les cimes des arbres abattus étaient toujours garnies de feuillage.
 
Pourquoi déboiser un secteur qui fournit de l’ombre et de l’air pur grâce à des arbres bien établis ?  Le terrain municipal situé angle Berri et Somerville est déboisé depuis plus de 60 ans. Est-ce que cette option pour un chalet d’accueil a été évaluée selon les règles de l’art ?
 
C’est gentil pour les cyclistes et les marcheurs d’offrir des équipements sanitaires. Ceux-ci existent déjà au complexe sportif Sophie-Barat et au parc Nicolas-Viel. Et pour ce qui est de l’ancienne clinique municipale, angle Berri et Somerville, elle comportait certainement ce type d’équipements, avant qu’un feu détruise lourdement l’édifice, qui est aujourd’hui rasé.
 
La canopée, étage supérieure d’une forêt, ici des arbres, est loin d’être suffisante dans Ahuntsic, malgré la réputation du quartier. La plupart des parcs sont des déserts: les arbres matures sont rares et les pourtours des plaines de jeu sont dépourvus d’arbres.
 
Quand on plante de jeunes arbres les troncs sont de la grosseur d’un poteau de signalisation. Il faudra attendre 20 ans avant d’obtenir un impact significatif sur la qualité de l’air et la température ambiante. C’est le cas des plantations récentes dans ce secteur, qualifiées d’arboretum.
 
Pour parler d’un véritable arboretum, il faudrait simplement allonger le regard vers la cour avant de l’école secondaire Sophie-Barat, située au 1239 Gouin Est. La communauté religieuse des Dames du Sacré-Cœur y a laissé un héritage vert réel, maintenant entre les mains de la CSDM, donc entre nos mains, citoyens et citoyennes. Qui se préoccupe à l’arrondissement et à la CSDM de consolider cet acquis, situé justement sur le boulevard Gouin.

Pierre E. Lachapelle
Baccalauréat en biologie (UQAM)
Résidant d’Ahuntsic
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Un cri d’alarme

Non, il n’y a pas le feu mais il y eut et il y aura d’autres coupes d’arbres.

Si vous vous promenez sur la rue du Parc Stanley, à l’est du Pont Viau, il y a une assez grande pancarte avisant la population que ce sera sur cet espace encore boisé pour l’instant où sera érigé éventuellement le pavillon d’accueil du Parcours Gouin dont la construction doit débuter au cours de l’année 2016. Déjà des arbres ont été coupés le long de la rue Basile-Routhier. Ce pavillon sera à énergie nette zéro et à panneaux solaires.

On saccage le boisé mais on nous console avec l’énergie propre… Il est aussi dit que les panneaux solaires seront implantés le long de la rue Basile Routhier afin de préserver la quiétude des lieux, le couvert forestier et la vue panoramique sur la rivière Des Prairies.
Les arbres abattus étaient déjà visés, semble-t-il, en raison des problèmes phytosanitaires et structuraux ou à caractère envahissants… Les espèces visées sont : l’érable à Giguère, le peuplier, le nerprun, l’aubépine et l’orme.

Naive, je pensais qu’il y avait seulement les frênes qui étaient atteints de maladie… On a découvert des problèmes à d’autres espèces. Comment s’énonce le proverbe suivant déjà ¨Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage …  ? ¨ Il y a quelques années, alors qu’un de mes lilas vieillissait mal et que je pensais le couper, un sage en visite chez-moi m’avait répondu ¨Les japonais regardent mourir leurs arbres ¨.

Autre consolation, tous les arbres seront remplacés et s’ajouteront aux 50 arbres déjà plantés ailleurs dans le parc. Bonne et triste nouvelle à la fois car les arbres plantés demeurent longtemps des fouets.
Dans une lettre ouverte écrite le 19 novembre 2015 par Mme Lise Labonté, elle exprimait combien le peu d’aménagement déjà amorcé sur la rue du Parc Stanley, un centre d’accueil tenu par des étudiants, des jeux pour les enfants, les cyclistes profitant des grandes chaises pour se reposer ou pour lire, sa marche de santé plus stimulante, combien ce rajeunissement rendait cette rue plus conviviale. Le seul point négatif provenait des gens du voisinage qui ont exprimé des inconvénients éprouvés au cours de l’été. On pourrait croire que nous pourrions s’en tenir là… sans pavillon !

Catherine Tremblay
Résidante d’Ahuntsic

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Patinoires:
Doit-on accepter une baisse des services dans notre quartier?

Difficile à expliquer pourquoi à Ahuntsic-Cartierville où nos jeunes ne bénéficient pas de glace réfrigéré (comme celles des canadiens) comme dans plusieurs quartiers défavorisés de la ville.. aucune glace naturelle de hockey n’est actuellement disponible.

On comprend bien la nécessité dans des quartiers défavorisés d’avoir des équipements adaptés pour faire bouger nos jeunes au lieu de les laisser dans le désoeuvrement.

Mais est-ce que pour ça on doit accepter une baisse de service dans notre quartier. Est-ce qu’on croit que tous les jeunes dans Ahuntscic-Cartierville  ont des parents riches et sont en skis au Mont-Tremblant.
Pourquoi par exemple qu’à Anjou, toutes les patinoires de hockey sont bonnes (Voir le tableau ici-bas du portail des patinoire à Montréal)  et aucune à Ahuntsic-Cartieville ?

Est-ce qu’Anjou bénéficie d’un microclimat.. non  je ne crois pas juste d’une meilleure organisation.

La réalité c’est qu’on investit beaucoup en infrastructure, bande de patinoires, éclairage, chalet et location de roulotte mais qu’on oublie l’essentiel .. tout simplement arroser fréquemment les patinoires.

Lorsque j’étais jeune, il y avait des employés attitrés au parc qui arrosaient presque tous les soirs les patinoires du quartier. Au printemps, on assistait tous au calage des patinoires tellement la glace était épaisse.

À Ahuntsic-Cartierville, on arrose parfois 1 fois par semaine et depuis des années les équipes mobiles arrosent de moins en moins.
 Prenons l’année dernière, pourtant une année record de froid. Les utilisateurs du parc St-André-Apôtre vous diraient qu’on voyait en mi-saison la pelouse à travers la  patinoire et qu’après une seule journée de joutes de hockey  des trous boueux apparaissaient. Rien de scientifique, une glace de peau de chagrin, inégale et mal entretenue.
Une patinoire arrosée  plusieurs fois par semaine va durer plus longtemps, sera moins dangereuse pour la pratique du patinage et va résister mieux aux journées de dégel que nous connaissons plus fréquemment.

Mon conseil est de revoir les pratiques d’entretien des patinoires. Diminuer s’il le faut le nombre de patinoires  pour en avoir au moins quelques-unes de qualité. Considérer le fait d’assigner du personnel permanent comme par le passé dans les parcs. Revoir aussi les méthodes d’arrosage.  Peut-être qu’il faut mettre maintenant des toiles de plastiques pour parer aux dégels plus fréquents ? Les camions utilisés laissent souvent des grosses ornières dangereuses ou brisent la glace… il faut favoriser les bonnes vieilles méthodes éprouvées (les tuyaux de pompier).

On a aussi des politiques de dotation qui doivent s’adapter au climat. Par exemple, on me disait qu’on ne veut pas payer le surtemps pour l’entretien des patinoires . Pa contre, parfois, certains jours fériés pour les employés coïncident  avec les journées les plus froides. C’est alors le temps d’arroser les patinoires, alors il faut parfois faire preuve d’un peu plus de flexibilité.. Avons-nous des employés municipaux dédiés à l’entretien des patinoires aussi ?

Bref, assurément que l’arrondissement peut faire mieux pour offrir aux citoyens les installations sportives de qualité.

Sylvain Bruneau
Résidant d’Ahuntsic

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Rue piétonnière Park Stanley:
​Lettre de félicitations à l’arrondissement

​J’étais à la rencontre sur le bilan du Parcours Gouin. La réunion a bien débuté par une vue d’ensemble sur différents projets de la Ville de Montréal et une évaluation très positive de l’expérience estivale sur l’avenue du Park Stanley. Des suggestions intéressantes ont été faites en vue d’améliorer les installations futures. Des personnes du voisinage ont aussi exprimé les inconvénients éprouvés durant l’été. Je voudrais ajouter un point qui n’a pas été souligné lors de la rencontre : l’apport dynamique des étudiants assurant quotidiennement l’accueil, donnant l’information sur les activités offertes dans le cadre de ce projet. C’était un lieu fort agréable de rencontres, de loisirs : un couple africain pratiquait leur danse… des parents et des enfants s’amusaient sur les jeux… des gens bavardaient simplement… des cyclistes s’arrêtaient pour prendre un moment de repos et lire sur les grandes chaises… J’ai observé tout cela, en prenant une marche de santé tous les soirs. Quel beau lieu d’arrêt pour des citadins!
 
Félicitations pour ce travail qui contribue à rendre la ville plus conviviale!
 
Souhaits sincères dans la prolongation et le développement du Parcours Gouin.
 
Lise Labonté
Résidante d’Ahuntsic
Le 19 novembre 2015
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La semaine noire

Chez nos voisins américains cette semaine de la Thanksgiving en est une de réjouissances, mais ce ne fut pas le cas chez nous.

Cela a commencé avec la publication du rapport de la Commission Charbonneau, la mésentente entre les deux commissaires parce que M. Lachance ne voit pas ou ne croit pas qu’il y a un lien entre un entrepreneur qui offre beaucoup d’argent pour obtenir un contrat et le parti politique au pouvoir. Pourtant on est devant une évidence…
La commission Charbonneau vient de coûter 44 millions et dans La Presse de ce lundi 23 novembre le Bureau de l’inspecteur général révèle que la collusion est toujours bien ancrée dans le secteur du déneigement à Montréal.

Pendant que le personnel enseignant et hospitalier manifeste pour obtenir une indexation raisonnable, la vérificatrice générale révèle qu’au cours des cinq dernières années le gouvernement du Québec a versé 416 millions de trop aux médecins.

De son côté le maire Denis Coderre a embauché un de ses chums, Michel Dorais, ex sous-ministre à Immigration Canada pour procédé à l’accueil des réfugiés syriens. Il sera payé 1800$ par jour… Collusion ??? En plus de ne pas faire confiance à ses employés de notre ville il ne tient pas compte du parti de l’opposition Projet Montréal qui s’objectait à l’engagement de cet assistant parachuté… On ne peut ignorer l’opposition car elle est à la base de la démocratie, pour débattre, pour éviter les erreurs. Comment proposer une telle rémunération, comment oser accepter ce salaire quand il faut faire face à des gens éplorés, démunis, épuisés? Ce manque d’éthique laisse planer un sérieux doute sur ses capacités à bien coordonner l’arrivée de nos futurs citoyens. Mais les employés municipaux réagissent, est-ce que le maire saura les entendre ?

Pendant ce temps, Messieurs Trudeau et Couillard sont à Paris pour le colloque sur le climat, M. Coderre s’est joint à eux… pour la cérémonie suite à l’attentat du 13 novembre. Paris est en deuil, même si nous sommes cousins était-ce bien le moment de s’imposer une visite ? En ces temps d’austérité, espérons que M. Coiteux a établi un plafond de dépenses à M. Couillard…

Veuillez m’excuser d’avoir énuméré tout ce que vous saviez déjà, cela n’avait pas pour but d’augmenter votre cynisme, mais parfois nos politiciens suscitent notre indignation, trop c’est trop, il fallait que ça sorte.

Catherine Tremblay  
Ahuntsic
Le 4 décembre 2015

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Lettre ouverte d’Ahuncycle au Maire Pierre Gagnier pour un nouveau lien


Photo

​Le 15  novembre  2015
 
Monsieur Pierre Gagnier
Maire d’Ahuntsic-Cartierville
555, rue Chabanel Ouest, bureau 600 
Montréal (Québec) 
H2N 2H8
 
Objet :  Piste cyclable/piétonnière le long de la voie ferrée est-ouest du CN

L’organisme Ahuncycle qui est un regroupement de citoyens qui veulent promouvoir le transport actif (marche et vélo) dans Ahuntsic-Cartierville voudrait faire la recommandation  suivante à l’arrondissement concernant le prolongement de la piste est-ouest sur Louvain.

Préambule
Nous croyons qu’avec quelques simples encouragements, il serait simple de faire en sorte que de nombreux citoyens utilisent  plus les transports actifs, tel que la marche et le vélo et feraient ainsi un exercice modéré bienfaiteur.  Or, un des obstacles majeur à l’utilisation du vélo est la perception du danger.  Il existe présentement peu de liens cyclables est-ouest pour les résidants d’Ahuntsic-Cartierville.  Un d’entre eux est un lien cyclable partiel.  Sur la rue Louvain entre Papineau et St-Hubert, il y a des bandes cyclables mais elles se terminent à St-Hubert.  Par la suite, la rue Louvain étant plus étroite, c’est une chaussé désignée (dessins de vélos dans la rue) qui se termine à Berri.  Entre Berri et la véloroute prévue le long du CP (près de la rue Meilleur), il n’y a présentement pas de lien est-ouest sécuritaire au sud de la rue Prieur.  Ahuncyle a appris qu’il y a présentement des travaux d’Hydro-Québec  pour la reconstruction du poste Fleury (près de Meilleur et Sauvé) ainsi que pour l’installation de pylônes plus grands et plus puissants le long du chemin de fer du CN entre les postes Fleury et Christophe-Colomb.

Recommandations
Le groupe Ahuncyle aimerait faire la suggestion à l’arrondissement de profiter, à la fin des travaux d’Hydro-Québec d’utiliser leur emprise le long de la voie ferrée.  Il devrait être assez facile de créer un lien mixte piéton et cyclable qui complèterait la piste de la rue Louvain (qui s’arrête présentement à Berri) et qui irait de la rue de Châteaubriand (première rue à l’ouest de St-Hubert ) jusqu’à la nouvelle véloroute près de la rue Meilleur.  En venant de l’est sur la voie cyclable de Louvain, il suffirait de faire  bifurquer la voie à droite sur Châteaubriand pour aller rejoindre la nouvelle piste le long du chemin de fer.

Les avantages
Beaucoup plus rapide et sécuritaire pour les vélos et piétons.  Par exemple aucune rue transversale ou arrêt entre Berri et St-Laurent.
Lien est-ouest qui permettrait de relier les différentes enclaves du district St-Sulpice (St-Sulpice, Christ-Roi et St-Simon).

Lien vélo beaucoup plus sécuritaire que la chaussé désignée existante entre St-Hubert et Berri qui serait remplacée par une piste sans voitures.
Meilleur accès rapide et sécuritaire au Métro Sauvé ainsi qu’à la nouvelle gare pour les résidants.

Ce lien permettrait un accès plus rapide du Métro Sauvé jusqu’au CEGEP Ahuntsic, au quartier Chabanel (et les 650 futurs employés de la ville qui sont supposés y déménager), le  Marché Central,  et le futur complexe Louvain. De nombreux travailleurs  pourraient dorénavant s’y rendre à pied ou à vélo de façon rapide et agréable.  Ceci pourrait également aider à désengorger les autobus à l’heure de pointe.

Ce lien permettrait un accès plus facile et sécuritaire aux piétons et cyclistes de l’arrondissement qui vont vouloir accéder au nouveau grand parc de la Ville de Montréal  à l’est de Papineau ainsi qu’au nouveau centre de Soccer.

Un lien rapide et sécuritaire est-ouest pourrait encourager les citoyens à utiliser leur vélo pour faire des achats dans les commerces plus facilement accessibles de la Promenade Fleury, de Fleury Ouest et du Marché Central plutôt que de prendre leur voiture pour aller à Laval ou ailleurs.
Une augmentation du transport actif pourrait permettrait de réduire un peu l’utilisation de la voiture dans l’arrondissement, donc aider à réduire la congestion, des problèmes de stationnement, la pollution et aider à l’amélioration de la santé physique et financière des citoyens de l’arrondissement.

La somme de 1,042 million de $ que va recevoir l’arrondissement dans le cadre du Programme de mise en valeur intégrée (PMVI) que commandite Hydro-Québec, suite aux travaux d’installation du poste Fleury et des nouveaux pylônes pourraient être très avantageusement utilisée aux fins de la mise sur pied de cette infrastructure qui bénéficierait à tous les citoyens d’Ahuntsic-Cartierville.

Pour toutes les raisons énumérés précédemment, nous croyons qu’il est important de commencer à prévoir dès maintenant un tel lien piéton et vélo.

Auriez vous l’obligeance de nous faire savoir comment Ahuncycle pourrait contribuer à mettre en œuvre ce plan qui permettrait d’amélioration le bien-être des citoyens de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.
 
Jean-Pierre Sylvain
165, rue Fleury Est
Montréal QC  H3L 1E7
514 844-4676
Porte parole d’Ahuncycle
 
CC :     Pierre Desrochers,  Émilie Thuillier,  Lorraine Pagé,  Harout Chitilian, Aref Salem, Marie Montpetit, Christine St-Pierre, Mélanie Joly, Vélo-Québec, Courrier Ahuntsic, journaldesvoisins.com


(2015-11-20) ________________________________________________________

Lettre ouverte aux automobilistes toujours trop pressés…

​Il suffit de se promener un peu sur la rue Fleury Ouest pour constater à quel point les automobilistes peuvent être pressés et dépasser largement la limite de 40 km/h. Je trouve que cette situation démontre un total égocentrisme de la part des conducteurs. Je ne comprends pas pourquoi cette situation est tolérée. Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas davantage de mesures prises pour remédier à ce fléau.
 
Ahuntsic est un quartier familial, bourré d’enfants, de piétons, de cyclistes. Je ne pense pas que les automobiles ont vraiment une place de choix sur la rue Fleury Ouest. Pas qu’ils n’ont pas de place du tout, car je pense effectivement que les commerces ont besoin de tous leur clients, mais je pense que la rue Fleury Ouest est une artère commerciale avec beaucoup de vie et où les gens devrait aimer se promener et profiter de tous les beau commerces que nous avons la chance d’avoir. Ce n’est pas le boul. René-Lévesque, ce n’est pas une place où le « vite, vite, vite » a vraiment sa place. Alors, si les gens désirent prendre leur voiture pour y venir, ils doivent s’attendent à prévoir des déplacements un peu plus longs parce que oui, il y a des piétons, des enfants et des gens qui aimeraient peut-être profiter de leur journée!
 
J’ai peur de me promener à pied ou à vélo dans mon propre quartier à cause des automobilistes impatients et dangereux. Nous ne sommes pas en sécurité.
 
Rue Prieur, rue cyclable? Oui il y a des affiches et de la peinture sur l’asphalte, mais aucun conducteur ne semble vraiment s’en préoccuper. On roule vite, on fait des arrêts à moitié, on ne met pas nos clignotants, une vraie jungle.
 
Aussi, le vrombissement des moteurs, quel bruit désagréable pour tout le monde! Il suffit de s’asseoir sur l’une des magnifiques terrasses que nous avons et en quelques minutes la quiétude est brimée par un automobiliste plus pressé que les autres. Le magnifique son du moteur! Quelle horreur!
 
Il suffit de marcher un peu dans le quartier pour constater l’ampleur du problème
 
Alors, à tous les automobilistes trop pressés, sachez que votre temps n’est pas aussi précieux qu’une vie. Prévoyez plus de temps et ralentissez!

Pierre Fontaine,
Ahuntsic
(2015-11-06)
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Lettre ouverte à la nouvelle députée d’Ahuntsic-Cartierville

Elle a promis de s’installer à Ahuntsic
Le groupe Les Pollués de Montréal-Trudeau invite Mélanie Joly à faire rapidement son choix parmi l’éventail des secteurs du quartier
 
Elle a promis de s’installer à Ahuntsic si elle remportait les élections du 19 octobre dernier. Or, Mélanie Joly est effectivement la nouvelle députée de la circonscription fédérale d’Ahuntsic-Cartierville. Les Pollués de Montréal-Trudeau rappelle donc à la jeune politicienne qu’elle doit remplir cette promesse au plus vite afin de bien prendre le pouls du territoire qu’elle représente dorénavant à la Chambre des communes.

Le comité de citoyens a donc demandé à Danielle Picard, courtière immobilière qui œuvre essentiellement depuis 1991 à l’échelle du quartier, de détailler les choix qui s’offrent à la députée libérale.
« Tout l’éventail des modes d’habitation lui est possible, relate le courtier immobilier qui s’est elle aussi déracinée du Plateau Mont-Royal en 1990 pour venir habiter rue Tanguay, à Ahuntsic-Ouest : copropriété dans des ensembles immobiliers de petite ou de grande taille, unifamiliale – tant cottage que bungalow – duplex, lofts et, bien sûr, l’option locative est aussi à sa portée. Madame Joly réalisera l’excellent rapport qualité-prix de l’habitation à Ahuntsic pour quelqu’un qui veut devenir propriétaire. Dans le domaine locatif, c’est tout autant abordable avec des hauts de duplex dépassant rarement les 900 à 950 $ mensuellement. »

Domaines Saint-Sulpice et André-Grasset

Ces secteurs plus récents du quartier sont strictement résidentiels. On y trouve beaucoup d’unités d’habitation de deux à trois chambres à coucher, voire quatre exceptionnellement. Le cœur de ce secteur est constitué du petit centre commercial André-Grasset, lequel fait angle avec le grand parc Jean-Martucci. À son extrémité ouest, le secteur s’enorgueillit du complexe sportif Claude-Robillard et du Boisé-de-Saint-Sulpice. On lui conseille toutefois de favoriser ici la série d’immeubles de condominiums de la rue Raymond-Pelletier puisqu’il appert que ceux-ci jouissent d’une meilleure insonorisation que la moyenne. Ainsi, le bruit des aéronefs volant à basse altitude sera vraisemblablement moins perturbateur.
Pour Madame Joly, habiter ce secteur lui permettra de gagner rapidement la Transcanadienne où elle pourra filer directement à Ottawa lorsque le Parlement sera en fonction.
 
Ahuntsic-Centre et Ahuntsic-Ouest

Secteurs homogènes quant à la population qui les peuple, ceux-ci sont soudés par une feuille de route plus enracinée et d’un réseau d’écoles publiques (Louis-Colin, Sophie-Barat, Saint-André-Apôtre, etc.), de garderies, de parcs (Ahuntsic, Saint-Paul-de-la-Croix, Nicolas-Viel, Saint-André-Apôtre, etc.) et d’une trame commerciale qui font leur fierté. Si la Promenade Fleury a depuis longtemps tissé des liens serrés avec sa population, on peut dire que Fleury Ouest (FLO) est plutôt en émergence. « C’est un secteur qui a vu la valeur des maisons explosée au cours des récentes années », témoigne madame Picard.
Sur le plan de l’habitation, ces secteurs un peu plus âgés font surtout alterner maisons individuelles et duplex sans toujours qu’il y ait eu de plans d’ensemble bien circonscrits.

Chabanel et Bois-de-Boulogne

Si Madame Joly cherche un secteur plus multiethnique, elle pourrait se tourner vers le territoire bordant le Collège Bois-de-Boulogne, à la porte du Nouveau-Bordeaux. Là aussi, tous les choix d’habitation sont disponibles bien que la densité de population soit plus grande. Par ailleurs, si elle veut faire preuve de vision, la nouvelle députée pourrait s’établir dans le secteur Chabanel, dont le caractère industriel de ses débuts, est en pleine mutation. Elle pourra y trouver notamment des lofts, issus de cette transformation à grande échelle.

« Nous avons hâte de voir madame Joly vivre à nos côtés, lance Raymond Prince, le directeur principal des Pollués de Montréal-Trudeau. Hâte qu’elle subisse comme nous les désagréments de la pollution sonore aérienne qui vient malheureusement gâcher notre plaisir à goûter tous les avantages du quartier. »
Monsieur Prince s’offre même de céder quelques mois sa propriété de Saint-Sulpice à madame Joly le temps que celle-ci procède à la quête de sa nouvelle résidence ahuntsicoise. Le temps qu’elle apprivoise une partie de sa nouvelle réalité !
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Lettre ouverte de Johanne Tremblay concernant l’ouverture d’un bar avec machines de loteries-vidéo sur FLO

En 2015, avec tout ce que l’on sait sur les effets addictifs et destructeurs des appareils de loterie vidéo, on peut s’interroger sur le sens moral d’un nouvel entrepreneur qui oriente la publicité autour de son nouveau bar sur la présence de cinq machines.

Je comprends que celles-ci permettent à l’entrepreneur de grossir son chiffre d’affaires, mais il le fera nécessairement sur le dos de gens qui souffrent de problèmes de jeu et de leurs proches.

Sa publicité semble dire à ces personnes : pourquoi aller vous ruiner au Casino ou dans un quartier loin de chez vous? Maintenant, vous pourrez le faire ici même. Triste.
 
Johanne Tremblay
Ahuntsic
​(2015-10-30)
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Les idées de grandeur du maire Denis Coderre.

Encore sous l’euphorie de l’élection du parti libéral ce 19 octobre 2015… quatre jours plus tard La Presse titrait ¨Jean Drapeau aura son amphithéâtre ¨.

J’ai mal réagi face à cette annonce. Je vous dirai pourquoi. Il n’y a pas si longtemps j’écrivais que nous étions des Montréalais avant d’être étiquetés à notre arrondissement. C’est ainsi que je me permets de vous transmettre mes interrogations face à ce projet.
Cette construction est dans le cadre du 375ème anniversaire de la Ville de Montréal. En termes diplomatiques on dit que c’est un legs pour cet anniversaire. Toutefois il ne sera pas prêt en 2017, la fondation de Mtl ayant eu lieu en 1642. Il faudra donc  attendre 2018.

Cet amphithéâtre à ciel ouvert sera situé à l’île Ste-Hélène pour les grands spectacles de musique rock habituellement,  il pourra accueillir 65 000 spectateurs et notre ville a l’intention de l’utiliser durant les quatre saisons. Le Ministère des Affaires sociales du Québec, même en période d’austérité, offre de payer 30 millions mais en mettant en garde qu’il n’ajouterait aucun dollar s’il y avait dépassement. La Ville de Mtl paiera l’autre partie soit 35 millions.
Mon peu d’adhésion à ce genre de projet se traduit particulièrement par des questions :
Faut-il fêter une ville à tous les 25 ans ? Ne pourrait-on pas attendre au centième anniversaire, donc au 400ème dans le cas de Mtl ? Est-ce une occasion de dépenser ? L’ex-maire Jean Drapeau a-t-il besoin d’être honoré encore de nos jours, lui qui a osé, obtenu et laissé des édifices historiques sans précédent ?

Le site
Un site remarquable, l’île Ste- Hélène, avec vue sur le fleuve, mais éloigné…bien pour les jeunes mais rebutant pour les gens d’un âge plus avancé. Un lieu où il y a le métro bien sûr, mais qui entraîne de la bousculade au moment où les 65 000 spectateurs retournent à la maison.

La décision ? Un toit…
 Alors que nous avons un stade olympique magnifique, une architecture remarquable, sans doute un des plus beaux symboles de notre ville, pourquoi ne pas avoir sauté sur l’occasion de nous offrir enfin le toit qui reviendrait sans doute plus cher mais qui en vaudrait la peine, si bien situé, entouré de stations de métro, accessible pour tous, et une logistique d’une souplesse incroyable tant pour aller à la restauration, aux toilettes que pour quitter les lieux.

