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Ruisseau au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation (Photo: jdv P. Rachiele)
Les parcs-nature de l’Île-de-la-Visitation et du Bois-de-Saraguay ont été créés grâce à des mouvements citoyens. Il est temps de passer à une nouvelle étape, affirment des militantes de la première heure.
Lorraine Pagé (Photo: archives jdv)
« À la fin des années 1970, les citoyens étaient très préoccupés par les intentions des promoteurs de construire en berge vers l’ouest, alors qu’à l’est, les tours à condo et les résidences pour personnes âgées poussaient comme des champignons », explique Lorraine Pagé, qui était du mouvement citoyen exigeant la création du parc de l’Île-de-la-Visitation. « Dans le quartier, on réclamait que les espaces en friche soient transformés en parc, reprend-elle. On a multiplié les corvées de nettoyage, les pétitions, les manifs et les représentations auprès des élus. »
Le message a été entendu. Une instance aujourd’hui disparue, la Communauté urbaine de Montréal (CUM), qui regroupait toutes les villes de l’île de Montréal, achète les terrains et crée le parc-nature. Au même moment, le village de Sault-au-Récollet est reconnu comme site patrimonial.
« Ça a permis de consolider l’aspect du vieux village. Même si l’Île-de-la-Visitation est le plus petit des parcs-nature de Montréal, c’est le plus fréquenté parce qu’il est inséré dans la trame urbaine », reprend Mme Pagé.
Un boisé unique
Sur ce plan de Montréal dessiné par François Vachon de Belmont, en 1702, on peut distinguer le Beau Bois, soit la forêt de Saraguay, au sud de la rivière des Prairies, un peu à gauche, sous la rose des vents. Crédit : Archives de Montréal.
Fin des années 1970, une autre bataille citoyenne a entraîné la création du parc du Bois-de-Saraguay, dans une forêt décrite comme le Beau Bois dès 1702 par le cartographe sulpicien Vachon de Bellemont.
Jocelyne Leduc-Gauvin (Photo: archives jdv)
« Plusieurs groupes ont appris par hasard, sur un babillard, que la forêt était à vendre, remémore Jocelyne Leduc-Gauvin, présidente du Comité pour la mise en valeur du Bois-de-Saraguay. Il y avait un projet de tours d’habitation. Les gens se sont mobilisés pour sauver la forêt, qui est la plus ancienne de Montréal et dont la biodiversité est exceptionnelle. Sans cette mobilisation, le site serait occupé aujourd’hui par des tours et des maisons. »
Les citoyens alertent les médias, organisent des visites sur les sentiers anciens, sensibilisent les élus au sujet des espèces rares de plantes, d’arbres et d’oiseaux, sur les marécages et les trésors que cache une forêt fragile, dont la valeur est sous-estimée.
Début des années 1980, la CUM achète la forêt, mais aussi le domaine Ogilvy, pour en faire un parc. Celui-ci comporte deux sentiers patrimoniaux : le Polo, sillonné autrefois à cheval par les anciens bourgeois du Mille Carré Doré, et le Paton, qui permettait à cette famille d’aller dans son île, à Laval, par un quai installé sur la rivière des Prairies.
Boisé de Saraguay (Photo: archives jdv)
Mme Leduc-Gauvin rappelle que la forêt bénéficie également d’une protection d’arrondissement naturel par le ministère des Affaires culturelles, au même titre que le Rocher Percé, les îles Mingan, l’île d’Orléans ou le mont Royal.
Pas facile
Les deux femmes estiment que les groupes de citoyens attachés à la défense de ces parcs ont l’écoute des élus et des fonctionnaires. Mais elles déplorent une certaine lourdeur bureaucratique. C’est que la gestion des huit parcs-nature de Montréal est sous la responsabilité d’un service qui leur est dédié, rattaché à la Ville-centre et non aux arrondissements.
