L’immeuble du 577, boulevard Henri-Bourassa Est, propriété de Naveen Kolan, présentement recherché par l’UPAC. (Photo: archives JDV)

Le propriétaire de l’immeuble situé au 577, boulevard Henri-Bourassa Est, Naveen Kolan, est visé par un mandat d’arrêt de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) depuis la semaine dernière.

L’homme d’affaires, qui est notamment impliqué dans le recrutement d’étudiants internationaux pour le campus montréalais du cégep de Gaspésie et des Îles établi dans Ahuntsic, est dans la mire de l’UPAC en lien avec un stratagème de fraude à l’immigration.

« Ce qu’on a trouvé, c’est des allégations […] par rapport à de la fraude, de la production et de l’usage de faux à la commission scolaire Lester-B. Pearson », indique le porte-parole de l’UPAC, Mathieu Galarneau.

Il précise que l’enquête porte sur la période de 2014 à 2016 et ne touche donc pas les activités de Naveen Kolan dans le secteur immobilier ni sur ses liens d’affaires avec le cégep de Gaspésie et des Îles.

L’UPAC n’a pas encore été en mesure de déposer des accusations formelles parce que le suspect a jusqu’ici échappé aux autorités.

« Les enquêteurs sont en démarches pour tenter de localiser M. Kolan », confirme le porte-parole de l’UPAC.

Interrogé à savoir s’il est possible que le suspect ait déjà quitté le pays pour échapper à la justice, le porte-parole de l’UPAC dit vouloir réserver ses commentaires sur les progrès des recherches pour ne pas nuire au travail des enquêteurs.

Il invite toute personne qui aurait des renseignements pertinents à les communiquer en utilisant la ligne de signalement de l’UPAC (1-844-541-UPAC) ou via le site Web upac.gouv.qc.ca.

« Les gens peuvent nous signaler tout acte répréhensible, toute information qui pourrait être utile pour mener à bien nos enquêtes, fait savoir Mathieu Galarneau. S’il y a des informations que les gens jugent pertinentes, effectivement il faut nous les communiquer. »

Le cégep de Gaspésie et des Îles n’avait pas retourné notre demande d’entrevue au moment de publier. La porte-parole de l’institution collégiale avait indiqué à Radio-Canada vendredi dernier prendre la situation au sérieux, mais avait souligné que les allégations de l’UPAC ne remettaient pas en cause ses liens d’affaires avec l’entreprise de M. Kolan.



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