Mélanie Joly, lors du lancement de sa campagne. (Photo: Philippe Rachiele, JDV)

Le JDV a fait parvenir des demandes d’entrevue à toutes les personnes ayant confirmé leur candidature aux élections fédérales du 21 septembre. Voici les réponses de la députée sortante, la libérale Mélanie Joly.

Pouvez-vous décrire brièvement votre parcours personnel et professionnel et votre lien avec Ahuntsic-Cartierville?

«Je suis députée de Ahuntsic-Cartierville, et ministre du Développement économique et des Langues officielles, fière représentante des citoyens d’Ahuntsic-Cartierville depuis 2015. J’ai un lien fort avec les citoyens.

Je suis avocate de formation, j’ai travaillé en communications. Je me suis beaucoup impliquée dans plusieurs secteurs notamment au niveau philanthropique, artistique et j’ai été candidate à la mairie (de Montréal) en 2013.»

Habitez-vous dans la circonscription?

«Toute ma famille y est située : ma mère, mes frères, etc. J’ai un lien fort avec la circonscription. J’ai 6 neveux et nièces qui y grandissent, et 5 d’entre eux sont au Mont-Saint-Louis.»

À votre avis, quel est l’enjeu prioritaire dans la circonscription?

«La question environnementale, c’est une question sur laquelle j’entends beaucoup de préoccupations.

Et ça se décline de différentes façons, comme l’augmentation de la desserte en transport en commun. Un de mes engagements est de faire en sorte qu’on poursuive la ligne orange de Côte-Vertu jusqu’à la nouvelle station du REM. Les choses bougent bien dans cette direction, mais il faut continuer d’être là pour défendre le dossier, en faire une priorité.

L’autre chose c’est vraiment de s’assurer de mettre davantage de l’avant la protection des berges de la rivière des Prairies, des espèces menacées au sein de la rivière. Bref, qu’on puisse améliorer l’accès aux berges mais en même temps qu’on puisse s’assurer de profiter davantage et mieux protéger notre plan d’eau.»

Quand avez-vous décidé de vous lancer en politique? Qu’est-ce qui vous a décidé?

«J’ai toujours pensé que la politique c’était la façon de pouvoir avoir un impact durable sur ma société. Ce qui me motivait à l’époque, c’était que les jeunes prennent leur place.

Quand j’ai été au fédéral, c’était vraiment pour faire en sorte de se défaire du gouvernement Harper : un gouvernement conservateur qui était à l’encontre du droit des femmes de choisir. Au niveau environnemental, le bilan était catastrophique : on était même sorti de l’accord de Kyoto. Au niveau de la culture et de la protection du français, avec des coupures à Radio-Canada et dans le financement des arts de la culture, il participait à l’érosion de notre culture. C’était important de changer ça.»

Mélanie Joly, lors du lancement de sa campagne (Photo : jdv – Philippe Rachiele)

Comment voyez-vous le rôle de députée fédérale?

«Avant tout pour moi, c’est de représenter les gens d’Ahuntsic-Cartierville. C’est vraiment un privilège que j’ai de les représenter, de les défendre.

Lorsque on prend des décisions comme gouvernement, il faut que les impacts de ces décisions soient ressentis sur le terrain.

Par exemple, lorsqu’on a envoyé l’armée dans les CHSLD, j’avais eu beaucoup de conversations avec des directeurs généraux des différents CHSLD, notamment Berthiaume-du-Tremblay. Pour moi, c’était important que ces CHLSD là soient priorisés pour sauver des vies à Ahuntsic-Cartierville.

L’autre exemple, c’est lorsque l’on a augmenté la subvention salariale jusqu’à 75 % : certaines entreprises ont pu changer leurs opérations pour faire en sorte d’avoir des contrats gouvernementaux pour produire des sarreaux, produire des masques N95, produire des respirateurs. C’était important que ces sommes-là se retrouvent à Ahuntsic-Cartierville, c’était le cas dans Chabanel.

C’est vraiment de défendre les intérêts au départ mais aussi de s’assurer que les décisions gouvernementales par la suite soient bien implantées pour que les gens puissent en profiter.»

Où est-ce que vous pensez que vous pouvez avoir le plus d’impact : dans votre bureau de circonscription ou à la Chambre des communes?

«C’est sûr que le fait d’être au pouvoir ça aide énormément, parce que ça fait en sorte qu’on est capables d’amener des décisions qui sont positives pour Ahuntsic-Cartierville.

