Le candidat vert, Luc Joli-Coeur, est le dernier à avoir répondu à notre questionnaire électoral. La députée libérale sortante, Mélanie Joly, la candidate du Parti populaire du Canada, Manon Chevalier, et la candidate bloquiste, Anna Simonyan, se sont également prêtées à l’exercice tandis que le Nouveau parti démocratique et le parti conservateur n’ont pas retourné nos demandes d’entrevue.
Pouvez-vous décrire brièvement votre parcours personnel et professionnel et votre lien avec Ahuntsic-Cartierville ?
Je pense que je suis le candidat le plus qualifié. J’étais directeur au ministère des Finances du Québec, j’étais gestionnaire au gouvertement du Québec.
J’ai travaillé au sein de deux cabinets politiques : sous monsieur Parizeau et sous madame Marois. Dans le gouvernement Marois, j’étais avec le ministre des Finances, Nicolas Marceau.
J’ai une formation en économie, en urbanisme et en finances, un MBA en finances et une maîtrise en urbanisme.
J’ai travaillé en urbanisme au début de ma carrière, puis après ça, j’ai travaillé en planification stratégique et plus récemment au niveau des programmes gouvernementaux.
J’ai contribué à la mise en place des politiques du gouvernement du Québec sur le développement de l’industrie des boissons alcooliques. Dans le moment, je suis impliqué dans des dossiers d’investissement en placements privés dans des entreprises qui vont contribuer à la transition énergétique.
Mes enfants ont fait leur école, primaire et en partie secondaire et collégiale à Ahuntsic. J’ai habité là pendant une douzaine d’années.
Habitez-vous dans la circonscription ?
Je n’habite pas dans le quartier, mais c’est un quartier que je connais bien, que j’affectionne particulièrement. J’y ai habité pendant une douzaine d’années quand mes enfants étaient plus jeunes
À votre avis, quel est l’enjeu prioritaire dans la circonscription ?
L’enjeu prioritaire, c’est le dérèglement climatique. C’est l’enjeu de l’élection.
C’est l’enjeu de l’élection dans toutes les circonscriptions du Canada et c’est la priorité, selon moi, des électeurs.
C’est pour ça que moi, je me suis présenté aux Parti vert. J’avais été candidat dans la circonscription Québec à la dernière élection fédérale, et maintenant je me présente dans Ahuntsic.
Malheureusement, l’élection était déclenchée en plein été. C’est un petit peu difficile pour moi de mettre autant le temps que je voudrais sur ma campagne. C’est sûr que j’aurais aimé mieux préparer cette campagne de longue date, et ça aurait été possible si l’élection n’avait pas été déclenchée à brûle pourpoint par le gouvernement Trudeau.
Quand avez-vous décidé de vous lancer en politique ? Qu’est-ce qui vous a décidé?
J’avais pris un congé sans solde du ministère des Finances et pendant cette année-là, j’ai fait des lectures, des réflexions et au moment où je devais retourner au travail, il y avait la dernière élection fédérale. C’est à ce moment-là que je me suis impliqué au sein du Parti vert et j’ai continué par la suite de le faire. Je suis président de l’aile québécoise du Parti vert, donc je suis bien impliqué au parti depuis ce moment-là.
Le parti m’a offert de me porter candidat à nouveau aux élections que j’appellerais impromptues du gouvernement Trudeau.
Comment voyez-vous le rôle de député fédéral?
J’ai déjà travaillé pour Nicolas Marceau et Rita Dionne-Marsolais. C’était des gens qui étaient ministre dans un gouvernement, mais ils avaient aussi beaucoup à cœur les dossiers de leur circonscription. Donc c’est sûr que ça serait la même chose pour moi.
