La Ferme de Rue Montréal gagnante d’un prix Novæ

La Ferme de Rue Montréal qui a pignon sur rue dans Ahuntsic-Cartierville a été sélectionnée parmi les 20 meilleurs projets de l’année au Prix Novae 2022. En 2021, dès sa première saison d’opération, la Ferme de Rue a franchi une importante barrière commerciale en amenant des produits frais issus de l’agriculture urbaine locale sur les comptoirs d’un commerçant du quartier. Le modèle d’affaires et le maillage sans précédent entre des acteurs d’horizons divers pour tout le cycle de sa production de plants de légumes et de fleurs sont ce qui a retenu l’attention du jury des prix Novæ. (Source: Ferme de Rue Montréal)


Le Club des retraités sportifs en forme (CRSF) au bâton!

C’est reparti pour une autre saison de balle molle au Parc Martucci. L’organisateur, Richard Mainville, a accueilli les joueurs, début mai, pour entreprendre une nouvelle saison sous le thème: On est là pour s’amuser. Toujours aussi motivés, c’est avec envie qu’ils ont salué le vétéran Rosaire, qui fêtera ses 95 ans dans quelques jours… Venez les voir, les encourager, participer… Lundi, mercredi, vendredi à 9h30 au parc Martucci (Ahuntsic) Bonne saison aux jeunes de coeur. (Source: Claude Pelletier)


Invitation du CJE

Le Carrefour Jeunesse-emploi Ahuntsic Bordeaux-Cartierville est heureux de vous inviter à un 5@7 où l’entrepreneuriat est à l’honneur. Cet événement aura lieu le jeudi 12 mai 2022 à partir de 17 h dans les locaux du Carrefour Jeunesse-emploi Ahuntsic Bordeaux-Cartierville au 10794 rue Lajeunesse.

Vous aurez l’occasion de discuter avec notre nouvelle conseillère en entrepreneuriat, Nadine Pirotte, et de discuter de vos projets avec la communauté entrepreneuriale du Cje. Samuel Duhaimme-Morisette, un jeune entrepreneur d’Ahuntsic viendra vous présenter son entreprise et nous parlera également de la mesure STA (Soutien de la mesure autonome), financé Services-Québec.

Cet événement vous est offert gratuitement. Des bouchées et des mocktails vous seront servis. Merci de confirmer votre inscription au 514-383-1136 ou par courriel à administration@cje-abc.qc.ca  (Source: CJE)


La maladie de Lyme: attention!

Imaginez, contre toute attente, recevoir un diagnostic de cancer. La crainte, l’angoisse, le sol qui se dérobe sous vos pieds. Confronté à ce drame, votre vie bascule. Une bataille s’engage avec une machine bien rodée, oncologues, spécialistes, traitement à l’avant-garde, soutien psychologique, associations bien ficelées, un employeur compréhensif qui vous accompagne, un système d’assurance santé et des revenus garantis pendant le combat, et bien sûr le soutien inconditionnel de vos proches.

Imaginez maintenant vous lever un matin avec des douleurs musculaires, une fatigue extrême combinée à de l’insomnie, des maux de têtes incessants, les articulations vous font souffrir au point d’avoir de la difficulté à marcher, une neuropathie débilitante, et une incapacité à accomplir un effort intellectuel aussi minime soit-il, car incapable de vous concentrer. Bienvenue dans l’univers de la maladie de Lyme.

Depuis presque 5 ans, notre grand Simon se bat contre cette terrible maladie, et contre un système qui peine à la reconnaître et traiter adéquatement notre fils. Dès le début des symptômes, combien de spécialistes québécois avons-nous consultés, combien de médicaments sans effet, voire ayant des effets pervers, lui a-t-on administrés, combien de tests négatifs, combien de diètes et produits naturels avons-nous essayés ainsi que tous les traitements imaginables en médecine alternative, combien de souffrances et de déception. On lui a même prescrit des anti-dépresseurs (qui l’ont rendu encore plus malade) en affirmant que c’était un mal imaginaire, conséquence d’une dépression. Pourtant…

Après des mois à faire des recherches, les symptômes pointent clairement vers la maladie de Lyme. Au Québec, le test de dépistage (dépassé et inadéquat) s’avère négatif. Les signes cliniques étant trop évidents, et on se rend aux Etats-Unis pour recevoir un diagnostic positif à la maladie de Lyme. Fort de ce résultat, à notre retour au Québec, la déception est bien grande quand on nous annonce qu’ici, on ne reconnait pas un test fait à l’étranger. Aucun traitement approprié au Québec n’est prodigué. Sans hésiter, un traitement de 6 semaines aux États-Unis s’en suit et Simon retrouve une qualité de vie.

Malheureusement, la bactérie est tenace et récidive. Une deuxième série de traitements aux États- Unis ne portent pas ses fruits, la maladie s’installe pour de bon.

