Un dépôt de déchets non conforme aux règles en vigueur, dans Cartierville. (Photo: François Robert-Durand, JDV).

Au Québec, le 1er juillet est bien évidemment synonyme de jour du déménagement. À la suite de tous ces changements d’adresses, une grande quantité de meubles, électroménagers et autres objets se retrouvent aux déchets. Plusieurs choses sont donc à savoir afin d’éviter un rude lendemain de veille, marqué par des dépôts sauvages, dans les rues d’Ahuntsic-Cartierville.   

Le phénomène des dépôts sauvages n’est pas unique à la période des déménagements. À longueur d’année, l’amoncellement de toutes sortes de détritus peut être constaté sur certains coins de rue de l’arrondissement.

Ces îlots improvisés d’ordures, illégaux et passables d’amendes, causent toutefois de graves désagréments aux résidants. D’abord, ils finissent souvent par dégager de mauvaises odeurs. De plus, ces lieux deviennent hautement propices à l’arrivée de vermine et d’autres types d’espèces indésirables.

Une résidante de Cartierville a expliqué au JDV qu’une collection de résidus a lieu en quasi-permanence aux coins des rues de Mésy et Grenet. Malgré un panneau de la ville indiquant des possibilités d’amendes, rien ne change. « La pancarte ne fonctionne pas. Des bacs sont toujours sur le bord de la rue et les déchets s’accumulent », explique-t-elle.

Selon un résidant du district d’Ahuntsic, une situation similaire a lieu au coin des rues Clark et Henri-Bourassa, malgré les nombreux appels au 311. Il propose d’y installer des structures urbaines vertes afin de décourager les gens à participer à ce problème :

« Si on mettait de la verdure, comme des fleurs, ça aiderait la situation. Les gens seraient moins enclins à y jeter des déchets. »

Horaires et modalités des collectes

Il est tout à fait normal que des gens qui emménagent dans un nouveau logement aient à se départir de certaines possessions, que ce soit un sofa qui ne rentre plus dans le nouveau salon, une chaise qui ne cadre pas avec la couleur des murs ou un vieux matelas. Il est toutefois primordial de savoir où, quand et comment le faire.

Les résidants sont invités à consulter la page Info-collectes afin de connaître les jours et heures exacts des collectes ayant lieu devant leur résidence. Puisque les horaires varient d’un district à l’autre, il faut s’enquérir du nouveau calendrier quand on change d’adresse.

Il est aussi important de consulter les modalités des différents types de collectes, que ce soit pour les résidus verts, les encombrants, les matières organiques… En effet, les conditions varient selon le type de service souhaité. Par exemple, lors de la collecte des encombrants et résidus de construction qui comprennent entre autres les miroirs, il est important de briser les morceaux de vitre et de les placer dans un contenant sécuritaire.

Toutefois, malgré la forte période de détritus, les citoyens ne devraient pas s’attendre à davantage de services. Par courriel, Marlène Ouellet, chargée de communication pour l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, a indiqué ceci :

« Aucune collecte supplémentaire n’est prévue pour la période des déménagements puisque le dépôt des matières se fait par les citoyens tout au long de la semaine. »

Représailles

En plus de créer un environnement possiblement insalubre pour le voisinage, les résidants ne respectant pas les règlements municipaux sur les services de collectes peuvent faire face à d’importantes amendes.

En effet, un non-respect peut entraîner une amende de 200 $ à 1000 $ pour une première offense et de 300 $ à 2000 $ en cas de récidive.

Des solutions de rechange

Puisque certains objets, matériaux et résidus sont difficiles à préparer pour le ramassage selon les conditions requises, ou encore parce qu’ils pourraient être réutilisés, ceux-ci peuvent être apportés dans un écocentre, évidemment si on a un véhicule approprié pour ce faire.

Par exemple, du bois, du gypse, ou un écran d’ordinateur peuvent avoir une seconde vie en visitant un des sept lieux du genre situés sur le territoire de la Ville de Montréal.

Heureusement pour les résidants d’Ahuntsic-Cartierville, il existe un écocentre situé sur le territoire de l’arrondissement, au 1200, boul. Henri-Bourassa Ouest. Ceux qui habitent davantage dans l’est du territoire se rendent à l’écocentre Saint-Michel, près du parc Frédéric-Back, au 2475, rue des Regrattiers.

Notez qu’un centre de récupération de ce même type se trouve dans l’arrondissement de Saint-Laurent, au 3535, rue Sartelon, tout près du Parc-nature du Bois-de-Saraguay.

Il existe donc de nombreux moyens de se départir de ses surplus de déménagement, et ce, sans nuire à la communauté.



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