Un avantage mais pas un besoin.
Les résidents de St-Lambert qui ont droit à leur tranquilité  retrouveraient la paix. L’amphithéâtre Bell assume parfaitement ce côté ¨spectacles¨ , bien au chaud et à l’abri de la pluie. Les montréalais avantageusement gâtés, à chaque été Maestro Nagano accompagné de l’OSM a la dignité de nous offrir un opéra sur le parterre du parc olympique, où 50 000 personnes y assistent assis sur le sol ou sur leur chaise de jardin. Sans la nécessité d’aller sous un amphithéâtre.

Conclusion et consultation.
Monsieur Coderre est un homme coloré et populaire. Il est apprécié et avec raison. Il fut déjà ministre des sports et ça se voit il est un amateur de hockey, de soccer, surtout de baseball… Il en a la nostalgie, mais c’est du passé… Les amateurs sont maintenant tournés vers d’autres sports le soccer, le tennis. Je ne crois pas que gens souhaitent le retour du baseball. Si jamais, cela se produisait j’espère que nous serons consultés. Il ne faut pas que notre maire copie le maire de Québec ou qu’il y ait compétition. Si Monsieur Coderre a tendance à s’emballer il devient impératif de consulter ses électeurs… Même le maire de Laval l’a fait récemment afin de savoir ce que souhaitait sa population pour définir une nouvelle image de leur ville. Quel est l’ordre des priorités à la mairie de Montréal ?
L’annonce de l’amphithéâtre est tombée en même temps que nous apprenions que la réfection du boulevard Pie IX ne serait pas terminé avant 2022. Tout ce temps pour établir le SRB, une voie qui permettrait un service rapide par bus. C’est frustrant pour les utilisateurs, il faut voir dans quel état est ce boulevard, en plus c’est gênant pour les notables de notre ville. Sans doute une coincidence, mais nous pouvons comprendre les objections de Projet Montréal face à l’idée de l’amphithéâtre à l’île Ste-Hélène.

Catherine Tremblay.
​(2015-10-30)
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Lettre ouverte du RÉCIT envoyée par Jean-François Gosselin anciennement de la CDEC

(2015-10-30)
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Lettre ouverte soumise par le Centre des femmes solidaires et engagées (CFSE)

lettre_ouverte_cente_des_femmes_solidaires_engagées.pdf
File Size: 336 kb
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(2015-10-16)
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Lettres ouvertes des candidats à l’élection fédérale en réponse aux questions qui leur ont été transmises par Solidarité Ahuntsic

Pour prendre connaissance des réponses des candidats jusqu’à présent, cliquez ici.
http://solidariteahuntsic.org/2014-07-02-18-05-32/224-reponses-candidats
(2015-10-09)
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Lettre ouverte sur le chômage des immigrants

Arpentant les rues et ruelles du quartier Cartierville l’année dernière lors de ma campagne électorale provinciale de 2014, je notai de nombreuses réalités inimaginables au Québec : la présence de nombreux allophones, la vieillesse du parc immobilier, l’insécurité dans le quartier et surtout le taux de chômage élevé parmi les immigrants. À titre d’exemple, les grands blocs d’immeubles sur les rues adjacentes à la rue Dudemaine abritent de nombreuses familles nouvellement arrivées au Canada. Le contact avec eux était rapide et leur doléance était répétitive : sortir du chômage et trouver un emploi.

N’ayant pas perdu contact avec les gens du quartier avec qui j’ai sympathisés et pas plus tard qu’hier, un immigrant me téléphonait pour demander conseil sur un éventuel changement de carrière. M. Abdel Boulmi, les larmes aux yeux, me confie qu’il a tout essayé pour se trouver un emploi décent afin de nourrir sa famille. Il me disait qu’en arrivant au Canada voilà environ 4 ans, il pensait que son diplôme allait être un moyen facile d’insertion au marché du travail. Mais Hélas, son baccalauréat en économie obtenu dans son pays d’origine n’ouvrait pas les portes du travail ni encore son cours de gestions des opérations suivi plus tard aux HEC ou son AEC en logistique de transport de marchandises au Cegep André Laurendeau ou son cours en gestion des ressources financières et matérielles au Cégep Bois de Boulogne. De plus, ses centaines de demandes d’emplois n’ont eu aucun écho auprès des employeurs ! Encore maintenant, il se retrouve, selon lui, devant l’impasse comme à son arrivée. Son énergie baisse, l’âge passe, sa santé mentale prend un coup, son estime de soi est à son plus bas niveau, il me répétait que dois-je faire ? 

Ce n’est guère un cas isolé, car dans l’exercice de ma fonction d’interprète en milieu social, je suis en contact davantage avec les immigrants de tous les pays arabes sur l’ile de Montréal et aux alentours, le chômage des parents se traduit encore par la délinquance des parents ou de leurs enfants, l’extrémisme religieux, les problèmes de santé mentale ou autre.

Il est temps de mettre la lumière sur ce problème qui sévit une grande majorité d’immigrants de toutes les origines, mais surtout d’origine maghrébine et que les partis politiques en course pour le pouvoir dévoilent une stratégie efficace d’insertion des immigrants. Sous l’égide des Conservation, la priorité était donnée aux travailleurs étrangers avec un contrat assuré, qu’en est-il des immigrants reçus ?

J’invite alors les partis politiques de laisser de côté le sujet du « niqab » qui ne concerne que quelques cas éparses et de choisir de débattre sur la scène politique des enjeux plus importants tel que celui du chômage, car non seulement les immigrants sont au chômage mais beaucoup de Canadiens.

Hasnaa Kadiri
Présidente de l’association NPD Ahuntsic-Cartierville
(2015-10-09)

ÉLECTIONS FÉDÉRALES
Solidarité Ahuntsic* interpelle les candidates et les candidats des circonscriptions d’Ahuntsic-Cartierville et de Bourassa sur des enjeux locaux​​

Bonjour,
Nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir vous prononcer sur trois sujets qui préoccupent les membres de Solidarité Ahuntsic. Le texte qui porte sur ces sujets (voir ci-joint) a été approuvé lors de notre assemblée régulière du 16 septembre 2015. Il paraîtra dans nos réseaux ainsi que dans la presse locale. 
Nous souhaitons particulièrement disposer de vos réponses dans la presse locale : Courrier Ahuntsic – Journal des voisins. Nous nous chargerons, pour notre part, de les publier dans les sites Internet des organisations membres ainsi que dans leurs réseaux sociaux.
Nous pensons que ce sera pour vous une occasion supplémentaire de faire entendre votre voix sur des sujets qui concernent directement la population d’Ahuntsic et de Bourassa. 
Merci par avance de votre diligence.
 
Sujet  1 : Logement social et sécurité alimentaire
 
Notre table a doté le quartier d’un plan stratégique de développement social et communautaire qui vient d’être mis à jour pour actualiser ses cibles à l’horizon 2019.
Deux de nos chantiers ont produit des outils qui aident à atteindre ces cibles :

  • Un plaidoyer pour le logement social (http://solidariteahuntsic.org/actions/chantiers/habitation)
  • Un plaidoyer pour la sécurité alimentaire (http://solidariteahuntsic.org/actions/chantiers/securite-alimentaire)

Ces deux plaidoyers ont été élaborés par des acteurs politiques, sociaux et communautaires et ont permis à plusieurs autres acteurs locaux d’y adhérer.
 
Y adhèrerez-vous à votre tour?
Si c’est le cas, prenez-vous l’engagement de travailler avec les autres membres des chantiers qui les portent et à concrétiser les recommandations avancées dans ces plaidoyers?
Selon vous, quelles sont les responsabilités du gouvernement fédéral dans les actions recommandées et comment comptez-vous agir pour les faire respecter?
Plus particulièrement, pouvez-vous vous prononcer sur les 2 cibles suivantes qui concernent  les personnes en situation de pauvreté:

  1. Construction de 1000 logements sociaux
  2. Lutte contre la faim dans notre quartier

 
Sujet  2 : Sécurité – Prévention
 
Notre quartier est reconnu pour être en général sécuritaire. Certains secteurs font tout de même l’objet d’une vigilance en raison d’évènements criminels sporadiques qui impliquent des jeunes. Des organisations y déploient, à divers degrés, des actions préventives grâce à la contribution de divers bailleurs de fonds, dont le Centre National de Prévention du Crime. Celui-ci offre du financement, entre autres, par le biais du Fonds de lutte contre les activités des gangs de jeunes. Il le fait pour une période déterminée et pour des initiatives qui doivent obéir à des modèles d’intervention prédéterminés.
 
Seriez-vous d’accord pour réviser ce programme afin de respecter les stratégies mises en place localement et prendre en compte les actions fondées sur le développement de la capacité d’agir des communautés concernées?
 
Sujet 3 : Centre communautaire Ahuntsic
 
Vous avez déclaré à quelques occasions toute l’estime que vous avez pour le travail que fournissent les organismes communautaires qui logent au Centre communautaire Ahuntsic. Ce centre sert à quelques 150 travailleuses et travailleurs soutenus par plus de 500 bénévoles qui offrent des services à des milliers de personnes et de familles dans presque tous les domaines sociaux : alimentation – personnes âgées – jeunesse en difficulté – déficience intellectuelle – santé mentale – immigration récente – chômage – aide aux nourrissons et à la petite enfance – familles – itinérance – toxicomanie – sécurité urbaine – logement – etc.
Comme vous le savez, la Commission scolaire de Montréal, vient de renouveler avec Solidarité Ahuntsic le bail de location des bâtiments qui abritent le Centre communautaire. Passé ce délai, l’avenir du Centre est totalement compromis et le risque pour les organismes communautaires de se retrouver dans la rue est sérieux!
 
Quel rôle comptez-vous jouer pour trouver une solution à ce problème et la mettre en œuvre ? Quels engagements pouvez-vous prendre pour la survie du Centre communautaire?
 
 
*Solidarité Ahuntsic est une table de concertation qui rassemble une centaine de membres issus de divers réseaux pour travailler collectivement sur des enjeux sociaux et communautaires qui se posent au quartier.
Elle interpelle les candidates et les candidats des circonscriptions d’Ahuntsic et de Bourassa sur trois sujets déterminés unanimement par ses membres lors de leur assemblée du 15 septembre. Les candidates et les candidats sont invités à donner leurs réponses publiquement en engageant leur responsabilité directe sachant, par ailleurs, que les engagements des partis et de leurs chefs sont déjà connus ou peuvent être consultés dans diverses plateformes médiatiques.
(2015-10-02)

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Professeurs, vos conditions de travail ce sont nos conditions d’apprentissage !

Aux professeurs des écoles publiques du Québec,
 
Nous, élèves du secondaire, sommes très conscient(e)s de la direction que prend le Québec depuis les dernières années. Nous la connaissons trop bien : c’est le seul projet que nous nous sommes fait présenter par les gouvernements de notre vivant. Nous savons que les services publics sont de plus en plus négligés, nous savons que les étudiant(e)s et les malades sont maintenant nommé(e)s client(e)s, que la seule priorité semble être le déficit zéro, que protéger l’environnement dans lequel nous allons vivre, malgré les chiffres effrayants qui ne cessent d’apparaître, est dernier sur la liste.

L’éducation publique est l’une des plus grandes victimes de cette mentalité dévastatrice.

En tant qu’élèves, nous avons peur.
 
Sachant qu’une éducation accessible est la base d’une société égalitaire, nous nous questionnons – et le mot est faible – sur les choix actuels du gouvernement. L’éducation, c’est le bagage qui nous permettra de nous débrouiller dans la vie. C’est ce qui fera de nous de réel(le)s citoyen(ne)s. C’est ce qui nous donne le pouvoir et l’envie d’agir et de remettre les choses en question. C’est d’ailleurs grâce à elle que nous avons trouvé les mots aujourd’hui pour vous écrire.
 
Dans un monde où l’on se sent très souvent impuissant(e)s (particulièrement nous, les jeunes) face aux décisions des dirigeant(e)s, c’est notre seul outil.
 
Le système public, trop souvent oublié – pour ne pas dire méprisé -, permet que tous et toutes aient accès à cette belle chose qu’est l’éducation. C’est ce même système public qui est actuellement frappé de plein fouet. Et croyez-nous, comme vous, nous sommes au bon endroit pour constater comment il est affecté par les coupures gouverne-mentales et par tout ce qu’on tente aujourd’hui de vous imposer.
 
Les coupes dans les services, les modifications des ratios profs-élèves, l’augmentation de vos tâches, la dévalorisation de votre mission : bref, la détérioration générale de vos conditions de travail… Tout ça ne fera que vous épuiser davantage alors que le travail qu’on vous demande est déjà magistral.
 
Nous le réalisons au quotidien. Dans un contexte où l’éducation secondaire privée gagne du terrain et où le déséquilibre budgétaire entre les deux systèmes se fait de plus en plus sentir, fragiliser davantage l’école publique devrait être impensable. Cela relève de l’irresponsabilité. C’est premièrement comme défenseurs du système public que nous nous affirmons solidaires de votre lutte. On ne le dira jamais assez : vos conditions de travail, ce sont nos conditions d’apprentissage. Mais ce n’est pas seulement pour ça. C’est surtout parce que nous vous connaissons et que nous savons que vous êtes habités par une mission sincère de participer à notre épanouissement et, par le fait même, à celui de la société de demain. Nous savons que vous croyez entièrement à l’importance de ce que vous faites. Nous ne pouvons qu’être extrêmement fiers et fières de vous voir porter encore ces valeurs – dans la rue cette fois-ci -, de vous voir mener ce combat que vous faites en grande partie pour nous.
 
Nous allons nous arrêter ici parce qu’aujourd’hui, c’est à votre tour de prendre la parole et la place qui vous est due, vous qui êtes trop souvent dans l’ombre.
 
Nous sommes derrière vous.
  
Myriam Boileau (sec. 4)
Pénélope Dulude-de-Broin (sec. 5)
Marie Longpré (sec. 5)
 et tous les membres de l’AMES (Association militante des élèves du secondaire)
 
L’une des auteures de cette lettre ouverte, Marie Longpré, est étudiante à l’école secondaire Sophie-Barat. Les autres, soit Pénélope Dulude-de-Broin et Myriam Boileau, fréquentent l’école Paul-Gérin-Lajoie d’Outremont, deux écoles publiques. Les autres membres de l’Association militante des élèves du secondaire sont des étudiants de différentes écoles de l’île de Montréal (Joseph-François Perreault, Jeanne-Mance, FACE etc.). Toutefois, nous dit-on, ce regroupement ne représente pas tous les étudiants de tous ces établissementss colaires. « Nous sommes seulement, écrit-on à journaldesvoisins.com, un groupe d’élèves qui avons les mêmes idées/inquiétudes quant à l’avenir du Québec. »
(2015-10-02)
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Lettre ouverte de Maria Mourani aux «Pollués de Montréal Trudeau»

(2015-10-02)
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Lettre ouverte sur la récente déclaration de Jean Chrétien

La récente sortie de l’ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien est intéressante à plusieurs égards.  Ses rappels de l’histoire depuis le milieu des années 40 jusqu’à aujourd’hui nous permettent de constater à quel point les 10 ans de règne Conservateur ont terni l’image de ce pays.  Avant l’actuel premier ministre, le Canada était un exemple pour le monde.  Nos représentants, en notre nom, parlaient de paix et avaient le souci de travailler à créer un monde meilleur. 

Le bilan de la politique internationale des Conservateurs est désastreux.  Sur ce point, on ne peut qu’être en accord avec M. Chrétien.  Que dire aussi du mépris des institutions et des citoyens?  Jamais dans l’histoire un gouvernement n’aura autant fait usage des procédures parlementaires pour ne pas débattre de ses idées et des projets de loi.  Sur ce point, il est facile de partager l’avis de M. Chrétien.  Peu de Québécois et de Canadiens partagent la vision du monde de Stephen Harper.

Dans sa sortie M. Chrétien relate, entre autres, la contribution du Premier ministre Brian Mulroney contre l’appartheid en Afrique du Sud.  Premier ministre conservateur élu en 1984, M. Mulroney a agi alors en véritable chef d’État. Sur la scène nationale, Le premier ministre Mulroney a également accompli un travail colossal pour réintégrer le Québec dans la «famille canadienne».  Les plus vieux se souviendront du fameux accord du lac Meech, un compromis qui aurait satisfait une majorité de Québécois et de Canadiens.  Normal que M. Chrétien n’ait pas abordé cette question.  L’objet de sa sortie était la politique internationale du Canada et les dommages des Conservateurs.     

Dans une prochaine sortie, peut-être que M. Chrétien nous fera part de ses souvenirs concernant la politique canadienne à l’égard du Québec.  Par exemple, il pourrait expliquer aux Québécois pourquoi en 1982 le Parti Libéral du Canada et M. Trudeau, père, ont rapatrié de Londres la Constitution du Canada sans la signature du Québec?  Il pourrait également nous faire part de ses souvenirs de 1986 entourant l’accord du Lac Meech et de sa célèbre poignée de main au premier ministre Clyde Wells de Terre-Neuve pendant une rencontre partisane du Parti Libérale du Canada.  Par ce geste M. Chrétien, avec le support moral du même M. Trudeau, père,  pour des raisons purement électoralistes, contribuait à l’échec de l’accord constitutionnel et l’isolement du Québec.  L’impact de l’attitude du Parti Libéral du Canada et de M. Jean Chrétien, alors ministre dans le gouvernement, perdure depuis ce temps. 

Gilles Mercier
Ahuntsic-Cartierville
Le 13 septembre 2015
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Changement de zonage pour une mosquée
Est-ce justifié? Est-ce légal?

C’est avec étonnement que les résidents d’Ahuntsic ont appris qu’il y avait un lieu de culte musulman au 406 rue Legendre Ouest. Ce lieu de culte serait d’ailleurs installé à cet endroit depuis 2014, dans un local zoné « Commercial », zonage qui n’accepte pas de lieu de culte, selon les règlements de la ville de Montréal.

Est-ce légal?

Ce lieu de culte n’est pas accrédité dans le « Registre des entreprises du gouvernement du Québec », ni mentionné dans les lieux de culte de Montréal, ni au moins affiché à la devanture de cet immeuble. Même les voisins immédiats n’en étaient pas informés.

En fait, il semblerait que même l’arrondissement n’en connaissait pas la fonction. Mais Ahuntsic/Cartierville a décidé de leur offrir un changement de zonage.

Plusieurs citoyens outrés se sont présentés à « l’assemblée publique de consultation » le 3 septembre dernier. De nombreuses questions furent posées, dont voici quelques exemples :

·         Alors qu’il y aurait déjà plusieurs mosquées dans Ahuntsic, a-t-on vraiment besoin d’une nouvelle mosquée? On a fait déjà fait notre part.

·         Le comité exécutif a refusé le changement de zonage pour “l’Église de Dieu, Mont Sion”, établie, elle aussi, dans une zone commerciale. D’ailleurs “La Cour supérieure du Québec” a validé ce refus. Pourquoi alors offrir un dézonage à cet endroit? En quoi est-ce différent?

·         Avez-vous fait une enquête d’habilitation sécuritaire tel que recommandé par M. Ménard et M. Coderre à la suite de la demande de M. Chaoui dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve?

Aucune réponse aux questions des citoyens.

Mais à toutes ces questions, aucune réponse ne fut apportée. Le maire a même essayé de faire taire une citoyenne et l’empêcher de s’exprimer.

Le maire d’arrondissement, M.Gagnier, a conclu la rencontre en disant qu’il nous faut apprendre le « vivre ensemble ». Mais, M. le maire, le « vivre ensemble » demande de la TRANSPARENCE et c’est ce qui fait défaut dans ce projet.

Mais, ce n’est pas fini!

Exprimons-nous!

Rendons-nous nombreux le 14 septembre 2015, 19 h, à la séance du conseil d’arrondissement pour faire une demande de référendum. Parlez-en à vos parents, vos amis, vos voisins. Il faut que tous les citoyens puissent s’exprimer. C’est cela la Démocratie.

Nicole Vermette
Résidante d’Ahuntsic
(2015-09-11)

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Lettre ouverte au sujet de l’agrandissement de l’école Ahuntsic Annexe
La lettre était adressée à l’origine à la députée de Crémazie, Marie Montpetit

Bonjour Mme Montpetit,

À ce jour, les parents opposés à l’agrandissement de l’annexe de l’école Ahuntsic, n’ont reçu aucune réponse de votre part, ne serait-ce qu’un accusé-réception. Je vous ai envoyé un courriel le 30 janvier 2015.

Nous vous interpellons à nouveau pour éviter ce que nous considérons un gaspillage éhontés des fonds publics de nos taxes étant donné la petitesse de la cour d’école. Les enfants y sont étouffés et ne pourrons dépenser suffisamment leur énergie, et pourtant, l’activité physique est inscrite au Projet éducatif de l’école. En effet, on peut lire à troisième orientation que :”À l’école Ahuntsic, nous orientons nos actions de façon à intégrer l’activité physique à la vie scolaire.”. Au regard de cette orientation, l’agrandissement de l’annexe Auteuil est en opposition avec celle-ci.

Nous vous demandons de faire pression pour que les sommes pour l’agrandissement soient retirées à la CSDM, pour et qu’il ne se fasse pas sur ce site, l’annexe Auteuil, et ainsi éviter un gaspillage de fonds éhonté, en cette période d’Austérité.

Mme Chantal Jorg, commissaire de la CSDM, continue d’affirmer des faussetés dans les médias. Il est écrit, dans l’édition du 26 août 2015 du Courrier Ahuntsic, « Les demandes de permis pour l’agrandissement de l’école Ahuntsic Annexe ont été déposées récemment à l’arrondissement », assure Mme Jorg.” Le 31 août, Mme Émilie Thuillier, conseillère de l’arrondissement  Ahuntsic-Cartierville, en répondant à un courriel sur la position des élus, écrivait: « contrairement à l’information publiée dans le Courrier Ahuntsic, où Mme Jorg assure que les plans ont été déposés à l’arrondissement, aucun plan n’a encore été déposé par la CSDM pour Ahuntsic Annexe. Nous ne savons donc pas encore si le dossier présentera des dérogations ou non. »

Merci et bonne journée
Luc Giguère
Parent d’un élève maintenant en 6e année
(2015-09-04)
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Un pas dans la bonne direction

«  L’avènement des médias sociaux exerce une influence déterminante sur la transparence et le partage du pouvoir. Ils rendent la mobilisation plus facile et permettent à tous de s’exprimer, un phénomène qui ne s’éteindra jamais ». Extrait d’un article de Denis Bouchard journaliste et rédacteur en chef au Quotidien du Saguenay-Lac St-Jean, juillet 2015.

La semaine dernière, nos cinq élus municipaux se sont rapprochés de nous les citoyens d’Ah.-C en publiant une chronique ¨ Vos élus vous parlent…¨ dans le Journal des Voisins et dans le Journal d’Ahuntsic. Ils nous ont communiqué des adresses internet pour les sujets de l’heure, pour visionner la séance du conseil d’arrondissement en direct ou en différé. Également, un numéro de téléphone pour rejoindre nos conseillers d’arrondissement. Conservons-les précieusement!

Les réseaux de communication existaient déjà, il suffisait de les activer. Merci ! C’es « un pas de plus » vers la démocratie… participative. Nos élus nous parlent… Citoyens d’AH-C. Il faut en profiter pour se faire entendre… même plus pour se faire écouter !

Nous y gagnerons tous, surtout nos élus, car ils ne seront plus seulement cinq à jongler face à des décisions à prendre, désormais il y aura une légion de résidents (es) d’Ah.-C, lesquels seront disposés à leur offrir un nouvel éclairage, à leur faire de nouvelles suggestions, ou tout simplement de les appuyer si … c’est convenable.

C’est un début! Ce qui change, c’est qu’à partir de notre « Chez-soi », nous pourrons suivre les délibérations du conseil, comprendre les contraintes face à un projet, pourquoi telle réparation de routes ou de tout autre projet s’étire sur des semaines et même des mois… 

« L’autre pas » à poser serait celui de « la consultation spontanée » dès que nos élus constatent qu’un projet pourrait avoir des répercussions néfastes sur un secteur de l’arrondissement, tel le prolongement de l’autoroute 19. Les consultations sont sectorielles, pourquoi ?  Il faut prendre le temps de réfléchir à cette façon de consulter, je crois. Il faut éviter que se reproduise le cafouillage survenu lors de la consultation sur le PPU, le Plan participatif d’Urbanisme du Boul. Henri-Bourassa-Ouest concernant la densité du nombre de logements à l’hectare. (J des V, du 19 juin 2015). En attendant, profitons de ce qui nous reste de l’été dans notre beau quartier.

Bien chères et chers élus, si vos citoyens vous tiennent à cœur, il vous faudra sonder leurs cœurs… de la façon la plus professionnelle possible !

Catherine Tremblay
Montréal, le 25 août 2015.
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Lettre ouverte
Une injustice flagrante envers le Bloc Québécois Ahuntsic-Cartierville

En 2011, le Bloc Québécois Ahuntsic et sa députée Maria Mourani remportaient la victoire. C’était la seule circonscription bloquiste dans la grande région métropolitaine de Montréal.

En 2015, le Bloc Québécois Ahuntsic-Cartierville ne pourra pas nommer les scrutateurs ou les greffiers pour l’élection du 19 octobre 2015. Ordinairement, le parti qui gagne l’élection de la circonscription (2011), est celui qui choisit les scrutateurs lors de l’élection suivante.

Une nouvelle circonscription Ahuntsic-Cartierville, concoctée en 2012, par la Commission de délimitation des circonscriptions fédérales pour le Québec, voit le jour et résulte de la fusion du district Cartieville (auparavant dans la circonscription de Saint-Laurent) à Ahuntsic. Les commissaires fédéraux savaient, qu’en acceptant la proposition du député Stéphane Dion de respecter l’intégralité de Cartierville, ils se devaient de retrancher la plus grande partie du Sault-Au-Récollet, cœur historique d’Ahuntsic. En effet, en ajoutant la population de Cartierville (24 109 habitants) à celle d’Ahuntsic (100 840 habitants), la nouvelle circonscription (124 109 habitants) dépassait largement la population moyenne que nous retrouvons dans les 18 circonscriptions sur l’Île de Montréal, soit 104 805 résidents,

À terme, en enlevant une grande partie du Sault-Au-Récollet (14 474 résidents), la circonscription Ahuntsic-Cartierville se retrouvait avec 110 840 habitants alors que la circonscription de Saint-Laurent du député Stéphane Dion obtenait un statut particulier car elle ne comptait plus que 93 841 résidents, soit la circonscription la moins populeuse sur l’Île de Montréal. Aucune autre circonscription sur l’Île de Montréal a une population inférieure à 100 000 habitants.

Ces bouleversements n’ont rien d’anodins et ont été dénoncés par tous les groupes sociaux-communautaires et d’affaires d’Ahuntsic. De fait, ces modifications font en sorte, en transposant les résultats de 2011 dans la nouvelle circonscription, que le Bloc auraient perdu l’élection et serait arrivé troisième derrière le PLC et le NPD. Tout cela reste conditionnel, dans l’hypothèse que les citoyens auraient voté de la même façon.