Ma priorité avant tout, et c’est ça que j’offre aux gens d’Ahuntsic-Cartierville, c’est d’être un député du parti vert à Ottawa et d’amener de l’avant l’enjeu du dérèglement climatique. Je pense qu’on peut, pour reprendre l’expression consacrée, marcher et mâcher de la gommer en même temps. Ça ne m’empêcherait pas de m’occuper aussi des dossiers de la circonscription.
Où est-ce que vous pensez que vous pouvez avoir le plus d’impact : dans votre bureau de circonscription ou à la Chambre des communes ?
En tant qu’élu du Québec du Parti vert, ce serait à la Chambre des communes, mais, encore une fois, je ne minimise pas l’importance du travail qui est fait au niveau du bureau de circonscription.
Il y a des dossiers locaux qui doivent être ramenés même au niveau national.
Quand j’étais candidat dans Québec, j’étais le premier à prendre position contre le projet d’agrandissement du port de Québec et contre le projet de troisième lien. Les autres partis fédéraux avaient des potions ambiguës sur ces dossiers-là, et l’avenir m’a donné raison.
Maintenant, il a été démontré que, le projet du port de Québec aurait des impacts considérables. Il a été mis de côté pour l’instant, mais ce n’est pas clair ce que le fédéral va faire dans le dossier Contrecoeur qui a un impact sur les rives du fleuve et dans le dossier du troisième lien.
Pour ce qui est des dossiers de la circonscription, je pense que ça va être important d’avoir des projets locaux pour faciliter la transition, notamment des projets de verdissement, des toits verts, des bâtiments écologiques.
Il y a tout l’enjeu du logement social aussi, qui est à la fois un enjeu local et national. Il n’y a pas suffisamment de logement social, il n’y en a pas suffisamment pour répondre notamment aux besoins de certaines clientèles qui ont des handicaps. La question de la santé mentale, ça passe beaucoup par des logements adaptés, des logements supervisés. Il y a aussi des gens qui ont des handicaps, qui ont besoin de logements.
Donc c’est un dossier qui est à la fois national et local, sur lequel j’entends mettre beaucoup d’énergie,
Ces nouveaux logements sociaux-là devraient être des exemples de bâtiments écoénergétiques. Tout ce que le fédéral fait devrait être écoénergétique. C’est vrai en logement, mais ça devrait être la même chose pour les aéroports. Il n’y a aucune raison pourquoi les camions qui placent les avions sur la piste, qui apportent les bagages aux avions, ne fonctionnent pas à l’électricité.
Pourquoi les gens devraient voter pour vous et votre parti plutôt que pour un.e autre candidat.e d’une autre formation politique ?
Si j’étais élu, ce que je dis aux gens, c’est que ça prend des députés du parti vert du Québec à Ottawa. Je ne dis pas aux gens que le Parti vert va gagner toutes les circonscriptions. Ce que je leur dis c’est que ça prend des députés du parti vert à Ottawa et que je ferais un très bon député, pour mettre de l’avant les enjeux environnementaux.
S’ils votent pour moi, ils vont envoyer un message comme quoi le dérèglement climatique devrait être la priorité numéro un du gouvernement fédéral. Bien plus que de continuer de développer le pétrole. Parce que là on a un gouvernement qui parle d’environnement, mais qui ne pose pas les gestes. On est un cancre du G7. À chaque année, les émissions de gaz à effet de serre du Canada ont augmenté depuis que le gouvernement libéral est en place. Tous les autres pays G7 les ont diminué. Les pays du G7 ont des objectifs pour répondre au rapport du GIEC qui nous dit que le changement climatique, on est déjà dedans et que si on ne s’en occupe pas, ça va être la catastrophe pour vrai. Tous les autres pays du G7 ont des objectifs, beaucoup plus ambitieux que le Canada. Donc il faut envoyer un message. On envoie un message en votant pour le Parti vert du Canada.
Si je suis élu, je vais m’occuper des dossiers locaux, je vais m’occuper du logement social, je vais m’occuper de transport en commun, je vais m’occuper du verdissement, tous des dossiers qui sont importants pour la circonscription, mais pour l’ensemble des circonscriptions sur l’île de Montréal.