Mais avant tout, mon travail, c’est le travail de comté d’informer les gens, de répondre à leurs questions, de régler leurs cas d’immigration, d’être capable de leur expliquer les différents programmes gouvernementaux qui sont offerts à eux. Ça, pour moi, c’est extrêmement important et c’est pour ça qu’on a une équipe – sincèrement, je pense, la meilleure équipe au Québec – dans la circonscription pour être capable d’offrir ces services-là aux citoyens.

Au début de la pandémie, on travaillait 24 heures sur 24, sept jours sur sept, parce qu’on était inondés d’appels. Les gens voulaient comprendre comment ils pouvaient avoir accès à de l’argent s’ils venaient de perdre leur emploi, des entrepreneurs étaient préoccupés parce qu’ils ne savaient pas s’il fallait qu’ils fassent des licenciements ou pas.»

Pourquoi les gens devraient voter pour vous et votre parti plutôt que pour un.e autre candidat.e d’une autre formation politique?

«On a démontré qu’on a la meilleure équipe pour gérer la plus grosse crise depuis la Deuxième Guerre mondiale.

C’est important aussi qu’on ait des voix fortes au gouvernement qui sont de Montréal, qui sont de Ahuntsic-Cartierville pour défendre notre point de vue sur la question de la culture, de la langue, de l’environnement.

En même temps je vous dirais que, moi j’ai l’expérience maintenant d’être la députée d’Ahuntsic-Cartierville, mais en même temps j’ai encore la jeunesse et la fougue pour pousser les dossiers. Je pense que ça me permet d’avoir la passion et la fougue d’une jeune politicienne, mais avec quand même l’expérience de ministre depuis six ans.»

Mélanie Joly, lors du lancement de sa campagne (Photo : jdv – Philippe Rachiele)

Comment comptez-vous vous attaquer à l’enjeu de la pollution sonore liée au trafic aérien dans l’arrondissement?

«C’est sûr que je comprends les gens qui sont frustrés par la pollution sonore. Cette pollution sonore là elle est due à une décision qui a été prise il y a plus de 20 ans lorsqu’on a décidé d’avoir Montréal-Trudeau et de laisser tomber Mirabel.

Pour moi, c’est une question personnelle, parce que ma famille a été expropriée. La ferme familiale Joly a été expropriée à l’époque pour construire à Mirabel un aéroport. Donc, il y a une certaine frustration quand je vois qu’on a laissé tomber ce projet là à l’époque pour le ramener à Montréal puis que ça frustre certains citoyens.

Ceci dit, durant la pandémie, le trafic aérien a diminué de 75%. Donc, c’est sûr qu’il y a moins de pollution sonore présentement. Est-ce que ça va être un problème dans le futur? Je pense que oui parce que c’est sûr que le trafic aérien va recommencer.

Mais bonne nouvelle, deux bonnes nouvelles : premièrement les nouveaux avions qui sont achetés par Air Canada présentement – et construits à Mirabel chez Airbus – ce sont des avions qui sont moins bruyants. Donc on peut s’attendre à ce qu’il y ait une diminution de la pollution sonore.

Deuxièmement, on vient d’investir en aéronautique pour faire en sorte de construire l’avion du futur qui va être un avion à l’hydrogène, donc on peut penser que sur une période de 5 à 10 ans justement ces avions-là vont être moins bruyants.

Mais entre-temps il faut une solution, et ce que je propose c’est qu’on mette sur pied l’observatoire sur les nuisances sonores. Je travaille avec la Ville de Montréal sur cette question.»

Quelle importance accordez vous à l’enjeu du logement et comment pensez-vous que le gouvernement fédéral devrait intervenir pour répondre aux besoins en habitation dans Ahuntsic-Cartierville?

«C’est une grande préoccupation.

Il y a deux choses en matière de logement : il y a le logement abordable et l’abordabilité du logement.

Au niveau de logement abordable, j’avais promis en 2015 qu’on allait construire 1000 nouveaux logements abordables dans Ahuntsic-Cartierville. Ça on l’a fait. [NDRL: Note de vérification factuelle (VF) : selon le Comité logement d’Ahuntsic-Cartierville, moins de 300 unités de logement social et communautaire ont été construites entre 2008 et 2018 dans l’arrondissement.]

Maintenant je m’engage à ce qu’il y ait 500 nouveaux logements abordables de plus qui soient construits.

C’est important que les jeunes puissent avoir accès à la propriété. C’est pour ça que je parle de l’abordabilité du logement. Ce qu’on propose c’est que ça coûte 30 000 $ moins cher aux jeunes pour s’acheter une première propriété. Quand je dis jeunes, c’est les 40 ans et moins.

