
Une vingtaine de karatékas du dojo Tai Sei Karaté étaient présents sur la scène du festival Matsuri Japon le 6 juillet dernier, au Centre culturel canadien japonais de Montréal.
Le temps d’un festival, le Japon s’est retrouvé à Montréal pour cette fête populaire et traditionnelle : matsuri. Des mets délicieux aux objets artisanaux en passant par les tenues traditionnelles et la musique en direct, les visiteurs ont pu découvrir le pays du Soleil Levant sous toutes ses facettes.
« L’objectif de ce festival, c’est de promouvoir la culture japonaise et de la célébrer avec l’ensemble de la population montréalaise », confie Jennifer Sakai, membre du comité d’organisation de Matsuri Japon.

Comme un retour aux sources
L’école de karaté Shotokan traditionnel, Tai Sei Karaté, située dans l’arrondissement Ahunrsic-Cartierville, sur le boulevard Saint-Laurent, a participé à cet événement qui nous plonge dans l’univers nippon.
« Ça fait quelques années qu’on participe au festival. Le karaté vient du Japon. Pour nous, être ici, c’est comme un retour aux sources », explique maitre Marie-Claude Germain.
Des débutants (ceinture jaune) aux plus hauts gradés (ceinture noire), les karatékas de ce dojo ont fait quelques démonstrations de cet art martial originaire du Japon. Sous la direction du maitre Jocelyn DeBlois, ils ont exécuté des katas (combats imaginaires). Ils ont, également, fait des démonstrations des techniques de bases. Ensuite, ils ont poursuivi leur prestation par des simulations de combats de compétitions. Et enfin, ils ont invité le public à monter sur la scène du festival pour participer et expérimenter les bases de techniques de frappe.

Le voyage des sens
Sous la chaleur écrasante, les visiteurs ont fait voyager leurs papilles gustatives avec différents mets, dont le takoyaki: « de petites boulettes de pâte à base de farine de blé, cuites sur une plaque spéciale, et garnie de morceaux de poulpe ». Ils ont aussi dégusté des hotdogs à la touche nippone et des pâtisseries. Sous ce soleil de plomb qui rappelle le Japon, ils ont étanché leur soif avec quelques boissons et des glaces, dont certaines d’origine japonaise.
Outre les spécialités culinaires, le public a voyagé au rythme des sons. Le groupe Genji Band a électrisé l’espace avec des classiques de la chanson japonaise. De son côté, Komachi Montréal a feuilleté les pages traditionnelles du répertoire musical. De plus, il a improvisé un cours de danse avec un public complice. Arashi Daiko, troupe montréalaise de taiko, a fait vibrer la scène du festival au rythme des tambours nippons.
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