QUÉBEC, le 19 mai 2022 /CNW Telbec/ – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce aujourd’hui que les Québécois et Québécoises avec des symptômes post-infectieux causés par la COVID-19 et la maladie de Lyme pourront être pris en charge dans une quinzaine de cliniques spécialisées déployées sur l’ensemble du territoire québécois.

Cinq centres de référence, dont un de coordination, et dix cliniques satellites seront déployés. Le CHUM portera le titre de coordonnateur réseau, pour le développement des connaissances. Ce projet pilote se déploiera au cours des prochains mois et aura une durée de trois ans. À terme, l’offre de service sera révisée à la lumière des besoins. La qualité des soins est au cœur de ce projet. Une part des activités sera consacrée à la recherche pour mieux comprendre ces maladies. Elles répondront à un besoin réel majeur puisque la COVID longue et la maladie de Lyme, dans sa forme persistante, sont encore méconnues et exigent une prise en charge plus complexe.

Lors du dernier budget, un financement de 20,5 millions $ a été octroyé pour soutenir la mise en place d’une quinzaine de centres de référence et de cliniques satellites au total. De cette somme, un budget de 4,1 millions $ sera investi pour l’année en cours.

Citations :

« La COVID longue, tout comme la maladie de Lyme dans sa forme persistante, sont des maladies qui ne sont pas encore bien comprises, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Nous souhaitons nous assurer que les personnes qui sont atteintes des conséquences de ces maladies reçoivent les services dont elles ont besoin, comme tout autre patient. Les avancées scientifiques que permettront ces cliniques nous seront aussi d’une grande utilité pour mieux diagnostiquer et traiter les personnes atteintes et, ainsi, leur permettre d’avoir une meilleure qualité de vie. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Faits saillants :

  • Les cliniques seront consacrées à la COVID longue et à la maladie de Lyme en raison des conséquences et des besoins similaires des deux maladies.
  • Tant pour la COVID longue que pour la maladie de Lyme, les patients peuvent présenter des symptômes persistants variés, parfois multiples et incapacitants. Dans ce contexte, cela peut nécessiter des consultations avec plusieurs spécialistes et ainsi complexifier la coordination des soins et de services pour les patients. De plus, le volet recherche permettra de mieux comprendre ces deux maladies, car les professionnels font actuellement face à un manque de consensus scientifique.
  • Le CHUM, en plus de jouer le rôle de coordonnateur du réseau de cliniques pour le développement des connaissances, sera également un centre de référence. Les quatre autres centres de référence sont le CUSM, le CIUSSS Estrie-CHUS, le CHU de Québec – Université Laval et le CIUSSS Centre-Ouest-de-l’îÎle-de-Montréal (Hôpital général juif).
  • Les cliniques satellites seront situées au CISSS du Bas-Saint-Laurent, au CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, au CIUSSS de la Mauricie-et-Centre-du-Québec, au CHU Sainte-Justine, au CISSS de l’Outaouais, au CISSS de Chaudière-Appalaches, au CISSS de Lanaudière, au CISSS de la Montérégie-Ouest ainsi qu’à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. L’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), une des premières cliniques consacrées à la COVID longue, se joindra aussi au réseau.
  • En parallèle du développement de cette offre de service, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux travaille depuis plusieurs mois sur des outils pour aider les professionnels à prendre en charge ces patients. Ces outils seront constamment mis à jour.
  • En décembre 2021, avant la cinquième vague et l’arrivée de nouveaux variants, on estimait qu’environ 23 000 personnes nécessiteraient les services offerts dans le cadre du projet pilote.
  • Les équipes multidisciplinaires des cliniques, composées de professionnels (infirmière, travailleur social, physiothérapeute, etc.) et d’un médecin spécialiste, se pencheront sur la santé physique, la santé mentale, la réadaptation et le soutien social des patients et auront pour rôle le diagnostic, l’intervention précoce et l’élaboration de plans de prise en charge. Des services davantage spécialisés seront offerts par des médecins spécialistes.

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Source: Gouvernement du Québec



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