Montréal, le lundi 2 mai 2022 – Pour lutter contre les méfaits de la minéralisation, le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) lance une campagne de sensibilisation, qui se déroule tout au long du mois de mai, invitant les Québécois.es à agir en faveur de la libération du sol. Avec ce coup d’envoi, le CEUM souhaite insuffler un véritable vent de changement dans la société en faveur de la déminéralisation des sols.
Dans les villes, les bâtiments et l’asphalte recouvrent 75 à 100% du territoire, empêchant jusqu’à 55% des eaux de pluie de s’infiltrer dans le sol. Ce phénomène de minéralisation accentue les effets des changements climatiques, responsables de l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des événements météorologiques extrêmes.
« Selon un sondage mené par le CEUM en décembre 2021, 76% des Québécois.es expriment le souhait de voir leur municipalité mener plus d’actions pour adapter les milieux de vie aux changements climatiques. Mais du chemin reste encore à parcourir pour informer et sensibiliser sur les méfaits de la minéralisation, puisque seuls 23 % d’entre eux ont conscience que la minéralisation des villes a un impact sur la qualité de l’eau potable et 10 % que ce phénomène accentue les inégalités sociales. » souligne Véronique Fournier, directrice générale du CEUM.
Une invitation lancée aux citoyen.nes à se libérer de l’asphalte
La déminéralisation des sols est un défi collectif, dans lequel les organisations, les municipalités et les organismes communautaires ont aussi un rôle à jouer. Pour passer à l’action et rejoindre le mouvement de libéralisation du sol au Québec, le site web souslespaves.ca/simpliquer

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