(Pine siskin) (Carduelis pinus)
Le Tarin des pins est un fringillidé de la même famille que le Chardonneret jaune dont il a le gabarit et l’allure générale, mais pas le coloris; on le nommait d’ailleurs autrefois Chardonneret des pins.
Il a le dessus de la tête et le dos bruns avec des rayures foncées. La poitrine et le ventre, eux aussi rayés, sont d’un ton plus pâle. La face et les joues sont d’un brun plus uniforme. Les ailes brun foncé avec deux bandes blanchâtres nous font voir les bords des rémiges (grandes plumes des ailes) teintées de jaune. On aperçoit aussi du jaune sur la base de la queue et le croupion.
En vol, les ailes déployées exhibent de larges bandes jaunes sur fond brun foncé. Les deux sexes sont similaires et les juvéniles auraient tendance à avoir plus de teintes jaunes sur la gorge et la poitrine.
Son chant est similaire à celui du Chardonneret. C’est une sorte de « tchika-tchika-tchî-tchî-tchîîî » et son cri usuel est un « tsîi-dîi ».
Son aire de nidification couvre le sud de l’Alaska, le Yukon, l’ensemble de la Colombie-Britannique, le centre et sud de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec et l’ensemble des Provinces maritimes. Il est aussi présent dans les états du nord des États-Unis, ainsi que dans les montagnes Rocheuses.
Retraite d’hiver
L’hiver, il se retire dans la partie sud des provinces canadiennes, sur l’ensemble du territoire des États-Unis et une partie du Mexique.
Il niche généralement dans un conifère, mais dans les forêts mixtes; il pourrait choisir un autre type d’arbre ou un buisson. Son nid est fait de brindilles, d’écorces et de lichens, et il le construit à une hauteur variant de moyenne (2 m) à élevée (plus de 15 m). Il est moins présent dans les régions agricoles avec de grands champs ouverts que dans celles où le couvert forestier est prévalent.
Son alimentation est surtout composée de graines de conifères, d’arbres feuillus ou d’herbes. L’été, il peut aussi la compléter avec des insectes. En hiver, il se déplace en petites troupes parfois mêlées avec des Chardonnerets, des Sizerins ou d’autres espèces. Encore une fois, les mangeoires sont un lieu de prédilection pour l’y observer bien que sa présence dans notre arrondissement est fort variable d’un hiver à l’autre.
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