N’oublions pas que l’écart entre les trois partis principaux restent minime; dans ce nouveau scénario somme toute hypothétique, le PLC aurait eu 31,1 %, le NPD, 29,9 % et 28, 3 % pour le BQ.

À la lumière de cette nouvelle donne, nous comprenons aisément les raisons du départ de Maria Mourani pour le NPD et les luttes intestines lors de l’investiture du PLC, puisque ces deux partis fédéralistes se voient offrir ce cadeau : une nouvelle circonscription plus multiculturelle et plus fédéraliste.

En somme, les commissaires ont sciemment fractionné la circonscription d’Ahuntsic, en augmentant les chances qu’un parti fédéraliste remporte la seule circonscription bloquiste de la région métropolitaine de Montréal.

Lors de cette refonte des délimitations des circonscriptions fédérales, aucune autre circonscription au Québec, ne connaîtra un tel bouleversement : la victoire hypothétique du PLC sur le BQ, déclaré gagnant en 2011.

Avouez que cette décision administrative vient modifier les rapports de force entre les trois principaux partis et le processus électoral démocratique de 2011. Cette réforme permet aussi d’exclure, en 2015, le Bloc Québécois dans le processus de nomination des scrutateurs et des greffiers.

Ce que les fédéralistes n’ont pu défaire 2011, 2008 et 2006 (Ahuntsic bloquiste), ils l’obtiendront, peut-être, par une Commission dont les membres sont nommés par Ottawa.

Jean Archambault, 
Président du Bloc Québécois Ahuntsic-Cartierville.
Le 25 août 2015
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Lettre ouverte
« Je suis inquiète du monde que nous laisserons à nos petits-enfants! »

Cher Rédacteur/Rédactrice,

Je suis une aînée qui est de plus en plus inquiète du monde que nous laisserons à nos petits-enfants.

Ici au Canada, notre population n’est pas nombreuse. Pourtant, à cause de la conduite excessive et des sables bitumineux, nous faisons une contribution énorme aux émissions de gaz à effet de serre.

Le moyen le plus efficace pour réduire les émissions est de mettre un prix sur le carbone. Nous mettons un prix sur le carbone déjà au Québec avec le système de plafonnement et d’échange. Mais pour faire toutes les choses qui seront nécessaires pour avoir une économie de faible carbone, nous avons aussi besoin d’une taxe fédérale sur le carbone. Une taxe fédérale pourrait nous donner l’argent pour transformer les sables bitumineux en énergie verte.

Ma question : pensez-vous qu’il soit nécessaire de convaincre le gouvernement fédéral de mettre un prix sur le carbone? Je crois que les aînés doivent se mettre debouts pour les jeunes.

Veuillez accepter mes meilleures amitiés.

Laurel Thompson
Ahuntsic-Cartierville

(2015-08-220)

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Lettre ouverte
Le Parti Vert est le meilleur choix pour l’ensemble des Canadiens

Bien beau les mouvements de pression, les manifestations, les livres (Pour sortir le Québec du pétrole, Est-il déjà trop tard de C. Villeneuve, etc.), les grands objectifs et les principes nobles, mais en attendant le train continue d’avancer.  LE TRAIN CONTINUE D’AVANCER et il se dirige vers un précipice…  Ce n’est pas dans la rue que notre cause avancera.  C’EST À L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET AU PARLEMENT D’OTTAWA!!!!!!!!!!!!!  Nous vivons dans une démocratie.  Aidez-moi à effacer le gâchis des conservateurs et faire en sorte que le Canada, le Québec deviennent des leaders mondiaux en environnement ( et non des voyous comme nous sommes devenus grâce à S.Harper ).

Je serai confirmé comme candidat du Parti Vert du Canada dans Ahuntsic/Cartierville cette semaine.  Ahuntsic/Cartierville, quartier principalement francophone, ancien comté Libéral, Bloquiste et probablement Néo-démocrate si la tendance se maintient.  SI LA TENDANCE SE MAINTIENT…  Où êtes-vous très chers militants et militantes environnementalistes?  Je veux mener une campagne sérieuse.  Seul, je ne peux rien. Ce comté est prenable pour les Verts.  Nous pourrions casser cette tendance et convaincre les citoyens d’Ahuntsic Cartierville et ceux des comtés de D.Green, A.Belisle et J.Lauzon que c’est le moment de donner une chance au PARTI VERT DU CANADA, le Parti de l’avenir.  Un jour pas si lointain, nous serons tous des Verts, pas par choix mais par obligation.  

Le Devoir du 5 juillet dernier, un vote stratégique, parti fédéraliste ou parti indépendantiste?  Parti de gauche ou parti de droite?  ET LE TRAIN CONTINUE D’AVANCER…  Le Parti Vert du Canada, parti fédéral pour lequel je milite depuis 2005 est le meilleur choix pour l’ensemble des Canadiens, incluant l’ensemble des Québécois.

Gilles Mercier
Ahuntsic-Cartierville
438-499-VERT (8378)

(2015-07-17)
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Oser parler d’un sujet aussi délicat…
Dépense-t-on bien dans Ah.-C. ?

Quitte à ce que je passe pour dérangeante, même rabat-joie, je reviens sur le sujet suivant : dépense-t-on bien dans notre arrondissement ?

Notre devoir de citoyen.

En premier lieu, ce qui m’agace dans ce que nos élus nous proposent c’est de me retrouver devant des « faits accomplis ou presque». De voir le montant qui atteint des millions de dollars… Cela me tracasse parce que forcément la facture ou une partie du montant à payer va finir par retomber sur les épaules des propriétaires, lesquels vont en profiter pour augmenter le loyer des locataires. C’est ce qui explique que je revienne sur mon idée, mon entêtement, d’insister de consulter les citoyens pour une démocratie participative. Je ne nie pas que parfois il y a consultation, mais elle n’est pas ouverte aux gens qui ne vont pas aux assemblées ou aux séances du conseil.

Pour les grands projets comme la construction du futur pont Champlain, les journalistes de La Presse, Le Devoir, Le Journal de Montréal, Radio-Canada, TVA et d’autres magazines surveillent, enquêtent, ils voient à défendre nos intérêts. Au municipal, nous sommes un peu livrés (es) à nous-mêmes. Il faut dire que les dernières administrations municipales ont semé le doute en nous et la suspicion de s’instaurer dans notre tête.

La procédure.

Il y a aussi que dans la procédure d’une idée ou d’une proposition, nos élus cherchant à bien faire, à nous choyer même, cette procédure a des faiblesses et manque de clarté.

Cette procédure ne nous dit pas pourquoi il y aurait telle construction, à quoi servirait-elle, est-elle justifiée (un besoin réel, il n’en existe pas à proximité…?), à combien s’élèveront les coûts, comment et par qui sera-t-elle payée; le suivi : les montants investis, et la fréquentation après ouverture ou mise en opération. Pour tout projet il faut un architecte évidemment, et deux incontournables : un spécialiste pour le patrimoine et un autre pour l’environnement.

Un cas.

L’hiver dernier, nos élus nous ont proposé de suivre le déroulement du déneigement sur internet… Cela revenait à plusieurs milliers de dollars, et même plus. Présentement, deux arrondissements se retirent d’info- neige. J’aimerais bien connaître quel fut le taux d’utilisation de ce site pour A-C ?  Parfois, la formule papier et des indications claires sur les heures de déneigement valent beaucoup mieux.

Le suivi : quelle conclusion en apporte nos représentants?

Les groupes d’intérêt, les promoteurs.

Pourquoi cette peur, cette crainte de ceux mentionnés ci-haut ? Tout simplement parce qu’ils doivent trouver notre quartier bien attrayant et inciter à la dépense. Ils doivent être très convaincants, avoir les mots pour gagner nos administrateurs à leur cause… De résister doit être difficile. 


Dépenser autrement.

C’est surtout penser à ceux qui sont moins bien nantis, à ceux qui vivent dans des blocs appartements mal entretenus.

Existent-ils une soupe populaire ou un centre d’accueil pour les itinérants de plus en plus nombreux dans notre arrondissement ? Les hivers sont rigoureux, le printemps et l’automne sont longs et frais…

Sommes-nous assez généreux pour les organismes d’entraide, de bénévolat?

Dépenser seulement pour nos rues. Nous sommes au début de l’été et une artère importante celle du boulevard Gouin est très abîmée, ma rue aussi et la vôtre sans doute, utilise-t-on le meilleur asphalte pour boucher les trous ? Souhaitons que ce soit le cas…

Montréalais avant tout.

Même si nous sommes fiers de notre quartier, nous sommes des Montréalais et il faut profiter de ce que nous offre le Grand Montréal, de La Grande Bibliothèque à la Place des arts jusqu’au Musée des Sciences et le Vieux Port…  Même si cela exige de se déplacer. Ça fait du bien de changer d’air, de connaître, de découvrir d’autres arrondissements, de s’approprier Mtl, et de faire tomber bien des préjugés. Ça fait aussi partie de la culture… Il faut garder de l’argent pour aller voir ailleurs. Avoir tout dans son quartier ? Est-ce vraiment nécessaire ?   

La conclusion.

À tous ceux et celles que j’interpelle, je sais que le travail que vous faites est éprouvant et que malheureusement vous n’obtenez pas toute la gratitude qui devrait vous revenir. Je suis une de ces personnes qui revendique souvent. Ne m’en voulez pas trop! Je demande toujours la même chose et vous  me contenteriez si vous pouviez faire comme certains marchés d’alimentation qui souhaitent ardemment connaître notre opinion : un numéro de téléphone, une adresse internet où nous pourrions répondre à des sondages éclairs, faire des commentaires appropriés et respectueux, et des consultations sur des projets de grande envergure. Une démocratie participative !

Catherine Tremblay
Le 6 août 2015

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Insulté!

Mais quel manque de jugement et de respect de la part des organisateurs  envers les citoyens d’Ahuntsic-Cartierville !

Je voulais assister aux festivités de la St-Jean-Baptiste au parc Ahuntsic ce mardi soir. Quel ne fut pas ma surprise de voir le drapeau du Parti Québécois bien en évidence. J’ai aussitôt tourné les talons! Notre FÊTE NATIONALE est apolitique!

Qu’un ou une élu (e) y ait sa publicité, je n’y vois aucun inconvénient puisque cette personne nous représente officiellement. Mais qu’un parti politique, quel qu’il soit, y ait sa publicité et fasse de cette fête leur fête, ça me dépasse et m’insulte . Je n’ai pas de félicitations à faire aux organisateurs de cet événement!

J. Barnabé

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Réaction au texte Votera, votera pas?  Et pourquoi? de Diane Éthier, chroniqueure,  au sujet de l’élection fédérale 2015 dans journaldesvoisins.com, le mag, édition estivale.

En premier lieu, chapeau et merci pour ce journal que je découvre pour la première fois.  Des textes intelligents et une information abondante qui rejoignent directement les citoyens d’Ahuntsic.  Ahuntsicois depuis plus de 23 ans, je m’explique mal les raisons pour lesquels j’ignorais jusqu’à la semaine dernière l’existence du Journaldesvoisins.  Je vous remercie d’avoir pris la décision de déposer le dernier numéro dans ma boîte aux lettres.

Oui en effet Mme Éthier, «elle tourne la terre» depuis des centaines de millions d’années.  J’ai déjà lu quelque part la représentation de l’évolution de notre planète sur une échelle de 24 heures.  L’être humain n’apparaît sur la terre que dans les dernières minutes de cette journée et ce, bien après la disparition des dinosaures.  J’espère un jour retrouver ce texte.

Très intéressant votre réflexion sur le taux de participation à l’élection et vos références aux propos du professeur André Blais de l’Université de Montréal.  En effet plusieurs citoyens, particulièrement le groupe des 18-35 ans, manifestent du cynisme face aux politiciens et sont déçus à l’égard des programmes des partis politiques.  Comment ne pas les comprendre quand on s’intéresse à la question?  Sur la scène fédérale, c’est particulièrement désolant et préoccupant à plusieurs égards.

On parle des 18-35 ans, de la  génération X, Y et maintenant de la génération Z.  On parle également des «babyboomers», de ce groupe auquel j’appartiens comme vous,  qui occupe toujours les postes de pouvoir.  Je pense que nous, les 55-75 ans, devons nous interroger sérieusement  sur nos actions présentes et celles des dernières décennies.  Ne sommes-nous pas responsables en grande partie de ce cynisme?  Je pense que oui.  Je pense que nous devons déployer le maximum d’énergie pour «sauvegarder notre maison commune» (1) que ce soit sur le plan international, national ou local et ce à tous les niveaux.

Il est capital que l’ensemble des citoyens s’impliquent, particulièrement les 18-35 ans.  Nous devons les convaincre de l’urgence d’agir.  C’est à cette tâche que je souhaite m’investir dans les prochaines années.  Convaincre les citoyens de s’impliquer, de militer et ultimement de voter pour changer les choses  et les améliorer.  Dans la majorité des partis politiques, il existe encore des gens de bonne volonté qui pensent à l’avenir et sont préoccupés par la pauvreté grandissante et l’environnement, de la qualité de l’air, de l’eau et des sols sur lesquels poussent nos aliments.

Pour ma part, c’est cet enjeu crucial qui j’espère brouillera les cartes et motivera les 18-35 ans et leurs aînés à s’impliquer activement dans la prochaine élection fédérale.  J’ai choisi de militer pour un parti pour qui l’environnement est capital.  Le Devoir du 20 juin dernier parlait en première page du début de la sixième extinction.  «Chaque année, le monde consomme des ressources équivalant 150% de ce que la planète est en mesure de produire sur une base annuelle.» (2)  «Enjeu crucial», en voilà un de taille!  Et il est encore temps d’agir.  Le 19 octobre prochain, les citoyens d’Ahuntsic iront voter massivement pour qui sait, peut-être devenir la circonscription avec le plus haut taux de participation? 

Gilles Mercier 

Résidant d’Ahuntsic-Cartierville
Parti Vert du Canada 
Association Ahuntsic-Cartierville 
(2015-06-26)

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Picture


État des lieux, constats et désolation sur le sort réservé au patrimoine du Sault-au-Récollet et, plus largement, à celui d’Ahuntsic-Cartierville

 

Madame, Monsieur,

Cité historia se réjouit de la décision du Comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement concernant la Maison du peintre. Compte tenu de l’état du bâtiment, la reconstruction à l’identique nous semble la meilleure décision possible. Néanmoins, nous souhaitons attirer l’attention des élus et des citoyens sur la situation préoccupante du patrimoine du Sault-au-Récollet.


Cinq emplacements sont actuellement au cœur de cette problématique :

·         La Maison Berri
·         La Résidence Roger-Marien,
·         La Maison du Peintre, le 2547 et 2549, boulevard Gouin Est,
·         Externat Sainte-Sophie, 1105, boulevard Gouin Est,
·         Croix de chemin, Angle boulevard Crémazie et rue Saint-Hubert.

Ces bâtiments ont tous fait l’objet d’un énoncé d’intérêt patrimonial. Force est de constater que cet exercice ne garantit en aucun cas leur protection.

Dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, 80 % des bâtiments ayant eu un énoncé patrimonial ont été détruits ou sont menacés de l’être. Un seul bâtiment a survécu à l’exercice, soit le 2901, boulevard Gouin Est.

Le patrimoine de notre arrondissement est incontournable dans l’histoire de Montréal. Ses témoignages architecturaux illustrent près de 300 ans d’histoire. Il fait la fierté de ses résidents. Pourquoi est-il à ce point délaissé?

La Maison du peintre – symptôme d’un réel problème!

La Maison du peintre se trouve sur le territoire de l’ancien village du Sault-au-Récollet, constitué site du patrimoine par la Ville de Montréal en 1992, ainsi que dans la zone de protection de la Maison du Pressoir, patrimoine classé par le gouvernement du Québec. Une double protection qui pourtant ne sauvera pas un édifice laissé à l’abandon depuis 2011.

Le processus semble être constant : laisser un édifice exposé aux intempéries, sans entretien jusqu’à l’atteinte du point de non-retour. Puis, répondre à la formalité de l’énoncé patrimonial, avant de démolir et de construire des bâtiments plus lucratifs dans le secteur recherché. Soulignons une fois de plus que, dans le cas de la Maison du peintre, la reconstruction à l’identique est un moindre mal dans les circonstances.

Comment peut-on laisser dépérir des bâtiments patrimoniaux qui, en théorie, sont protégés par tous les paliers d’administration dans ce domaine?

Un processus qui exclut la communauté

La consultation citoyenne ne se fait qu’une fois le bâtiment menacé de démolition. Le citoyen n’est consulté que lorsque le règlement municipal exige de l’arrondissement la publication d’un avis. Lorsque les dés sont déjà jetés. La communauté est condamnée à jouer le jeu de l’opposition, afin de s’assurer que la nouvelle construction ne viendra pas, une fois de plus, défigurer l’harmonie et la cohérence du secteur du Sault-au-Récollet.

Comment pourrait-on davantage inclure la communauté dans un processus de protection du patrimoine? Est-il possible d’enrayer l’abandon et le dépérissement des bâtiments patrimoniaux du secteur? Quels moyens l’arrondissement peut-il mettre en place pour soutenir les propriétaires et s’assurer qu’ils entretiennent adéquatement les maisons patrimoniales?

La gestion problématique du patrimoine que nous défendons avec passion souligne l’urgence de la tenue d’une consultation publique, portant sur les processus de protection du patrimoine de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville.
 
Signataires:
Vincent Garneau, Joan Doré, Laure Barrachina – Cité historia
Michel Villeneuve – Président du CA, Cité historia
Michel Le Coester – Directeur général, Cité historia
Caroline Truchon – Secrétaire du CA, Cité historia
David Lamarche – Trésorier, Cité historia
Caroline McKinnon – Administratrice, Cité historia
Sergio Gutierrez, Administrateur, Cité historia
Gérald Morel, Administrateur, Cité historia
Josiane Nader, Administrateur, Cité historia
Roch Bourget et Diane Archambault-Malouin, Société d’histoire du domaine Saint-Sulpice
Achour Azzedine, Solidarité Ahuntsic
Philippe Geoffrion, Archives des Frères de Saint-Gabriel
Jean-François Gagnon, Directeur école secondaire Sophie-Barat
Louis Patenaude, Président, Association des amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ)
Lorena Otero, Coordonnatrice, Sœurs de la Providence
Hélène Trépanier, résident
Gilles Boulay, résident
Pierre Beauchamp, résident
Julie Mason, résident
Louise Duceppe, résident
Louis-Philippe Viens, résident
Marie-Ève Lafrenaye, résident
Marie Bégin, résident
Marc Bélier, résident
Yolande Desjardins, résident
Claude Boyer, résident
Jocelyne Brien, résident
Bernard Gauthier, résident
(2015-06-26)

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Lettre de Catherine Tremblay sur la Maison d’accueil du parcours Gouin

Montréal, le 17 juin 2015.

Lire et relire la lettre de M. Benoît Galarneau sur ¨La Maison ( pas ) Verte.

Dans sa lettre du 12 juin 2015, M. Galarneau s’interrogeait concernant le projet de chalet au parc Basile Routier.

Afin de vous mettre en appétit, je cite quelques-unes de ses considérations.

¨Bâtir un édifice inutile est la pire offense à faire à l’environnement ¨.

¨Le développement durable exige réflexion, astuce et sacrifice ¨.

¨On pourrait se priver de ce projet et utiliser les fonds autrement ¨.

Si vous êtes allés voir les photos au moment du dévoilement du projet, il faut admettre que ¨ c’est tentant ¨, une Maison au bord de l’eau, avec une assez belle architecture, de nombreuses fenêtres, mais un emplacement décentré trop près du Pont-Viau, à la merci des vandales et des graffiteurs.

Dinu Bumbaru, un des hauts placés à Héritage Montréal, contribue à la prise de décision mieux éclairée  sur le patrimoine, tant sur le bâti urbain et paysager. Je crois qu’il faudrait le consulter de crainte qu’il dise que ce chalet serait une ¨verrue ¨comme c’est le cas avec le cinéma Le Colossus à Laval.

Mais comment faire du beau ailleurs quand l’externat Sainte-Sophie Barat attend depuis des années que l’on termine sa restauration ? Ce bâtiment de 1902 ne serait pas une offense à l’environnement, il est là depuis 1902.

Ne serait-ce pas gênant de construire autre chose ailleurs ?

Il me semble que c’est là qu’il faut investir, terminer ce qui est commencé. J’avoue que les plans proposés précédemment exagéraient pas mal, trop audacieux, trop coûteux. II faudrait redemander de nouvelles propositions, de nouveaux plans plus modestes, pas besoin d’une salle de spectacle, d’auditorium, tel que le dit M. Galarneau,  il y a déjà tout cela dans Ahuntsic.

Par contre, un lieu d’arrêt pour se reposer quelques minutes, pour se restaurer s’il y avait un petit casse-croûte, des toilettes indispensables pour tout le monde : les enfants, les joggers, les cyclistes, les promeneuses et promeneurs de chiens, les personnes de tout âge qui passent de beaux moments, à bavarder, à lire ou à contempler la nature,  je pense qu’un tel projet serait apprécié.

J’aimerais bien revenir sur dépenser l’argent autrement. Si la directrice et le directeur du Journal des Voisins le jugent pertinent et acceptent, je vous reviendrai fort probablement, mais en attendant aller lire l’analyse de M. Galarneau, une analyse du projet Basile Routier faite sous toutes ses coutures.

Au moment de ces jours où nous découvrons et regrettons Jean Doré, que nous lui rendons hommage, j’ai retenu le commentaire suivant : ¨M. Jean Doré fut le premier à donner  la parole aux citoyens, ce qui alourdissait le processus et la prise de décision…¨

Puisse-t-il être une source d’inspiration !

 Catherine Tremblay
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Lettre du Conseil d’établissement de l’école Sophie-Barat

lettre_dappel_-_impact_des_coupes_dans_le_milieu_scolaire_public__-_csdm2015-06-02.pdf
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(2015-06-05)
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Lettre du Comité Stop la démesure! au Service d’urbanisme de l’arrondissement

M. Blais,  M.
Côté,

 

Nous nous estimons lésés par la manière dont votre
département a mené et conclu le processus de design participatif du PPU
Henri-Bourassa Ouest. Dans le cadre de votre présentation du 2 mai 2013,
vous vous êtes engagés, au nom de l’arrondissement, à mener le processus et à
faire de l’apport des citoyens le cœur du PPU. C’est précisément cet engagement
qui a créé le climat de confiance nécessaire à la réalisation d’un tel
exercice. Or, votre proposition de design alternatif, en contrevenant aux
principales exigences de la population, a trahi votre promesse initiale. De
plus, votre décision de cacher jusqu’à la toute dernière minute le plan de
design alternatif, sans l’avoir mis en ligne sur le site de l’arrondissement, privant ainsi la population de son droit de regard,
constitue un vice de procédure important entachant la démarche dans son entier.


En purgeant le plan initial des éléments clés
(paramètres de hauteur et de densité) que vous aviez vous-mêmes inscrits clairement
dans les documents préliminaires, vous avez sans l’ombre d’un doute failli à
votre mission. 

Ayant participé au processus d’élaboration à toutes
les étapes, nous estimons que vous nous avez délibérément induits en erreur en
nous laissant croire qu’une approche participative avait été retenue. De plus,
la décision de changer radicalement le plan à l’insu de tous dénote un manque
de respect considérable pour le principe de transparence. Par conséquent, nous demandons à
votre service de recommander publiquement l’adoption du plan initial dont vous
nous avez fait part par l’intermédiaire de la documentation préliminaire.


Rappelons le contexte. Suite aux consultations
publiques sur le projet de revalorisation des anciens garages du MTQ, tenues
sous l’égide de l’OCPM, citoyens, OBNL, et entrepreneurs se sont vus donner
l’opportunité de participer à la planification urbanistique du secteur. Le
projet de redéveloppement du site proposé par Construction Musto avait provoqué
une levée de boucliers sans précédent : plus de 120 mémoires avaient
été déposés à l’OCPM. Conformément aux recommandations contenues dans le
rapport final, vous avez invité les citoyens à exprimer leur avis dans le cadre
d’une démarche participative d’élaboration d’un programme particulier
d’urbanisme.

Tous les acteurs du milieu ont pu participer à
l’élaboration du PPU et un grand nombre d’entre eux, la firme d’architecture
Atelier VAP (au nom du promoteur), Solidarité Ahuntsic, Bâtir son Quartier, le
Comité Logement Ahuntsic-Cartierville (CLAC), par exemple, ont d’ailleurs
accepté l’invitation. Un plan satisfaisant les citoyens du secteur a été
proposé suite à de nombreuses rencontres. Lors de la séance de dévoilement
toutefois, le 18 mars, nous avons été consternés de réaliser que le projet
que vous avez présenté faisait fi de l’entente obtenue et reflétait des
préoccupations tout à fait étrangères à celles qui avaient alimenté le
processus participatif d’élaboration.

De plus, pour ajouter à l’impression comme quoi les
modifications majeures apportées au projet l’ont été à la toute dernière
minute, vous n’avez publié au préalable aucun document ne laissant croire que
la direction du PPU avait changé du tout au tout. Vous aviez pourtant pris des
engagements auprès des citoyens. Vous aviez même publié sur le site web et ce,
quelques mois seulement avant la rencontre finale, un document officiel qui
reflétait le mode de développement convenu avec les acteurs du quartier après
des années de discussion. Nous croyions évidemment que la rencontre du 18 mars
porterait sur ce document; or, cela n’a pas été le cas. Vous avez donc, dans
les faits, induit les citoyens en erreur et cela est inacceptable, surtout de
la part d’une instance publique.

Dans l’élaboration d’un PPU participatif, on ne se contente
pas de consulter les citoyens, on fait de leur apport l’essentiel du plan. Vous
vous étiez engagés à mener l’exercice en toute honnêteté. Nous avons investi un
temps considérable dans l’élaboration du PPU et nous nous estimons floués. On a
fait miroiter un pouvoir décisionnel à la population dans le but de donner au
processus un vernis de crédibilité. Nous nous sommes impliqués de bonne foi,
sans nous douter que vous nous priveriez de l’influence que le processus nous
accorde.

Par conséquent, nous vous serions très reconnaissants
d’accepter notre demande.

Nous vous demandons de nous faire parvenir une réponse
par courriel ainsi qu’une réponse officielle que vous pourrez déposer à
l’accueil du bureau d’arrondissement d’ici le 29 mai, 2015, 17 h.

Dans l’attente de votre réponse,

Nathalie Cloutier, ncloutier@cegepsl.qc.ca
Maurice Carrier,
mauricecarrierpsychologue@gmail.com
Luc Villandré, luc.villandre@gmail.com
Alain Villandré, alvillandre@gmail.com
Diane Thibaudeau, dianethibaudeau@hotmail.ca

Cliquez ici pour signer la pétition si vous partagez
le point de vue de ces citoyens.


