Le PDG du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, Frédéric Abergel, devrait être nommé prochainement PDG du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), le plus gros centre hospitalier du Québec.
Selon Radio-Canada, qui a donné la nouvelle, c’est le conseil d’administration du CHUM « qui a signifié au gouvernement son choix ». La nomination de M. Abergel attend l’approbation du Conseil des ministres. Il remplacera Fabrice Brunet, qui dirige le CHUM depuis septembre 2015.
Le mandat de M. Abergel à la tête du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal a été renouvelé en juin de cette année pour une durée de quatre ans. Il avait été nommé à la tête de cette institution en 2018 après avoir été son PDG adjoint durant trois ans. Il remplaçait le Dr Pierre Gfeller qui avait été appelé à diriger le Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
M. Abergel est titulaire d’une maîtrise en administration de la santé et d’un doctorat en santé publique. Il a une longue expérience de gestionnaire acquise à l’Hôpital général juif de 1997 à 2005. Il a occupé différents postes de haut niveau à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal de 2008 à 2015.
Il s’était particulièrement distingué alors que les structures du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal avaient été durement frappées par la COVID en début de pandémie.
À son renouvellement de mandat, le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait souligné dans un communiqué son « leadership remarquable » et ses « grandes compétences ».
Questionné par le journal Métro sur les plus grands apprentissages de la pandémie de COVID, il avait relevé les mutations surprenantes du virus.
« On a appris à penser autrement pour ne pas se faire surprendre. On a essayé de trouver plein de scénarios qui ne vont peut-être jamais arriver, mais au moins cela nous permet de nous adapter », avait-il décrit.
En août, lors d’une cérémonie qui officialisait le legs des sœurs de la Providence de l’Hôpital du Sacré-Cœur aux services de santé, il avait résumé l’état d’esprit qui anime les soignants.
« Toute personne qui travaille dans la santé, au Québec et dans le monde, vient avec une vocation, c’est certain. Les conditions sont difficiles et soigner des personnes malades dans une situation de dépendance et de vulnérabilité, assurément, cela nécessite la même mentalité que les sœurs à l’époque », avait-il relevé.
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