Comment comptez-vous vous attaquer à l’enjeu de la pollution sonore liée au trafic aérien dans l’arrondissement ?
Je sais que c’est un problème majeur. C’était un problème quand je restais dans la circonscription, c’est encore un problème aujourd’hui, presque quinze ans plus tard. Ça fait longtemps que c’est un problème. Je sais qu’il y a eu certaines réglementations en place pour réduire les heures, des changements de trajets, mais il faut en faire plus.
Ça serait vous mentir de dire qu’on va régler ce problème-là du jour au lendemain, mais il faut en faire plus.
Vous allez peut-être me trouver utopique, mais ce ne l’est pas. La solution réside dans les changements de technologie. Il faut avoir des moteurs moins bruyants, et il faut même éventuellement que les avions puissent fonctionner avec du carburant propre. Et ça va arriver si les gouvernements se tiennent debout et demandent des comptes à l’industrie aérienne.
Il faut leur dire : vos avions, s’ils ne sont pas moins bruyants dans cinq ans, ils n’auront plus le droit d’atterrir dans les aéroports au pays. Ça prend un gouvernement qui est capable de mettre des réglementations ambitieuses. Historiquement, on sait que quand on met la barre haute, on obtient des résultats. Alors il faut arrêter d’écouter les lobbys à droite et à gauche. Il faut être capable de gouverner comme gouvernement et comme opposition. Qu’on soit au gouvernement? Un gouvernement de coalition, qu’on soit dans l’opposition, vous allez être sûr que le parti vert, on va mettre la barre haute, et ça, veut dire moins de bruit pour les résidents dans le quartier.
Quelle importance accordez-vous à l’enjeu du logement et comment pensez-vous que le gouvernement fédéral devrait intervenir pour répondre aux besoins en habitation dans Ahuntsic-Cartierville ?
Je pense que ça prend plus de logement social. Il y a eu des annonces dernièrement, mais monsieur Trudeau nous fait toujours de belles annonces juste avant l’élection, puis après l’élection ça prend du temps ou des fois ça n’arrive pas du tout.
Donc, il faut en faire plus pour le logement social. Ça fait des années que le gouvernement du Québec demande de l’argent au fédéral pour le logement social.
Il faudrait que les municipalités puissent compter aussi sur une source de financement autre que la taxe foncière, donc recevoir une partie de la taxe sur les produits et services pour financer différents projets le transport en commun et des projets de logements sociaux. Il ne faut pas juste dire que c’est important, ça prend le financement qui va avec.
Comment percevez-vous les enjeux liés à la diversité culturelle, linguistique, sociale dans Ahuntsic-Cartierville?
Je pense que c’est un quartier qui change, comme le reste des quartiers à Montréal. Montréal est une ville accueillante et c’est une richesse d’avoir des gens de différentes communautés, c’est sûr. Surtout dans le contexte actuel où il y a une pénurie de main-d’œuvre : on a besoin de la contribution des nouveaux arrivants.
Aussi, il faut faire notre part comme pays, sur la scène internationale. Il faut faire notre part pour accueillir des réfugiés. Dans le moment, il y a un besoin criant d’accueillir des réfugiés de l’Afghanistan au Canada, et ces gens-là vont être bienvenus. D’autant plus qu’il y a des gens qui sont en danger, parce qu’ils ont supporté la coalition dont le Canada faisait partie.
Quelle importance accordez-vous à la question des changements climatiques et quelles devraient être, selon vous, la réponse du gouvernement fédéral face aux bouleversements du climat ?
C’est le dossier le plus important. On vit actuellement le changement climatique, et on voit les conséquences que ça a. On parle de personnes qui sont mortes en Colombie-Britannique à cause de la vague de chaleur, de gens qui ont perdu leur maison à cause des incendies. Il y a des problèmes d’inondations qui peuvent arriver maintenant à tout moment, comme c’est arrivé à New York. Ça pourrait être la même chose à Montréal, on pourrait avoir ce qui appelle un flash flood, une crue soudaine.