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Lettre ouverte de Gabriel Fugulin
Mes brèves : Conseil Municipal Ahuntsic-Cartierville, 
11 mai 2015  

Bonjour à vous,

J’aimerais vous transmettre mes impressions, pas très
heureuses, sur le contenu de la dernière réunion du Conseil Municipal.

Malgré le “supposé décorum
démocratique”, il y a l’opinion citoyenne qui y est brimée; c’est le moins
que l’on puisse dire!

En espérant que ces “brèves”
éclaireront un peu mieux les résidents d’Ahuntsic-Cartierville sur leur
démocratie locale…

Expéditif : valse des
cents milles et millions de dollars pour les rues, trottoirs… espérons que
nous en aurons pour notre argent?

Crève-cœur : le
Samaritain (aide aux démunis) est au bout de son rouleau : le conseil n’a
pas encore trouvé les miettes nécessaire à sa survie! Bouleversant témoignage
d’une bénéficiaire au bord de l’abîme. Les tiroirs de la Ville semblent vides
par « manque de provisions » face à l’item « désespérance
sociale »…

Camisole
de force
 :
problèmes scolaires, les élus se sentent impuissants face à l’omnipotence de la
CSDM et Ministère de l’Éducation (juridictions, lois…) : ils semblent
satisfaits d’avoir les pieds et poings liés?…

Imperturbable : problèmes de
sécurité publique avec l’école Ahuntsic-Annexe. Le représentant de la police
reste coi; malgré les énoncés qui devraient le concerner au plus haut point.
Bel uniforme; mais quand même : que fait-il à la table municipale?

Duplessisme : après
plusieurs années d’efforts citoyens, de concertations pour élaborer un
consensus sur le PPU du MTQ; voilà que l’administration sort à toute vitesse –
et approuve avec refus d’explications – un « nouveau PPU »; lequel ne
respecte pas du tout le consensus! Belle
démoCRASSIE, triste retour au
Duplessisme de mon enfance… « Chers citoyens, participez à la vie
municipale » qu’ils nous disent : on vous en fera voir de toutes les
couleurs : vous aurez même le loisir de broyer du noir!!!

Lumineux : les explications
claires, nettes, non ostentatoires et bien justifiées de la conseillère Émilie
Thulllier. Un rayon de lumière dans ces sombres arcanes du pouvoir municipal;
où il ne manque pas d’explications alambiquées, ambigues ou, parfois même,
tordues …

 

Gabriel Fugulin
Ahuntsic, 12 mai 2015 
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PPU Henri-Bourassa Ouest : 
Respectons nos engagements envers les citoyens
Par Émilie Thuillier, conseillère du district d’Ahuntsic

J’exprime aujourd’hui mes préoccupations sur un dossier qui
aura des répercussions importantes pour notre quartier au cours des prochaines
années : le Programme particulier d’urbanisme (PPU) Henri-Bourassa Ouest.
 
Ce PPU a été conçu de manière participative, ce qui est un
cas rare à Montréal. Jusqu’à tout récemment, j’étais fière de cette démarche et
confiante dans le résultat vers lequel nous nous dirigions. Ceux et celles qui
y ont participé savent à quel point beaucoup d’énergie a été déployée. Or, des
changements demandés par les autres élus d’Ahuntsic-Cartierville mettent en
péril la relation de confiance qui s’était établie entre les participants et
l’arrondissement. Voici un bref exposé des faits récents qui expliquent mon
inquiétude.

En juin 2014, après plus d’une année de travaux,
l’arrondissement présente l’état d’avancement du PPU. La densité prévue est
maintenant de 80 logements à l’hectare parce que l’arrondissement se doit de
respecter le PMAD (Plan métropolitain d’aménagement et de développement). Cela
fait un peu grincer des dents parce que ce paramètre est plus élevé que celui
issu de la démarche participative. 

Le 5 novembre, le projet de PPU est présenté devant le CCU
(comité consultatif d’urbanisme) d’Ahuntsic-Cartierville. Au procès-verbal, le
CCU souligne que ce projet « constitue
une innovation en matière de PPU participatif ». Le CCU recommande son
approbation avec quelques propositions, mais rien en ce qui concerne la
densité.

Le 14 novembre, le comité Jacques-Viger ainsi que le Conseil
du patrimoine transmettent un avis conjoint à 
l’arrondissement. Cet avis défavorable recommande, notamment,
d’augmenter la densité. Le 22 janvier 2015, l’arrondissement répond à cet avis
par une lettre de 12 pages qui explique pourquoi le projet de PPU doit aller de
l’avant tel quel. Le 9 février 2015, le conseil d’arrondissement adopte le
projet de PPU.

Jusque-là tout va bien, tout est clair. Sur la base de la
réponse du 22 janvier, on comprend, et moi la première, que l’arrondissement a
décidé de ne pas tenir compte de l’avis défavorable reçu. Pas par entêtement,
mais parce que la démarche participative et le CCU de l’arrondissement sont en
concordance avec le projet de PPU déposé.

Le 18 mars dernier, lors de la consultation publique sur le
PPU, un projet de PPU « alternatif » qui prévoit une augmentation de densité,
notamment, est présenté. Or, loin de susciter un consensus, cette nouvelle
proposition a compromis en quelques jours l’adhésion de nombreuses personnes à
ce projet d’envergure.

Je tiens à rappeler que ce PPU n’est pas issu d’une simple
consultation : l’arrondissement et la société civile ont cheminé ensemble dans
ce qui est vraisemblablement un des seuls PPU participatifs à Montréal. Il est
urgent de revenir au projet sur lequel tous ont travaillé depuis des mois et
qui faisait consensus.

Et je suis convaincue qu’il est possible de construire du
logement social sur le site sans nécessairement permettre la possibilité de
construire des immeubles de 6 étages, majoritairement privés, sur une bonne
partie des terrains disponibles dans les prochaines années.

(2015-05-08)

__________________________________________________________________________ 

Réponse de Maria Mourani à Jean Archambault

Monsieur Archambault,

Je
suis atterrée de constater à quel point vous êtes prêt à dire n’importe quoi
pour m’attaquer. Tout d’abord, je n’ai jamais fait partie du club des
personnes qui nient le génocide arménien. Je vous mets au défi de trouver une
seule déclaration en ce sens. En fait, avec mon ami Varouj Boudakian (lui-même
d’origine arménienne et que vous connaissez fort bien), qui travaille avec
moi depuis des années, j’ai participé à de nombreuses activités commémorant le
génocide arménien à Montréal, à Québec et dans mon comté et ce, avant même que
je sois députée.

Plus encore, je suis la seule élue à m’être levée à la Chambre des communes
pour dénoncer les violences perpétrées dans la ville syrienne de Kessab
(majoritairement arménienne) le 31 mars 2014 (http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=F&Mode=1&Parl=41&Ses=2&DocId=6499310). Une ville qui a été
attaquée par des miliciens associés à des groupes terroristes islamistes qui
avaient traversé la frontière turque avec une facilité déconcertante.

Vous me reprochez d’avoir fait, en 2010, une déclaration à la Chambre
des communes invitant à soutenir les efforts de paix qui existaient alors
entre l’Arménie et la Turquie. Est-ce mal de vouloir la paix?! Mais le
plus triste, en tant que bloquiste, vous devriez savoir que ma déclaration
se devait d’être préalablement autorisée par le Bloc Québécois. Enfin, il était
entendu qu’une autre députée de mon caucus ferait une déclaration sur le
génocide arménien. « Too much noise about nothing… »

Vous
me reprochez d’aller à la cérémonie annuelle du Jardin de la Paix, un jardin
offert par la communauté turque du Québec à tous les Montréalais (http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/archives/histoire/histoire_parcours.php?no_panneau=8). Encore, la paix!
Savez-vous que Bernard Landry y participe aussi ainsi que des dignitaires du
gouvernement du Québec et de la ville de Montréal? Franchement, il est où le problème?

Vous
me reprochez de dire, dans ma dernière déclaration à la Chambre des communes,
que le génocide arménien est le fait d’un parti politique au pouvoir dans l’Empire
ottoman. Où est l’erreur? Un homme de votre culture sait, Monsieur Archambault,
que la Turquie moderne n’existait pas au moment du génocide. Quant au
gouvernement turc, il chemine et, à l’occasion du centenaire, a offert ses
condoléances aux descendants des Arméniens morts pendant cette période trouble
et à même participé à une messe commémorative à Istanbul.

Vous me reprochez d’avoir été la vice-présidente du Groupe d’amitié
parlementaire Canada‑Turquie. Saviez-vous que je succédais alors à Claude
Bachand, député de Saint‑Jean pour le Bloc Québécois, votre
parti? Vous qui semblez si bien informé, vous omettez de dire que depuis
2011, je ne suis plus membre de ce groupe d’amitié, car le président, un
député conservateur, refusait de me reconnaître comme députée du Bloc
Québécois, étant donné que ce parti n’était plus reconnu
officiellement par le Parlement suite à sa déconfiture électorale. 
 
En février 2010, j’ai effectivement fait une mission en Turquie avec des
parlementaires libéraux, conservateurs et néo‑démocrates avec, à l’époque, l’autorisation
du Bloc Québécois. Est-il normal que les parlementaires se parlent pour se
connaître et faire connaître leur point de vue? Rarement, la paix se
battit d’ultimatum. En fait, pour faire évoluer quelques partis que ce soit
vers le chemin de la paix, il faut des gens de bonne volonté disposés à
maintenir le dialogue et ce, dans le respect mutuel. Mais on le sait
bien les premières victimes des conflits sont les modérés. 
  
Vous faites, Monsieur Archambault, comme d’autres personnes frustrées de mes
choix politiques, de l’amnésie partielle continue ou pire encore, vous
inventez des fables. Je ne suis plus souverainiste, revenez-en! Faites votre
deuil! Il n’y a pas de complot. Au lieu de baigner dans le
négatif, vous devriez chercher à bâtir vos propositions politiques pour
les gens d’Ahuntsic-Cartierville. Cela serait plus positif.

Enfin,
je reçois tous les citoyennes et citoyens de mon comté qui veulent me parler quelle
que soit leur origine. Je suis à leur écoute et je peux vous dire que je
continuerai à servir ces personnes avec la même passion.

Cordialement,
Maria
Mourani
Députée
fédérale d’Ahuntsic 
(2015-05-08)
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La Maison (pas) Verte        Par Benoît Galarneau

Depuis
près de deux ans, l’arrondissement projette de construire un chalet au parc Basile-Routier,
près de la Rivière-des-Prairies. On l’appelle « la Maison verte » ou
encore « la Maison des cyclistes » puisque la Route Verte numéro 1
passe par là. Selon les documents fournis par la mairie, l’édifice aura pour
objectifs d’être un lieu « mettant l’accent sur l’environnement » « en
respect avec la nature. » Ce projet de 4 millions de dollars est bien plus
qu’un simple chalet de parc. Il comportera de petites salles d’exposition et de
réception, il serait autosuffisant énergétiquement (on y retrouverait des sources
alternatives d’électricité telle une éolienne urbaine). Un petit restaurant et
des terrasses complèteraient le volet halte de repos pour les cyclistes et
amants de la nature. L’édifice vise l’accréditation LEED.

C’est
un projet d’une ampleur considérable qui, je n’en doute pas, saura satisfaire
ses usagers.
 

Par
contre, il est fallacieux de qualifier de « vert » ce futur bâtiment.
Ce projet n’est nullement écologique au sens moderne du terme, il est même le
reflet flagrant d’une conception passéiste du développement durable. Voyons
pourquoi.


Les trois R : Réduire, Réutiliser, Recycler.

Lorsque
l’on regarde les infrastructures existantes aux alentours du site choisi pour
le chalet, force est de constater que toutes les fonctions projetées sont déjà
offertes aux citoyens dans un rayon de moins d’un kilomètre. La maison de la
culture (à 850 mètres au sud) offre déjà des espaces aux artistes, une salle de
réception et même une salle de spectacle. Le chalet du Parc Nicolas-Viel (800
mètres à l’ouest) possède des toilettes et des tables à pique-nique directement
sur la rivière, le long la Route Verte 1. La rue Fleury, autant à l’est qu’à
l’ouest, regorge de restaurants et de terrasses et des pistes cyclables la rel
ient à la Route Verte. 

Cette
redondance des fonctions démontre qu’à bien des égards, le projet de chalet au
parc Basile-Routier est inutile. Ainsi, il ne respecte pas la règle numéro
un : réduction de la consommation. Le projet entraine un gaspillage de
moyens financiers, de matériaux et d’efforts humains.

Par
ailleurs, puisque les élus voient un besoin impératif pour un chalet, il existe
déjà des emplacements à proximité qui ne demandent qu’à être valorisés. La
maison Berri (170 mètres à l’ouest), détruite l’an dernier, possède déjà une
empreinte au sol. Plus à l’est, les magnifiques vestiges en pierre de l’externat
Sainte-Sophie (à 550 mètres du lieu convoité) ne demandent qu’un usage.


Que
de belles opportunités pour agir durablement, en recyclant et réutilisant, dans
le vrai respect de l’environnement.


Perte d’un espace vert.

Par
ailleurs, le futur chalet accaparera irrémédiablement et pour toujours un
espace actuellement vert. Il n’est pas ici question de transformer un terrain
vague ou un stationnement abandonné. Il faudra couper des arbres. On transforme
un espace vert en bâtiment construit. C’est une régression. En quoi le
sacrifice de cet espace vert est en « respect avec la nature »?

Énergie alternative, la mauvaise cible

Le
bâtiment a pour objectif d’être « à énergie nette-zéro »,
c’est-à-dire qu’il produira autant d’énergie qu’il en consommera. C’est un
objectif très ambitieux qui va bien au-delà de la certification LEED. Le projet
de récupération de la chaleur du métro est une excellente initiative,
tout comme le puits canadien et la maximisation du solaire passif. Par contre,
je questionne le désir de produire sa propre électricité. L’électricité
du Québec est déjà « verte » et bon marché. Passer de l’électricité
verte d’Hydro-Québec à de l’électricité verte produite localement est tout
simplement inutile et même préjudiciable. L’opération divertie des vrais enjeux
environnementaux. Si panneaux solaires et éoliennes sont présents pour des fins
de sensibilisation, mieux vaudrait parler d’électrifications des transports, de
gestion des déchets ou de consommation responsable car là sont les vrais enjeux
sur lesquelles les Montréalais peuvent et doivent agir.

Pour
terminer, le développement durable exige réflexion, astuce et sacrifice. On
pourrait se priver de ce projet et utiliser les fonds autrement. Une telle
option a-t-elle seulement été considérée? Bâtir un édifice inutile est la pire
offense à faire à l’environnement. S’il faut vraiment ce chalet, comment le
réaliser avec finesse? La solution retenue est de passer le bulldozeur dans le parc,
comme si les méthodes d’une autre époque étaient appropriées à la situation
actuelle. À ce titre, et pour les raisons mentionnées ci-haut, l’arrondissement
doit cesser de prétendre que son projet est vert et soucieux de
l’environnement.

(2015-05-01)


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De l’opportunisme politique de Maria Mourani
Par Jean Archambault, président du Bloc Québécois d’Ahuntsic-Cartierville

Nous sommes en
période pré-électorale. La nouvelle circonscription Ahuntsic-Cartierville a une
importante communauté arménienne. Depuis quelques
jours, la députée Maria Mourani 
participe à des événements qui commémorent le centenaire du génocide
arménien. Pour la première fois dans sa carrière politique, Maria Mourani nomme
ce génocide.

Le 23 avril 2015,
j’ai écouté sa déclaration officielle à la Chambre des communes. Maria Mourani
dénonce le génocide arménien mais elle attribue 
son exécution  « (…) par le
parti qui dirige alors l’Empire ottoman ». Je reconnais la politicienne
rusée qui jouent avec les mots croyant à tort qu’elle va encore manipuler les
citoyens de la circonscription Ahuntsic-Cartierville.

La communauté
arménienne saura lire entre les lignes et discernera les non-dits.

Dans sa
déclaration à la Chambre des communes, elle ne mentionne jamais la Turquie, ni
que ce génocide a été exécuté par le gouvernement turc d’alors. D’autre part,
elle ne rappelle pas que  tous les
gouvernements turcs, passé et actuel, ne reconnaissent pas encore l’existence
de ce génocide, historiquement bien documenté,

Maria Mourani a
des relations très étroites avec les représentants de la Turquie au Canada
(ambassade turc à Ottawa, consulat général à Montréal, etc. En février 2010,
elle a fait un voyage en Turquie payé par 
le gouvernement de la Turquie. C’était une mission du groupe amitié
Canada-Turquie (la liste des déplacements parrainés présentée è la Chambre des
communes, mars 2011).

Jusqu’à maintenan
, Maria Mourani s’était contentée de souhaiter la paix entre les deux
pays : l’Arménie et la Turquie.

Lors  d’une déclaration faite à la Chambre des
communes,   le 22 mars 2010: Maria Mourani   « (…)  invite les deux pays (Arménie et
Turquie) à redoubler d’efforts pour trouver des solutions permettant la
ratification d’un protocole  permettant
l’établissement de relation politique et économique entre ces deux  nations ».

Or des négociations
de bonne foi  entre les deux pays ne
peuvent se faire que sur une seule base : la reconnaissance du génocide
arménien par le gouvernement turc. Le Canada l’a reconnu en 2004.

La Turquie mène
une campagne mondiale pour que les pays ne reconnaissent pas ce fait
historique. Entre autres, la Turquie a créé 
des comités d’amitiés 
parlementaires dans plusieurs pays occidentaux.

En ce qui concerne
le Canada et le Québec,  la Turquie a mis
en place une opération de séduction.

Elle a créé un
comité d’amitiés parlementaires Turquie-Canada. De 2007, à 2010, Maria
Mourani  a participé  à ce comité et en a été, en 2010,  la vice-présidente.

En 2000, la
communauté turque, sous l’égide du consulat turc à Montréal,  a créé au jardin Botanique de Montréal un
Jardin turc de la paix. Selon le gouvernement turc, ce jardin  se veut « (…) un symbole de paix et
d’harmonie entre tous les peuples ». Annuellement, en mai, le consulat
turc invite les autorités politiques à participer à cet événement protocolaire
au Jardin de la paix.

À chaque année,
Maria Mourani participe à cette célébration. Le 22 mai 2014, la députée était
encore présente au Jardin turc des tulipes.

Sur sa page
Facebook, en 2014, Maria Mourani, ne mentionne pas la commémoration du génocide
arménien du 24 avril.

En 2015, au moment
où les Arméniens, à travers le monde, s’apprêtaient à commémorer le centenaire
de ce génocide arménien perpétré par les autorités turques, je me demandais quelle
attitude Maria Mourani adopterait-t-elle ? Ferait-t-elle un examen de
conscience pour toutes ces années où elle a glissé sous le tapis cet horrible
événement frappant un peuple dans sa chair
?

En d’autres mots,
face à cette vérité historique, saurai-t-elle agir en femme libre ou en
politicienne finaude, voulant ne pas déplaire à ses donateurs turcs ? Vous avez
maintenant la réponse.
(2015-05-01)

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« Qu’avez-vous à cacher pour m’ignorer ainsi?
J’attends toujours une réponse! »


Par Diane Duchesne, mère,
citoyenne et contribuable

La CSDM a
conclu un contrat de gré à gré avec le CANA au début mars 2015.

D’un autre
côté, Le Devoir rapportait hier que la CSDM s’apprêterait à abolir 30 postes de
conseillers pédagogiques.

Il est pour
le moins paradoxal de:

1) couper
directement dans les services aux élèves

2)
poursuivre la construction d’un projet d’agrandissement de 4 millions malgré
une demande de moratoire signée par une centaine de citoyens (re:
Agrandissement école Ahuntsic-Annexe)

3) conclure
des contrats de gré à gré….. 

Combien
d’autres contrats de gré à gré la CSDM signe-elle ainsi ?

Pourquoi ne
pas privilégier vos propres employés ?

Puisqu’il
s’agit d’argent public, pourriez-vous m’indiquer avec détails de quelle façon
seront dépensés ces 30 000$?

Quels
mécanismes sont en place pour mesurer l’impact des actions/activités du CANA à
l’école Ahuntsic et St-Simon-Apôtre?

Quels seront
les retombées sur les enfants fréquentant l’école Ahuntsic ?

 (Lettre envoyée aux députées d’Ahuntsic et de
Crémazie, à la commissaire d’école Chantal Jorg, à la directrice de l’école
Ahuntsic, à la présidente de la CSDM)

(2015-05-01)

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PPU Henri-Bourassa Ouest révisé:
Un affront aux
citoyens d’Ahuntsic Ouest
 
Lettre ouverte du Comité de citoyens pour un développement équilibré d’Ahuntsic O.

Les citoyens d’Ahuntsic Ouest se sont déplacés en grand nombre lors de la dernière séance du conseil d’arrondissement pour exprimer leur opposition à la version alternative du programme particulier d’urbanisme (PPU) Henri-Bourassa Ouest, version qui prévoit le retour de l’hyperdensité sur le terrain de l’ancien projet Musto. Le PPU original, compromis issu de trois années de travail concerté avec les citoyens, faisait pourtant l’objet d’un consensus.

Rappelons que ce PPU alternatif, téléguidé par certains conseillers de l’arrondissement, a été caché jusqu’à la toute dernière minute, soit la soirée du dévoilement du PPU du 18 mars, au mépris de la transparence la plus élémentaire. En effet, les documents mis en ligne au préalable ne laissaient nullement présager que l’arrondissement avait commandé un nouveau plan. Par conséquent, nous jugeons la crédibilité du conseil d’arrondissement entachée par cette manœuvre douteuse d’un point de vue éthique.

Tous les acteurs du milieu ont pu participer à l’élaboration du PPU. Un grand nombre d’entre eux avaient d’ailleurs accepté l’invitation. Sans nul doute, les efforts ultérieurs provenant des coulisses et visant à faire dérailler l’adoption du plan approuvé par les citoyens sont répréhensibles et constituent un manque de respect flagrant pour le concept de participation citoyenne. 

Dans l’élaboration d’un PPU participatif, on ne se contente pas de consulter les citoyens, on fait de leur apport l’essentiel du plan. Suite au dépôt du rapport de l’Office de Consultation Publique de Montréal (OCPM), l’arrondissement s’est engagé à mener l’exercice. Lors de la séance du conseil d’arrondissement, les citoyens ont pu réaliser à quel point certains élus faisaient peu de cas des engagements pris suite au fiasco de 2012.

Nous encourageons les citoyens opposés au PPU alternatif à contacter au plus vite tous les conseillers de l’arrondissement. Les citoyens d’Ahuntsic Ouest se sont mobilisés en 2012 pour bloquer un projet inacceptable: ils le feront de nouveau si l’arrondissement prend le chemin de l confrontation.

Luc Villandré
Porte-parole du comité de citoyens pour un développement équilibré d’Ahuntsic Ouest
(2015-04-17)
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Lettre de François Kemp, président du conseil d’administration du Collège Ahuntsic concernant les compressions budgétaires annoncés par Québec. (Cliquez sur le ficher ci-dessous)

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(2015-0417)
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Lettre  en réponse à la commissaire Chantal Jorg sur l’agrandissement de l’annexe de l’école Ahuntsic (lettre parue début avril)

Moins de cour  de récré ?  
L’agrandissement prévoit  de l’espace pour 256 élèves au lieu de 132 présentement. La cour actuelle  de l’Annexe-Ahuntsic est d’environ 1320m² de superficie  pour 132 élèves, ce qui donne  8.5 mètres carrés par élève.  Cette cour  réduite de 30 %, même réaménagée aux dires de Mme Jorg, sera bien en deça des  normes établies  par le Ministère de l’Éducation en 1994 ( 8.5 mètres carrés par élève)  , elle sera de 4.8m² sans inclure l’aire de soccer et le stand de bicyclettes, en les incluant il ne restera plus que 3.0 mètres carrés par élève.

Présentement, à l’école Annexe-Ahuntsic,  les enfants n’ont pas le droit de courir ni de jouer à la ‘’tag’’ pour des raisons de sécurité car la cour est trop petite, nous dit-on.

 Imaginez après l’agrandissement … Concernant les récréations  alternées, les écoles  qui l’ont essayé  ont abandonné. Il y aura  125 élèves qui sortiront  pendant que 125 élèves  entreront. Pendant la récréation, les élèves en classe entendront leurs confrères jouer.  Ce n’est  pas très facile de se concentrer quand il  y a 70 à 80 décibels de bruit.

Pas de vision

Les élèves qui fréquentent l’Annexe-Ahuntsic  sont nés  il y a dix ans. La CSDM aurait dû  planifier  depuis longtemps des solutions pour répondre à l’accroissement  de la population scolaire. Aux dires de Chantal Jorg, ça fait longtemps que la CSDM se prépare à ça. Nous avons des preuves que la Commission scolaire de Montréal n’a présenté  aucun plan d’ensemble  à la Ville de Montréal (l’un de ses partenaires principaux ) pour tous les agrandissements dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.  L’Arrondissement offrait deux alternatives à la CSDM  lesquelles  ont été ignorées par la Commission scolaire et cachées aux citoyens parents et résidents. Nous devons nous poser de très sérieuses questions au sujet de la transparence du projet d’agrandissement de l’Annexe-Ahuntsic.

Conditions difficiles 

Actuellement, les enfants fréquentant  l’école Annexe-Ahuntsic n’ont pas de gymnase, dit Mme Jorg. Ils n’en auront pas plus avec l’agrandissement, car l’espace prévu prévoit une salle d’activités  physiques,  laquelle servira aussi d’aire pour dîner et  pour faire d’autres activités. Il n’y a pas de salle à manger, pas de stationnement,  pas de place pour une infirmière, etc.  Le nouveau ministre de l’Éducation, M. Blais  a mentionné dernièrement, qu’il veut mettre l’emphase sur l’activité physique. Alors pourquoi dépenser tout cet argent pour cet agrandissement. C’est un projet insensé.

Pas définitif

La lettre réponse  de Mme Harel-Bourdon dans Le Journal des voisins, aux citoyens d’Ahuntsic, à  de nombreuses demandes de moratoire à  la CSDM, montre bien , au contraire de ce que dit Chantal Jorg, que la CSDM a décidé  de l’agrandissement de l’Annexe-Ahuntsic, sans d’autres consultations de ses partenaires.. On prévoit, dit Mme la Présidente dans sa lettre, commencer les travaux en septembre .

Pas dans ma  cour

Il y avait une centaine de personnes à la rencontre pour la  présentation des plans d’agrandissement,  laquelle était présidée par la directrice de l’école, Mme Joly. Il y a eu plusieurs interventions au cours de la soirée, la plupart, contrairement ce que dit Chantal Jorg, portaient sur  la petitesse de la cour et la sécurité des enfants, interventions faites autant par les citoyens résidents que les citoyens parents, lesquels n’habitent  pas nécessairement à proximité de l’Annexe. La cour est vraiment problématique.

La forte majorité des citoyens était pour le moratoire.

