Bien connue des résidants d’Ahuntsic, la boucherie Salaison St-André est présente depuis plus d’un demi-siècle sur le boulevard Henri-Bourassa. Comme l’explique André Savoie, propriétaire de la boucherie, les origines de la Salaison St-André remontent en fait à la toute fin des années 1800.
À l’époque, l’arrière-grand-père d’André, Joseph-Ambroise Savoie, devient le premier d’une lignée de quatre générations de bouchers, alors qu’il ouvre sa première boutique près du parc Lafontaine.
Une quarantaine d’années plus tard, son fils Lucien démarre lui aussi sa boucherie, cette fois sur la rue Jarry.
Les fils de Lucien, Maurice et Robert, poursuivront par la suite la tradition familiale en exploitant eux aussi leurs commerces. C’est ainsi qu’en 1964, âgé d’à peine 24 ans, Robert se voit confier les rênes de la Salaison St-André.
Située coin Henri-Bourassa et Tolhurst, la boucherie rachetée à la famille Daudelin est alors presque neuve.
En 1983, c’est finalement au tour d’André Savoie de faire son entrée dans le domaine en commençant à
travailler pour son père Robert. Il deviendra officiellement propriétaire de Salaison St-André en 1998.
Service personnalisé
Comme tout petit commerce de quartier, Salaison Saint-André doit une partie de son succès à la qualité de son service, basé sur la convivialité et la confiance.
Mais Robert et André Savoie ont aussi eu le flair, au début des années 90, de se démarquer en misant sur la vente de produits haut-de-gamme. Sans prétention, André Savoie explique d’ailleurs que sa boucherie peut se comparer à un concessionnaire Mercedes : on y entre en sachant qu’on y trouvera que des produits de toute première qualité.
La spécificité des produits contribue aussi à la renommée de la Salaison Saint-André. Plusieurs clients viennent de loin pour se procurer ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Parmi eux, on compte quelques personnalités. Mais faut-il s’étonner de voir la clientèle arriver de si loin? Après tout, ce n’est pas dans n’importe quelle épicerie que l’on peut se procurer de la viande de kangourou, d’alligator ou de chameau!
Cette chronique a été publiée une première fois dans notre magazine papier de février 2014 et mise à jour en janvier 2018.
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