
Nabila Ben Youssef, la candidate du Bloc Québécois pour les élections fédérales à Ahuntsic-Cartierville, promet d’être une députée présente et accessible.
«Mme Joly [députée sortante à Ahuntsic-Cartierville et ministre des Affaires étrangères] est toujours quelque part à l’étranger. On lui donne aussi la mission de négocier avec les Américains, donc elle va être à temps plus que plein dans ses démarches et dans ses travaux. Qui va s’occuper des problèmes, des préoccupations des citoyens à Ahuntsic-Cartierville», observe Mme Ben Youssef, en entrevue avec le Journal des voisins (JDV).
Elle promet d’être une élue qui travaille localement pour les gens.
«Pour écouter leurs problèmes, leurs préoccupations, pour qu’ils proposent des choses à leur nom», assure-t-elle.
Mme Ben Youssef est connue comme humoriste et comédienne, mais ce n’est pas une novice en politique.
«J’étais à Papineau pour les élections de 2021. Je ne me parachute pas comme ça juste pour faire des élections», souligne-t-elle.
Elle se présentait au fédéral pour le Bloc dans une circonscription, forteresse libérale, détenue à ce moment-là par Justin Trudeau, premier ministre jusqu’à sa démission en janvier. Son choix de parti est à la fois politique et philosophique.
«J’ai toujours été séparatiste. J’ai toujours été indépendantiste. Je suis pour l’indépendance de tous les peuples dans le monde», confie-t-elle.
Proche des gens
Venue de Tunisie, immigrée au Québec depuis presque 30 ans, elle ne se voit pas comme une exilée.
«Je suis la Québécoise qui fait campagne. C’est cette nation que j’ai choisie pour ses valeurs que je veux défendre», assure-t-elle.
C’est sa motivation principale, notamment pour contrer les idées du Parti libéral du Canada (PLC).
«On a entendu Marc Carney, [actuel chef du PLC et éventuel futur premier ministre], vouloir contester la loi 96 sur la langue française. Moi j’ai choisi cette langue française et je l’adore. Je suis venue essentiellement pour vivre dans un pays francophone», plaide-t-elle.
Elle craint aussi la remise en question de la loi 21, Loi sur la laïcité de l’État, votée au niveau provincial.
«Je suis laïque dans le sang et je l’ai toujours été, avant même de venir ici. Et j’ai choisi de vivre dans un pays laïc, égalitaire, juste», martèle-t-elle.
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