Jacques Mayer
Résident et citoyen du quartier d’Ahuntsic  
(2015-04-17)
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Lettre de la présidente de la CSDM et de la commissaire scolaire du district (2015-04-03)

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Chère Austérité….   
Des apprenants en alphabétisation du CRÉCA

Montréal, 24 mars 2015

Chère Austérité,

Nous vous envoyons cette lettre parce que vous nous donnez beaucoup de soucis. Nous sommes venus au Québec pour vivre tranquilles. Nous n’avons pas encore trouvé cette tranquillité à cause de vous. Nous souffrons de vos coupures.

Nous sommes tendus, inquiets, apeurés, stressés, confus, déprimés, fâchés, anxieux, tristes, découragés, frustrés, égarés, perdus, choqués et… nous nous sentons condamnés.

Nous croyons que vous n’êtes pas la bonne solution. Allez donc voir du côté des banques, de la haute hiérarchie et des grosses entreprises.

Line St-Germain et le collectif Les bâtisseurs unis, des apprenants en alphabétisation du CRÉCA.
(2015-03-27)

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PPU Henri-Bourassa : avons-nous été trompés? 
Par huit signataires

Lors de la dernière étape de consultation du Programme particulier d’urbanisme (PPU) Henri-Bourassa Ouest, mercredi le 18 mars, l’arrondissement a eu l’audace de présenter un projet alternatif, sorti tout droit d’une boîte à surprises. La présentation de ce PPU alternatif n’avait ni été annoncée par nos élus, ni rendue disponible aux citoyens avant la rencontre. Il s’agit d’un manquement grave à l’égard du processus de consultation publique qui mobilise les citoyens d’Ahuntsic Ouest depuis maintenant trois ans.

La décision du conseil d’arrondissement de modifier à la toute dernière minute les paramètres du projet sur lesquels un consensus citoyen avait déjà été obtenu serait une façon de satisfaire les urbanistes de la Ville-centre, qui considèrent que la place accordée aux citoyens a été trop importante. Bien que les arguments de la Ville-centre aient été réfutés par la Direction du développement du territoire (DDT) de notre arrondissement, certains élus ont semblé vouloir utiliser la dernière étape du processus pour faire passer un projet faisant fi du consensus social. Notons au passage que certaines recommandations totalement absurdes des représentants de la Ville-centre (par exemple, le parc en bordure du boulevard Henri-Bourassa) montrent à quel point ces gens ne connaissent rien à la réalité de notre quartier. 

Le PPU alternatif représente non seulement un manque de respect flagrant pour le principe de consultation, il est également en contradiction avec plusieurs objectifs sur lesquels les citoyens se sont déjà entendus. Avec des bâtiments de 6 étages, plutôt que 3 ou 4, le rapport au sol est perdu et nous nous retrouvons avec des espaces publics anonymes, ce qui est contraire à l’esprit du quartier souhaité par les citoyens. Par ailleurs, l’augmentation de la densité globale à 95 logements à l’hectare dépasse de 20% le standard convenu, un standard qui respecte pourtant intégralement la règlementation.

Les citoyens du secteur touché par le PPU se sont clairement prononcés dans le cadre des tables de consultation publique recommandées par l’Office de consultation publique (OCPM). Beaucoup croyaient que la dernière consultation publique consacrerait ces efforts concertés. La volte-face de certains de nos élus contredit l’exercice de participation citoyenne. Nous avions la conviction qu’on avait accordé aux résidants d’Ahuntsic Ouest la possibilité d’agir intelligemment sur le développement de leur quartier: avons-nous été trompés ?

Nous invitons les citoyens soucieux de préserver la qualité de vie de leur quartier à défendre le consensus auquel ils ont généreusement participé.

Le conseil d’arrondissement se réunira la prochaine fois le lundi 13 avril à 19h00. Nous serons présents pour exprimer notre mécontentement à l’égard des changements proposés et notre soutien au PPU original. Joignez-vous à nous!

Luc Villandré, Alain Villandré, Nathalie Cloutier, Maurice Carrier, Normand Brunet,Céline Carrière, Jean-François Beyries, Martin Chapdelaine (résidants du quartier)
(2015-03-27)

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Demande de moratoire immédiat sur
projet d’agrandissement de l’école Ahuntsic Annexe


Une lettre à
la députée de Crémazie et à la commissaire d’Ahuntsic restée sans réponse


Par seize
signataires


Mesdames,

Nous sommes
tous résidents d’Ahuntsic depuis de nombreuses années et certains d’entre nous
sommes même les voisins immédiats de l’annexe de l’École Ahuntsic.

À la lumière
de toutes les informations que nous avons réunies, nous sommes déçus, voire
scandalisés, de l’attitude de la CSDM dans ce dossier. Nous vous présentons ici
les raisons pour lesquelles nous demandons un moratoire immédiat sur
l’agrandissement de l’école Ahuntsic-Annexe. Nous considérons que d’autres
options doivent être étudiées avant d’aller plus loin.

 Voici des
extraits de l’article du  
Journal des
Voisins
, édition du
13 février qui décrit les  explications de la Commissaire Jorg et celles
de la CSDM quant choix de construire à
Ahuntsic-Annexe et non à l’école St-André-Apôtre 5 classes et locaux
supplémentaires.

En
réponse
au courriel des élus municipaux dans lequel on y
apprend que la CSDM n’a jamais formellement approché la
Ville/l’Arrondissement afin d’agrandir à l’école St-André-Apôtre, Mme Jorg
dit que le tout a été
 fait ‘politiquement donc que
c’est pour cette raison qu’il n’y a pas de trace
.  Nous sommes
attérrés par cette réponse.  Une transparence ainsi que des traces
écrites justifiant le choix de l’emplacement auraient démontré tout le
sérieux des intervenants de la CSDM dans ce dossier.  Nous avons le
sentiment que le site d’Ahuntsic-Annexe a été choisi parce que c’est le
“moins difficile et le moins cher à exécuter”.  On ne prend donc pas
le bien-être des enfants en premier lieu? La cour d’école est entièrement
enclavée.  Imaginez le sentiment d’oppression que plusieurs générations
d’enfants vont avoir en y jouant.


Toujours
dans l’optique de justifier le choix d’agrandir à Ahuntsic-Annexe plutôt
qu’à St-André-Apôtre, la CSDM dit: ‘
Quand on demande de construire dans
un parc, c’est extrêmement long, ça demande beaucoup d’années. On nous a
dit : “ça peut prendre jusqu’à sept ans avant d’avoir une
réponse positive.  Donc, c’était à trop long terme.
 Donc, le
projet qui semble avoir le plus de sens afin d’investir 3.96 millions de
dollars n’est pas poursuivi parce que 7 ans, c’est trop long? Comment
peut-on le savoir s’il n’y aucune demande officielle de faite? La CSDM
prévoit ses besoins immobiliers sur un horizon de combien de temps?


L’autre
argument de la CSDM, avancé par Mme Jorg, est qu’elle ‘
pense
pas non plus que les citoyens auraient aimé ça que l’on prenne un parc
pour construire une école
’.  On ne parle pas de construire une
nouvelle école mais d’ajouter des classes.  De plus, le parc St-André
Apôtre ne subirait qu’une infime ponction de sa surface totale.  Il
nous semble que cet environnement serait beaucoup plus approprié qu’une
école d’environ 300 enfants, enclavée entre des immeubles résidentiels.
 

L’agrandissement
d’Ahuntsic-Annexe se traduira par une
diminution de 30% de la surface de jeux extérieur
s.  La surface de jeux
restante passera d’environ 8,5 m²/élève à 4.8 m²/élève et sera sous la norme québécoise de sécurité dans les
activités physiques en milieu scolaire
, laquelle prévoit entre 6-10
m²/élèves.  

 Pour
terminer, la CSDM, justifie ce choix en disant que
le projet d’agrandissement d’Ahuntsic-Annexe
a été accepté par le conseil d’établissement et que, hormis les préoccupations
de certains parents, elle a pu relever, en général, « un avis favorable » du
côté des parents.


Le Conseil
d’établissement est effectivement pour ce projet mais pourquoi omettre que la
Fondation de l’école est contre? Pourquoi ne pas
spécifier que la toute première
communication
officielle
aux parents date du 22 janvier 2015?


Avec ce
dernier argument, nous remarquons que l’importance que la CSDM accorde aux
membres du CE, aux parents et citoyens, particulièrement les résidents immédiat
de l’école, varie selon son bon vouloir.  En effet, en lisant  le
point 3 du
procès-verbal du la réunion du CE
du 21 janvier 2013
, nous apprenons que:

  1. une citoyenne, Mme Véronique Burla, a exprimé l’importance que les parents soient informés sur le projet d’agrandissement de l’écoleMme Joly, la directrice, a expliqué qu’un projet est à l’étude pour augmenter le nombre de locaux et l’ajout d’un gymnase, que 2 scénarios sont à l’étude et que les coûts du projet, travaillés par la CSDM, sont soumis au Ministère de l’Éducation des Loisirs et des sports (MELS) qui confirmera en juin si les budgets sont disponibles.
  2. que Mme Dessalles, une enseignante, a lu un extrait d’un courriel de M. André Gravel, commissaire, qui indique que le projet d’agrandissement de l’école Ahuntsic n’est pas prioritaire compte-tenu des contraintes architecturales et de localisation.

Or, le 3 et
6 juin 2013, des communiqués de presse du
MELS et de la  CSDM annoncent le financement de
l’agrandissement de l’école Ahuntsic-Annexe mais cette importante nouvelle n’a
pas été transmise au
CE du 12 juin 2013.

Il aura
fallu attendre environ 18 mois pour qu’une première
communication, destinée exclusivement aux parents de l’école
soit envoyée et encore, elle
contenait des informations erronées et des montants inexacts.  De plus,
les résidents demeurant à proximité de l’Annexe ont appris l’existence de ce
projet par l’entremise de voisins qui ont des enfants à l’école.
 

Il est
important de rappeler que la cour de l’école Ahuntsic-Annexe fut entièrement rénovée
et inaugurée en 2008 grâce à l’implication
de parents-bénévoles, de la Fondation
ainsi que de très nombreux commanditaires.  Il s’agit d’un nouveau
parc urbain.

L’objectif
de ce projet rassembleur consistait à doter l’école Ahuntsic-Annexe d’une cour
sécuritaire, plus verte et munie d’équipements de jeu adéquats afin de
favoriser la détente et  stimuler la pratique d’activité physique à
l’extérieur chez les élèves.

 Nous
considérons que cette cour d’école, parfaitement intégrée à la trame urbaine et
disponible à tous à l’extérieur des heures de classe, constitue un espace vert
au même titre que le Parc St-André-Apôtre.  Par conséquent, les mêmes
paramètres d’analyse que ceux visant la protection du Parc St-André-Apôtre
doivent s’y appliquer.

De plus, le
redécoupage de la carte des commissions scolaires, bien qu’à l’étude
présentement, aura certainement un impact sur les calculs de nombre d’enfant à
scolariser.  Cette donnée a-t-elle été prise en considération? Nous en
doutons.

Pour cette
raison et puisque jusqu’à maintenant, la CSDM a manqué de transparence, a
transmis des informations erronées aux parents, n’a pas jugé nécessaire
d’informer les résidents de l’Avenue d’Auteuil et n’a pas collaboré étroitement
avec les instances municipales, nous demandons un moratoire immédiat de ce
projet ainsi qu’une suspension du transfert des 3,96 millions prévus pour sa
réalisation.

Diane Duchesne, Pierre-André Bergeron,
Catherine Rioux, Pierre Sabouret, Julie Lambert, Martine Valade, Sylvain
Brunet, Louis-Sébastien Guimond, Rachel Guidet, Jean-François Gauthier,
Véronique Burla, Florence de Pommery, Luc Giguère, Esther Lavoie, Françoise
Grenon, Jacques Maye (2015-03-20) 

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L’agrandissement de l’école Ahuntsic-annexe :
un projet mal engagé


Madame Marie Montpetit,
Madame Catherine Harel-Bourdon,
Madame
Chantal Jorg,

Ce courriel
s’adresse à vous car ce projet dépend de vos ordres de gouvernements. Vous avez
reçu notre demande de moratoire (voir lettre plus bas); la moindre des
politesses et de respect aurait été d’y répondre, par courriel, par lettre ou
en personne.

Nous
considérons ce projet mal engagé, parce que géré en toute opacité, sans
communication et en mettant les parents devant un fait qui semble accompli.
Pourtant Mme Jorg, je lis sur le site de la CSDM que « Le commissaire est
très présent dans le milieu des écoles. Il exerce un pouvoir d’initiative et de
représentation. Parce qu’il prend à coeur son rôle démocratique, il s’informe
de vos besoins et répond à vos demandes ».

Quand
avons-nous, les parents, été informé de ce projet, le 22 janvier 2015 dans une
lettre de Mme Joly, directrice de l’école Ahuntsic. On peut le confirmer par
l’intervention de Mme Diane Duchesne, notée au procès-verbal du conseil
d’établissement de l’école Ahuntsic du 27 janvier 2015.

« Mme
Duchesne déplore le manque de communication concernant le projet
d’agrandissement envers les parents. De plus, elle questionne le choix de la
CSDM de faire le projet d’agrandissement à l’Annexe et non pas à
Saint-André-Apôtre. Elle demande s’il est possible de retarder le projet à juin
2016? Mme Jutras mentionne qu’elle prend note de la demande de Mme Duchesne.
Les autres demandes de Mme Duchesne ne sont pas du ressort du CÉ, mais de la
CSDM. »

De plus, la
lettre aux parents du 22 janvier, contenait de l’information erronée. Mme Joly
a reçu un appel de M. Robert Dolbec, directeur de cabinet du Bureau des élus de
l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, pour infirmer l’information selon
laquelle la Ville refuse « systématiquement » les demandes d’achat de parcelle
de terrain occupées par des parcs. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de communication
pour corriger cette information?

Espérant
recevoir, très bientôt, une réponse de votre part, je vous souhaite une bonne
journée,

Luc Giguère
(2015-03-20)

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Réaction à l’article sur le départ de la directrice de l’école
St-André-Apôtre, Mme Claudine Baril

« Il nous semble
impératif d’informer vos lecteurs, qui sont pour plusieurs les parents
d’enfants de l’école, des réalisations tangibles qui ont été menées par Mme Baril. »

                                                                                                               –Les 36 signataires

Suite à l’article du 6 février dernier publié dans
le journaldesvoisins.com, certains
enseignants et membres du personnel de l’école St-André-Apôtre trouvent
nécessaire de donner leurs points de vue concernant le départ de Mme Baril.


Cet article laisse planer un doute quant aux raisons
motivant son départ, raisons qui ne regardent qu’elle. Ainsi, le texte laisse
sous-entendre que des conflits sont entretenus (sic) entre la directrice et son
personnel.

Il y est écrit qu’elle ne faisait pas l’unanimité… Il est
très rare que dans un milieu de travail toutes les décisions prises par un
patron fassent l’unanimité… Il est important de mentionner que Mme Baril
était toujours disponible et impliquée quand il fallait enclencher un processus
consensuel afin de trouver d’éventuelles solutions à un irritant quel qu’il
soit… Nous sommes très nombreux à être attristés par son départ. La
participation massive des enseignants au dîner communautaire soulignant son
départ en fait foi.

Il aurait été intéressant que l’article mentionne les
nombreux dossiers qui ont été menés par une direction intègre, ayant du
leadership et ce, tout en gardant en tête les besoins d’élèves. À titre
d’exemple, la rénovation de la bibliothèque, la reconstruction des salles de toilettes
et des vestiaires, les nombreuses collaborations avec des chercheurs
universitaires, une gestion rigoureuse menant à l’augmentation des services
offerts aux élèves en difficultés, sa présence assidue auprès des élèves, son
soutien indéfectible lors de la préparation et de la réalisation des divers
projets vécus dans les classes et dans l’école… En plus de mener de main de
maître tous les dossiers courants que génère la gestion d’une école, elle a su
rallier autour d’elle une équipe qui avait grand besoin d’un leader positif.

Sous peu, nous accueillerons une nouvelle direction qui
en toute bonne foi viendra relever un défi de taille. Nous souhaitons de tout
cœur que cette personne ait l’opportunité de connaître les facettes les plus
heureuses de l’école à laquelle nous sommes si attachés.

En conclusion, sachez que Mme Baril ne quitte pas le
bateau, qu’elle ne nous laisse pas à la dérive. Les dossiers sont en ordre, les
budgets sont sous contrôle et les tâches administratives auxquelles elle était
tenue sont chose faite. Elle laisse derrière elle des souvenirs heureux.

Bien à vous,

Josée
Ouime
t, membre
du comité ponctuel d’écriture de la lettre de réaction et 35 autres signataires

 NOTE DE LA RÉDACTION :
En tant que journal de la communauté d’Ahuntsic-Cartierville,
il nous semblait également impératif d’informer nos lecteurs, qui sont pour
plusieurs les parents d’enfants de l’école, des réalisations tangibles qui ont
été menées par Mme Baril. Le problème, c’est que Mme Baril a toujours
refusé de nous rencontrer ou de donner suite à nos demandes téléphoniques
portant sur les activités de l’école, les problèmes vécus ou les réussites,
sauf une fois, durant tout son passage au sein de notre communauté, et cela,
comme nous l’avons souligné dans notre dernier article, y compris sur son
départ, bien que nous ayons tenté de la joindre à trois reprises. (C.D.)

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Si
le citoyen était consulté, le cynisme diminuerait


(Par Catherine Tremblay)

 

En Suisse les
référendums sont fréquents, quasi tous les dimanches… Et la démocratie se porte
mieux. Allez voir sur Google ¨Oui, la Suisse est la meilleure démocratie
d’Europe¨, ¨Démocratie participative : Comment voter en Suisse, pas à pas!
¨


 La Suisse, 7 millions d’habitants, a le même
système représentatif que le nôtre, mais les élus ont compris qu’ils ne
détenaient pas la solution à tous les problèmes rencontrés. Alors ils
consultent, c’est démontrer beaucoup d’égards envers les citoyens.


Ici, nous voyons ceux
et celles qui désirent se faire élire avant les élections, ils sonnent à nos
portes, nous parlent un peu, puis ils nous rappellent le jour du vote pour
savoir si nous sommes allés voter ou si nous irons? Après, nous les voyons peu,
ils sont trop occupés.


Il y a une exception,
il y a une politicienne qui publie tous les deux mois un bulletin nous informant
des dossiers chauds et des actions posées.


Depuis trois ans le
Journal des Voisins nous tient au courant.


Depuis deux ou trois
publications, le journal revenait sur deux sujets récurrents, celui de l’autoroute 19
et celui de l’école Ahuntsic annexe. Il y a plus grave, mais pour notre secteur
ce sont deux sujets qui méritent que l’on tienne compte des objections. Notre
bon maire d’arrondissement appuyant l’idée du prolongement de l’autoroute 19
a même dit qu’il n’aurait pas peur d’un référendum. Il faut saisir l’occasion.


Si nous pouvons voter
par internet maintenant, si nos quotidiens publient des sondages sur les
intentions de vote des citoyens pour savoir quel parti a la saveur du mois, il
faut faire la même chose. Non pas un référendum les coûts sont trop élevés,
mais des sondages par internet en ciblant un pourcentage de répondants
représentatifs de notre quartier.


D’élection en
élection, chaque maire qui chapeaute la ville dit qu’il faut éviter l’étalement
urbain et garder les jeunes familles à Montréal. Si nous sommes à Montréal, il
faut penser Montréal. C’est pourquoi l’appui de notre maire M. Pierre Gagnier
va contre le gros bon sens. À Londres, on fixe des tarifs exorbitants pour
limiter le nombre de voitures venant de la banlieue, et nous d’une certaine
façon nous déroulerions le tapis rouge pour en faciliter l’accès??? La couronne
nord n’est pas à plaindre, il y a un train vers Blainville, un autre vers
Mascouche, le métro jusqu’à Montmorency et les autoroutes 13, 15, et 25.


Une ¨ cour d’école ¨
c’est précieux! Les enfants du primaire ont besoin d’aller s’oxygéner. Si elle
est moindrement aménagée avec quelques tables et avec des installations
sportives, la cour devient par beau temps un local de classe, un endroit pour
faire des exercices physiques, pour pratiquer son anglais à l’aise, même dîner…
Quand cela arrive, il n’y a pas plus belle récompense. Les citoyens devraient
être consultés aussi sur ce sujet, ce serait une excellente occasion dont
devraient profiter nos élus de notre commission scolaire pour démontrer qu’ils
sont utiles, pour éviter leur disparition…


Souvent les
consultations, c’est dérangeant… Mais après coup, les gens deviennent moins chialeux!!!
Ils finissent par avouer qu’au moins ils ont eu leur mot à dire, qu’ils ont été
considérés suffisamment intelligents pour qu’on leur demande leur opinion, et
après ils s’intéressent plus à la chose publique, la ¨Res Publica¨ de la Grèce
antique, berceau de la démocratie.


 Quand on peut s’exprimer, se prononcer, le
taux de cynisme baisse, la peur également si jamais un jour il y avait une
autre tentative de référendum sur vous savez quoi… Il s’agit de dire oui ou non
finalement.


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Lettre ouverte concernant l’agrandissement de l’école Ahuntsic-Annexe (par Diane Duchesne)

Bonjour à
tous,


J’attends
toujours des réponses aux questions que je vous ai posées le 26 janvier
dernier.


Par
conséquent, je reformule mes demandes à un autre niveau.

En effet,
en ces temps de remise en question et d’analyse méticuleuse des dépenses,
n’est-il pas souhaitable de s’interroger sur la bonne gestion des avoirs
publiques? Des investissement de plus de 101 M$ sont prévu pour les projets
d’ajout d’espace de trois commissions scolaires de la région de Montréal. 
Entre 2014-2024, le plan québécois des infrastructure prévoit investir 7.9
milliards de dollars dans le parc immobilier scolaire (
http://goo.gl/weOf4y)

Voici
donc de nouvelles questions:

@ Mme
Montpetit:

1) A la
place de réduire comme peau de chagrin les cours d’école, pourquoi le MELS
n’achète-t-il pas des terrains dans Ahuntsic au lieu de les laisser aux
promoteurs immobiliers?

Voici
quelques projet en cours ou en consultation publique dans Ahuntsic (
http://goo.gl/SJOdjZ), http://goo.gl/7d2JQGhttp://goo.gl/rscpnk, sans oublier le PPU
Ahuntsic-Ouest, résultat d’une mobilisation citoyenne pour un développement
équilibré (
http://goo.gl/RCbbTr

Je
remarque que le groupe Musto est présent dans deux développement immobilier de
grande envergure à Ahuntsic.  L’un de ceux-ci résulte de la vente de
terrains publiques ayant appartenu au Ministère du Transport (terrain situé
face au 800 Henri-Bourassa ouest
http://goo.gl/8pnGNL).

2) Pouvez-vous
réparer ce gâchis? Peut-on exproprier ces terrains? Vous pourriez proposé à
Musto une compensation équivalente aux rendements des caisses de retraite des
employés de la fonction publique ou mieux, puisque votre gouvernement s’apprête
à geler le salaire des fonctionnaires, simplement redonner à Musto l’argent de
la vente de ces terrains…. Après tout, le MTQ s’apprête à dépenser 600
millions pour 8 Km d’autoroute afin de prolonger la 19.

3)
Comment faire pour que les fonctionnaires du MELS et ceux du MTQ ou d’un autre
ministère se parlent afin que d’autre terrains publique ne finissent pas dans
les mains d’un entrepreneur?


4) Quel
est la contribution de Musto à la caisse du parti Libéral?



@
Monsieur Gagnier, Mme Thuillier:

Il est
légitime qu’un enfant puisse fréquenter l’école publique de son quartier et que
celle-ci soit à proximité de son domicile.

4) Par
conséquent, l’Arrondissement Ahuntsic-Cartierville/La Ville de Montréal, en
accordant des permis de construction, tient-elle compte des impacts que ces
ajouts de nouveaux logements peuvent avoir sur les écoles environnantes? 

5) Est-il
plus facile de dire non à l’agrandissement d’écoles pour préserver un parc que
de refuser un permis de construction à un entrepreneur? L’un ne va pas sans
l’autre pourtant.


6) Quel
est la contribution de Musto à la caisse de l’Equipe Coderre?

 

@ Mme
Harel-Bourdon et Mme Jorg:

7) La
liste des écoles de la CSDM dont la surface de jeux se retrouvera, après les
investissements du MELS, sous la norme québécoise de sécurité dans les
activités physiques en milieu scolaire, laquelle prévoit un espace minimal
de 6m2/élève  
http://goo.gl/5j6mlr.

8) Des
données géo-référencées quant au domicile des enfants qui fréquenteront l’école
Ahuntsic-Annexe…. autrement dit, où habitent ces futurs enfants?

MELS
finance des projets d’agrandissement à la CSDM qui ne respectent pas une norme
qu’il a lui même conçue en 1994 afin de s’assurer que les enfants puissent
bouger en toute sécurité. Un bel exemple de cohérence.  Or, il est connu
en santé publique que le bâtit influence la santé, que les enfants ne bougent
pas assez, qu’ils sont de plus en plus nombreux à souffrir d’obésité (
http://goo.gl/S0v2aJ) et que les médicaments sont
d’une efficacité mitigés.

Afin de
bien mesurer les impacts que vos décisions et de vos mésententes, je vous
invite à venir voir quelques patients hébergés en soins de longue durée; vingt
à trente ans de diabète, d’hypertension et d’hypercholestérolémie ont un impact
majeur sur les gens.  Vos disponibilités seront mienne.


Cordialement,


Diane
Duchesne

Citoyenne
Mère
d’une enfant fréquentant l’école Ahuntsic-Annexe

Pharmacienne,
CLSC Bordeaux-Cartierville-St Laurent

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Lettre ouverte de Vrai changement pour Montréal sur le statut de la métropole (par Lorraine Pagé)

Le 29 janvier dernier, les coprésidents du Forum
montréalais sur la métropole ont présenté le rapport final de la démarche de
consultation sur le statut de métropole. Notre formation politique, le Vrai
changement pour Montréal, se réjouit que ce rapport reconnaisse la spécificité
économique, culturelle et universitaire de notre métropole. Les tables de
discussions de ce Forum ont clairement reconnu la nécessité de doter Montréal
d’un véritable statut de métropole et le rapport illustre à merveille le
consensus voulant que le gouvernement du Québec transfère à Montréal les
compétences et les revenus nécessaires à son plein développement.

Nous appuyons sans réserve les quatre leviers
identifiés dans le rapport: transfert de compétences, adaptation des programmes
provinciaux à la réalité montréalaise, révision de la fiscalité et
diversification des revenus et simplification administrative.

Quant aux mesures concrètes proposées qui valent la
peine d’être soulignées plus particulièrement, notons celles visant à
 attirer plus d’étudiants étrangers et en retenir un plus grand nombre une
fois leurs études terminées; celles visant à contrer l’étalement culturel en
allouant aux lieux de diffusion montréalais le même soutien que celui accordé
aux lieux situés hors de l’île. Il faut aussi saluer les propositions de
transférer à un organisme municipal la responsabilité et l’ensemble des budgets
dédiés au logement social sur le territoire de la Ville ou celles recommandant
des pouvoirs accrus en matière d’immigration ou de transport et l’augmentation
du financement du transport collectif en le privilégiant plutôt que les
nouveaux projets routiers (par exemple le prolongement de l’A19!).

