Le GMF-U Sacré-Cœur fait peau neuve! (Photo : Benoît Dosseh, JDV)

Les travaux de rénovation de la clinique du Groupe de médecins de famille universitaire Sacré-Cœur (GMF-U Sacré-Cœur) entamés en août 2022 sont dans leur phase finale. De nombreuses salles d’opération additionnelles ont été aménagées dans le but «d’optimiser» le rendement de la clinique.

«On est passé au niveau 4, il y a deux ans», confie Gwennaëlle Bonneau, cheffe d’administration de programme du GMF-U Sacré-Cœur, pour expliquer la nécessité de ces travaux. Afin de répondre à l’affluence grandissante, la clinique devait ainsi augmenter sa capacité d’accueil.

Un travail de fourmi de plus d’un million de dollars

Aucun signe extérieur ne le laissait entrevoir, mais la clinique du Groupe de médecins de famille universitaires Sacré-Cœur était en rénovation. Les travaux ont été subdivisés en deux phases. La première fut l’aménagement des bureaux administratifs au 4e étage de l’édifice avec un ajout de 600 m2 qui permet d’accueillir plus de médecins, de résidents et du personnel administratif. Cette relocalisation a permis de repenser le 2e étage, ce qui représente la seconde phase des travaux. Quinze nouvelles salles, entièrement équipées «selon les dernières normes médicales», ont ainsi été construites, souligne Faye Trahan, infirmière clinicienne, assistante du supérieur immédiat (ICASI).

Il s’agit de «14 nouvelles salles d’examen, dont deux sont à la disposition des travailleurs sociaux et des psychothérapeutes, et [d’]une nouvelle salle destinée aux consultations par les pharmaciens». Par ailleurs, une deuxième salle de chirurgie mineure ainsi que deux nouvelles salles de triage pour les infirmières ont été construites. De nouvelles salles qui s’ajoutent aux 27 salles d’examen que comptait le GMF-U Sacré-Cœur.

Près de deux ans après les premiers coups de burin de ce travail de fourmi, le personnel du GMF-U Sacré-Cœur est sur le point de disposer tout seul de l’édifice. Tout au long du processus, les professionnels de la santé n’ont pas eu besoin d’être relocalisés. En parfaite intelligence avec les agents du bâtiment, ils ont continué leurs activités : «La période de travaux n’a engendré aucun impact sur la qualité et la quantité des services offerts aux usagers», souligne Béatrice Bourgeon, conseillère aux relations médias. Le coût de cette rénovation est de 1,95 M$.

Désengorger la liste d’attente

Cette rénovation permet à la clinique d’accueillir plus de professionnels de la santé, notamment des médecins et des infirmières. Cela permettra à la population d’avoir accès à un médecin de famille. Toutefois, même si la base du code postal favorise les résidents d’Ahuntsic-Cartierville, «la procédure normale» sera respectée. «C’est vraiment une priorité selon les pathologies, selon l’âge… Les enfants sont pris en charge plus tôt», énumère Gwennaëlle Bonneau.

Outre les services de première ligne, «nous sommes en train de créer des services pour l’obstétrique afin de faciliter le travail des infirmières», confie Faye Trahan. «Nous avons de nombreux projets justement grâce à cet agrandissement», se réjouit-elle du fait que ces travaux permettront aux équipes d’être «plus à jour dans [leurs] pratiques».

Cette rénovation du GMF-U Sacré-Cœur a été faite pour «faciliter la prise en charge du patient», mais aussi pour améliorer «le bien-être au travail» de l’ensemble du personnel.

Cet article a été tiré du numéro d’été du Journal des voisins (version imprimée) dont le dossier principal est consacré au logement.



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