(Photo : Philippe Rachiele, JDV)
Chantier des rénovations de la piscine Sophie-Barat en septembre 2016. (Photo: JDV Philippe Rachiele)

Les longues rénovations de la piscine Sophie-Barat ont connu plusieurs péripéties dans les derniers mois. Tandis que les citoyens s’impatientent, les travaux tirent en longueur et l’on ne connaît toujours pas la date exacte de réouverture de la piscine.

Sur le site de la Ville de Montréal, on indique que les rénovations seront terminées au courant de l’hiver. Si on laisse entendre que c’est pour bientôt, aucune date claire n’est établie.

La rénovation de la piscine Sophie-Barat a connu plusieurs complications depuis le début des opérations en octobre 2015 comme en fait foi un article du journaldesvoisins.com datant de septembre dernier. La date de réouverture de la piscine était alors prévue pour janvier 2017.

On constate malheureusement que les difficultés ont entre-temps continué de s’accumuler au grand désespoir des baigneurs.

Des rénovations difficiles

Du côté de l’arrondissement, on confirme qu’aucune date de réouverture n’est encore prévue. « Plusieurs imprévus font qu’on n’a toujours pas de date officielle de prévue pour la réouverture », explique Émilie Miskdjian, porte-parole de l’arrondissement. Bien que l’arrondissement ne puisse donner une date d’ouverture officielle, une citoyenne qui fréquentait la piscine assidument avant sa fermeture pour rénovations et qui a bien hâte de la voir accueillir les baigneurs, a interpellé des ouvriers lors d’une promenade, il y a quelques jours. Selon ces derniers, il resterait en tout et pour tout trois semaines de peinture et un mois de céramique avant la fin des rénovations.

Les retards s’expliquent par une succession de problèmes inattendus qui ont prolongé la durée des opérations. Tout d’abord, la démolition de la structure a pris plus de temps que prévu, ce qui a retardé sérieusement la suite des travaux. « Dernièrement, il y a eu des problèmes au niveau du bassin et de la rétention d’eau, à quoi s’ajoutent les nombreux ajustements en électromécanique. Enfin, des difficultés ont été rencontrées lors de l’application de la peinture », précise madame Miskdjan. Tout cela a contribué à prolonger la durée des travaux, créant l’exaspération des citoyens qui devront (encore) prendre leur mal en patience.

L’entreprise responsable des rénos

L’entreprise responsable des rénovations s’appelle Quadrax et associés, spécialisée dans les projets de construction d’édifice résidentiel, industriel, institutionnel et commercial. Sur le site du SEAO (le système électronique d’appel d’offres du Québec), on indique les modalités du contrat qui a été accordé cette entreprise de Laval.

Pour la rénovation de la piscine Sophie-Barat, le montant du contrat se chiffrait à 4 704 000,00 $. Il s’agit du montant le plus bas parmi tous les soumissionnaires, excepté une autre entreprise qui exigeait 4 607 719,70 $ pour effectuer les rénovations.

Lorsqu’on consulte le site de l’entreprise, cette dernière semble surtout se spécialiser dans des travaux de construction impliquant d’importantes structures telles que des immeubles commerciaux et résidentiels. Qu’en est-il des rénovations de piscine? Outre les problèmes évoqués plus haut, journaldesvoisins.com n’a pas eu connaissance d’autres explications à l’origine des nombreux retards. Il faut dire qu’il s’agissait de travaux majeurs sur des équipements qui avaient atteint la fin de leur cycle de vie.

L’étendue des travaux

Ces travaux visaient à remplacer complètement le bassin de ventilation et de céramique incluant les goulottes ainsi qu’à effectuer plusieurs mises à niveau majeures. À cette liste s’ajoutent l’installation d’un nouveau déshumidificateur et la rénovation d’un vestiaire comprenant quelque 150 casiers. « Les travaux ne consistent pas en une modification de la configuration du bassin, mais d’une amélioration de la qualité de l’installation », a fait valoir Mme Miskdjian.

Maintenant que les rénovations s’achèvent, espérons que les citoyens pourront bientôt reprendre leurs habitudes régulières de baignade et replonger la tête sous l’eau.

Pour lire l’article précédent écrit sur le sujet  par journaldesvoisins.com, cliquez ici.

 

 

 

 

 



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