C’est de cette façon que nous doterons Montréal des
véritables outils essentiels à son épanouissement.  

Rappel des faits

Lors de la campagne électorale municipale de 2013,
notre formation politique tenait à faire du statut particulier de la métropole
un véritable enjeu. Alors que le gouvernement québécois précédant annonçait sa
volonté de prolonger l’entente sur le pacte fiscal, nous demandions plutôt de
revoir entièrement l’approche et présentions des solutions concrètes aux
problèmes de financement et de développement de la métropole.

Il faut rappeler que nos propositions avaient
été accueillies avec un certain scepticisme par les autres formations
politiques et par plusieurs observateurs de la scène municipale. Nous tracions
pourtant un portrait tout à fait réaliste de la situation; Montréal est trop dépendante
des taxes foncières. Le Vrai changement a démontré qu’aucune grande ville
nord-américaine ne l’était autant. Le dernier budget de l’administration Coderre confirme
d’ailleurs que près de 70 % des revenus de la Ville proviennent des taxes
foncières et que cette tendance n’est pas sur le point de se résorber.
Le développement de la Ville de Montréal, à titre de métropole internationale, ne peut se réaliser sans une plus grande diversification de ses sources de revenus. Le développement immobilier, et les taxes qu’il engendre, ne peut à lui seul garantir notre viabilité financière. Au contraire, l’activité et la croissance économique de la Ville doivent profiter à la métropole. Ainsi, le rapport suggère que Montréal perçoive des points de TVQ sur la vente de produits et services culturels. Nous voyons encore plus grand et suggérons que Montréal reçoive un demi-point de la TVQ perçue sur son territoire, une mesure représentant 300 millions $. Montréal doit diversifier ses sources de revenus et obtenir davantage de pouvoirs en matière d’économie, de transport, de développement social et communautaire.

En août 2014, nous avons aussi déposé une motion au Conseil municipal réclamant que la société civile soit associée à la démarche de consultation du Forum. La qualité du rapport rendu public, la pertinence des propositions mises de l’avant et la force du consensus établi illustrent bien comment notre proposition était bien fondée.

Oui, le Vrai changement pour Montréal a été visionnaire et nous en sommes fiers.

Des perspectives pour l’avenir

À notre avis, les négociations entre l’administration municipale et le gouvernement du Québec doivent nous permettre d’assurer le développement de la Ville de Montréal dans une perspective durable. Le rapport fournit au maire de Montréal, Denis Coderre, une argumentation étoffée pour mener à bien ses discussions avec le gouvernement du Québec, d’autant plus qu’il peut s’appuyer sur une démarche collective.

 Mais ce n’est pas là le seul mérite de ce rapport. Quand les pourparlers seront conclus et qu’il sera temps de passer à l’action, les perspectives de développement dégagées constitueront une source d’inspiration. Ce rapport sera également un outil que le Conseil municipal pourra utiliser pour s’assurer de leur mise en œuvre. C’est ainsi que cette contribution de la société civile ne sombrera pas dans l’oubli. Ensemble, personnes élues, citoyennes et citoyens, nous réussirons à élever Montréal au rang de métropole d’envergure internationale.

Lorraine Pagé
Chef du Vrai changement pour Montréal
2015-02-05

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La construction d’autoroutes: une vision passéiste (par Diane Duchesne)

Bonjour,

C’est
avec intérêt que j’ai lu votre éditorial dans l’édition papier de votre
journal.

En effet,
je suis le dossier du parachèvement de la 19 avec intérêt.  La
construction d’autoroutes est une vision passéiste du développement urbain à laquelle
les citoyens doivent s’opposer.  Les données sur la santé publique et
l’environnement le prouvent amplement.

 Imaginer
ce que serait notre quartier et ceux plus au sud, dont le Mile-End, s’il avait
fallut que ce projet voit le jour: http://goo.gl/T1EAij (cf Nine minutes to back river)

Merci à
votre Journal d’exister, il contribue à nous informer de décisions prisent en
haut lieu qui ont un impact directe sur notre quotidien et surtout, l’avenir de
notre quartier.

Cordialement,

Diane
Duchesne
2015-02-04
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Lettre ouverte sur le projet d’agrandissement de l’école Ahuntsic-Annexe (par Martine Valade)

Bonjour,

J’habite sur l’avenue d’Auteuil, juste en face de la charmante petite école
Ahuntsic Annexe.

J’ai été informée il y a quelques jours, par une voisine, Madame Françoise
Grenon, des projets d’agrandissement prévus pour cette école. J’en suis encore
toute secouée.

La rue d’Auteuil, à notre niveau, est un vrai petit oasis de paix et de verdure
grâce, en grande partie, à Madame Grenon, qui a généreusement et gracieusement
embelli et fleuri son terrain et celui de l’école, au fil des ans, pour le plus
grand plaisir du voisinage.

Très peu d’élèves de l’école Ahuntsic Annexe, vivent dans le quartier. En effet,
la majorité des élèves viennent d’ailleurs. Pourquoi donc nous imposer, à nous,
la construction d’un agrandissement avec tous les désagréments que cela
entraînera?

Deux autres écoles de quartier, fréquentées par des enfants qui vivent dans ces
quartiers, seraient des choix beaucoup plus appropriés, selon moi. Je pense aux
écoles Saint-Benoit et Saint-André-Apôtres, par exemple. Possédant de grandes
cours de récréation et jouxtées d’un parc, un agrandissement y passerait
presqu’inaperçu. Mais l’école Ahuntsic Annexe? Y aura-t-il seulement une cour
de récréation suffisamment grande pour accueillir tous ces élèves? J’en doute.

Quand je regarde par ma fenêtre, et que j’imagine la grosse bâtisse qu’on
prévoit y bâtir, je me demande quel urbaniste a bien pu approuver ce projet
digne d’un Gaudi sous hallucinogène. J’invite d’ailleurs cette personne à venir
essayer de sortir de notre entrée de garage, à 8 heure le matin, quand les
parents font la queue devant chez nous pour venir déposer leurs enfants à l’école.
Je n’ose imaginer ce que ce sera quand l’école aura doublé sa capacité…

En tant que payeuse de taxes(très élevées), je refuse que mon argent, soit
utilisé pour payer ces travaux.

Je vous remercie à l’avance d’avoir pris un moment pour me lire.

Martine Valade
2014-02-04

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Lettre à Maria Mourani concernant le blogueur saoudien Raif Badawi

Connaissant votre humanisme et
conviction madame Mourani, je fais appel à vous en vous demandant de faire une
intervention au parlement et demander si c’est possible au ministre John Baird
d’offrir exceptionnellement la citoyenneté canadienne à Raif Badawi et à sa
famille réfugiée à Sherbrooke  pour une raison humanitaire d’exception et
demander à l’Arabie saoudite de le relâcher immédiatement.

On ne peut plus sauver les
journalistes de Charlie Hebdo, par contre on a encore la possibilité de sauver
des êtres humains qui luttent pour la liberté d’expression.

Dans la même foulée, comment le
Canada peut-il cautionner la torture (coup de fouet , amputation médicale…)
encore exercée et institutionnalisé en Arabie Saoudite,  des pratiques du
temps médiéval  qui vont  à l’encontre des droits de l’homme à
l’ONU. Est-ce que les intérêts financiers vont au-delà des droits de
l’homme.  J’espère voir sous peu une position officielle du NPD à ce
sujet.

J’en appelle aussi à Stéphane
Dion de vous joindre à cette intervention et d’appuyer de façon non partisane
cette intervention humanitaire.

Merci à tous les deux de
considérer cette  ma demande

Sylvain Bruneau
Le 19 janvier 2015
____________________________________________________________

RÉPONSE DE MARIA MOURANI À SYLVAIN BRUNEAU

 

Bonjour M. Bruneau,

Je vous félicite pour votre
action citoyenne dans le dossier de M. Badawi et sa famille. Mon bureau est
entré en contact avec celui de mon collègue Pierre-Luc Dusseault,
député de Sherbrooke, où réside la famille de monsieur Badawi. D’une part, il
est important de souligner que madame Ensaf Haidar, son épouse, et leurs
enfants ont obtenu le statut de réfugié. Conséquemment chacun des membres de la
famille sont devenu par ce biais des résidents permanents du Canada. Si la
famille demeure au Canada le temps requis, ils pourront faire la demande de
citoyenneté canadienne.

Quant à M. Badawi, il faut se
réjouir que la séance de coup de fouet prévu aujourd’hui a été de nouveau
suspendu.  De plus, son procès sera aussi révisé par la justice
saoudienne. Dès le mois de mai dernier, le NPD (opposition officielle) a fait
pression sur le gouvernement conservateur qui n’a réagi que récemment face à
cette situation inacceptable. Vous pouvez être assuré que nous continuerons à
faire pression sur le gouvernement afin que M. Badawi puisse rejoindre sa
famille au Canada. Je vous invite, d’ailleurs, à signer la pétition
suivante http://www.jesuisraif.ca/?g=ai.

Il faut souligner l’attitude
positive du gouvernement de monsieur Couillard et de la ministre aux affaires
internationales, Madame Christine Saint-Pierre qui ont manifestement aussi fait
pression dans ce dossier. M. Philippe Couillard aurait indiqué à l’ambassadeur
de l’Arabie saoudite à Ottawa que la province était prête à accueillir M.
Badawi s’il était libéré.

Vous avez raison de souhaiter,
dans ce dossier, un effort soutenu et continu de tous et ce, de manière non
partisane.  
 
Solidairement,

Maria Mourani
Députée d’ahuntsic
Le 23 janvier 2015

________________________________________________________

LETTRE À L’INTENTION DE LA
DÉPUTÉE DE CRÉMAZIE,

 

Bonjour
madame Montpetit!


Suite à
la lettre de Diane Duchesne,  je vous fait part  de mes sérieuses
inquiétudes voir même de mes angoisses au sujet de l’agrandissement de l’annexe
d’Athuntsic.


Nous
vivons juste à côté. Pour nous c’est un projet insensé, mal pensé.


Comment
rapetisser une cour d’école  de 30% , déjà pas très grande et aménagée
avec des arbres,  pour les élèves?


 L’avenue
d’Auteuil, c’est le cœur du quartier d’Athuntsic.  C’est un quartier
verdoyant . J’ai aménagé  bénévolement le devant de la cour de l’école
entre mon entrée et la façade de l’école et cela 
pour
donner le goût aux élèves d’aimer la nature et de la respecter. À la suite ,
les professeurs, de connivence avec leurs élèves ont aménagé  la façade de
l’école. Une belle leçon de choses…


J’ai eu
plein de témoignages de parents et de citoyens me disant que ce petit coin de
verdure était   un havre de paix.


On parle
beaucoup d’environnement, mais qu’est-ce qu’on fait pour l’environnement ?
Qu’est-ce qu’on fait pour le développement durable ?


A-t-on
consulté un urbaniste ? 


De plus,
imaginez  300 élèves dans la cour… il y a déjà beaucoup de bruit à l’heure
des récréations avec  150… par ce qu’ il y a beaucoup d’écho dans cette
cour  entourée de maisons.


Comment
allons-nous  pouvoir nous  reposer le jour, en entendant les
professeurs et les élèves parler ?  ( J’ai déjà été enseignante… )


Comment
allons-nous  pouvoir louer  à des gens qui auront leur balcon
au-dessus de la cours d’école ?


Quelle
sera la dévaluation de notre propriété?


Nous
payons beaucoup de taxes à la ville, nous avons droit à une certaine
tranquillité, à une joie de vivre et nous sommes des citoyens responsables.


Nous vous
demandons , madame Montpetit, de faire en sorte que les fonds publics, l’argent
de nos taxes, ne soient pas transférés à la CSDM pour effectuer ce projet.


Nous vous
en remercions à l’avance.

 

Françoise
Grenon et Jacques Mayer

Résidants
d’Ahuntsic

 Le 28 janvier 2015


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À propos de l’agrandissement de l’école Ahuntsic Annexe
Lettre d’un parent à la commissaire Chantal Jorg

Madame Jorg,

C’est avec consternation que j’ai appris que la CSDM
s’apprête à agrandir l’école Ahuntsic-Annexe située au 9900 avenue d’Auteuil,
coin Sauvé.

La cours de l’école Ahuntsic-‘Annexe offre une surface
d’environ 8.5m2 par élève (surface approximative actuelle = 1320m2 et 160
élèves fréquentent l’Annexe).

À l’école Ahuntsic-‘Annexe, les enfants n’ont pas le
droit de jouer à la ‘tag’ pour des raisons de sécurité car la cours est trop
petite nous dit-on. Ils se font parfois avertir s’ils courent.

A la fin de ce projet, les enfants auront
environ 4.8 m2/élève.

La norme québécoise de sécurité dans les activités
physiques en milieu scolaire prévoit entre 6-10 m2/élève.
Cette norme, en vigueur depuis 1994, a d’abord été écrite afin de
prévenir les accidents en milieu scolaire. Je
comprends qu’on ne puisse en exiger le respect pour des écoles bâties avant
1994 mais de sciemment diminuer l’espace des jeux extérieurs me laisse
sans voix.

Le problème surpopulation dans les écoles du quartier
doit être vu dans sa globalité et l’ajout de locaux dans la cours de l’Annexe
devrait être la dernière option envisagée.

Pourquoi ne pas ajouter ces quelques locaux à l’école
Saint-André-Apôtres? Savez-vous que le Plan Particulier d’Urbanisme (PPU)
d’Ahuntsic-ouest prévoit l’espace pour une école? Pourquoi ne pas en devancer
la construction?

Les enfants qui fréquenteront l’Annexe ne sont pas des
citoyens de seconde zone; ils ont le droit d’avoir assez d’espace pour jouer de
façon sécuritaire.

Diane Duchesne
Citoyenne et mère d’une enfant fréquentant l’école
Ahuntsic-Annexe


Référence: Québec. Ministère de l’Éducation (1994),
«Annexe F: L’aménagement de la cour d’une école», Sécurité dans les
activités physiques en milieu scolaire
, Gouvernement du Québec.p.88


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Lettre du conseiller de Bordeaux-Cartierville en réponse à la lettre du Comité logement d’Ahuntsic-Cartierville

Montréal, le 15 janvier 2015 

Comité logement Ahuntsic-Cartierville
À l’attention de M. Rémy Robitaille

Monsieur Robitaille,

En réponse à votre
lettre transmise par courriel le 13 janvier dernier au sujet des immeubles
situés aux 11750-11760 et 11 815 de la rue Ranger, je trouve important de
vous apporter des précisions quant aux allégations que vous y mentionnez.

Je tiens d’abord à
rappeler qu’en raison des retards dans l’exécution des travaux, de la
dégradation des conditions de vie des locataires et de l’absence d’amélioration
dans la cadence des interventions par le propriétaire, la Ville de Montréal, en
mars 2014, a décidé de renforcer sa stratégie d’intervention intégrée dans
ces immeubles. Avant tout, il faut noter que des interventions soutenues ont
été réalisées à ce jour sur 68 des 84 logements que comportent ces trois
immeubles.

Ainsi, plutôt que de procéder à l’émission de constats d’infraction
(amendes), il a été décidé, au mois de mars 2014, d’évacuer systématiquement
tous les logements ciblés dans ces trois immeubles. Compte tenu que ces
évacuations touchaient plusieurs dizaines de logements occupés par plus de 150 personnes,
il a fallu accompagner adéquatement les locataires et ce, selon un calendrier
prédéterminé. C’est dans ce contexte d’ailleurs que votre Comité logement,
ainsi que plusieurs autres intervenants du milieu, ont été mis à contribution.

Je tiens à préciser
que ces évacuations ont eu un impact financier immédiat et important sur le
propriétaire car celui-ci a perdu des revenus de location. Ces évacuations sont
également devenues un incitatif majeur pour la réalisation des travaux de
réhabilitation. En effet, un logement évacué ne peut pas être reloué. De plus,
les bâtiments ont fait l’objet d’un suivi hebdomadaire et aucun des logements
évacués n’a été loué sans que les travaux de remise aux normes n’aient été effectués.
Dans le passé, un logement évacué du 11 815 a été illégalement reloué par le propriétaire
mais dès que la Ville a été mis au courant, un nouvel avis d’évacuation a été
émis et un constat d’infraction imposé à celui-ci.

Ainsi, après cinq
vagues d’évacuation priorisées en fonction de la gravité de la situation (locataires
les plus vulnérables, retrait des murs non conformes bloquant des issues de
secours, etc.), le portrait de la situation aujourd’hui est le suivant :

·      Tous les logements du
bâtiment portant le numéro 11 750 – 11 760 rue Ranger (56
logements) ont été évacués.

·      Les 28 logements
du 11750 sont de nouveau habités.

·      Quatre logements du
11760 sont habités. Les 24 autres font présentement l’objet de travaux de
reconstruction suite à la réalisation de travaux de décontamination;

12 logements du 11 815 rue Ranger sont
actuellement vacants et ne peuvent être reloués sans la réalisation des travaux
de corrections. Le propriétaire de cet ·      immeuble s’est engagé
à procéder, dès le début du mois de février 2015, à rénover ces logements.
En ce qui concerne les subventions à la rénovation, elles ne visent actuellement que le 11 750 -11 760, rue Ranger. Celles-ci, en conformité avec le règlement municipal, ne peuvent être versées qu’au moment où l’ensemble des non-conformités visées par les rénovations auront été entièrement corrigées.

En ce qui a trait au problème de chauffage au 11 815, rue Ranger, il a été pris en charge immédiatement par la Ville de Montréal à la suite de l’appel que votre comité a logé auprès de l’inspectrice à 15h32 le 6 janvier et corrigé avec l’aide et la collaboration de tous les intervenants dès le 8 janvier. Depuis, cet immeuble fait l’objet d’un suivi quotidien et rigoureux par nos équipes. 

Les interventions réalisées dans les dossiers des immeubles de la rue Ranger qui se poursuivront dans les prochaines semaines sont à l’image de l’intensification de la lutte à l’insalubrité inscrite dans le Plan d’action 2014-2017 adopté par la nouvelle administration municipale en mai dernier. Soyez donc assuré de notre vigilance et volonté ferme à poursuivre le travail à cet égard.
 
En espérant que ces renseignements sont pertinents à une bonne compréhension du dossier, je vous transmets, Monsieur Robitaille, mes sincères salutations.

Harout Chitilian
Conseiller de la Ville, district de Bordeaux-Cartierville


 c.c.      Monsieur Yves Poirier – TVA nouvelles
            Monsieur Amine Esseghir – Courrier Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville
            Journal des voisins d’Ahuntsic-Cartierville
            Arrondissement.com
            Madame Jaela Bernstien – CBC Montreal 

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Vous n’épargnerez aucun effort pour assurer la sécurité de vos concitoyens, vraiment?

Cette lettre répond
aux propos du conseiller de Bordeaux-Cartierville, monsieur Harout Chitilian,
rapportés dans l’article intitulé «Sans chauffage dans le froid polaire à
Cartierville» publié le 8 janvier 2015 sur le site internet du Journal Métro.
Cet article portait sur la situation difficile que vivait certains locataires
de Cartierville qui étaient privés de chauffage en pleine période de froid
intense. Étant interviewé, M. Chitilian y prétend qu’il déploie beaucoup
d’efforts pour assurer la sécurité de ces locataires. Nous en doutons.

 D’abord, mentionnons
que le Comité logement Ahuntsic-Cartierville (CLAC) travaille auprès des
locataires de trois immeubles insalubres de la rue Ranger depuis maintenant
trois ans et qu’au cours de cette période il a rencontré des dizaines de
locataires. Dans les deux dernières années, les organisateurs communautaires du
CLAC ont travaillé en collaboration avec l’Office municipal d’habitation de
Montréal afin de relocaliser les locataires qui étaient évacués en raison des
risques que représentait l’état de leur logement pour leur santé. Ce sont les
inspecteurs de la Direction de l’habitation de la Ville de Montréal qui ont
procédé à ces évacuations.

 Le cas de la rue
Ranger est particulièrement problématique. En effet, les conditions de vie des
locataires des trois immeubles ciblés sont extrêmes : il y a prolifération
des moisissures et des vermines, des systèmes de chauffage défectueux, une
absence d’eau chaude dans plusieurs logements, le système de protection contre
les incendies est quasi-inexistant et de nombreux locataires se disent victimes
d’intimidation et d’harcèlement de la part des propriétaires. Près de 3000
constats d’infraction ont été émis pour ces trois immeubles au cours des trois
dernières années, mais il n’y a eu aucune mise à l’amende. Pire encore, la
Ville de Montréal a octroyé une subvention à l’un des propriétaires pour qu’il
puisse rénover ses logements au frais des contribuables montréalais ! Cette
aberration a d’ailleurs été soulignée par plusieurs médias tels que TVA et
Radio-Canada. Dans la foulé de cette dénonciation, M. Chitilian avait affirmé
qu’aucun denier public ne devrait être alloué au propriétaire délinquant. Or,
aujourd’hui il appert que la subvention sera bel et bien versée malgré les
lacunes toujours observées dans deux bâtiments, et que le nouveau propriétaire
du troisième bâtiment a aussi été sélectionné pour en recevoir une.     

Le journal Métro rapportait
le 8 janvier dernier que M. Chitilian affirme tout faire en son pouvoir pour
assurer la sécurité de ses concitoyens. Il y prétend notamment s’être assuré
qu’aucun logement évacué ne serait habité avant que les travaux nécessaires
soient effectués. Or, plusieurs intervenants dans ce dossier, dont des membres
du CLAC, du personnel de l’OMHM et même des journalistes ont pu
constater que des locataires logeaient encore dans des logements évacués. Est-ce
que le conseiller d’arrondissement a lésiné dans ses efforts ou n’était-il pas
au courant des pratiques douteuses du propriétaire ? Ou encore, serait-ce un
manque de volonté politique. À ce sujet d’ailleurs, M. Chitilian affirme aussi
qu’il n’était pas au courant des multiples problèmes vécus par les locataires
du 11 815 rue Ranger. Pourtant, le 28 février 2014, un employé du Comité
logement a visité le bâtiment avec M. Chitilian. Celui-ci a été informé des
problèmes vécus par les locataires, notamment ceux concernant le chauffage, la
vermine et la moisissure et il s’est engagé à les aider par tous les moyens.
Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’action concrète de la part de l’arrondissement ?
Pourquoi M. Chitilian feint-il la surprise aujourd’hui alors qu’il avait été
mis au courant des problèmes un an plus tôt ? Il est clair aujourd’hui que
l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville n’a pas protégé les citoyens de la rue
Ranger et que M. Chitilian n’a pas rempli convenablement son devoir de
représentant dans ce dossier. Faudra-t-il toujours faire un tapage médiatique
pour se faire entendre par les élus d’Ahuntsic-Cartierville ?
 

Enfin, le CLAC a régulièrement questionné M. Chitilian, ses collègues de l’arrondissement, de même que ceux de la ville sur les raisons pour lesquelles ils s’obstinaient à refuser de mettre à l’amende les propriétaires délinquants. Ils nous ont tous répondu que la ville et ses arrondissements refusaient de mettre à l’amende les propriétaires parce que cela pouvait engendrer des contestations judiciaires coûteuses pour la municipalité. Il appert ici que la Ville fait passer ses soucis financiers avant ses concitoyens… Si l’arrondissement (ou la Ville) n’applique pas le règlement sur la salubrité et l’entretien des logements dont il s’est doté, à quoi celui-ci sert-il ?

Le comité logement Ahuntsic-Cartierville
Ahuntsic, le 14 janvier 2015


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Un bon maire

Monsieur le maire,
Mesdames et messieurs les conseillères et conseillers,

Je reviens tout juste d’une marche sur la rue Fleury Ouest. C’est jeudi soir,
le 11 décembre, et ô surprise ! Je constate que nos petites poubelles grises
sont encore sur la rue en cette féérique tempête de neige, et probablement pour
le reste de l’hiver. Les poubelles noires sont plus basses et à portée de la
main.

Permettez-moi de vous remercier de nous avoir entendus, nous les citoyens, et
d’avoir accepté notre demande.

Tout compte fait, peut-être que nous n’avons pas seulement un bon maire à la
ville de Montréal mais aussi dans notre arrondissement…


Catherine Tremblay


*Cette lettre nous est parvenue avant
les Fêtes, mais compte tenu de l’interruption des
Actualités ordinaires durant cette période, nous publions la lettre aujourd’hui.

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Le démantèlement des commissions scolaires
Une catastrophe

Le démantèlement de la Commission scolaire de
Montréal (CSDM) est une catastrophe pour la réussite des élèves de Montréal,
mais aussi pour le développement économique de l’île. 

Le transfert des circonscriptions scolaires
de l’ouest à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois forcera des milliers
de parents à changer leurs enfants d’écoles, car ils
deviendront hors territoire et plusieurs choisiront de déménager vers la
banlieue afin de rester dans leurs écoles.

Que feront les enseignants, les directions,
les employés des écoles? Travailleront-ils encore dans celles-ci? 
 Le scénario du ministre ne garantit ni le maintien du mandat de l’école,
ni les services, ni l’offre de service, ni l’expertise pédagogique aux élèves
de la CSDM.

Les ententes conclues pour la construction de
nouvelles écoles, l’entretien ou la rénovation de celles-ci avec les
arrondissements deviendront caduques et devrons être résignées avec la nouvelle
commission scolaire.

Ce découpage coûtera plus cher et prendra une
décennie à se réaliser en appauvrissant encore plus la CSDM.  Enfin, c’est
sans compter la fragilisation du personnel, des parents et des élèves des
écoles. 

La prochaine étape dans le scénario du
ministre consistera à se pencher sur la gouvernance et la gestion des
commissions scolaires.

Les parents, les contribuables et les
électeurs de la circonscription scolaire peuvent perdre leur pouvoir de décider
en éducation.  C’est parce que les élus scolaires sont là que le ministre
est obligé de consulter la population. 

Le conseil des commissaires a rejeté à
l’unanimité ce scénario du ministre et lui fait cette proposition :

Résolution Conseil des commissaires

De
donner au directeur général le mandat de travailler avec les directeurs
généraux des autres commissions scolaires de l’île et de la région
métropolitaine sur diverses pistes d’optimisation, dont, notamment, le parc
immobilier, le transport des élèves et la gestion des écoles à mandat
suprarégional.

Mobilisez-vous!  Signez la pétition en
ligne pour préserver l’intégralité du territoire de la CSDM : 
http://csdm.ca/nouvelles/demantelement/

Aimez et exprimez-vous sur notre page Facebook :
pour le maintien des écoles d’Ahuntsic et Cartierville dans la CSDM.

https://www.facebook.com/pages/Pour-le-maintien-des-%C3%A9coles-dAhuntsic-Cartierville-%C3%A0-la-CSDM/577615185703595?fref=ts

Téléphonez à vos députés provinciaux et à vos
conseillers et maires d’arrondissements.

Les élèves de nos écoles n’ont pas de voix,
ils comptent sur votre appui. 

