Les stationnements à vélos en face du Cégep Ahuntsic. (Photo : François Robert-Durand, archives JDV)

Contrairement à d’autres arrondissements montréalais, Ahuntsic-Cartierville n’en fait pas assez en ce qui a trait à l’ajout de supports à vélo, déplore l’Association mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC).

Dans les trois dernières années, l’arrondissement a ajouté un total de 190 supports à vélos. Ce déploiement avait été décrit comme étant « massif » par Jérôme Normand, le conseiller du district du Sault-au-Récollet.

Mais pour Samuel Milette-Lacombe, co-porte-parole de l’AMAAC, ce n’est pas assez :

« Oui, ça peut sembler massif lorsqu’on compare à ce qui avait été accompli auparavant, mais ça reste très peu comparé à ce qui se fait ailleurs à Montréal. En 2017, dans Rosemont, 700 supports à vélo ont été installés en une seule année. »

Il note aussi que davantage de supports devraient être installés dans les cinq premiers mètres d’une intersection, où le stationnement est déjà interdit, au lieu du trottoir.

Implication nécessaire des résidants

Selon M. Milette-Lacombe, c’est avec la pression des résidants que des changements peuvent être apportés :

« On souhaite sensibiliser les résidants pour que la demande parte d’eux. Cela peut être fait avec des requêtes au 311 et en demandant aux commerçants d’aménager des supports. Ensuite, nous on est là pour appuyer les demandes et ajouter du poids et de la pression. »

Il cite notamment des exemples de réussite, comme celui du Complexe Sportif Claude-Robillard (CSCR) cet été. Comme relaté dans un article du journaldesvoisins.com (JDV) paru au mois d’août, des demandes continues de la part d’usagers du complexe avaient mené à l’ajout de nombreux endroits pour stationner les vélos.

Des déserts à vélo

Certains secteurs d’Ahuntsic-Cartierville semblent être beaucoup plus propices au stationnement de vélos que d’autres. Pour M. Milette-Lacombe, le Marché Central en est un bon exemple :

« C’est un endroit où il y a une inégalité entre les places de stationnement pour les automobiles et les vélos. Les commerçants doivent en offrir plus parce qu’en ce moment, plusieurs personnes sont obligées de se barrer sur des poteaux lorsqu’ils visitent les lieux. »

En effet, il existe plus de 4 000 places de stationnement pour les véhicules dans le centre commercial, mais seulement 30 pour les vélos. Puisqu’il s’agit d’un terrain privé, l’ajout d’aménagements pour vélos, tels que des supports ou des stations de type BIXI, passe par l’organisme lui-même et non l’arrondissement.



Restez informé

en vous abonnant à notre infolettre


Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.

Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.

Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.

S'abonner
me prévenir de
guest
0 Commentaires
Les plus vieux d'abord
Nouveau d'Abord Avec le plus de votes
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Vous pourriez aussi aimer ces articles

Parc Jean-Martucci : les chiens aboient, la grogne ne passe pas!

Depuis quelques jours, les riverains ont accès à une partie de l’aire…
Buanderie sœurs de Miséricorde.

Pourquoi des travaux sur le bâtiment près du site de Fort-Lorette?

Alors que des fouilles archéologiques se déroulent en ce moment sur le…

Ces pistes cyclables qu’on aime détester

Cet article est tiré du numéro de la rentrée du Journal des voisins (version…

Des bandes jaunes qui font voir rouge

La récente mesure de bonification de la sécurité routière et piétonnière dans…