Cormoran
Le Cormoran à aigrettes (Double-crested Cormorant) (Phalacrocorax auritus) ). (Photo: Jean Poitras)
Cormoran qui fait sécher ses ailes
Le Cormoran à aigrettes se fait fréquemment sécher les ailes en les étendant contrairement à d’autres oiseaux de ce type. (Photo: Jean Poitras)

Un grand oiseau familier des côtes maritimes, il se retrouve aussi en été le long des lacs et rivières du sud du Canada et du centre des États-Unis. En hiver, il se retire sur les côtes du sud-est américain, du golfe du Mexique et de l’ouest du Canada et des États-Unis.

On l’aperçoit souvent au Parc Nature de l’ile de la Visitation, le long de la digue ou dans le bassin en amont des moulins. Les photos qui illustrent cette capsule ont d’ailleurs été prises dans ce parc.

Il est tout noir sauf la gorge qui est orangée. Ce dernier trait le distingue du grand Cormoran qui a une gorge blanche. Les aigrettes ne sont visibles que sur les adultes en période de nidification.

On le voit le plus souvent sur l’eau, où sa silhouette basse avec le bec pointant vers le haut la distingue de celle du plongeon Huard. Lorsqu’il est perché sur un roc, une branche ou une falaise, il se fait fréquemment sécher les ailes en les étendant car, contrairement aux autres palmipèdes (canards, oies, harles et autres), il ne possède pas de glande oléagineuse qui sert à imperméabiliser le plumage.

Cette posture en forme de croix et sa couleur lui ont valu une réputation d’oiseau de mauvais augure chez les marins qui face aux dangers de la mer, ont développé plusieurs superstitions.

Il se nourrit de poissons en plongeant de la surface de l’eau. Il niche le plus souvent sur des falaises, ilots, ou escarpements rocheux, où il forme des colonies parfois importantes. Ses fientes colorent les sites de nidification et nuisent à la végétation de ces lieux.

Il vole au ras de l’eau, seul ou en petite formation en file indienne.

 

NOTE DE LA RÉDACTION: Jusqu’au printemps, à tout le moins, et occasionnellement, Jean poursuivra la présentation de sa capsule ornithologique selon ses disponibilités et les trouvailles qu’il fera des oiseaux du quartier. Nous l’en remercions. En revanche, notre chroniqueur Patrick De Bortoli prend dès maintenant une pause, y compris pour l’édition du magazine bimestriel papier, jusqu’au printemps prochain. Nous verrons pour la suite. Nous remercions également Patrick pour ses chroniques et nous lui souhaitons bonne continuation.



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