L’Halloween sera au programme de la Maison des jeunes de Bordeaux-Cartierville ce 31 octobre. Ce sont des jeunes de classe d’accueil de l’école secondaire la Dauversière qui s’occupent de la décoration. Le thème choisi est : la citrouille.
«Chaque mercredi, ces jeunes sont ici pour pratiquer le français. Avec l’Halloween, on a décidé de faire une activité un peu plus “relax”, pour s’amuser un peu, puis décorer ensemble», explique Émile Ndikumagenge, intervenant à la Maison des jeunes.
En général, c’est toute une classe de l’école la Dauversière qui prend part aux activités de la Maison des jeunes, mais la participation demeure volontaire.
«Il est rare que tous les jeunes viennent. Les premières fois, ils étaient presque tous là, mais maintenant, c’est vraiment plus les jeunes filles qui sont présentes», relève M. Ndikumagenge.
L’Halloween ailleurs à Ahuntsic-Cartierville
Outre la Maison des jeunes de Bordeaux-Cartierville, il y aura l’avenue du Beau-Bois, près de Saraguay. Les policiers du poste de quartier (PDQ) 10 ferment la rue avec des barricades, vers 18 h jusqu’à 21 h, le 31 octobre.
À Cartierville, il y a également la bibliothèque de Cartierville et les loisirs Sainte-Odile qui installent des décorations pour l’occasion.
À Ahuntsic, à l’initiative de citoyens, la ruelle Cha-Lou, entre Berri — Saint-Denis — Louvain et Chabanel, sera hantée à partir de 16 h.
Les ruelles entre Saint-Charles et Péloquin ainsi qu’entre Saint-Hubert et Péloquin (de Port-Royal à Sauriol) seront également décorées et animées.
Sur la promenade Fleury, plusieurs activités sont prévues notamment par la distribution de bonbons dans les cabanes installées par la SDC et devant l’église Saint-Paul-de-la-Croix.
De plus, des commerces sont aussi de la fête et enrôlent les adultes. Le restaurant La Molisana devient la Molischânté, le 31 octobre, au 1014 de la rue Fleury Est. Des soirées Halloween aussi au Sacré fût, le 31 octobre et le 1er novembre, au 1345, rue Fleury Est; au Bar Les Menades le 2 novembre, au 1432, rue Fleury Est et à L’ile du Taco, le 31 octobre buffet et le 2 novembre soirée, au 1418, rue Fleury Est.
Au-delà de l’activité de décoration, l’Halloween sera bien entendu ouverte à tous les jeunes de 12 à 17 ans.
Ils pourront aussi se servir dans les sacs de bonbons et de chocolats mis à leur disposition.
«On n’en manquera pas», assure Michaël Huot, directeur de la Maison des jeunes de Bordeaux-Cartierville.
Un film d’horreur sera aussi au programme.
«C’est simple. Les jeunes choisissent un film. On a déjà des propositions, mais si jamais il y en a [parmi les jeunes] qui ont de meilleures suggestions, on peut toujours s’adapter. Puis ils passeront la soirée à la maison des jeunes», indique M. Ndikumagenge.
Capter l’attention
Même si la Maison des jeunes met en place un événement spécial pour l’Halloween, la célébration est surtout un prétexte.
«Dans le fond, on faisait déjà des activités avec eux chaque semaine. L’Halloween c’est pour qu’ils [se fassent connaître] ici à la Maison des jeunes et qu’ils soient plus inclus dans leur communauté», observe M. Huot.
Les classes d’accueil reçoivent de nouveaux arrivants afin qu’ils se «mettent à niveau». Ce sont des personnes qui ne sont pas forcément familières avec l’Halloween. Aller chercher ces jeunes pour une telle animation n’est pas fortuit.
Pour qu’ils donnent un coup de pouce, qu’ils pratiquent la langue et restent captifs, la Maison des jeunes adopte des moyens ludiques.
«C’est vraiment à nous de trouver des activités qui peuvent les intéresser. On a l’impression que l’Halloween favorise l’inclusion et les activités sont plus [intéressantes] pour eux aussi», croit M. Huot.
En ouvrant les portes à ces jeunes, la Maison des jeunes tend également une main.
«On savait qu’il y avait un besoin pour la communauté, donc on a voulu leur offrir des services», relève M. Huot.
Pour inviter un maximum de jeunes du quartier, mais aussi d’Ahuntsic-Cartierville, les animateurs de la Maison des jeunes ont posé des affiches dans les écoles, dans les organismes communautaires.
«On a beaucoup de publicité sur Instagram, sur les médias sociaux, puis on a une grande présence dans les écoles secondaires. On essaie aussi de [toucher] tout le monde», convient M. Huot.
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