L’Ahuntsicoise Joëlle White a couru les 42,2 km en 2 heures 58 minutes 37 secondes, remportant la deuxième place dans la catégorie femmes au 31e Marathon Beneva de Montréal.
Dimanche 24 septembre, la journée était parfaite: ensoleillée, sans être trop chaude. Les quelque 12 000 coureuses et coureurs se sont élancés dès 7 h 45 de l’île Sainte-Hélène. Ils sont montés jusqu’à Ahuntsic, avant de revenir vers le sud et terminer le Marathon à l’Esplanade du Parc olympique.
Impressionnante!
Joëlle White, que le Journal des voisins avait présentée en mars dernier, ne se sentait pas prête pour la course de dimanche, écrivait-elle sur Instagram: «J’ai bien caché que je n’ai pas eu une préparation optimale, que je n’ai pas réussi à avoir le sommeil/repos durant la semaine…». Cela ne l’a pas empêchée de réaliser un temps de moins de 3 heures, à une allure moyenne de 4 min 15 s par kilomètre.
Parmi les femmes, tous âges confondus, Mme White est arrivée 2e sur les 557 inscrites, derrière la Kényane Monicah Cheruto (2 h 53 min 47 s).
Quant au classement général, l’athlète apparaît au 34e rang sur les 2669 personnes qui ont terminé le Marathon de Montréal.
Témoignage
Interrogée sur son exploit, Joëlle White a tenu à préciser que ce n’est pas son meilleur temps. «J’ai couru le marathon du Petit Train du Nord de 2021 en 2 h 54 min 8 s.»
Elle opine qu’elle aurait pu faire mieux, si elle avait maintenu la même cadence que durant la moitié du marathon: «Je n’ai pas bien géré ma course à Montréal et j’ai vraiment cassé sur ma deuxième moitié de parcours, car j’ai fait le premier 21 km en 1 h 25…» En calculant bien, 2 x 1 h 25 aurait donné 2 h 50 min et elle serait arrivée en première position, devant Mme Cheruto.
«J’étais vraiment plus nerveuse et anxieuse que d’habitude ces dernières semaines. Je me mettais beaucoup de pression, car c’était ma première participation à un Marathon en tant qu’élite. J’éprouve beaucoup de difficultés à avoir de l’équilibre et de la stabilité dans mes horaires de travail, alimentation, loisir, entraînement, famille. Cependant, j’ai choisi de garder le sourire 100 % du temps et de continuer à remercier les gens qui m’encourageaient», affirme humblement Mme White.
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