Une opération radar vivant a eu lieu ce lundi matin, à 7 h, aux abords de l’école Louis-Colin dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville où comme dans toutes les zones scolaires la limite de vitesse est à 30 km/h. D’autres actions de ce type auront lieu jusqu’au 20 septembre.
L’opération radar existe depuis 2023 et consiste à installer un sac à dos avec un écran d’affichage sur le dos d’un écolier du primaire. Concrètement, muni d’un radar, un policier capte la vitesse des voitures qui se reflète sur le sac à dos. Les conducteurs sont donc avertis de la vitesse de leur véhicule et du fait qu’ils respectent ou pas la vitesse de 30 km/h.
Cette opération de sensibilisation par les postes de quartier 10 [Cartierville] et 27 [Ahuntsic] se déroule dans l’arrondissement depuis le 26 août et prend diverses formes : la prévention, la sensibilisation et la répression pour tous les types d’usagers.
Un policier-réserviste du poste 27, à la retraite du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), sillonne même les alentours des écoles pendant les trois semaines de l’opération. On peut aussi compter sur quatre cadets policiers dont l’horaire estival a été prolongé avant d’entrer à l’école de police pour assurer une présence dans les parcs ainsi que deux brigadiers ou brigadières affectés à Louis-Colin.
Changer les comportements
«Il faut changer le comportement des usagers y compris celui des parents qui sont souvent, eux aussi, des contrevenants», affirme le commandant du poste 27, Jean-Michel Brunet. Une lettre a été envoyée aux directions d’école qui, à leur tour, l’ont faite parvenir aux parents pour promouvoir les actions tenues afin de sensibiliser le plus largement possible.
Les parents rencontrés, lundi matin, sont tous conscients des dangers et constatent eux aussi que la limite de vitesse n’est pas très souvent respectée.
Les prochains blitz
Dans le prochain mois, un autre blitz est prévu, cette fois sur le respect de l’article 410, c’est -à-dire les passages jaunes pour piétons. Ceux qui permettent de traverser des rues sans signalisation. «Aussitôt qu’un piéton met le pied sur la rue, l’automobiliste se doit d’arrêter et de laisser passer la personne. Ailleurs au Canada depuis plusieurs années, c’est respecté. Au Québec, il reste encore un grand chemin à parcourir pour y arriver», regrette le commandant Brunet.
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