On estime aujourd’hui qu’il y a environ 10,000 Québécois qui sont dans cette situation d’errance médicale et de souffrances, avec le double combat contre la maladie et un système de santé qui peine à les prendre en charge. Même les proches ont parfois des doutes et abandonnent le combat. Nous accusons au Québec un retard énorme sur la compréhension de cette maladie complexe, alors vous pouvez imaginer que pour les traitements, on repassera…

Face à la pression de quelques personnes tenaces tel que le Dr. Amir Khadir, le gouvernement demande à l’INESSS (Institut Nationale d’Excellence en Santé et Services Sociaux) d’étudier la question et formuler des recommandations. C’est d’autant plus opportun qu’avec le réchauffement climatique, les tiques se propagent rapidement au Québec et n’épargnent personne.

Après trois ans d’attente, le mois dernier, l’INESSS dépose son rapport et reconnait le problème aigu entourant les gens souffrant de cette maladie. Les recommandations sont encourageantes. On propose notamment la création de centre de références pour faire de la recherche, collaborer avec des experts internationaux, assurer une formation adéquate des médecins et, surtout, être un guichet pour la prise en charge et le traitement des malades. Mais encore faut-il que le ministre de la Santé mettre en œuvre ces recommandations.

C’est ici que notre petite association qu’est l’AQML (Association Québécoise de la Maladie de Lyme) entre en jeu. Composée de bénévoles qui sont touchés par la maladie de Lyme, l’AQML a pour mission première de sensibiliser et d’éduquer la population sur cette maladie et d’agir auprès du gouvernement pour mette en place les moyens pour accompagner et traiter les personnes affectées.

Aujourd’hui, nous nous rapprochons d’une rencontre avec le ministre Christian Dubé pour discuter de la concrétisation des recommandations de l’INESSS. Un grand pas, certes, mais il reste beaucoup à faire. Pour avoir une voix forte, il faut être plus nombreux, beaucoup plus nombreux. C’est pourquoi Isabelle et moi nous vous demandons de devenir membre de l’AQML. Je vous rassure, en tant que membre du Conseil d’Administration, vous ne serez pas harcelés ou inondés de courriels et vos

coordonnées ne seront pas partagées. En revanche, en joignant votre voix à la nôtre et avec la force du nombre, la pression qu’on pourra faire sera d’autant plus grande. Lien pour l’inscription à l’AQML : http://aqml.ca/membre/

Vous aurez aussi l’occasion de faire un don directement sur notre site internet. Nous nous versons aucune compensation, toutes les sommes amassées sont consacrées à la cause. Et nous sommes fiers d’avoir un statut officiel d’association de bienfaisance donc un don de plus de $100 vous donne droit à un reçu fiscal. Lien pour faire un don: http://aqml.ca/don/

Vous savez, une banale marche dans un sentier ou en forêt peut se traduire par cette piqûre de tique indolore et souvent incolore qui transmet cette bactérie qui inhibe votre système immunitaire et s’attaque à votre système nerveux. Nous sommes donc TOUS concernés. À la veille de la saison estivale, je vous implore donc de toujours bien vous protéger en appliquant du chasse-moustiques, en mettant des pantalons longs qui seront dans vos bas pour les marches en sentier (pas très fashion, mais combien efficace!), et en vous examinant à la fin de votre randonnée. Les tiques sont partout.

Je vous laisse sur ce proverbe africain : Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! (Source: Association québécoise pour la maladie de Lyme, via Isabelle de IZÉ Massothérapie)


L’homophobie et la transphobie réduisent l’espérance de vie

des personnes LGBTQ+ 

La Fondation Émergence dévoile le thème de sa 20e campagne
pour la Journée internationale contre
l’homophobie et la transphobie

Montréal, le 26 avril 2022 Le 17 mai prochain aura lieu la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, initiée par la Fondation Émergence. Pour cette 20e édition, qui se déploiera en partenariat avec la Banque Nationale, l’organisme québécois à but non lucratif s’attardera aux impacts de l’homophobie et de la transphobie sur l’espérance de vie des communautés LGBTQ+. Cette journée, désormais célébrée à travers le monde, vise à sensibiliser la population aux impacts des phobies liées aux communautés LGBTQ+ et à encourager les instances gouvernementales à prendre action pour reconnaitre les droits de ces communautés.

« Ce qu’on remarque c’est que l’accumulation des différents types de violences peut réduire l’espérance de vie des personnes LGBTQ+ qui les subissent », mentionne avec émotion Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence. Au Canada, ce sont 39 % des personnes LGBTQ+ qui ont déclaré avoir été victimes de violence en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité ou de leur expression de genre, selon un sondage mené par Léger et commandé par la Fondation Émergence.

