L’arrondissement et divers comités de consultation planchent sur trois options qui seront présentées au public. Elles visent à donner un nouveau visage au site patrimonial du Fort Lorette, dans le Sault-au-Récollet.
L’an dernier, le JDV soulignait dans un article que l’état du site patrimonial laissait à désirer. Aujourd’hui, bien que quelques déchets se trouvent par terre, il semble que le sort du Fort Lorette soit sur le point de changer et la population aura son mot à dire.
Les trois options d’aménagement sont connues par l’arrondissement et ont été transmises aux différents groupes qui font partie de la table de concertation, d’après le conseiller du Sault-au-Récollet, Jérôme Normand.
« On avait eu trois rencontres avec le groupe de concertation l’an passé, dit M. Normand. Ce groupe-là, avec des consultants, a défini une vision pour le site et les trois scénarios sont basés sur cette vision.»
L’arrondissement a travaillé de concert avec une dizaine d’acteurs locaux qui ont amené leur point de vue sur l’avenir du site, dont la Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville (SHAC), la Fabrique de la Paroisse de la Visitation, et les Amis du village historique du Sault-au-Récollet (AVHSR).
« Les trois projets sont intéressants. Chacun amène une dimension différente, tout en prenant en compte de différents aspects, comme l’histoire ou la biodiversité du site », explique le coprésident de la SHAC, Yvon Gagnon.
Les idées seront annoncées avant la consultation publique, qui aura lieu plus tard cet automne. D’après Jérôme Normand, le scénario d’aménagement final sera retenu en 2021 et le réaménagement se fera en 2022, étant donné la continuation des travaux d’Hydro-Québec au barrage Simon-Sicard.
« Il y a une collaboration qui est faite entre la division du patrimoine et Hydro-Québec, explique M. Normand. Selon le scénario, les travaux d’Hydro-Québec suivront l’aménagement choisi par la Ville-centre. »
Faire des fouilles pour un musée?
Le site du Fort Lorette avait été l’objet de trouvailles archéologiques il y a quelques années mais, selon Yvon Gagnon, d’autres fouilles restent à venir.
« Le dernier rapport de la firme Arkéos indique qu’il y a encore un grand potentiel archéologique sur le site, dit-il. La question qu’on se pose, c’est à savoir s’il est prématuré de faire une mise en valeur sans savoir ce qu’il y a sous nos pieds. »
De plus, la SHAC souhaiterait éventuellement qu’un musée consacré à l’histoire du Fort Lorette soit aménagé pour partager les trouvailles faites sur le site. L’idée avait été lancée il y a deux ans, mais a-t-elle cheminé depuis?
Le musée pourrait être situé dans la maison du sacristain ou dans le bâtiment de la buanderie, qui appartenaient autrefois aux Sœurs de la Miséricorde avant d’être racheté par la Ville-centre. Cette dernière serait l’administratrice d’un musée du Fort Lorette si jamais le projet venait à voir le jour. Toutefois, d’après le conseiller Jérôme Normand, il s’agit seulement d’une idée pour le moment.
« Il y a une dimension muséale qui est discutée actuellement, mais présentement, on se penche sur l’aménagement du site. Un projet de musée implique un montage financier, des plans de transport… C’est une réflexion plus grande et nous n’en sommes pas encore à ce stade.»
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