Il faut s’adapter aux changements climatiques. Ça va prendre de l’argent.
Surtout, il faut éviter une situation où on passerait d’un réchauffement climatique, ce qu’on vit dans le moment avec des impacts météorologiques au niveau des événements extrêmes à une situation qui serait un dérèglement climatique. Je vais vous dire bien franchement : l’état de la science, n’est pas encore assez avancé pour bien mesurer les conséquences que ça pourrait avoir sur l’espèce humaine.
Si on poursuit dans le scénario business as usual, et c’est le scénario canadien jusqu’à maintenant, on parle d’un risque d’effondrement de notre civilisation. Je ne suis pas seul à le dire. Je suis très sérieux. Avec quatre degrés Celsius de réchauffement climatique, on ne sait pas les effets en boucle qui pourraient arriver dans le climat. On ne sait pas comment l’espèce humaine pourrait s’adapter. C’est une catastrophe
Ça fait très longtemps que les scientifiques nous en parlent. Ronald Reagan était un écologiste, par la suite le Parti républicain a été kidnappé par les intérêts pétroliers. Le Canada est un État pétrolier aussi.
Ce n’est pas à l’industrie de déterminer l’avenir de la planète et de nos enfants, c’est à nous comme citoyens. C’est pour ça que voter pour le Parti vert c’est envoyer un message.
Au niveau des solutions, de ce qu’il faut faire, notre plateforme en a plein. Même les libéraux et les conservateurs en ont, des solutions. Il faut juste les mettre en œuvre et mettre ce problème au-dessus de la liste.
L’analogie que je donne par rapport à ça c’est qu’au début de la Deuxième guerre mondiale, les États-unis avaient cinq bombardiers stratégiques; au milieu de la Deuxième guerre mondiale, les États-unis en produisaient cinq par jour. Donc, c’est possible de faire des changements majeurs comme société quand on fait face à un problème, à une véritable urgence. Et c’est une urgence de s’attaquer à la question climatique.
Sans ça, on va vivre un dérèglement climatique et on va devoir, d’une façon d’une autre, s’adapter et prendre des mesures très coûteuses. Plus on attend, plus ça va coûter cher et ce n’est pas juste moi qui le dis, ce sont des grands économistes aussi qui le disent. Les études coûts-bénéfices ont démontré que les mesures qu’on prend aujourd’hui vont nous faire sauver des milliards et des milliards de dollars. Et si on ne les prend pas aujourd’hui, le risque c’est qu’on ne va plus être capable de s’adapter et que ça mène à l’effondrement de notre civilisation.
Quelle devrait, à votre avis, être la réponse du gouvernement fédéral face à la quatrième vague de la COVID-19 et comment entrevoyez-vous la relance post-pandémique ?
Il faut en faire plus pour que les gens soient vaccinés. La vaccination diminue les hospitalisations.
Notre système de santé a été sous-financé pendant des années, il y a une pénurie de main-d’œuvre, donc ça devient très difficile d’accueillir les gens.
Bientôt, il va falloir reporter des interventions non urgentes. C’est vraiment malheureux comme situation. Il faut encourager les gens à se faire vacciner. Pour les gens qui sont en contact direct avec la population de par leur métier, la vaccination devrait être obligatoire.
Pour les autres, il faudrait les inciter. Il faudrait tester, déployer beaucoup plus de tests rapides sur les lieux de travail.
Le fédéral doit être là pour s’assurer qu’on a les vaccins, s’assurer qu’on a les tests rapides, s’assurer qu’on a les équipements médicaux.