« Cette situation a ses avantages et ses inconvénients, soutient Philippe Poullaouec-Gonidec, professeur émérite à l’Université de Montréal, responsable de la Chaire de recherche de l’UNESCO en paysage urbain. Certes, les arrondissements apportent une certaine proximité et les citoyens se sentent davantage écoutés, car ils ont un accès assez immédiat aux élus et aux fonctionnaires. Mais les décisions des arrondissements ne sont pas concertées avec la Ville-centre, car ils ne se préoccupent que de leur territoire. »
Or, certaines décisions doivent être appliquées à l’échelle montréalaise, d’autant plus que les arrondissements se font concurrence pour certaines ressources et pour attirer des résidants, soutient le professeur. Dans ce contexte, la création d’un seul service pour tous les parcs-nature est avantageuse, soutient-il.
« Tous les parcs municipaux ont une valeur, peu importe leur taille, dit-il. Mais les parcs-nature sont des espaces naturels complexes et leur rayonnement dépasse l’arrondissement, qui ne dispose pas nécessairement des expertises poussées pour s’en occuper, comme des spécialistes en écologie. »
La prochaine étape
Lorraine Pagé reconnaît les avantages, mais aussi la lourdeur de la structure actuelle :
« Le conseil de ville, celui de l’arrondissement, les sous-divisions et les services de la Ville-centre et de l’arrondissement, les consultations publiques pour présenter des projets, les appels d’offres : la procédure est longue et laborieuse. Ce sont les contraintes démocratiques et budgétaires habituelles. »
Elle soutient que, comme élue ou citoyenne, elle a toujours senti l’écoute et l’ouverture des fonctionnaires (l’ancienne présidente de la Centrale des syndicats du Québec a aussi été conseillère dans le district de Sault-au-Récollet, entre 2013 et 2017, poste qu’elle avait obtenu par une seule voix de majorité).
Dans le contexte actuel, les comités bénévoles sont les yeux et les oreilles des citoyens, qui alertent les autorités lorsque quelque chose cloche sur le terrain. Or, il y a actuellement un certain essoufflement qui s’explique par la mouvance de leurs membres et le découragement lié à la lourdeur bureaucratique.
À quand ces structures?
Mesdames Pagé et Leduc-Gauvin accueilleraient favorablement la création de sociétés sans but lucratif rattachées aux parcs de l’Île-de-la-Visitation et du Bois-de-Saraguay, sur le modèle des Amis de la Montagne. Cet organisme valorise le parc du Mont-Royal et ses environs immédiats.
Une telle structure permet de recevoir des dons et des subventions, d’établir une permanence, d’embaucher des employés, de se payer des ressources, d’assurer ainsi une représentation citoyenne permanente.
« Ça permettrait à la Ville-centre et aux arrondissements d’avoir un ancrage dans ces parcs, d’être impliqué sur le terrain, de le connaître par cœur et de mieux informer les autorités sur les besoins, les attentes et les problèmes », explique Mme Pagé.
Selon elle, citoyens et arrondissements devraient initier un débat pour l’implantation de tels organismes.
« Je suis certaine que la création d’une telle instance va se faire, soutient Mme Leduc-Gauvin. Mais ça demande beaucoup d’énergie pour mettre ça sur pied… que nous n’avons pas à l’heure actuelle, car nous sommes un petit comité de quelques personnes. »
Pour Philippe Poullaouec-Gonidec, de tels organismes, inspirés d’une tradition anglophone, sont importants, car ils mobilisent non seulement les riverains, mais aussi les citoyens de l’extérieur de l’arrondissement.
« C’est une sorte de club de défense et de sauvegarde du patrimoine naturel, dit-il. Les parcs-nature sont des biens stratégiques pour tous les Montréalais. La création de tels groupes amène le respect des autorités, une visibilité, du prestige. Ils deviennent incontournables pour toutes les prises de décision concernant ces parcs. »
À quand les Amis du Bois-de-Saraguay et les Amis de l’Île-de-la-Visitation?
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Bonjour, Est-ce qu’il y a un comité ou un groupe de personnes existant pour mettre sur pied ce projet des Amis de l’île-de-la-Visitation.
Merci
Pierre David
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