La murale de Maurice Richard, le joueur numéro 9 qui a fait les beaux jours du Canadien de Montréal durant les années 1940 à 1960, a été vandalisée en milieu de semaine. Manque de connaissances quant à l’illustre personnage, ou méfait tout à fait gratuit?
C’était l’une des première murales d’Ahuntsic-Cartierville, oeuvre de l’artiste Zek, du Collectif A’Shop. Elle a été vandalisée probablement dans la nuit de mercredi à jeudi.
Peinte en 2015 sur le mur du restaurant La Molisana, sur La Promenade Fleury, elle avait jusqu’à présent échappé aux gribouillis et autres graffitis depuis cinq ans.
Voilà qu’elle en a malheureusement fait les frais au cours des derniers jours.
Tandem, l’organisme montréalais en sécurité urbaine qui a notamment pignon sur rue dans Ahuntsic-Cartierville et qui est à la source de la conception de cette œuvre ainsi que de plusieurs des nombreuses murales d’Ahuntsic-Cartierville, rapportait ainsi l’événement sur sa page Facebook:
«Nous avons appris que la magnifique murale peinte sur le mur de La Molisana en hommage à Maurice Richard avait été graffitée cette semaine. Bien entendu, nous sommes très déçus de cet événement et nous travaillons déjà afin de trouver une solution pour restaurer cette œuvre d’art de la promenade Fleury.»
Une «comète» immortalisée
La murale est immense…et parlante: on y voit le Rocket («la comète», surnom qui avait été donné à Richard, en hommage à sa vitesse sur patins et à son efficacité au bâton), lancer –et compter, sans doute, un but!–, tandis qu’un paysage urbain et des jeunes qui jouent au hockey se profilent à l’horizon.
Toute la scène représente bien le célèbre joueur du Canadien. Quant aux jeunes qui occupent une bonne place sur la murale, leur présence est significative alors que Richard était père de famille et qu’il voyait aussi chaque jour les jeunes jouer au hockey dans le quartier où il a vécu (il a été résidant de Cartierville et d’Ahuntsic). En outre, le numéro 9 a aussi encouragé les jeunes du quartier au sein des des Braves d’Ahuntsic, organisation sportive qu’il a soutenue et qu’il a déjà présidée, en son temps.
La murale de Maurice Richard est l’une des 19 murales d’Ahuntsic-Cartierville.
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Malheureusement, certains soi-disant artistes de la cannette de peinture aérosol se croient tout permis. Ce fléau n’est pas unique à Montréal. L’an dernier lors d’un voyage à Prague, j’ai vu de nombreux bâtiments être ainsi « décorés », ce qui gâche indéniablement le cachet d’une ville superbe.
Pas de classe.
Je marche beaucoup dans mon quartier et J’ai noté que le tag « fiston »est récurant et parfois accompagné de « beu heu ». Voici la liste des endroits.
Parc de La Visitation sous le pont (Endommage les autres oeuvres)
Derrière l’église de La Visitation sur une boite de service dans le parc
Poubelle du Rachel Berry rue Fleury
Mur du bâtiment coin Louvain et Christophe Colomb
Boite de service au bas de la cote du Parc Ahuntsic
Ces tags constituent en quelque sorte la signature d’un graffiteur très actif. Il doit y avoir bien d’autres cas.
Il mériterait rien de moins qu’une peine le condamnant à nettoyer ses dégâts assorti de travaux communautaires visant aussi les tags de ses pairs.