Chantal Jorg
Ahuntsic 
(2014-12-05)


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Manifeste contre TransCanada

TransCanada nous offre sur un plateau d’argent une
campagne de relation publique extrêmement bien montée. Elle nous révèle les
moyens extraordinaires qu’ils sont prêts à déployer pour convaincre chaque
Québécois d’installer leur pipeline. Eux, ils ne baissent pas les bras devant
l’ampleur du défi. Voilà un très bel exemple de courage et d’optimisme.  Quelle belle opportunité pour
tous ceux qui s’opposent au projet de se
regarder un peu le nombril et de se demander «Qu’est ce que je fais moi pour
faire entendre mon opinion?» Malheureusement, notre sentiment d’impuissance
face aux
méga corporations
et leurs chums du gouvernement est tel qu’il nous fige dans le mutisme. 

Devrait-on s’étonner que TransCanada ait un plan d’action
si habilement élaboré? Absolument pas! Devrait-on s’en inspirer? Le plus tôt
sera le mieux! Vous savez, ce vieil adage : «
Qui ne dit mot consent » ? Eh bien à grand coup de silence on va finir par se le
faire passer ce pipeline! Seulement, il sera trop tard pour s’indigner quand
les bélugas auront disparu. Trop tard pour sauver nos terres agricoles quand
les pipelines auront fui. Certainement trop tard pour se faire respecter par
notre gouvernement quand TransCanada aura fini d’acheter l’opinion publique!

 Que la cour suprême ait fait arrêter les travaux, c’est
une belle victoire pour l’environnement et pour les Québécois, mais gagner une
bataille ce n’est pas gagner la guerre. TransCanada redoublera assurément
d’efforts pour faire passer son projet et nous devons en faire tout autant.
Écrivez des blogues, écrivez aux journaux, écrivez à vos élus. Non, personne ne
vous paiera pour le faire. Non votre opinion à lui seul ne changera peut-être
pas grand chose. Cependant rappelez-vous bien ceci; la docilité est dans
l’inaction tout comme l’espoir est dans l’action!

Manifeste contre TransCanada!

Si TransCanada peut le faire, nous aussi!
Payer des gens pour s’inventer des opinions?
Payer de savants experts pour soutenir leur propagante?
Payer des journalistes pour endormir la population?
Payer de belles personnalités pour se faire entendre?
Si TransCanada peut
le faire, nous aussi!

Votre opinion,
Votre indignation,
Vos revendications
Vos espoirs et vos passions : écrivez-les!
De grâce: propagez-les!
Pour l’amour de notre nation: manifestez-les !
Pour les bonhommes de neige de vos petits enfants
CRIEZ-LES !

Et pour qu’enfin tous ces cons entendent raison: HURLEZ
LES !

Ne les laissez pas mourir en vous par peur du ridicule ou
par pessimisme!

Et s’il faut nous payer pour nous mobiliser
Eh bien nous aussi nous nous paierons!
Nous nous paierons à grand coup d’eau et d’air pur
Nous nous paierons d’étendues infinies de verdure
Nous nous paierons en révolte et en chansons
Nous nous paierons de montagnes blanches et de paisibles
vallons

Plus important encore, nous nous paierons
Pour protéger notre nation,
Pour la certitude d’avoir été entendu,
Pour être écouté et respecté
Bref!
Nous paierons et nous nous souviendrons.
Mon pays ce n’est
pas que leur puits c’est ma vie !


Gabriel St-Jean Timmins
Ahuntsic, novembre 2014

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La boucle est bouclée

Cet été, je
suis revenu vivre à Montréal, ma ville natale, après un exode de douze ans à
Gatineau pour mon travail. J’ai trouvé un logement près du parc Henri-Julien, à
quelques rues au nord du métro Crémazie. Le jour du déménagement, j’attendais
les déménageurs dans mon appartement vide. Quelqu’un avait laissé un exemplaire
du journal des voisins, que je me
suis mis à feuilleter. Sur une des pages, j’ai remarqué l’annonce d’un café.
Mes yeux ont buté sur l’adresse : 9275, rue Clark. Pas possible! La vue de
cette adresse a fait remonter en moi une foule de souvenirs.

Retour en arrière

Vingt-deux février 1988.
Le monde vit au rythme des Jeux olympiques de Calgary. J’ai vingt ans. Je
devais commencer un baccalauréat en traduction, mais j’ai décidé d’aller travailler
quelques mois. Le hasard de la vie fait que je me suis trouvé un travail dans
un bureau d’assurance-chômage. Je commence aujourd’hui. L’adresse du
bureau : 9275, rue Clark!

Ce matin-là,
au plus creux de l’hiver, tout est gris : la neige, le ciel, les
immeubles, les voitures, les autobus, les gens. L’intérieur du
bureau n’est guère mieux : tout est vieux et laid. Et on dirait que
cette grisaille déteint sur mes nouveaux collègues et sur les clients. Dans le
cas de ces derniers, ça se comprend un peu, car après tout, on ne se rend
généralement pas au chômage lorsqu’on est à son meilleur. Et moi dans tout
cela? Avec mon veston en grosse laine grise et mon air hagard, je suis dans le
ton. La seule couleur présente dans cet environnement est l’orange criard des
tableaux sur lesquels des offres d’emploi généralement minables sont affichées.

 On s’en
doute, dans un bureau d’assurance-chômage (le bon gouvernement canadien n’a pas
encore eu la sagesse de renommer la chose assurance-emploi),
l’atmosphère n’est pas nécessairement à la fête. Si plusieurs s’y rendent le
cœur léger pour recevoir une petite rente de vacances le temps d’une mise à
pied temporaire, d’autres, licenciés définitivement, sont en mauvaise posture.
On est à l’aube de la grande récession du début des années 1990, et on voit de
plus en plus de travailleurs peu scolarisés perdre des emplois qui exigeaient
peu de qualifications. C’est le début de la mondialisation. Certaines personnes
qui ont une hypothèque à payer, des bouches à nourrir et des enfants à
l’université vivent des situations dramatiques. Surtout que le régime n’est pas
des plus généreux et qu’un seul petit grain de sable suffit pour enrayer la
machine et retarder l’envoi du maigre chèque tant attendu. L’atmosphère est
parfois tendue. Il arrive que le ton monte. Nous, les employés, faisons de
notre mieux, mais nous manquons parfois de professionnalisme. Il faut dire que
certains clients sont vraiment difficiles.

Souvenirs du quartier

Dans ce contexte, j’aimais bien sortir m’aérer l’esprit.
Comme j’en ai fait des promenades dans le quartier! Le quadrilatère bordé par
Saint-Laurent, Chabanel, Beauharnois et Tolhurst était mon milieu de vie.
Pendant mes périodes de repos, je serpentais vers le sud à travers les rues
parallèles à Clark, entre Chabanel et Legendre : St‑Urbain, De Reims,
Meunier, etc. Ma préférée : Waverly. Comme je l’aimais, avec ses gros
arbres qui formaient un dôme au milieu de la rue. Le printemps, j’observais
l’ouverture des bourgeons. L’été, je profitais de la fraîcheur de ses gros
érables. Eautomne,
c’était le festival des couleurs. En toutes saisons, m’y promener était un
moment de grâce que je souhaitais éternel.

 

J’avais
d’autres havres de paix, dont le parc Saint-Simon-Apôtre. J’y allais souvent le
midi pour manger mon sandwich et faire une sieste. Peu fréquenté à cette
heure-là, il m’offrait toute la tranquillité dont j’avais besoin. Parfois,
j’allais à l’animalerie située sur Saint-Laurent, entre Chabanel et Louvain.
J’aimais observer les poissons et les petits animaux. Peut-être me sentais-je
une certaine parenté avec des êtres qui semblaient ne pas trop savoir ce qu’ils
faisaient là…

 Mes collègues
aussi aimaient faire de petites sorties. Plusieurs profitaient de leur pause du
matin pour aller déjeuner. Il faut dire que les pauses d’une demi-heure
tolérées par les patrons laissaient amplement le temps d’aller engloutir ses
œufs, ses toasts et son bacon. Deux restaurants avaient leur affection :
l’un d’eux s’appelait Two Guys;
l’autre, j’ai oublié.

 La rue Chabanel

Je ne peux
parler de ce quartier sans évoquer la fameuse rue Chabanel, avec ses gros
bâtiments de brique blanche occupés par des manufactures de vêtements. La
« guenille ». Une industrie dont le déclin s’était déjà amorcé et se
poursuivra bien après notre passage. Ces manufactures employaient des milliers
d’opératrices de machine à coudre, souvent d’origine italienne ou haïtienne.
Des femmes dans la quarantaine peu scolarisées. Lorsque je leur demandais de
signer nos innombrables formulaires, je remarquais leurs mains usées. Les mises
à pied temporaires étant monnaie
courante dans ce milieu, ces dames formaient une partie importante de notre
clientèle.

 Parfois, en
sortant du bureau à la fin de ma journée, je tombais sur elles à l’arrêt
d’autobus de l’intersection Chabanel et Saint-Laurent. Quand un rare bus
daignait se pointer, ce n’était pas reposant : une marée humaine
s’engouffrait dans le véhicule, parfois dans la bousculade.

 Retour sur les lieux

Début novembre 2014.
Pour moi, c’est jour de pèlerinage. Je crois savoir qu’après le passage du
bureau de chômage, le 9275, rue Clark n’a pas toujours été occupé.
Toutefois, en 2009, il a été racheté par le Centre François-Michelle, un
organisme qui œuvre auprès de jeunes souffrant d’une légère déficience
intellectuelle. L’une de ses initiatives est le Café La Gourmandise, un restaurant qui se trouve là même où jadis
se trouvait la salle d’attente. L’endroit est méconnaissable. C’est éclairé,
impeccablement propre et joliment aménagé. Supervisés par un
éducateur-cuisinier, les jeunes nous servent dans la bonne humeur. Si tout est
aussi bon que la soupe de ce jour-là, l’endroit vaut vraiment le détour!

Repu et
réchauffé, je vais voir ce que le quartier est devenu. Je parcours les rues
résidentielles, celles que j’ai tellement arpentées à l’époque. Je les fais une
par une, vers le sud. J’arrive à Waverly avec une certaine fébrilité. Ah,
Waverly!, seras-tu comme dans mes souvenirs?… Déception! Je ne vois rien de
bien spécial ici. Manifestement, plusieurs gros arbres ont été coupés et
remplacés par de tout jeunes spécimens. Du coup, Waverly redevient une rue
comme les autres… En fait, St-Urbain et de Reims me semblent aujourd’hui mieux
pourvues en arbres matures…

 Avec ses bâtiments
coupés au couteau et ses modestes commerces, la rue Chabanel reste en apparence
fidèle à elle-même, et ce, malgré le départ des manufactures et les travaux
d’embellissement récemment réalisés par la ville. Deux commerces que je voyais
dans mes pérégrinations me reviennent soudainement :
Da Sergio, un restaurant italien, et une épicerie, elle aussi
italienne, les deux situés du côté sud. Je ne vois nulle trace ni de l’un ni de
l’autre.

 Je me rends
au parc Saint-Simon-Apôtre. Signe des temps, le terrain de baseball a été
converti en terrain de soccer. À l’époque, nous étions quelques-uns à aller
déposer notre chèque de paye à la caisse populaire située dans le sous-sol de
l’église, au coin nord-est du parc. À ma grande surprise, cette petite caisse paroissiale
existe encore malgré le regroupement des succursales opéré par Desjardins
depuis quelque temps.

Ma visite
tire à sa fin. Je constate l’évidence : le temps a passé, et avec lui, les
résidants du quartier, ses commerces et ses entreprises. Y a-t-il ici quelqu’un
qui a connu le quartier comme moi je l’ai connu? Quelqu’un qui sait qu’il y a
eu un bureau d’assurance-chômage sur Clark près de Chabanel? Je descends
Waverly une dernière fois. Dans la rue, un vieillard au dos arqué amoncelle les
feuilles mortes en les poussant lentement à l’aide d’un râteau. Peut-être
sait-il, lui. Peut-être même que parmi ses vieux souvenirs, il y aurait,
enfoui, celui d’un jeune homme qui avait l’habitude d’arpenter lentement la rue
en admirant les arbres. Devrais-je l’aborder? Fadaise. Je décide que je suis la
seule personne à me souvenir de cette époque révolue. Enfin, pas tout à fait
révolue, car elle est bien vivante dans ma tête. J’en suis le gardien et cela
me remplit d’aise.

 Travailler au
chômage devait être l’affaire de quelques mois. J’y ai fait carrière pendant…
12 ans! Vers la fin de 1989, le bureau a déménagé au 9675, rue Papineau, près
de Sauvé, là encore dans Ahuntsic, dans un immeuble que nous partagions avec…
des manufactures de vêtements! Je garde de cet endroit des souvenirs de
camaraderie impérissables. C’est finalement en l’an 2000 que je suis retourné à
l’université pour faire mon cours en traduction. Quand j’ai eu mon diplôme,
j’ai trouvé un emploi de traducteur à Ottawa. Cette année, je suis revenu à
Montréal. J’ai laissé le gouvernement et je pratique maintenant dans le privé.
J’ai trouvé un logement dans Ahuntsic, un quartier où je n’ai jamais vécu, mais
où j’ai fait des premiers pas tumultueux, mais ô combien formateurs sur le
marché du travail. C’était il y a plus de 25 ans. La boucle est bouclée!

Étienne McKenven
Ahuntsic

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Une garderie qui pratique des tarifs élevés, 
mais qui se dit différente

(…) Nous sommes une
garderie privée en établissement à Ahuntsic-Cartierville pouvant accueillir 74 enfants,
qui fêtera, en mai 2015, ses 3 ans d’opération.

Depuis le début,
notre mission a toujours été d’offrir un service de garde de grande qualité aux
gens du quartier, en offrant à leurs enfants un milieu stimulant et éducatif
propice à leur développement et à l’apprentissage de tous les outils
nécessaires permettant une rentrée scolaire réussie à 5 ans. Il va sans
dire que nous persistons depuis notre ouverture à obtenir des places
subventionnées pour faire profiter les gens du quartier de nos services, dont
nous sommes très fières.

Malheureusement,
malgré plusieurs demandes, démarches, actions (dont des pétitions de parents),
et suite aux appels d’offres des dernières années, il nous a été impossible de
nous voir octroyer des places subventionnées puisque nous ne correspondions pas
aux critères des appels d’offres. 🙁

Nous travaillons actuellement avec la table de concertation jeunesse
Bordeaux-Cartierville. Comme nous souhaitons être la crème et une référence en
matière de services de garde et outrepasser les services offerts en CPE, nous
offrons fréquemment de la formation continue auprès de nos éducatrices en plus
d’avoir une conseillère pédagogique sur place qui effectue du coaching avec les
employées régulièrement. De plus, nous avons réalisé deux (2) sondages de
satisfaction auprès de nos parents depuis notre ouverture. Les résultats
étaient plus qu’excellents et surpassaient nos attentes.

Nous avons même fait
renforcer la sécurité routière du secteur avec l’ajout d’un arrêt obligatoire
pour faire ralentir les voitures en face de la garderie via les élus
municipaux, le poste de police du quartier et le conseil de ville.

Finalement, afin
d’enrichir et de bonifier le programme éducatif, nous avons aussi des gens de
l’externe qui viennent faire des ateliers divers aux enfants (sciences, sports,
gymnastique, anglais, etc.), sans compter nos 4 sorties éducatives par
année, nos rencontres parents-éducatrices, et plus!

Toutefois, afin d’offrir ces services exceptionnels, le tarif que nous devons
facturer aux familles est dispendieux (42 $/jour pour les enfants de 18 mois
à 5 ans et 48 $/jour pour les poupons). Les familles doivent se
priver significativement pour permettre à leurs enfants de fréquenter notre
installation malgré les remboursements du crédit d’impôt par versements
anticipés. Nous avons aussi actuellement plusieurs places disponibles dues à ce
fait. Les parents aiment BEAUCOUP notre garderie, toutefois, nous avons un
roulement d’enfants, car nos tarifs sont dispendieux… 🙁

Nous travaillons depuis 3 ans à offrir les meilleurs services à notre
clientèle et un environnement de travail des plus agréables pour nos
éducatrices, et ne pouvons envisager à en diminuer la qualité. Nous bâtissons
au jour le jour avec notre équipe
administrative et d’éducatrices un service de garde d’exception, et croyons
fermement que d’offrir des places subventionnées à un établissement comme le
nôtre serait une démonstration du gouvernement actuel qu’il tient à ce que nos
enfants, de toutes classes sociales (notre quartier étant d’ailleurs un
excellent exemple de la diversité des familles et de leur appartenance à
différentes classes sociales), aient accès à un service de garde digne de
mention.

Pourquoi différente?

Une maman (nouvelle cliente potentielle) m’a demandé récemment en quoi nous
sommes différents. J’ai trouvé la question est TRÈS pertinente!! En tellement
de points! Par où commencer… Notre équipe d’éducatrice est dévouée, toujours
de bonne humeur, souriante, formée, près des enfants et des parents. Nous
travaillons en collaboration et en partenariat avec la famille. Ensuite, la
propreté, une garderie ne doit pas juste avoir l’air propre, elle doit l’être,
et de fond en comble en passant par la désinfection des jouets, des locaux, des
matelas, des aires communes, de la cuisine, des toilettes, du mobilier, etc.
Nous offrons un service personnalisé, réellement, nous sommes à l’écoute des
parents, des éducatrices et des enfants. La porte de la direction est toujours
ouverte, prête à recevoir des commentaires constructifs, car nous visons
l’excellence et l’amélioration continue. Parlant d’amélioration continue, comme
nous souhaitons être la crème, nous offrons de la formation continue à nos
éducatrices via des conférences (orthophoniste, ostéopathe, sexologue,
éducatrice spécialisée), via des ateliers (discipline, plaisir du plein air
l’hiver, enfants à défis, motricité globale, conscience phonologique, schémas
corporels et notions spatio-temporelles), via des formations (transition vers
la maternelle, animation du livre), parfois en garderie, parfois à l’extérieur
comme la formation Élé et le congrès des garderies privées.

La garderie Mère et Monde est une grosse famille! C’est l’avantage d’avoir une
ambiance de garderie en milieu familial, mais dans une garderie en
établissement avec toute l’organisation et la structure qui s’en suit. Nous
offrons une ambiance chaleureuse et nous connaissons le prénom de tous nos
parents (évidemment enfants aussi!). Nous offrons aussi de la prématernelle aux
enfants de 4-5 ans afin de mieux les préparer à la rentrée scolaire via un
cahier d’apprentissages incluant des activités de prélecture, préécriture et prémath.
Nous avons une conseillère pédagogique sur place qui effectue du coaching avec
l’équipe. Nous travaillons en collaboration avec la communauté comme la table
de concertation jeunesse Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville (comme indiqué plus
haut) ou encore les visites à la résidence tournesol pour visiter les personnes
âgées…

La sécurité est aussi très importante pour nous. Nous faisons un exercice
d’évacuation d’incendie tous les ans. Nous recevons la visite des pompiers
chaque année. Nous avons aussi une cour sans asphalte pour minimiser les
risques de blessures. Toutes nos prises de courant sont “ baybyproof “ d’emblée, sans à
avoir à y brancher un morceau de plastique… 

La nourriture est santé et équilibrée selon le guide alimentaire canadien. Les
menus sont établis par une nutritionniste et nous gérons les allergies. Un
repas chaud incluant un dessert ainsi que 2 collations est servis tous les
jours. De plus, les enfants reçoivent du lait 3.25 % 3 fois par jour
et à volonté! Les locaux y sont climatisés l’été.

Nous avons aussi une équipe d’éducatrices remplaçantes bien à nous (pas
d’agence de remplacement), comme ça si une éducatrice régulière doit s’absenter
pour congé, vacances ou maladie, pour prôner la stabilité auprès des enfants,
et des parents aussi, ce sont toujours les mêmes éducatrices qui viennent remplacer.
Les enfants connaissent les éducatrices qui remplacent. Les éducatrices
affichent aussi à l’entrée de chaque local une planification pédagogique
hebdomadaire afin que les parents puissent connaître les activités de la
journée dans chacune des dimensions du développement de l’enfant. Nous offrons
aussi des agendas qui sont remplis par les éducatrices à tous les jours pour
résumé la journée.

Une visite vaut mille mots!

Dernièrement, comme une image vaut mille mots, et que ça fait longtemps que
vous n’êtes pas venu nous voir, je suggère de venir nous visiter! Pourquoi pas!
Il me fera plaisir de donner plus d’information sur notre régie interne,
l’alimentation, le programme éducatif, nos rencontres parents-éducatrices 3 fois
l’an afin d’expliquer aux parents l’évolution du développement de leur enfant,
nos infolettres mensuelles remises par courriel aux parents, tableau de
communication adressé aux parents à l’entrée, nos sorties éducatives (4 par
année), nos activités et ateliers avec des gens de l’externe comme les petits
débrouillards par exemple (ateliers de sciences, yoga, musique, anglais,
gigote, sports, arts martiaux, etc.), rencontrer nos éducatrices dévouées,
répondre à toutes questions et bien plus! Je pourrais continuer longtemps sur
ce qui nous différencie! Vous pouvez aussi consultez aussi notre site internet www.garderiemereetmonde.com et voir les
commentaires de nos parents sur www.magarderie.com !

Bref, dans l’espoir de combler nos places libres rapidement et de finalement
pouvoir offrir des places subventionnées aux gens du secteur, veuillez agréer,
madame Dupont, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Au plaisir de vous revoir et merci d’avoir pris le temps de lire mon roman!


Julie Massaro
Propriétaire directrice
Garderie Mère et Monde
1405, boul. Henri-Bourassa Ouest local 101

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Un cri d’alarme!

L’honorable
Stephen Harper, premier ministre du Canada


Monsieur
le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard


Monsieur le maire Denis Coderre,

À la suite de
l’écrasement d’avion survenu à l’aéroport international de Moscou, le 21 octobre
dernier, ayant causé la mort du président de la compagnie Total, les dirigeants
russes ont exigé et obtenu dans les jours qui on suivi que les membres de la
haute direction de l’aéroport démissionnent!


Ici au Québec, la
direction d’ADM gère les deux aéroports Dorval-Trudeau et Mirabel de façon
chaotique depuis 1996 et fait ses quatre volontés, sans qu’aucune voix
politique ne s’élève, soit pour s’opposer ou se questionner sur le bien-fondé
de poursuivre l’expansion de Montréal-Trudeau au détriment de la santé, la
sécurité, la qualité de vie et la valeur du patrimoine immobilier de millions
de citoyens pendant les soixante (60) prochaines années. 

Sujet tabou

Pourquoi cette
léthargie à entreprendre un virage décisif en faveur de l’option sécuritaire qu’est
Mirabel plutôt que l’aéroport de Dorval, sujet tabou résultant des décisions
politiques passées? Pourquoi masquer le danger imminent pour les citoyens du
grand Montréal Métropolitain en autorisant jusqu’à 1400 arrivées et
départs/jour pour les prochaines décennies. Qu’attendent nos élus pour agir et
demander la démission ou mettre au pas une administration fantoche comme ADM,
qui se rit du citoyen et manipule les trois niveaux de gouvernement sans aucune
impunité.


Plus d’un milliard
de dollars en fonds publics sont déjà investis ou à la veille de l’être dans un
trou noir, dont l’aventure risquée, malgré les affirmations des gestionnaires
d’ADM, est vouée à l’échec à court ou moyen terme. La manipulation de l’opinion
publique par des firmes de relations publiques a réussi à cacher la vérité au
mépris des enjeux sociaux-économiques, adultérés par des décisions arbitraires
prises en cachette au cours des dernières années par ce monopole; celui-ci ne
se culpabilise aucunement d’utiliser une désinformation systématique, dont les
décisions demeurent ténébreuses.


ADM a fait le choix de jouer à la roulette russe
avec les citoyens de la région de Montréal, en pariant qu’un accident comme
celui arrivé à Moscou ou pire ne se produira jamais cours des 60 prochaines
années. La démission de James Cherry et sa suite s’impose.


La cerise sur le sundae

La
destruction de l’aéroport Mirabel se fait en silence à la vue et à la
connaissance des politiciens, restés muets et sourds, face aux multiples voix qui
se sont opposées depuis des décennies à sa fermeture; lorsque la poussière
retombera sur ce pan d’histoire de la métropole du Canada, oui, Montréal était
la métropole avant la fermeture de ce qui devait être le hub des vols
intercontinentaux, devint depuis une ville provinciale.

Un grand merci à tous les
responsables qui ont oeuvré sous l’anonymat d’une société mise à l’abri des
tribunaux et protégée par un bail de 60 ans. Mes souvenirs tout comme ma
fierté s’envolent
aux quatre vents, me remémorant la grandeur de cet aéroport qui ferait l’envie
des voyageurs étrangers lors de mes voyages d’affaires.


« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse », dit le dicton, mais demeure l’outil de prédilection de tous ceux qui gravitent dans le giron de l’aéroport de Montréal.

André Paradis
Octobre 2014 



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Un vrai scandale!

Je veux réagir suite
à l’article SUIVI AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES 2013
Équipe Denis Coderre change d’idée à la dernière minute!”

J’aimerais savoir COMBIEN ce caprice d’orgueil a couté aux contribuables. UN
VRAI SCANDALE. J’aimerais que vous poursuiviez votre enquête. Cela en vaut la
peine. Monsieur Coderre veut couper les services, qu’il coupe donc aux bons
endroits. Entre autres, lors de leur réunion à des coûts exorbitants et
toujours dans la première classe. Je me répète C’EST SCANDALEUX!
Je vous remercie.

Carole Guévin
Ahuntsic-Cartierville
Le 7 novembre 2014


NDLR: La réponse dans les Actualités du 21 novembre 2014.
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Le Train de l’Est
Un exemple de gaspillage de fonds publics

J’aimerais
ajouter quelques précisions sur l’inauguration du Train de l’Est prévue en
décembre 2014.

Premièrement, le train de l’Est n’est pas celui présenté en 2006 et dont
l’inauguration devait se faire en 2009. Pour éviter que la facture soit bien
au-dessus des 700 millions de $, l’AMT a fait certaines modifications: une gare
a été éliminée du parcours initial (Charlemagne), plusieurs gares ne seront que
des quais sans abri, le train passera dans le tunnel mont Royal ( 5 kil,),
vieux de 100 ans. avec peu de sorties d’urgence, le BAPE s’est interrogé sur sa
dangerosité , etc.).

De plus, l’AMT a dû déboursé un montant de 30 millions de $ pour un abri de 1,2
kil., car le trajet passait près d’une usine de production de munitions
(General Dynamics) à Repentigny.

Deuxièmement, si nous le comparons au métro de Laval, ce projet. à un coût
équivalent, amène, sous-terre, six fois plus de personnes que le nombre de
voyageurs estimé pour le Train de l’Est. Le projet du Train de l’est s’est fait
presque entièrement sous le règne des libéraux.

Troisièmement, la construction des gares de Sauvé et Ahuntsic a été octroyée
aux entreprises de Tony Accurso. Le coût total des deux gares encore inachevées
était prévu autour de 21 million de $. Pourquoi un tel retard avec des montants
aussi importants ? L’AMT a-t-elle prévu des amendes pour ces délais ?


