La deuxième phase du Projet impact collectif (PIC) dotée de 21,5 M$ sur cinq ans, destinés à lutter contre la pauvreté et l’exclusion, permettra d’étendre l’initiative à 32 quartiers montréalais. Dans sa première phase lancée en 2015, 17 quartiers ont bénéficié de cet appui financier, dont Ahuntsic, et Bordeaux-Cartierville.
Devant un parterre de plusieurs représentants du milieu communautaire, de la santé et des services sociaux, un imposant panel sur la scène du théâtre Paradox dans le quartier du Sud-ouest, a pu lancer formellement cette deuxième phase, le 27 avril.
Le président et directeur général de Centraide du Grand Montréal, Claude Pinard, a souligné la capacité de ce projet à faire bouger les lignes.
« Il ne faut pas avoir peur de déranger, le PIC permet de faire cela», a-t-il déclaré.
Le PIC offre la possibilité de financer des initiatives et des actions selon des besoins spécifiques et s’ajoute aux financements publics.
« Nous sortons des financements par projets et des cadres réglementés pour la reddition de comptes », a souligné la directrice régionale de santé publique de Montréal et du CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Mylène Drouin.
Dans la première phase, Ahuntsic a bénéficié de près de 490 000 $. Bordeaux-Cartierville avait pu recevoir 535 000 $.
Au total, ce sont près de 18 M$ qui ont été accordés au milieu communautaire à Montréal quand on additionne les enveloppes par quartier.
Des présents
« Le PIC est un cadeau que s’offre le quartier », a décrit la chargée de projet pour l’école de la citoyenneté, Brigitte Robert.
C’est le projet qu’elle coordonne, un levier de mobilisation du public, qui est financé par le PIC. Il s’attaque à l’accès à des aliments frais dans des zones de désert alimentaire. Il aborde aussi le développement d’équipements collectifs sur le site Louvain.
À Bordeaux-Cartierville, c’est l’aménagement des Espaces citoyens, par la table de quartier, le CLIC, dans le nouveau Centre culturel et communautaire qui est réalisé grâce au PIC.
Dans un arrondissement connexe, des cadeaux du même genre se traduisent aussi par une serre trois saisons à Saint-Michel et le programme EAU (Environnement agriculture urbaine) à l’école secondaire Louis-Joseph-Papineau qui permet de diplômer des jeunes en agriculture urbaine notamment.
Le financement est assuré par huit fondations philanthropiques, la Fondation Lucie et André Chagnon, la Fondation Marcelle et Jean Coutu, la Fondation du Grand Montréal, la Fondation McConnell, la Fondation Molson, la Fondation de la famille Pathy, la Fondation Peacock et la Fondation Mirella et Lino Saputo. La gestion et la coordination passent par Centraide soutenu par la Coalition montréalaise des Tables de quartier (CMTQ), la Ville de Montréal et la Direction régionale de santé publique.
Tous ces organismes étaient représentés sur la scène du théâtre Paradox ou dans la salle.
« Il manque un grand joueur sur la scène, a lancé Claude Chagnon, de la fondation du même nom. Il manque le privé qui pourrait contribuer à cette collaboration verticale. »
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