Pour illustrer ce problème, la Fondation Émergence a créé un objet symbolique : une montre qui ne compte que 54 secondes. Chaque seconde en moins représente chacun des six types de violences subies par les personnes LGBTQ+ (violences physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, institutionnelles et médicales). Cette montre, offerte en seulement 10 exemplaires dans le monde, sera portée fièrement par des personnalités publiques alliées à la cause le 17 mai prochain pour démontrer leur implication et engager la discussion.

Selon l’étude, les jeunes lesbiennes, gais et bisexuel.le.s sont 4 fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel.le.s. Les personnes LGBTQ+ sont, quant à elles, 3 fois plus à risque de subir des agressions sexuelles. En outre, ce sont 111 pays qui ne disposent d’aucune loi protégeant ces communautés contre toute forme de discrimination, et seulement 11 pays interdissent les thérapies de conversion.

Afin de propulser sa campagne, la Fondation distribuera dans toutes les écoles de la province un communiqué ainsi qu’une affiche pour bien expliquer la campagne. Elle invite à partager ce contenu au lancement de sa campagne, le 26 avril prochain.

« Nous sommes fiers de soutenir les actions de la Fondation Émergence dans le cadre de la campagne du 17 mai 2022. La Banque Nationale est fermement engagée à créer une société plus sécuritaire et inclusive envers la diversité sexuelle et de genre. En mettant laccent sur l’éducation et la sensibilisation, nous souhaitons contribuer à mettre un terme aux violences vécues par les personnes LGBTQ+ », affirme Éric Girard, directeur principal, Affaires juridiques et responsable du segment LGBTQ+ à la Banque Nationale.

La Fondation Émergence, qui lutte depuis plus de 20 ans pour la reconnaissance des droits des personnes LGBTQ+, somme le public et les différents paliers gouvernementaux à prendre part à la campagne de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
À propos de la Fondation Émergence

La Fondation Émergence œuvre contre l’homophobie et la transphobie à travers différents programmes de sensibilisation, comme la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, qui a lieu le 17 mai et dont elle est l’initiatrice, ProAllié, pour l’inclusion des personnes LGBTQ+ dans les milieux de travail et Pour que vieillir soit gai, pour les droits des personnes ainées LGBTQ+. En outre, le programme Famille Choisie a pour mission de rejoindre les personnes LGBTQ+ proches aidantes d’ainé.e.s pour les soutenir et les renseigner sur les services existants ainsi que pour les aider à développer des connaissances utiles à leur rôle. (Source: Fondation Émergence)


Collecte des contenants consignés – Printemps 2022

Les Scouts récupéreront tous vos contenants consignés le samedi 28 mai prochain, mais également vos piles usagées! Cette campagne de financement nous permet de soutenir des activités basées sur les valeurs de paix, notamment d’être un acteur de la société, responsable et solidaire. Il nous fera donc plaisir de vous débarrasser de vos piles! Merci de votre support, et en attendant le 28 mai, bonne fête à toutes les mamans! (Source: 103e Groupe scout Saint-André-Apôtre)


Assemblée générale de PCAC

L’assemblée générale annuelle de Prévention du crime Ahuntsic-Cartierville aura lieu le 31 mai 2022 à compter de 18h, au Centre communautaire de Bordeaux-Cartierville, 1405 boul. Henri-Bourassa Ouest, local 020. (Source: PCAC)


La SHAC annonce le concours du Rouleau d’or
Le Rouleau d’or – Concours de la meilleure tarte aux pommes – 15 mai 2022 à 14h00
La Maison du Pressoir est érigée en 1806 pour y presser des pommes pour la fabrication du cidre. La pomme fait partie de l’histoire alimentaire du Québec depuis la Nouvelle-France. Afin de la célébrer, nous vous invitons à participer à un concours de la meilleure tarte aux pommes : « Le Rouleau d’or ».
Vous avez une recette de votre propre cru ou issue de votre famille ?
Venez participer à cette bataille de tartes aux pommes!
Un panel de juges gourmands et gourmets sera assemblé pour trancher cette question goûteuse : quelle est la meilleure tarte aux pommes ?
La gagnante ou le gagnant remportera le trophée du « Rouleau d’or » et certificats cadeaux.
Nous faisons également appel au public pour constituer un jury de goûteurs.
Le concours se déroulera à la Maison du Pressoir, dimanche le 15 mai 2022 à 14h00.
Pour y participer, l’inscription est obligatoire. La liste des ingrédients de votre tarte doit nous être transmise par souci de prévenir les allergies et les intolérances alimentaires.
Vous désirez être parmi le jury ? Réservez votre place!
Musée de la Maison du Pressoir
10865, rue du Pressoir
(514) 280-6783
pressoirshac@gmail.com
La Maison du Pressoir est animée par la Société d’histoire Ahuntsic-Cartierville (SHAC)
(Source: SHAC)

 



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