Jean Archambault
Ahuntsic

Le 7 novembre 2014

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Les poubelles de la discorde? Pas vraiment…
Mais il ne faut pas baisser les bras!

Cette
année, quelques citoyens ont osé dire ce qui les irritait. Mais oui, cela tombe
sur les poubelles car elles contribuent largement à la propreté d’une ville. Un
appui de taille, celui de M. Gauthier, président des commerçants de Fleury
ouest. (…) Ce sont les poubelles « retirées » qui décident de ce que
sera Ahuntsic pendant l’hiver….Inadmissible !

Dans une lettre ouverte précédemment, je dénonçais la vitesse à laquelle les
déneigeurs des trottoirs roulaient. Je me répète, oui ils vont à vive allure et
ils détériorent le mobilier urbain. La porte-parole de l’arrondissement Mme
Dubé semblait vouloir excuser ses employés en mettant la faute sur les
trottoirs plus étroits sur la portion de Fleury ouest. Non seulement, ils
heurteraient les poubelles, mais aussi leur propre camion, ou leur chenillette.
Inexcusables!  Déjà, en réduisant leur
vitesse, cela aiderait, et les défectuosités seraient un coût moindre pour les
contribuables.

C’est vrai, les obstacles sont nombreux sur la rue Fleury : les arbres, les
poteaux de signalisation, de stationnement, les lampadaires, les abris
d’autobus, les boîtes postales, et bien sûr les poubelles. D’où l’importance de
nos représentants d’être exigeants, très exigeants face à ceux qui ont accepté
la responsabilité de cette rue. À cause des nombreux obstacles, les personnes
qui ont la charge de cette seule rue vraiment commerciale devraient être en
mesure de descendre de leur voiture et de pelleter là où c’est nécessaire.
Pourquoi pas ? N’est-ce pas le fardeau de chacun de nous de pelleter et de
pelleter une seconde fois notre entrée suite au passage de la charrue ? Et le
déneigement de la voiture, à répétition lors des grosses bordées.

Quant aux petites poubelles noires accrochées aux lampadaires, nombreuses sur
la rue Fleury ouest également, lesquelles doivent être quelque chose à
décrocher et à vider, rarement sans doute, admettons qu’un si petit format pour
une rue principale et à Montréal, elles ne font pas le poids. Il faut aller
voir à Toronto, les poubelles ce sont de gros blocs divisés en trois parties
pour les différents recyclages et les déchets. Malheureusement, elles sont
laides, hélas ! Mais nombreuses et incontournables. Il faut être de mauvaise
foi pour jeter à côté.

(…) Pour en revenir aux trottoirs l’hiver, à part ceux des grandes artères, les
autres ils sont glacés longtemps et on nous conseille de prendre le métro…à
nos risques et périls.

Je ne désespère pas. Je fais confiance à nos élues et élus. S’ils ont la chance
de lire le journal des voisins, peut-être prendront-ils juste quelques minutes
pour nous dire à la façon d’Obama : « Nous vous avons entendus et
nous tiendrons compte des changements souhaités.»

Catherine
Tremblay
Ahuntsic

Le 10 novembre 2014

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Je vous écris depuis Paris, sans bruit d’avion la nuit…

Je vous lis de Paris, après un séjour de
plus de six semaines dans des villes d’Allemagne, d’Espagne et de Paris. Et je
voudrais dire, en appui aux « Pollués de Montréal-Trudeau » que je
n’ai jamais entendu un avion à Berlin, Munich, Madrid, Córdoba et Séville. À
Paris j’ai entendu trois avions la nuit durant un séjour de neuf jours.

Montréal est peut-être la seule ville au monde qui a un aéroport au centre de
la ville et où les citoyens doivent supporter constamment, notamment la nuit,
le bruit des avions.

La décision de transférer l’aéroport de Mirabel à Montréal a été une
aberration. Les citoyens n’ont pas à faire les frais de cette décision. ADM est
responsable de cette décision. Les citoyens doivent exiger un contrôle du bruit
et si cela limite l’expansion de l’aéroport Montréal-Trudeau, c’est tant mieux.
ADM doit vivre avec les conséquences de son choix aberrant qu’aucune autre
ville du monde n’a fait.

Diane
Éthier

Résidante d’Ahuntsic
2014-10-20

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La propreté dans Ahuntsic

J’hésitais à écrire sur ce sujet, mais les articles du journaliste François Cardinal de La Presse ce samedi 11octobre m’ont encouragée à le faire. Il décrivait la ville de Boston et il citait le maire Marty Walsh, « Une ville ne peut jamais être trop propre ».

L’automne est doux et les couleurs sont belles dans notre quartier avec cette vaste variété d’arbres. Malgré cela, tout en marchant je rumine… parce que je sais que très bientôt la Ville va remiser les petites poubelles grises très esthétiques; il y a aussi les gros tonneaux bleus, eux pourraient-ils passer l’hiver? Qui dit propreté va de pair avec poubelles, normalement.

Comment garder la ville propre quand pendant près de six mois on va les retirer?
Où allons-nous jeter les papiers-mouchoirs » de nos gros rhumes? Où est la logique? Ne serait-il pas préférable d’intervenir auprès de ceux qui déneigent les trottoirs et qui roulent à toute allure, brisant non seulement le mobilier urbain, mais aussi les haies des propriétaires?


Garder notre ville propre en toutes saisons est la responsabilité de tout bon citoyen. Il est du devoir de tout propriétaire, locataire, responsable de commerce, et de chacun de nous, allant du banquier au nettoyeur, depuis les maisons à logements jusqu’à nos remarquables parcs, de garder les lieux propres, là où l’on travaille, là où l’on demeure, et où l’on se récrée.

Chacun faisant un petit effort et se sentant concerné, nous pourrions être fiers de nous et, sous cet aspect, la rivalité Boston-Montréal se limiterait au hockey.

Catherine Tremblay
Résidante d’Ahuntsic

Octobre 2014

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J’ai mal à mon patrimoine!

Le 23 septembre dernier, les pics des démolisseurs ont eu raison de la Vieille école, qui avait pignon sur rue, angle Laverdure et Henri-Bourassa.

J’éprouve une profonde amertume combinée à la tristesse en passant devant cet immense trou béant, cet incommensurable vide laissé par la disparition du caractère historique entourant cet édifice qui abritait jadis l’école Saint-Nicolas, érigée en 1911. Je me demande dans quelle mesure on aurait pu épargner ce bâtiment devenu vétuste en lui offrant une cure de rajeunissement ou en préservant sa façade, à tout le moins.

Chaque matin où je déambule devant cet élément de notre patrimoine disparu pour aller gagner mon pain au Centre Solidarité Ahuntsic, anciennement connu sous le nom de l’école Madame–de-la-Peltrie, je réalise à quel point la richesse  architecturale n’occupe plus une place prépondérante dans l’Arrondissement Ahuntsic. Heureusement, son pendant féminin d’une époque lointaine et révolue (NDLR : l’école qui abrite Solidarité Ahuntsic) s’est prévalu d’une restauration modeste afin d’y héberger une multitude d’organismes communautaires, offrant ainsi à la population une noble vocation.

Je trouve déplorable que nos chers élus se préoccupent davantage de laisser notre quartier s’embourgeoiser de la sorte, permettant l’érection massive de maisons de ville et de condominiums luxueux (…) qui rapporteront de coquettes sommes par le biais de taxes municipales. Ces nouveaux complexes poussent comme des champignons vénéneux déparant ainsi le paysage urbain, au détriment de bâtiments qui portent une riche histoire que nous ne lèguerons guère dans son intégrité à nos descendants, voire aux Ahuntsicois de l’avenir.

Hélas! une fois de plus, la gentrification aura eu raison de notre patrimoine architectural.

Caroline Chaussée
Résidante d’Ahuntsic Ouest
Octobre 2014

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Les résidants du district Saint-Sulpice paient des taxes, eux aussi!

Merci pour les informations que vous me fournissez sur mon quartier. C’est très apprécié. Selon les informations, il semble que, à la suite de la Commission Charbonneau, nous payons 25 % à 30 % de trop en taxes.

J’aimerais parler de l’embellissement de la rue Chabanel, rue qui a été rénovée juste avant l’enquête de la juge Charbonneau. Nous avons payé trop cher pour le travail fait, et maintenant nous vivons avec des conditions qui sont loin d’être agréables.

Je lis toujours votre journal pour voir si la Ville a des plans pour terminer le travail qui a été commencé ici dans le quartier, mais je ne vois rien. Je constate toutefois que nos taxes ne seront pas réduites et que l’argent récolté en trop ne sera pas remis dans les arrondissements. Est-ce que la rue Chabanel ou notre quartier (NDLR : district de Saint-Sulpice) fait encore partie de l’arrondissement? 

Nous sommes entourés de gros édifices commerciaux et industriels. Notre quartier est enclavé entre l’autoroute 40, la rue Chabanel, le boulevard St Laurent et le boulevard de L’Acadie. J’aimerais que la Ville pense à tous ses résidants. Nous payons nos taxes, nous aussi! Les propriétaires prennent grand soin de leurs maisons, mais nous voulons que la Ville participe à cet effort d’embellissement.

Actuellement, une autre situation que nous n’aimons pas est la suivante : la Ville permet que de gros camions traversent des rues résidentielles, telles que la rue Jeanne-Mance. Le passage à répétition de ces camions sur la rue endommage nos tuyaux et les infrastructures, car ces rues ne sont pas construites pour supporter ces poids lourds.  

C’est difficile pour moi, de communiquer ces informations aux élus ou aux responsables, car je travaille aussi et je ne suis pas disponible le jour pour en discuter. J’entends tous les résidants se plaindre de la situation, mais ils ne savent pas comment communiquer leurs doléances. Je vous demande d’être mon porte-parole.  

Merci pour votre travail. Je pense que vous êtes indispensable, car vous suivez les élus de près.

Mina De Vincenzo
Résidante du district Saint-Sulpice, Ahuntsic-Cartierville

Octobre 2014

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Pourquoi les bénévoles de FLO veulent une SDC
(document à télécharger)

fleury_ouest_tabloid_v9.pdf
File Size: 402 kb
File Type: pdf

Télécharger le fichier


Jean Gauthier
Résidant d’Ahuntsic et président de l’association des gens d’affaires de Fleury Ouest
Septembre 2014

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Éviction de biens et meubles
Qui est responsable ? Le propriétaire, la ville ?


Picture


Le 10 septembre dernier, les résidents de la rue St-Urbain entre Crémazie et de Beauharnois, ont eu la désagréable surprise de voir un duplex vidé de ses biens et meubles, le tout étant jeté à la rue, occupant la bordure de trottoir devant 6 maisons.

Les locataires de cette résidence n’y habitant plus depuis quelques temps, nous n’avons vu qu’une équipe de déménageurs – non identifiés, mais tous vêtus de la même façon – et un surveillant de ce drôle de chantier, installé dans son véhicule utilitaire, fumant tout en observant de loin, jetant mégot après mégot à la rue.

Et puis, plus rien. Après avoir promis de ramasser, tout le monde est parti. Personne n’a ramassé ce mélange de meubles, vêtements, matelas, accessoires et détritus.

Nous avons dû, mes voisins et moi, faire de nombreux appels à la ville, au 311, avant que le tout ne soit enlevé finalement le vendredi après-midi. Deux camions ont été nécessaires pour ramasser ce qui restait encore devant nos maisons, après le passage d’une vingtaine de citoyens, ayant fouillé à qui mieux mieux dans les boîtes, pendant deux jours, pour apporter chez eux ce qui leur semblait réutilisable.

Des voisins on mentionné que cette maison avait été vidée pour cause d’insalubrité. Si c’est le cas, que de la vermine – coquerelles et punaises – contaminait les objets jetés à la rue, comment se fait-il qu’ils n’aient pas été ramassés aussitôt sortis des deux logements? Et qui, a ordonné que ces logements soient vidés?  Ceux qui ont repris la maison? La ville?

Si c’est bien le cas, pendant deux jours, on est venu chercher du tissu, des vêtements, des boîtes de carton; a-t-on transporté à différents endroits de la ville coquerelles et punaises? 

Est-ce bien à la ville à devoir ramasser, non pas les ordures ordinaires, mais le fruit d’une éviction du contenu d’une maison?

Est-ce vraiment la façon de faire, quel que soit le responsable de cette éviction?  Comment se fait-il que la sortie des effets ait été prévue mais pas son ramassage? 

Est-ce bien à la ville de devoir payer pour enlever le contenu d’une maison?  Je ne le crois pas.  Est-ce qu’il y a une façon de faire, une loi, des règlements municipaux qui sont appliqués ou si ce sont les voisins qui doivent prendre en main le cas et en prévenir les autorités?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette façon sauvage et sans civisme aucun de procéder, est inadmissible et un manque de respect total envers le voisinage.  

Christiane Gervais
Résidante d’Ahuntsic
Septembre 2014

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Projet Crow, Cork & Seal: inconcevable!

Monsieur
le Maire,

Il
est inconcevable de faire construire un immeuble angle Sauvé et Meilleur d’une
telle densité dans un quartier où la densité est du quart.

Vous
allez forcer toute l’infrastructure environnante.. soit les écoles, les lieux
publics, soit parcs, transports en commun, et routes… égouts etc.

Vous
allez mécontenter tous les résidents actuels

Vous
allez aussi mécontenter ces nouveaux résidents et locataires parce que
l’endroit est trop exigu… les services, inadéquats.

Vous
allez surpeupler un quartier, soit ajouter aux Places Fleury et les deux autres
pour en faire un ghetto et amplifier l’impact négatif du quartier environnant
qui est paisible..

La
circulation sera éhontée et nous aurons, devant la porte, une route de transit
(Hogue) qui se trouve entre Henri-Bourassa et Sauvé …

Les
autobus, quoi que vous disiez de la STM, ne saura pas satisfaire la clientèle
aux heures de pointe non plus.

Je
vous conseille de faire réduire de moitié la densité à la Crown et d’y faire
construire une bâtisse de services: grande salle d’activités, salle de concert,
afin d’occuper les gens et permettre à des animateurs de les entourer.

Autrement,
je suis tout à fait contre ce projet, rue Meilleur, en attendant de voir la
suite du projet Henri-Bourassa.

Elaine Bissonnette
Résidante d’Ahuntsic
Septembre 2014

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Un parc à chiens à 210 537,23 $ ?!

Bonjour, 

J’ai été
propriétaire d’un chien et je suis pour la création de parc à chiens pour que
ces animaux puissent s’ébattre  en liberté et également créer des lieux de
rencontres entre les citoyens. Mais $210,537.23, j’espère que les taxes sont
incluses et qu’il n’y aura pas d’extra … c’est pour le moins dire extravagant !

A l’heure
où tous les niveaux de gouvernements nous demandent de faire des sacrifices et
s’apprêtent à faire des coupures dans des services essentiels et même renoncer
à des clauses contractuelles avec leurs propres employés (loi 3) par manque de
fonds…..… il faut se demander si nos élus d’Ahuntsic sont connectés avec la
réalité des contribuables !

Il me
semble qu’avec un budget entre 50K et 75K on aurait pu facilement clôturer cet
espace, installer des bancs et des poubelles et rencontrer l’objectif.

Nos élus
auraient pu ainsi utiliser le budget restant pour des besoins plus prioritaires
dans Ahuntsic. Un peu de discernement et de jugement dans cette époque de
restriction budgétaire aurait été apprécié pour les payeurs de taxes
d’Ahuntsic.

J’irai
voir cette petite merveille d’aménagement canin lors d’une promenade, c’est
certain.

J’espère
que nos élus feront davantage preuve de contrôle lors des prochaines
approbations de dépenses dans notre quartier.

Sylvain
Bruneau
Résidant d’Ahuntsic
Septembre 2014


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Lettre à mes voisins de la rue André-Jobin

Chers voisins qui avez signé la pétition Aquarehab. Je dois d’abord vous
remercier d’avoir signé ma pétition. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Je
sentais également que c’était un plaisir pour vous de signer pour envoyer ce
message d’appréciation.

Ce matin même (8 sept. 2014), j’ai remis ma pétition de 32 noms à l’un des
dirigeants d’Aquarehab, M. Robert Parent. Ils ne sont pas habitués à recevoir
de semblables félicitations, ils reçoivent plus souvent des plaintes et des
critiques. Pour ma part, je trouve important d’offrir nos remerciements quand
on a été bien servi.

J’en ai profité pour poser quelques questions à M. Parent. Je voulais surtout
qu’il me dise pourquoi notre rue avait été choisie. La réponse c’est que le
choix repose sur des statistiques de bris de conduites d’eau. Oui, c’est vrai,
notre tuyauterie était en mauvais état. C’est ce qu’ont décidé les
fonctionnaires de la Ville. On ne pouvait éviter de faire ces réparations. Et
nous ne sommes pas les seuls à Montréal.

Ensuite, j’ai voulu savoir quel était le coût de cette opération qui a duré
deux

longs
mois. Je pensais que ça se chiffrerait dans les millions. Pas du tout. Le coût
total a été de $336,000. Cela couvre une longueur de 268 mètres de rue pour 35
services (unités de raccordement). Vraiment ce coût m’apparaît très bas quand
on sait toute la machinerie utilisée et le nombre d’hommes qui ont travaillé.
Encore ici je dis un gros merci à la Ville de Montréal pour un si beau contrat.
On dirait qu’il n’y a plus d’extras chargés. Toutefois M. Parent m’a dit que le
coût à Montréal était deux fois plus élevé qu’en banlieue. Exemple, à
Repentigny ce serait quelque chose comme $161,000. C’est toujours plus complexe
dans une grande ville.

M. Parent m’a dit que les travaux de réfection à Montréal avaient commencé en
2001, donc il y a plus de 13 ans. Et ce n’est qu’un début, car il y a 4 600
kilomètres de conduites à Montréal (sur Internet on parle de 5 200 km, soit la
distance Montréal-Miami). A chaque année on couvre environ 40 km de rue. Si on
calcule bien, il faudra 100 ans pour compléter le projet. Or les travaux qui
viennent d’être faits ne sont garantis que pour 50 ans. La compagnie Aquarehab
en aura encore pour de nombreuses années. Mais il lui faudra grossir. Elle ne
compte actuellement que 200 employés et un chiffre d’affaires de 30 millions de
$.

M. Parent m’a expliqué leur technique de posage de la gaine à l’intérieur du
tuyau principal en fonte. Il se fait d’abord un nettoyage de l’intérieur du
tuyau à l’aide d’un appareil qui envoie de l’eau sous très haute pression. Puis
on déroule la gaine qui est faite de feutre (oui du feutre) et de l’époxy (je
crois). On durcit cette gaine à la chaleur, elle colle aux parois et ça devient
dur comme de l’acier. La gaine possède une épaisseur d’un demi-pouce. Elle est
blanche. Et l’eau qui passe a été analysée avant qu’on le connecte avec les
utilisateurs. Toutes ces données techniques sont du plus haut intérêt. Il
faudrait aller chez Aquarehab un jour pour recevoir de plus amples
explications.

Merci encore de m’avoir encouragé
J’ai bien l’intention d’en parler dans les médias

Ronald Gareau
Résidant d’Ahuntsic
Septembre 2014


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Sites patrimoniaux du Sault-au-Récollet (en format pdf)

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Lettre à Maria Mourani

Bonjour
Madame Mourani,

Je viens
seulement vous dire que je suis tout à fait contre la mesure que veut prendre le gouvernement Harper afin
de permettre aux grosses compagnies chinoises de poursuivre nos canadiennes.

” allow China’s massive companies to sue Canadian governments in secret tribunals if we make decisions that put Canadian interests ahead of their corporate profits – restricting Canadians from making democratic decisions about our economy, environment and energy.[2]”

Je vous remercie de faire pression, et en vous alliant à d’autres partis pour contrer cette affaire.

Élaine Bissonnette
Résidante d’Ahuntsic
Septembre 2014

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Rue Meilleur et rue Hogue: deux nouvelles artères routières?

L’implantation d’un complexe d’habitations à haute densité (Projet Crown Cork and Seal) constitue une opération risquée compte tenu des conditions défavorables existantes. Il s’agit d’un secteur où le désordre social s’est implanté justement à cause de la combinaison d’une forte densité de population et d’une planification urbaine déficiente (Place Meilleur, Place Fleury). Or, l’ajout de 485 unités d’habitation au coin des rues Meilleur et Sauvé viendrait mettre une pression additionnelle sur un secteur enclavé et mal pourvu en services.

L’analyse de la pertinence de ce projet ne peut être faite sans tenir compte de son jumeau, le projet de revitalisation des anciens garages du MTQ, un projet qui a soulevé l’ire de la population lors des consultations publiques de juin 2012. Malheureusement, au moment d’implanter la recommandation de l’OCPM de mettre en place un processus consultatif, les décideurs ont refusé d’inclure le secteur Meilleur/Sauvé dans le programme particulier d’urbanisme (PPU) pour le secteur Henri-Bourassa ouest.

On se retrouve aujourd’hui avec deux projets qui coexistent dans le même quartier et se trouvent sur le même axe de circulation de transit : seul celui du MTQ est encadré par une règlementation issue de la consultation citoyenne. L’effet additif de ces deux projets doit être pris en compte par nos élus au moment d’en évaluer les impacts sur le milieu existant.

Une des lacunes urbanistiques du secteur Ahuntsic ouest est qu’il n’y a aucune artère de circulation dans l’axe nord-sud dans une proximité raisonnable. Les axes routiers prévus par la trame urbaine sont la rue Saint-Laurent à l’est et le boulevard l’Acadie à l’ouest, chacun se trouvant à plus ou moins un kilomètre de distance de la rue Meilleur. Ceci constitue une anomalie équivalente au contournement obligé de la carrière Miron entre les rues Papineau et Saint-Michel. Mais contrairement à cette situation où l’automobiliste ne dispose d’aucune option, dans Ahuntsic ouest les rues Meilleur et Hogue sont naturellement investies comme artères nord-sud alors qu’elles n’ont jamais été planifiées pour cette vocation.

Avec la réalisation des deux projets qui ajouteraient près de 900 unités d’habitation directement dans l’axe de la rue Meilleur, les problèmes de circulation de transit n’en seront qu’aggravées, à moins de forcer le contournement complet du secteur, ce qui aurait d’autres effets néfastes et déplacerait le problème ailleurs.

Nous interpellons tous les résidants d’Ahuntsic ouest désireux de voir s’établir un projet immobilier cohérent, équilibré et intégré au quartier à écrire à nos élus pour que soit réduit la densité du projet du 10,000 ru Meilleur de 147 logements/hectare à 80 logements/hectare afin de respecter les orientations du PPU Henri-Bourassa ouest.

 Le 10,000 rue Meilleur fait actuellement l’objet d’un processus d’adoption à l’arrondissement. La 2e lecture se fera sous peu. Pour contacter vos élus, cliquez ici.

Maurice Carrier, Nathalie Cloutier, Luc Villandré, Alain Villandré
Résidants d’Ahuntsic
Le 1er septembre 2014

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Info-neige par Internet? Oui, mais…

Je veux bien, mais encore faut-il que les responsables du déneigement, soit les employés de notre quartier, connaissent la façon de procéder des entrepreneurs. Nous aussi, les citoyens, devrions connaître la procédure. Fin 2014 et début 2015, ce sera d’abord le côté Est, même si après trois jours nous ne sommes pas parvenus à déblayer. Après ce sera côté ouest. Attention, pour l’hiver qui s’en vient, ce sera les deux côtés de la rue en même temps, et cela dans tout Ahuntsic. Nous voulons des informations claires. Une feuille d’informations à chaque adresse civique. Pas seulement dans les journaux de quartier; plusieurs ne les lisent pas.
L’an dernier, ce fut n’importe comment! Bien sûr des contraventions ! Cela laisse un goût amer!!!
Catherine Tremblay
Résidante d’Ahuntsic,
Le 22 août 2014

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Une SDC sur FLO? Je suis allée voter en faveur d’un référendum

Bonjour,

Dans un premier temps, je voudrais vous remercier pour l’excellent travail que vous faites avec le journal. Après la lecture de votre article sur la SDC et le référendum, je suis de celle qui est allée voter pour un référendum. Votre article fait mention de propriétaires de commerce et non de professionnels propriétaires de bureaux de Fleury ouest. Pour m’être informée sur d’autres SDC, cette forme d’association privilégie les restaurateurs principalement. 500$ n’est pas cher pour certain, mais l’est peut-être pour d’autres.

Je crois que tous les commerçants et propriétaires de bureaux DOIVENT se prononcer car payer pour que d’autres puissent recevoir de l’achalandage est un peu choquant.

J’aime croire que la liberté d’expression et le respect de l’opinion des gens sont la base d’une société comme la nôtre. Pouvez-vous dire que tous ceux qui ont contribué à la cotisation FLO ont pu bénéficier d’une certaine forme de retour? Je pourrais vous en parler longtemps mais bon, ceci n’est pas le but.

Merci et au plaisir de continuer à vous lire.

Claire Labrèche
Résidante d’Ahuntsic
Le 29 août 2014

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“Je suis tenté d’aller remplir les trous moi-même!”

Je m’interroge
fréquemment et j’essaie de comprendre l’action de la Ville de Montréal quant à
un problème récurrent que la population a soulevé plusieurs fois, alors même
que plusieurs articles ont été publiés dans les journaux à ce sujet.

On dirait
qu’à ce jour la Ville de Montréal ne tentera plus rien pour améliorer la
situation. On a bien vu des camions spécialement conçus pour ce genre de
travail sur le boulevard l’Acadie mais je suppose maintenant qu’ils sont stationnés
dans les garages. Allez-vous me dire que c’est maintenant terminé? Il y a sur
ma rue , la rueTanguay, d’immenses trous qui se creusent de jour en jour. Je
suis obligé de ralentir et de contourner ces nids car une fois, j’ai eu peur de
briser la voiture. C’est la même chose sur la rue Jeanne-Mance. Le plus
incroyable est que sur cette dernière rue au coin  du boulevard
Henri-Bourassa, le travail a été mal fait. Allez-y voir pendant une petite
promenade d’été en vélo. On dirait qu’ils ont manqué de matériel.
 

Il y a un
fait indéniable : plus on attend, plus cela coûtera cher aux contribuables
pour réparer ces nids-de-poules. Si  il y a plus de condominiums et de
maisons à Montréal, plus de gens ayant des voitures circuleront dans les rues,
passeront sur les trous, ce qui occasionnera une dégradation encore plus
rapide. Toutefois, avec plus d’habitations, il ya a aussi plus de revenus! J’essai
de comprendre et je n’y arrive pas. Peut être pouvez-vous m’éclairer?

Je suis
tenté d’aller acheter moi-même une poche de gravier et d’aller remplir les
trous. Je pense que je vais le faire!

J’ai eu
des visiteurs de l’étranger à la maison et je ne vous cache pas que j’avais
honte de ma ville.

J’ose
croire que nos élus ont la capacité de changer les choses, mais souvent à constater
la situation, j’en doute.

Pierre
Forest

Résidant
d’Ahuntsic
Le 25 août 2014


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