Le Salon des aîné.es d’Ahuntsic présentera un éventail des ressources, notamment communautaires, offertes dans le quartier aux personnes âgées. C’est aussi l’occasion d’aborder les problématiques qui les touchent telles que la fraude et de les rassurer.
Le salon d’une journée, prévu le samedi 14 octobre à l’École secondaire Sophie-Barat, est le premier événement du genre dans le quartier. Avec une trentaine de kiosques et quatre conférences, il abordera plusieurs enjeux liés aux aînés, notamment leur sécurité. La question de la fraude sera abordée par une conférencière dépêchée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
«La fraude la plus connue est l’appel d’un proche ou d’un parent qui dit “j’ai besoin de sous. J’étais en voyage, on m’a arrêté”. Il y a aussi le porte-à-porte par des gens qui proposent des travaux ou des services. Ils vont ramasser un montant d’argent, mais ne viendront jamais effectuer les travaux», énumère Brigitte Robert, chargée de projet de l’École de la citoyenneté de Solidarité Ahuntsic.
Elle s’exprimait pour le Journal des voisins (JDV) au nom de la Table de concertation et d’action pour les aînés d’Ahuntsic (TCAAA) qui a mis sur pied ce salon.
La fraude sous couvert de services financiers est aussi arrivée aux oreilles des organisateurs.
De 10 h 15 à 11 h, accompagnement juridique des aînés
De 11 h à 11 h 45, exercice/déconditionnement physique et prévention des chutes
De 13 h à 13 h 45, prévention des fraudes
De 13 h 45 à 14 h 30, nutrition
«Dans ce cas, ce sont des gens qui disent travailler pour une Banque, qui prétendent que la carte de la personne a été fraudée, puis il faut la mettre dans la boîte à lettres», indique Mme Robert.
Ces préoccupations largement exprimées par les personnes âgées ont convaincu les organisateurs du salon à donner une grande visibilité à cet enjeu.
«Le poste de police [PDQ 27] s’est offert pour donner cet atelier sur la fraude parce que c’est quelque chose qui est de plus en plus fréquent, surtout avec les réseaux sociaux et l’internet. Et même si on n’est pas aîné, ont peut facilement être dépassé», affirme Brigitte Robert.
Mise à jour
Dans une société qui est de plus en plus numérisée, effectivement tout le monde est obligé de se servir de téléphones, intelligents ou non, et d’ordinateurs.
«Les aînés ont besoin de plus d’information parce qu’ils ne s’imaginent pas qu’une banque qui leur téléphone et qui fait des transferts d’appels, par exemple, cela peut être une fraude. Pour eux c’est quelque chose qui paraît invraisemblable. Mais c’est facile à faire avec la technologie», observe Mme Robert.
Des organismes, qui participent au salon, avaient créé des ateliers pour aînés, notamment en ligne, pour leur apprendre à utiliser une tablette électronique ou pour les aider à maîtriser les outils technologiques.
«Il y a déjà des choses qui ont été faites pendant la grande période de la COVID. Ces enjeux-là étaient plus frappants pour ceux qui avaient des problèmes avec les outils technologiques, que ce soit pour faire leur épicerie en ligne ou commander toutes sortes de choses par internet. C’est très insécurisant pour eux [les gens âgés] de donner leur numéro de carte de crédit au téléphone», illustre notre interlocutrice.
D’ailleurs, pour s’assurer de recevoir le plus de personnes possibles au salon, beaucoup de communication s’est faite à l’ancienne.
Atteindre la cible
«Notre défi, c’est d’aller chercher les gens qu’on ne rejoint pas par les réseaux sociaux. Donc notre communication s’est beaucoup faite par la distribution de dépliants, par l’affichage dans les HLM… On a mis à la disposition des aînés des navettes pour permettre au plus grand nombre de venir. On a même offert du répit pour des proches aidants pour que ceux-ci puissent sortir. On a des numéros de téléphone pour les gens qui voudraient venir, mais qui ne savent pas trop comment», explique Brigitte Robert.
Outre la prévention de la fraude, les kiosques et conférences aborderont la santé, l’activité physique et la nutrition. Des animations et démonstrations sont prévues tout au long de la journée.
Le salon a lieu à l’École Sophie-Barat, le samedi 14 octobre de 10 h à 15 h. L’accès se fera par la piscine. Des collations seront offertes.
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Bonjour,
Nous sommes allés mon conjoint et moi et avons trouve plusieurs informationx pertinentes pour les loisirs, le bénévolat et la securite, entres autres. Vivement une deuxieme édition l’an prochain et encourager les proches aidants a s’y rendre… beaucoup d’infos pour eux aussi. Merci Journal des voisins de nous avoir avises de ce bel evenement.
Julie Deschamps
Merci beaucoup, Mme Deschamps!