Comme promis par la nouvelle équipe aux commandes des affaires de notre territoire et en réponse à une demande pressante de nombreux citoyens, le 12 février dernier, les élus de l’arrondissement ont adopté la résolution autorisant la mise en place d’une vignette de stationnement universelle pour les véhicules en libre-service (VLS) dans Ahuntsic-Cartierville. Depuis le temps qu’ils attendent la mise en place du service dans Ahuntsic-Cartierville, les citoyens pourront enfin profiter du fait d’avoir les VLS sur leur territoire, parfois non loin de chez eux. Les entreprises de VLS pourront donc, dès cette année, ajouter Ahuntsic-Cartierville aux autres arrondissements qu’elles desservent. Mais, il faut d’abord que la Ville centrale entérine cette décision….
Véronique Nadon est résidante d’Ahuntsic-Cartierville. En janvier dernier, elle écrivait à ce sujet à la mairesse Émilie Thuillier, et mettait en copie votre média.
« Je suis résidante d’Ahuntsic et utilisatrice de Communauto. J’attends avec impatience la venue de voitures en libre service dans le quartier.»
Le même jour, la mairesse Thuillier lui a répondu:
«Notre équipe travaille fort pour que les VLS puissent s’implanter bientôt dans Ahuntsic-Cartierville. Je ne peux par contre pas vous donner de date précise aujourd’hui.»
Le comité exécutif, d’abord
En fait, la compétence concernant les permis de stationnement universels est du ressort du conseil municipal et non de l’arrondissement, étant donné que ce type de permis est déjà autorisé dans huit arrondissements. À savoir : Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Plateau Mont-Royal, Rosemont Petite-Patrie, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve,Verdun, Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Outremont et également à Ville-Marie où il y a des espaces réservés pour les véhicules électriques en libre-service.
L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a donc demandé par résolution au comité exécutif de modifier l’annexe A du Règlement 16-054 afin d’élargir l’aire de desserte pour inclure le territoire d’Ahuntsic-Cartierville.
« En ajoutant l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville dans l’annexe A du Règlement 16-054, le permis de stationnement universel des VLS serait ainsi autorisé dans les espaces de stationnement sur rue réservés aux résidents. Mentionnons également que depuis le 1er janvier 2017, le Règlement relatif au stationnement des véhicules en libre-service (16-054) et le pouvoir d’ordonnance qu’il contient viennent encadrer la délivrance des permis de stationnement universels pour les VLS », indique la porte-parole de la Ville-centre, Marilyne Laroche-Corbeil.
Cette responsable rappelle que le 21 décembre 2017, une ordonnance du comité exécutif a prolongé, jusqu’au 31 mai 2018, la période de validité des permis de stationnement universels délivrés aux VLS à essence ou hybrides à l’égard du Règlement 16-054. Cette période offre ainsi l’occasion à l’administration municipale de réévaluer les modalités d’encadrement des VLS.
Modus operandi
Selon les règlements établis par la Ville, les permis de stationnement universels délivrés aux fournisseurs en échange d’ un tarif permettent de stationner les VLS dans tout espace de stationnement sur rue réservé aux résidants, pourvu que les interdictions de stationnement soient respectées. Tout citoyen peut donc s’abonner à l’un des deux services de véhicules en libre-service : Auto-mobile (une division de Communauto) et Car2go. Les véhicules se stationnent dans les rues, en respectant la signalisation routière.
« Par le biais d’une application mobile, l’usager peut réserver un véhicule jusqu’à une demi-heure avant son utilisation. Lors de son utilisation, il est facturé à la minute. Le coût à la minute comprend l’essence, les assurances, le kilométrage, le stationnement sur rue et l’utilisation du véhicule. Le coût varie entre 39 cents à 47 cents la minute, selon le fournisseur. L’avantage des véhicules en libre-service est qu’il peut terminer son trajet à un endroit différent d’où il a débuté », précise Mme Laroche-Corbeil.
Selon les deux fournisseurs — des compagnies privées et qui ne bénéficient d’aucune subvention de la part de la Ville de Montréal, comme le confirme Mme Laroche Corbeil– les règles demeurent relativement les mêmes, à quelques exceptions près.
« Un véhicule ne peut terminer son trajet dans un espace avec une interdiction de stationnement, dans un stationnement hors rue ou devant un parcomètre. L’usager doit également tenir compte des interdictions dans le cadre des opérations de déneigement. Toute contravention donnée à un véhicule stationné qui ne respecte pas les règles est renvoyée à l’usager, qui doit également assumer les frais de gestion applicables », note-elle.
Pour le stationnement, à signaler que le site Web des deux entreprises montre l’aire de desserte de leur service.
À noter que depuis la mise en place des VLS, le nombre des VLS en circulation dans la ville est passé de 300 véhicules en 2013 à près de 1 000 véhicules actuellement (en plus des 1 000 véhicules d’autopartage en station Communauto).
Les défenseurs des VLS mettent en avant de récentes études qui ont démontré qu’un véhicule personnel demeure stationné 95% du temps, tandis qu’un VLS peut être utilisé de cinq à neuf fois au cours d’une même journée.
Voyez ici la zone de desserte actuelle des voitures Auto-mobile
Voyez ici la zone de desserte actuelle des voitures car2go
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