
L’Association pour la Mobilité Active d’Ahuntsic-Cartierville (AMAAC) fait le bilan sur les progrès et les projets à améliorer, suite à son cahier de propositions soumis à l’arrondissement en 2022.
«Beaucoup a été mis en œuvre durant les dernières années par l’arrondissement, que ce soit pour les personnes à pied ou à vélo», souligne Antoine LeBrun, porte-parole de l’AMAAC. Il note positivement entre autres la baisse de vitesse de 50 à 30 sur les rues résidentielles dans tout l’arrondissement et le renforcement de l’interdiction de se garer à moins de cinq mètres des intersections pour augmenter la visibilité et réduire le nombre de collisions, surtout envers les piétons. Malgré les progrès, il mentionne qu’il reste encore beaucoup à faire pour rendre les rues sécuritaires.
Progrès dans le cœur d’Ahuntsic
Du côté du vélo, il note positivement que le réseau cyclable s’est développé, mais surtout dans Ahuntsic. Il constate que l’ajout de pistes sécuritaires comme sur Berri/Lajeunesse, Christophe-Colomb, Henri-Bourassa, Prieur et Sauriol, avec des critères de confort et de sécurité comme des bollards et du béton, apportent une paix d’esprit. «On n’est plus à l’époque de la peinture pour augmenter le nombre de kilomètres», constate-t-il.» La sécurisation prévue dans le secteur du Collège Ahuntsic est également bien positive, selon Antoine LeBrun. Contrairement à ce que certaines personnes disent, les pistes actuelles, n’utilisent qu’un tout petit pourcentage de la chaussée, affirme-t-il. (NDLR : Le JDV a calculé que les pistes cyclables dans Ahuntsic-Cartierville utilisent 1.8% de la chaussée)
Des regrets pour Bordeaux-Cartierville
Antoine LeBrun note cependant peu d’avancées dans Bordeaux-Cartierville. Il souligne que le prolongement n’est pas connu pour le Corridor de mobilité durable du boulevard Henri-Bourassa Ouest. Il souligne également qu’il n’y a pas encore d’axe cyclable 4 saisons pour relier l’hôpital Sacré-Cœur qui est pourtant le deuxième pôle de déplacement en importance de l’arrondissement. Il ajoute qu’aucune piste sécuritaire n’a été faite non plus durant les dernières années pour se préparer à l’arrivée du Réseau Électrique Métropolitain (REM) pour relier sécuritairement l’hôpital Sacré-Cœur (7 minutes à vélo et 20 minutes à pied selon l’AMAAC). «Sur la rue Louisbourg il n’y a que des dessins de vélo sur la chaussée», mentionne-t-il.

Encourager les transports actifs et collectifs
«Avec le plus grand nombre de voitures provenant de la couronne nord et la taille des voitures qui augmentent, cela a un impact sur la circulation et le stationnement et ce n’est pas possible d’avoir un système de transport efficace en se basant uniquement sur la voiture», martèle-t-il. La ville ne peut pas être élargie non plus, et on ne peut plus détruire une série d’édifices comme lors de la construction du boulevard Métropolitain, il faut donc miser sur le transport collectif et actif le plus possible,conclut-il.

Le bilan complet de l’AMAAC est disponible en cliquant ici.
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.