L’autre chose c’est qu’il faut s’attaquer aux requins de l’immobilier. Il faut absolument être capables d’empêcher la surenchère. Pour ça, on va faire en sorte qu’il n’y ait pas de possibilité d’investissement étranger dans le secteur immobilier au Canada pendant 2 ans et on va faire en sorte que les fameuses offres à l’aveugle, qui participent énormément à la surenchère, deviennent illégales.»

Comment percevez-vous les enjeux liés à la diversité culturelle, linguistique et sociale dans Ahuntsic-Cartierville?

«Je pense qu’on est un exemple d’inclusion à Ahuntsic-Cartierville, c’est ça qui fait notre force. On est un quartier très multiculturel et en même temps un quartier où on peut être fier qu’il y ait une belle cohésion sociale. On est un exemple pour le Québec, le Canada.

Je vais toujours croire en l’importance de la diversité culturelle, à l’importance du respect des uns et des autres, en cette fameuse confiance qui est la clé afin qu’on puisse atteindre cette cohésion sociale et cette paix et cette sécurité qu’on vit à Ahuntsic-Cartierville.

Je suis en faveur de la protection du français. En tant que ministre des Langues officielles, ça a été ma grande bataille. En même temps aussi, il faut respecter les droits des minorités linguistiques au Québec et à travers le pays, donc anglophones au Québec et francophones à l’extérieur du Québec.»

Quelle importance accordez-vous à la question des changements climatiques et quelles devraient être, selon vous, la réponse du gouvernement fédéral face aux bouleversements du climat?

«C’est la grande priorité, parce qu’après la lutte contre la COVID, la prochaine crise qui s’en vient devant nous c’est celle des changements climatiques.

C’est très, très, très important qu’on ait un plan, et on a le meilleur plan de tous les partis politiques. D’ailleurs c’est l’une des raisons pour laquelle on a un grand environnementaliste avec nous qui s’appelle Steven Guilbeault.

Notre plan a été salué par les Greenpeace et Équiterre de ce monde. [NDRL: VF : il n’y a eu, à notre connaissance, aucune prise de position publique de Greenpeace ou d’Équiterre concernant la plateforme libérale déposée le 1er septembre. Ces organismes avaient salué le rehaussement des objectifs du Canada en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre en décembre 2020, tout en soulignant qu’il faudrait des objectifs encore plus ambitieux et un plan d’action concret pour les atteindre.]

Une des choses qu’on a faites comme gouvernement c’était de mettre en place un prix sur la pollution. On est arrivés avec un premier plan pour arriver à la carbo-neutralité d’ici  2050.

Dans notre plateforme on va encore plus loin : on dit qu’on va mettre un plafond d’émission sur les projets pétroliers, essentiellement qu’il y aura une diminution des émissions de gaz à effet de serre dans les projets pétroliers. Et on arrête les subventions au secteur des énergies fossiles à partir de 2023. D’ici 2035, il n’y aura plus de ventes de véhicules à essence neufs au Canada.

On a déjà banni les plastiques à usage unique, mais aussi on veut éliminer les déchets plastiques pour 2030.

On veut s’attaquer à l’obsolescence programmée : on veut faire en sorte qu’il y ait des garanties des manufacturiers sur les différents électroménagers et les objets comme les téléphones cellulaires

Finalement, on vaut s’assurer de protéger davantage nos cours d’eau. On a protégé 14% de nos cours d’eau et de nos océans, là on veut aller plus loin, on veut se rendre à 30 %.»

Mélanie Joly, lors du lancement de sa campagne (Photo : jdv – Philippe Rachiele)

Quelle devrait, à votre avis, être la réponse du gouvernement fédéral face à la quatrième vague de la COVID-19 et comment entrevoyez-vous la relance post-pandémique?

Ce n’est pas compliqué : il faut que le monde se fasse vacciner. Nous on est en faveur du passeport vaccinal. On veut absolument que les employés fédéraux se fasse vacciner, que la vaccination soit obligatoire pour les employés fédéraux, que les gens qui vont prendre le train et l’avion soient vaccinés.

La question présentement c’est quelles libertés on veut protéger? La liberté des gens de revenir à a une certaine normalité? La liberté de protéger nos enfants contre la COVID? La liberté de faire en sorte qu’on puisse ravoir des rassemblements familiaux? Un milieu des arts du tourisme, de la restauration qui fonctionne? Ou la liberté de certaines personnes qui ne veulent pas se faire vacciner et qui mettent à risque la santé de tout le monde?

