François Legault était présent hier à l’Institut des communications graphiques et de l’imprimabilité, rue Émile-Journault à Ahuntsic, afin d’annoncer les candidatures pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’Audrey Murray dans la circonscription de Maurice-Richard, ainsi que de Véronique Tremblay dans Verdun.
Avocate possédant 25 ans d’expérience dans les services publics, Mme Murray a travaillé pendant plusieurs années à la Commission de la construction du Québec (CCQ). Depuis 2018, elle était présidente de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT).
M. Legault a aussi tenu à souligner les implications de la candidate dans le milieu culturel. Elle a notamment siégé au conseil d’administration du Salon du livre de Montréal et du théâtre Jean-Duceppe.
« À l’image de Maurice Richard, je veux déployer toutes mes énergies pour les gens de la circonscription », a-t-elle déclaré d’entrée de jeu.
Native de Tétreaultville, dans l’est de l’île, Audrey Murray n’a jamais vécu dans Ahuntsic. Toutefois, elle a travaillé pendant sept ans au bureau de la CCQ, situé au coin des rues Crémazie et Christophe-Colomb. Elle dit tout de même connaître le secteur :
« Pendant ces sept années, j’ai eu l’occasion de fréquenter les restaurants et commerces du quartier. À la CPMT, j’ai établi des liens avec le réseau scolaire, alors j’ai été reçue à maintes reprises par le Collège Ahuntsic puisque je développais des projets avec [celui-ci]. »
Des priorités
Mme Murray se dit consciente des défis qui l’attendent dans Maurice-Richard si elle et la CAQ sont portées au pouvoir. D’après la candidate, les enjeux liés à l’école secondaire Sophie-Barat sont primordiaux :
« Pour moi, il faut que les projets à Sophie-Barat soient un succès. Il faut que, rapidement, les étudiants aient accès à leur école et que les citoyens aient leur lieu patrimonial. »
D’autre part, l’avocate juge « préoccupants » les problèmes de loyers auxquels font face les organismes communautaires du quartier. Sans prendre d’engagement concret, elle admet le potentiel de l’écoquartier Louvain pour remédier à la situation :
« Ça m’apparaît être une opportunité et peut-être même une réponse à certains enjeux. Je vais rencontrer le comité de pilotage pour bien comprendre et voir à mon niveau ce que je peux faire pour pousser. »
Une première historique?
Depuis sa création en 1972, la circonscription de Maurice-Richard, auparavant connue sous le nom de Crémazie, a seulement été remportée par le Parti libéral du Québec (PLQ) et le Parti Québécois (PQ).
Marie Montpetit l’avait emporté en 2014 et 2018 sous la bannière libérale, mais elle ne se présentera pas cette fois-ci.
M. Legault a d’ailleurs décrit Maurice-Richard et Verdun comme étant « deux comtés qui ont été [tenus] pour acquis par le PLQ depuis trop longtemps ».
Selon le site spécialisé Qc125, la CAQ aurait 82 % de chances de l’emporter dans Maurice-Richard cet automne. Il s’agirait alors de la première fois de l’histoire que le PQ ou le PLQ ne l’emportent pas. Pour l’instant, Qc125 prévoit que 31 % du vote ira à à la CAQ, 26 % à Québec Solidaire et 23 % au PLQ.
Bien que depuis sa création en 2011 la CAQ n’a jamais fait mieux qu’une troisième place dans la circonscription, Mme Murray reste confiante en ses habiletés : « Il faut qu’on établisse un lien de confiance et qu’on convainque les gens du comté qu’ils auront une voix au sein du gouvernement. »
Une annonce d’envergure
L’annonce des deux candidates à l’Institut des communications graphiques et de l’imprimabilité, situé sur le terrain du Collège Ahuntsic, a attiré un grand public.
De nombreux membres des médias, ainsi que de la CAQ, étaient d’ailleurs présents. Les députés caquistes Richard Campeau et Youri Chassin, ainsi que le ministre du Travail Jean Boulet y étaient. Mélanie Gauthier, candidate du parti dans Saint-Laurent, une circonscription qui inclut une bonne partie de Cartierville, était aussi sur place.
Par moments, M. Legault a toutefois paru légèrement désorienté. Malgré le fait que l’événement ait été tenu dans Ahuntsic, à quelques rues seulement de la ligne orange du métro et du boulevard Saint-Laurent, dans un arrondissement du centre de l’île, il a répété à plusieurs reprises qu’il était présentement dans l’est de Montréal.
Il a aussi souligné l’attrait des berges à Verdun, omettant au passage que Maurice-Richard en compte aussi plusieurs, le long de la rivière des Prairies.
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Madame Murray devrait être interpellée sur les nuisances des survols et aussi chercher comment faire pression pour que cet aéroport au-dessus de la ville retourne à Mirabel. Exiger une enquête sur la santé des résidents qui subissent les GES-CO2 et bruits causant de l’hypertension etc. Par une belle journée du 24 juin dernier, impossible de rester dans la cour: de 11:00 à 14:00 il y a eu 36 survols… Pour survivre il faut vivre enfermé! J’habite ma maison depuis 1983: calme et paix jusqu’en 1992.Et ce n’est pas à des milliers de résidents de déménager: cet aéroport doit partir de la ville.