(American Wigeon) (Anas americana)
Autrefois connu sous le nom de canard siffleur, nom maintenant réservé à son cousin eurasien, il est souvent aperçu en compagnie de canards colverts ou noirs. Dans notre arrondissement, on peut l’observer le long de la rivière des Prairies, où ces photos ont été prises, et ce dès le mois de mars. Il est beaucoup moins abondant que les deux autres espèces mentionnées ci-haut et est aussi plus petit de taille.
Le mâle en plumage nuptial exhibe une large bande blanche sur la tête encadrée d’une bande verte de chaque côté. Les joues et le cou sont gris, la poitrine brun-rose, le ventre blanc et le croupion noir. Le dos est brun tout comme ses ailes dont l’extrémité est noire.
La femelle a une tête grise avec une zone plus foncée à l’arrière, la poitrine, le dos et les flancs brun mouchetés, le ventre blanc et à l’extrémité des ailes, les plumes sont noirâtres lisérées de blanc.
Les deux sexes ont un bec gris avec un bout noir, celui du mâle d’une teinte plus pâle que celui de la femelle.
Zones géographiques
Son territoire de nidification couvre la quasi-totalité du Canada sauf l’est du Québec et les Maritimes, bien qu’il semble vouloir s’y établir récemment. Les états du nord-ouest des USA font aussi partie de sa zone de distribution.
L’hiver, il migre vers les côtes est et ouest de l’Amérique du nord et vers l’Amérique Centrale.
C’est un canard dit barboteur du fait qu’il se nourrit dans des eaux peu profondes en basculant la tête vers le fond, et donc le postérieur en l’air, pour y trouver les herbages, racines et petits mollusques dont il se délecte. On peut aussi le voir dans les champs à la recherche de graines et petits fruits.
Pas à la course…
Comme les autres canards barboteurs, il s’envole directement de l’eau ou du sol sans avoir à « courir » comme le font la plupart des canards plongeurs. En vol, on peut observer son miroir blanc et vert à la base des plumes secondaires de ses ailes, miroir qui est à peine une ligne blanche lorsque les ailes sont repliées.
Son cri est un « wit-wit-witchon » sifflé ce qui lui a valu son nom anglais.
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Vu aujourd’hui au Parc de la sauvagine à Sackville, NB.