Hydro-Québec a finalement abattu les frênes –ainsi que d’autres arbres morts– situés sur la bande de terrain lui appartenant en bordure de la rivière des Prairies au parc Nicolas-Viel, au cours de la semaine.
En octobre 2016, journaldesvoisins.com avait fait part à ses lecteurs et lectrices du fait que des frênes situés sur la bande de terrain appartenant à Hydro-Québec sur le bord de la rivière des Prairies, au parc Nicolas-Viel, n’avaient pas été abattus ou traités par la Société d’État, alors même que l’arrondissement abattait ou traitait les frênes atteints de l’agrile dans ce même parc. L’arrondissement incitait également les résidants à faire de même sur leur propre terrain, pour éviter la propagation de la maladie sur les autres arbres.
C’est l’arrondissement qui a fait parvenir un communiqué aux médias le 22 février dernier pour leur faire part de l’opération d’abattage par Hydro-Québec, mais journaldesvoisins.com avait déjà pris des clichés de l’opération la veille en faisant sa tournée.
«L’arrondissement informe la population qu’Hydro-Québec procède, depuis le 19 février, à l’abattage de frênes et d’arbres morts sur son terrain, situé entre le parc Nicolas-Viel et la rivière des Prairies. Cette opération vise à limiter la propagation de l’agrile du frêne et d'(sic)assurer la sécurité du public. La période choisie permettra de faire les travaux avant la semaine de relâche et le dégel du sol.»
L’arrondissement a également informé les résidants que l’opération d’abattage devait durer cinq jours et que, pendant ce temps:
- La piste cyclable demeurait accessible;.
- Les travaux étaient réalisés en hiver, sur un sol gelé, pour en limiter les impacts;
- Une signalisation appropriée a été mise en place pour délimiter la zone des travaux;
- Un plan de reboisement avec des espèces indigènes est en cours d’élaboration;
- Les arbres abattus sont déchiquetés sur place;
- Les copeaux sont transportés vers un site de transformation du bois qui détruit l’agrile.
Aucune interruption du service d’électricité n’était prévue dans le cadre de ces travaux.
On se rappellera que les traitements contre l’agrile sur les frênes du parc Nicolas-Viel appartenant à la Ville de Montréal ont commencé avant 2014, soit il y a plus de trois ans.
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