Il y a eu des manquements, il faut se préparer pour la prochaine vague qui s’en vient. Il faut se préparer pour une éventuelle autre pandémie qui pourrait être encore plus grave que celle qu’on vit dans le moment. Ça veut dire avoir les équipements, avoir les vaccins, mais ça veut aussi dire refinancer notre système de santé et augmenter le financement fédéral au système de santé.
Maintenant, pour ce qui est de la relance, la relance doit être verte. IL faut arrêter de subventionner les énergies fossiles. Il faut investir massivement dans la transformation de nos bâtiments existants, dans les nouveaux bâtiments, dans la recherche et développement, dans l’agriculture biologique.
Il y a beaucoup de choses qui peuvent être faites pour diminuer les gaz à effet de serre, et plus vite on va faire ces choses-là, plus vite on va développer des nouvelles technologies qu’on va être capable d’exporter, et ça va être bon pour notre économie.
Plus longtemps on va s’engluer dans le pétrole sale de l’Alberta, plus longtemps on va nuire à notre économie. Quand on a un « plaster », il faut l’arracher d’un coup. Les énergies fossiles au Canada, il faut commencer à en réduire la production, il faut arrêter les nouveaux projets. Il faut arrêter les pipelines.
Il faut investir dans un système de transport électrique national. Il faut investir dans la recherche et développement dans nos universités, les conseils de recherche. Il faut augmenter la taxe carbone. Il faut aller vers les véhicules électriques. Il faut développer de nouvelles solutions pour nos industries qui émettent beaucoup de CO2. Ça doit se faire par l’industrie et ça doit aussi se faire par des programmes ciblés du gouvernement, avec de l’aide financière à la transition et une pénalité pour les pollueurs.
Pensez-vous que les tiraillements internes au sein du Parti vert pourraient nuire aux résultats du parti aux élections?
J’ai eu mes différents avec madame Paul avant l’élection. Je vais probablement avoir des différents avec elle après l’élection. On est un parti démocratique, on a des instances démocratiques, il y a des débats. On n’est pas le seul parti qui a vécu des débats comme ça.
Maintenant, on est en campagne électorale, et notre cheffe a des choses importantes à dire et il faudrait donner plus d’attention médiatique sur ce qu’elle a à dire par rapport à sa plateforme électorale au lieu de revenir constamment sur les conflits qu’il y a eu dans le parti. On verra ça après l’élection.
Il faut que le Parti vert fasse bonne figure à cette élection. Notre pourcentage de votes est important. On veut rester un parti important et on veut même devenir un parti de plus en plus important. C’est pour ça que c’est important que les gens votent pour nous afin de nous assurer qu’on maintient notre pourcentage de votes et notre présence comme parti politique important au Canada.
Je pense que les résultats qu’on a eu à la dernière élection même s’ils était en bas de nos attentes montraient quand même qu’on est un joueur important sur la scène politique canadienne. On veut le rester.
Avez-vous quelque chose à ajouter en terminant ?
Je demande aux gens de me donner une chance, de regarder nos politiques et de regarder comme compétence qu’est ce que je peux apporter si j’étais député. J’ai une expérience de travail très pertinente, une formation économique et environnementale.
Ce que je dis aux gens, c’est de voter avec leur cœur, de voter Joli-Cœur.
Il faut arrêter de penser au vote stratégique et il faut exprimer, comme électeur, ses préférences. Je l’ai dit, je le répète, il faut s’attaquer à l’enjeu climatique, sinon on va passer d’une situation de réchauffement climatique avec toutes les conséquences négatives qu’on vit dans le moment à une situation de dérèglement climatique où on n’a aucune idée sérieusement de ce qui pourrait arriver, et où on pourrait vivre de très grands périls, alors que si on fait la transition énergétique et économique maintenant, ça va être positif pour notre économie et comme pays du G7 on va pouvoir jouer notre rôle, et on va pouvoir améliorer notre développement économique.
Cette entrevue a été éditée par souci de clarté et de concision.
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