Le Bloc québécois et le Parti conservateur sont contre la vaccination obligatoire des employés fédéraux et les passeports vaccinaux. Nous, on trouve ça complètement inacceptable parce qu’on est dans une crise sanitaire. [NDLR: Vérification factuelle : le Parti conservateur (PCC)  s’oppose effectivement à la vaccination obligatoire, mais le Bloc estime que la décision de mettre en place un passeport vaccinal est une compétence provinciale, tandis que le Parti libéral s’est engagé à financer la création d’un passeport vaccinal pan-canadien. Le PCC s’opposait initialement au plan libéral, disant vouloir respecter les décisions des provinces, mais s’est depuis ravisé et propose de mettre en place une preuve vaccinale nationale.]

Il ne peut pas y avoir de relance économique si on n’atteint pas un niveau de vaccination plus élevé. On est un des pays les plus vaccinés au monde, on peut en être fier, mais il nous faut aller encore plus haut au niveau des taux de vaccination parce que c’est comme ça qu’on va s’assurer qu’il n’y ait pas d’autre confinement et qu’on va pouvoir un peu recommencer à avoir des rassemblements, et revenir à une économie une société normale.»

Que va-t-il advenir de votre projet de loi sur les langues officielles qui est mort au feuilleton après le déclenchement des élections?

«C’est un très bon projet de loi. On va le re-déposer dans les 100 premiers jours d’une réélection d’un gouvernement libéral.»

Avez-vous quelque chose à ajouter en terminant?

«Les gens à Ahuntsic-Cartierville me font maintenant confiance depuis six ans. J’espère pouvoir encore bénéficier de leur confiance et ils peuvent compter sur moi pour les défendre.»

Cette entrevue a été éditée par souci de clarté et de concision.



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Raymond
Raymond
2 Années

Elle as rien fait en 6 ans!

Lachapelle Pierre
Lachapelle Pierre
2 Années

Un entrevue qui apporte de l’information. Mais une très grande déception: vous laissez la députée sortante Mme Joly vous glisser entre les mains avec le faux fuyant de l’observatoire du bruit et des prochaines générations d’avions, qui seront plus silencieux. Quelle farce. Monsieur le journaliste vous devriez savoir qu’on nous a joué ce scénario il y a 25 ans.
Je parle au nom des Pollués de Montréal-Trudeau. Les citoyens veulent récupérer la qualité de vie, qu’un groupe privé, gestionnaire des aéroports de Montréal, leur a ravi, sous les yeux indolents des Libéraux de M Chrétien en 1996 (décision de fermer Mirabel).
Et de Libéraux en Conservateurs et en Libéraux, tous élus à Ottawa c’est toujours le même écran de fumée de l’inaction. La qualité de vie des citoyens semble bien le cadet de leur souci.
Les citoyens exigent un couvre-feu maintenant. Maintenant, car la science a parlé en 2011, par la voie de l’Organisation mondiale de la santé Section Europe. La pause de la pandémie est le moment idéal pour implanter un couvre-feu 23h/7h Et si Mme Joly verse des sanglots en parlant des agriculteurs de Mirabel, qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle agisse au cabinet pour l’implantation d’un couvre-feu maintenant. Le reste c’est du mauvais cinéma.
Transports Canada, donc l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens est toujours propriétaire des lieux, Après nous pourrons laisser les fonctionnaires et les chercheurs universitaires poursuivre des recherches.

Elaine Bissonnette
Elaine Bissonnette
2 Années
Répondre à  Lachapelle Pierre

M. Van Villet aurait pu lui poser la question concernant la poursuite d’Aéroport de Montréal contre les Pollués… un scandale

Carole Charbonneau
Carole Charbonneau
2 Années

Je salue les vérifications faites sur les dires de madame Joly quasi mensongers! La solution aux nuisances aériennes pour des milliers de résidents d’Ahuntsic proposée par la ministre a été mentionnée dans le JDV de février 2021 en page 5: À ce sujet elle retient qu’Ottawa a budgété un programme d’aide à la rénovation résidentielle (…). “Les gens pourront en profiter pour installer des fenêtres ayant de meilleures propriétés … ET QUI EN MÊME TEMPS, SERONT DAVANTAGE RÉSISTANTES AU BRUIT”. Faut savoir que le programme n’accorde que 60$ par trou de fenêtre et que pour une insonorisation efficace, il y a des coûts ajoutés. Une réponse vide et irréaliste pour quantité de résidents. Pour 7 fenêtres, coût de 10 000$ incluant 2500$ additionnel pour l’insonorisation!

Eddy
Eddy
2 Années

Mercier cartierville grace à vous on va avoir 4 autres années de “rien”

Triste

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