Comme prévu, la crise sanitaire due à la maladie à coronavirus (COVID-19)  au Québec prend de l’ampleur dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) et centres hospitaliers, surtout dans l’île de Montréal.

Le nombre de cas est passé de 9 à 16 (le jeudi 26 mars) au CHSLD Notre-Dame-de-la-Merci ; 12 parmi les bénéficiaires âgés (contre 7 mercredi)  et quatre parmi les membres du personnel (deux de plus en 24 heures), a confirmé Marie-Hélène Giguère, du bureau des relations médias au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal, au journnaldesvoisins.com.

Des mesures sévères en matière de confinement sont mises en place dans les établissements de santé pour éviter toute propagation de la COVID-19.

Ce n’est pas tout.

Sacré-Cœur, sur la ligne de front

Il faut aussi surveiller de près ce qui se passe à l’hôpital du Sacré-Cœur, centre hospitalier majeur, qui depuis une semaine, reçoit des patients devant être hospitalisés en raison de l’impact très sérieux du coronavirus sur certains patients.

Or, Sacré-Cœur, de Cartierville, compte 11 cas depuis une semaine.

L’Hôpital général juif de Montréal, le premier centre hospitalier désigné dans la métropole québécoise pour accueillir les malades infectés par le puissant virus, déborde, avec la hausse spectaculaire de cas. Plus précisément, il s’agit de l’étage K10 réservé aux patients, ce qui fait que des patients se retrouvent maintenant sur d’autres étages.

Pour l’instant, Sacré-Cœur et Maisonneuve-Rosemont sont les hôpitaux désignés pour recevoir aussi les patients. Mais dans le réseau, on signale que bientôt, tous les hôpitaux seront appelés à collaborer face aux hausses constantes de personnes devant composer avec le virus.

Un expert, Jean-François Lizé, pneumologue au Service des soins intensifs du CHUM, a déclaré sur Radio-Canada jeudi que ceux et celles qui se retrouvent aux soins intensifs (et qui survivent) séjournent entre 10 et 15 jours.

Dans la région de Montréal, on comptait 782 cas de personnes atteintes de la COVID-19 le 26 mars.

Par ailleurs, les résidences privées pour aînés ne pourront plus exiger des frais de 7$ aux gens qui décident de prendre leur repas dans leur unité. Cette politique sera en vigueur durant le temps de la pandémie. Une mesure gouvernementale expédiée à la direction de ces résidences recommande la prise du repas dans la chambre ou logis quand cela est possible.

Des groupes de pression, la FADOQ en tête, avaient dénoncé le fait que des personnes âgées de plus de 70 ans devaient obligatoirement prendre leur repas dans leur unité pour respecter les directives de l’État sur le confinement mais payer 7$ pour les «frais cabaret».

 

 

 

 



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