
La sculpteure sur pierre Marie-Josée Leroux, alias Lerou, présente, jusqu’au 15 juin, une vingtaine de ses œuvres à la salle d’exposition de la Maison de la culture d’Ahuntsic. On y trouve une série de sculptures sur socle et des photos de s.es réalisations monumentales, exposées dans différentes villes du monde, sous la thématique Quête de sens
Partager le cheminement de ses créations et aussi les grandes questions existentielles à travers ses œuvres, Lerou, s’ouvre ainsi au public dans cette exposition. Cette présentation publique de ses œuvres est un voyage dans les quatre coins du monde pour tenter de véhiculer une émotion, une présence à travers ses œuvres archétypales. Elle est une incursion dans la métaphysique. Elle invite à se dépouiller pour trouver le sens, telle une pierre qui finit par se révéler après plusieurs délicats coups de tailleuses, dont la grosse meuleuse de 10 livres.
« Les personnages n’ont pas d’histoire à raconter, mais ils sont. » Et ce, même si les pierres sont comme un miroir qui reflète chacune un aspect de l’histoire de l’humanité, explique-t-elle.

Petite et monumentale
Qu’importe sa taille, Marie-Josée Leroux prend plaisir à tailler méticuleusement la pierre pour lui donner une forme. Elle a ainsi réalisé de nombreuses œuvres monumentales, dont la sculpture incrustée de 330 cm,Aateansic, dans une ancienne mine de sel souterraine de 6000 pieds sous terre, soit l’équivalent d’un gratte-ciel de 40 à 60 étages en Colombie ; La Gardienne de l’Eau d’une hauteur de trois mètres à Boisbriand, qui pèse 10,5 tonnes. Innana-Ishatar taillée dans de la stéatite.
« C’est exceptionnel, c’est beau. C’est un orgueil pour le Québec d’avoir une artiste de cette trempe », confie Olga, une visiteuse.
Présidente du Conseil de la sculpture du Québec, Marie-Josée Leroux a reçu le Prix d’Honneur du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de Paris en 2011. Elle compte à son actif quelques 24 œuvres d’art publiques installées au Québec ainsi qu’une soixantaine d’oeuvres plus petites.
Après des heures et des heures à sculpter et à parcourir le monde, Lerou, résidente de l’arrondissement, expose quelques-unes de ses créations : 16 petites sculptures et 12 photographies d’œuvres monumentales, depuis le 9 mai à la Maison de la culture.
« Je suis très impressionné. C’est un très beau travail que je suis incapable de faire. C’est impressionnant », insiste Richard, sculpteur sur argile.
Marie-Josée Leroux sera présente les deux derniers jours de l’exposition à savoir le samedi 14 juin (13 h à 15 h) et le dimanche 15 juin (15 h à 17 h) pour partager sa passion avec les personnes qui désirent en savoir plus.
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