
Lever le rideau est le recueil de nouvelles publié par Nicolas Bourdon, résident d’Ahuntsic-Cartierville et professeur de littérature au Collège de Bois-de-Boulogne. Ancien chroniqueur au Journal des voisins (JDV), il y a également publié de nombreuses nouvelles, dont plusieurs sont reprises dans ce recueil.
Même si Lever le rideau est son premier livre, Nicolas Bourdon taquine la nouvelle depuis des années.
«Cela fait longtemps que j’écris. J’ai fait un bac en psychologie, puis je suis allé en littérature. C’est à peu près à ma mi-vingtaine que j’ai commencé à écrire régulièrement, dès que j’en avais le temps», confie-t-il en entrevue avec le JDV.

Le lancement du recueil Lever le rideau aura lieu le 6 novembre à la librairie Le Livre Voyageur, au 2319, rue Bélanger, à 17h30.
Quelques-uns de ses textes trouvent une place dans la revue Arguments, un périodique généraliste de débats et d’idées qui accorde également de l’espace à la fiction.
Dans la préparation de son recueil, M. Bourdon admet avoir eu une belle porte d’entrée pour trouver un éditeur. Liber, qui a lancé la collection Anekdota — celle qui publie Lever le rideau — est aussi l’éditeur de la revue Arguments.
Écrire vite
À l’image d’Alice Munroe, Nicolas Bourdon a choisi la nouvelle pour une raison bien précise, liée à son quotidien.
«Il y a un enjeu de temps, avoue-t-il. Je suis père de deux petites filles, j’ai mes étudiants. La nouvelle est intéressante parce qu’elle permet de terminer quelque chose sans que cela prenne trois ans.»
Inventer vite tout en construisant un univers suffisamment complexe.
Pendant cinq ans, M. Bourdon a publié régulièrement ses nouvelles dans le JDV, dont un grand nombre figurent dans ce recueil.
«J’ai repris ce qui avait été publié dans le Journal des voisins, puis j’ai fait des retouches, souvent j’ai rallongé le texte», explique-t-il.
La publication dans le JDV a été pour lui un véritable encouragement à poursuivre l’écriture.
«Quand j’ai approché Christiane Dupont en 2018 — alors fondatrice et éditrice du JDV — j’ai envoyé une nouvelle, comme une lettre dans une bouteille à la mer. Je lui ai demandé si le journal pouvait publier de la fiction. Quand elle a dit oui, pour moi, c’était formidable», raconte-t-il.
Derrière ces publications, il y a aussi une démarche intellectuelle.
«Ce que j’aimerais voir davantage, c’est la littérature, la fiction, dans les journaux», affirme-t-il.
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.

