Sizerin (2)
Sizerin mâle -(Photo : Jean Poitras, JDV)
Sizerin mâle
Sizerin mâle (Photo J. Poitras)

(Common Redpoll)         (Carduelis flammea)

Visiteur hivernal irrégulier de nos régions, ce petit oiseau niche en Alaska et dans le grand nord canadien, à la limite des arbres et sur la toundra. À la saison froide, il se déplace en bandes parfois nombreuses et fait irruption sur tout le territoire canadien et dans les états au nord des USA.

La calotte rouge sur le dessus de la tête est le signe distinctif chez les oiseaux des deux sexes. Le mâle arbore de plus une poitrine rose-rouge. Le plumage du dos est d’un brun rayé de blanc-crème. La poitrine et le ventre sont blanchâtres avec des rayures brunes plus ou moins prononcées selon les individus. Une mentonnière noire, une barre alaire blanche et une queue fourchue complètent le tout.

Un « mangeux » de graines

Cette espèce se nourrit surtout de graines de conifères,  de certains feuillus (aulnes, bouleaux) et de graminées (carex) sur son territoire de nidification. La rareté de ces graines expliquerait son étalement hivernal vers les territoires  plus au sud.

Les bandes de sizerins semblent continuellement en mouvement. À peine arrivés à un endroit, les oiseaux s’envolent aussitôt pour parfois revenir se poser près du point de départ. Ils se nourrissent au sol, au pied des mangeoires ou des plantes qui auraient laissé tomber quelques graines.

Nid douillet, non loin du sol

Le nid constitué de brindilles, d’herbes et parfois de plumes et duvet, est généralement construit dans un buisson ou un petit arbre, à faible hauteur du sol.

Leur cri habituel est un « tsi-tîî-iîtt » et c’est le seul que l’on peut entendre chez nous puisque le mâle ne chante qu’en période de nidification, donc dans le Grand Nord.

Proche parent – les deux font la paire?

Il existe une autre espèce, le sizerin blanchâtre qui comme son nom l’indique exhibe une coloration plus pâle sur le dos, la tête et le ventre, avec pas ou peu de rayures sur la poitrine. La tache pectorale rose du mâle est beaucoup moins prononcée. Il niche un peu plus au nord que le sizerin flammé et est moins fréquemment aperçu ici en hiver. Il paraîtrait que les deux espèces pourraient s’hybrider ce qui alimente un débat chez les experts à savoir qu’il ne s’agirait que de deux variétés d’une seule et même espèce.

Sizerin femelle – Photo: J. Poitras



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