Vous avez rêvé comme Perrette d’aller au marché? Vous êtes un habitué du marché Jean-Talon? Vous avez aimé le marché public que l’arrondissement a testé comme projet-pilote le 28 septembre dernier, près du parcours Gouin? Vous serez ravis d’apprendre que, pour l’été prochain , l’arrondissement remet ça: il y aura un marché public cet été, rue Basile-Routhier, les samedis, du 4 juillet au 19 septembre.
L’arrondissement a testé son projet cet automne, car il estime que la population du territoire demande un marché public depuis de nombreuses années.
Dans le sommaire décisionnel de la dernière réunion du conseil d’arrondissement, on peut lire:
«L’attrait des marchés publics ne se dément pas. Il y a trois (3) fois plus de marchés publics au Québec qu’il y a 10 ans et on constate une augmentation annuelle du nombre de nouveaux marchés de 5% au Canada et de 7% aux États-Unis. Les marchés publics de Montréal regroupent environ 250 producteurs et commerçants dans une quinzaine de points de vente dont Atwater, Jean-Talon et Maisonneuve.»
Depuis bientôt 10 ans, Marchés Ahuntsic-Cartierville (MAC) assure une offre de produits frais en différents lieux, dont à la station de métro Sauvé. Quel citoyen en transit au métro Sauvé n’a pas vu le stand à légumes du MAC ?
«Un marché de plus grande envergure établi sur une base saisonnière récurrente permettrait de bonifier l’offre actuelle proposée par Marchés Ahuntsic-Cartierville et d’offrir aux résidents une alternative aux grands marchés montréalais», dit l’arrondissement.
Douzaine de journées; quarantaine de marquises
Le marché prévu rue Basile-Routhier comptera une quarantaine de marquises disposées de part et d’autre de la rue, non loin de la rivière des Prairies et du pavillon d’accueil du Parcours Gouin.
Du 4 juillet au 19 septembre, les samedis, les résidants pourront s’y rendre pour voir ce que les producteurs et autres artisans alimentaires ont à leur proposer.
Un budget de 36 000$ a été approuvé par les élus pour que le MAC puisse organiser la douzaine de journées de marché prévues au calendrier et pour que l’arrondissement puisse en faire la promotion.
Une journée de marché est aussi prévue sur un site qui reste à déterminer dans le secteur Bordeaux-Cartierville.
Enjeux et impacts
Outre le fait de répondre à la demande des résidants en mettant sur pied ce marché public, l’arrondissement croit que ce projet répond plus largement à d’autres enjeux identifiés au Plan stratégique de développement durable 2019-2025 d’Ahuntsic-Cartierville, dont, la résilience sociale, la transition vers une économie plus verte et l’adaptation de nos milieux de vie aux aléas des changements climatiques.
De son côté, le MAC devra notamment procéder au recrutement des maraîchers, producteurs et fournisseurs de produits alimentaires, à se procurer des équipements de marché. Il devra, en outre assurer le montage et le démontage des sites, la gestion des matières résiduelles, la sécurité, la communication sur les réseaux sociaux, la signalisation sur le site, la gestion des ententes avec les maraîchers et le suivi budgétaire.
Selon la direction de l’arrondissement, ce projet aura plusieurs impacts, notamment l »amélioration du sentiment d’appartenance des résidants ; la création d’un lieu de rencontre et de socialisation; des occasions supplémentaires pour la promotion des produits des commerçants locaux.
En outre, cet ajout de marché public permettra de combler le manque d’offre alimentaire dans certains secteurs ; de faire connaître la destination Parcours Gouin ; d’améliorer la qualité du milieu de vie des résidants; de faire la promotion de la fréquentation à pied et en transport actif et collectif, et, finalement, d’inciter un achalandage provenant de l’extérieur.
Autres lieux et exemples
Rappelons que, dans l’étude de pré-faisabilité que l’arrondissement avait commandé sur ce projet au MAC, avant la journée test de septembre dernier, sept possibilités de lieux sur le territoire d’Ahuntsic-Cartierville avaient été évoqués, l’étude passant en revue les forces et les faiblesses de chaque site.
On identifiait les sites Louvain Est, Louvain Ouest, la cour de services Port-Royal, le centre communautaire et culturel de Cartierville, la cour de services de Pontgravé, le terrain de l’ancien Loblaws sur Henri-Bourassa Ouest, et la rue Basile-Routhier au nord du boulevard Gouin.
Quelques marchés publics saisonniers à l’extérieur de Montréal se déroulant le samedi, de juin à octobre, avaient été cités en exemple dans ce document, notamment le marché public de Mont-Tremblant et le marché fermier de Burlington.
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Il faudra plutôt se dire que la réponse de l’arrondissement à la demande des citoyens pour un marché public est plutôt timide. De grâce ne confondez pas cet étalage de marquises avec un marché public. C’est bien certain que la Corporation des marchés publics de Montréal n’a pas montré de grands talents au niveau de la gestion des marchés publics mais tout de même il faudrait éviter de comparer cet évènement aux marchés Jean-Talon, Atwater ou Maisonneuve. On devrait plutôt parler de bazar!